EMNA ☾ La mort laisse une peine que personne ne peut guérir

Emna Durand

«L'homme heureux est celui dont le corps est sain, l'esprit cultivé »

les informations en vrac

la partie anecdotes ○C’est une fumeuse compulsive, on dirait pas comme ça, mais elle en est à un paquet par jour. › Elle note tout, mais genre vraiment tout. Elle a toujours un carnet sur elle, au cas où. › Elle possède même un carnet où elle répertoriait le nom de tout les connards qu’elle a pu connaitre dans sa vie. Ça va de ce morveux de Jamie en maternelle à son dernier plan cul. Elle appelle ça son Death Note, bien qu’elle ne souhaite en réalité la mort à personne. › Elle a appelé son chien Satan, juste pour le plaisir de voir la tête des gens lorsqu’il l’entende l’appeler. › Elle vit encore chez son père. Du haut de ses 32 ans, elle est incapable de prendre son indépendance. Et puis ça lui permet d’économiser sur les loyers. › Sa mère est morte lorsqu’elle avait cinq ans. Elle était enceinte de six mois et a eu de grosses complications. Ni elle, ni le bébé ne s’en sont sortis. › Son père ne s’en est vraiment jamais remis et n’a jamais cherché à refaire sa vie. › Ils ont vécu dans une dizaine de pays différents, avant de venir s’installer dans leur pays d’origine. › Instituteur de profession, il a enseigné les sciences dans plusieurs établissements différents dans les quatre coin du monde. › Il sont resté à chaque fois un an, on pourrait croire que perturbé un enfant dans scolarité n’est pas une bon, mais loin de là, en plus de méprisait parfaitement cinq langues différentes, Emna a toujours fait parti des meilleurs de sa classe. › Ils ont vécu, en Australie, au Japon, en Corée du Sud, en Afrique du Sud, au Etats unis, au Canada, en Turquie, au Liban et au Kenya avant de finalement revenir à N.Z l’année de son bac. › Emna parle couramment l’anglais et le français. Elle a des notions d’arabe notamment parce que sa mère lui parlait cette langue et a appris le japonais par correspondance. › On l’appelle Madame-je-sais-tout, elle est souvent pénible à ramener sa science à chaque fois. Elle agace beaucoup de monde. › Elle passe son temps à lire. Elle a investit dans une liseuse lorsqu’elle s’est aperçu que ses livres s’entassaient dans le grenier. › Faut-il vraiment préciser qu’elle est végan. Elle a d’abord commencé par être végétarienne, à l’âge de seize ans. Ce qui a fait énormément de peine à son père. Puis, depuis presque 3 ans, elle ne consomme plus de produit issu d’animaux et de leur exploitation. › Ainsi, elle a du dire Adieu à la laine, au cuir et à la fourrure. Même son maquillage n’est pas testé sur des animaux. › Elle est fan d’Harry Potter. › Elle a une camionnette rose que vous avez très probablement déjà vu rouler en ville. C’est elle qui l’a retapé avec l’aide d’un ami. Elle est assez bling-bling, son klaxon est celui d’une corne de brume. › Elle est très câline et en réclame toujours. › Elle a une énorme tache de naissance sur le ventre. On raconte qu’un soir, sa mère avait une envie folle de mangue, son père a fait le tour de la ville et n’en a pas trouvé. Lorsqu’il est rentré chez lui les mains vides sa femme a fondu en larme. La tache a une forme assez arrondi et la taille réelle d’une mangue. Coïncidence?› Elle et son père ne parlent jamais de sa mère. Petite, elle lui réclamait des histoires sur elle, mais voyant combien ça lui faisait mal d’en parler elle a arrêté de demander. › Elle a vécu au Liban, une année où elle a revu ses cousins maternelles. Elle a finalement coupé contacte voyant qu’eux aussi était chagriné de la ressemblance qu’à Emna avec sa mère. › En plus de tout écrire, Emna dessine. Elle fait quelques portraits caricaturales de gens dans les transports. ›Elle a beau fumer comme un pompier, Emna a gardé sa voix d’enfant. Il lui arrivait qu’on lui demande son parent en décrochant le téléphone. › Malgré son régime strict qui l’oblige à faire beaucoup de concession, Emna adore la lingerie féminine. Elle possède une centaine de petite tenues légères qu’elle n’a d’ailleurs que très rarement porté. A la maison, elle est plutôt du genre culotte de grand mère et chaussettes chaudes. › Elle est myope depuis des années mais refuse de porter des lunettes en public. › Elle a trois chats : Miaou, Altesse et Simba. ›

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ Jenna Louise Coleman</pris> emna durand

l'histoire de ma vie

petite citation pour faire joli

Tu as cogné fort la première fois, la première contraction que ta mère a eu. Tu as voulu que le monde entier sache que tu étais là. Recroquevillé dans son petit bidou, et haute comme deux pommes, tu as frappé tellement fort qu’elle en a hurlé. Tu as pourtant refusé de pointer le bout de ton nez rapidement. Ce fut un accouchement long et pénible, mais tu es arrivée dans nos vies. Emna, c’est le prénom que ta mère t’a donné, celui qui lui rappelle les palmiers et le sables fins de ce pays qu’elle a aimé et quitté. Elle aurait voulu que tu puisses bénéficier d’une double cultures. Enceinte, elle te chantait des chansons arabes, Oum Keltoum, Fairouz ou encore Asmahan. Et lorsqu’elle s’énervait, elle balançait des insultes qu’elle seule comprenait. Tu as hérité de son caractère et de sa beauté. Sa perte a été douloureuse et inattendue. Tu voulais devenir grande soeur et au lieu de ça on s’est retrouvé comme deux cons à devoir nous débrouiller seule. Je n’ai jamais su comment m’occuper d’une fillette de cinq ans, je voulais bien faire mais au lieu de ça j’accumulais les boulettes. Tu étais déjà très précoce pour ton âge et je me dis que sans toi, je ne m’en serais jamais aussi bien sorti. Tu étais curieuse du monde qui nous entourait et j’ai compris que le mieux pour nous s’était de partir. Qu’importe la destination, une vie de nomade nous attendait. Tu avais 7 ans lorsqu’on est partie s’installer en Australie. Après une année dans le pays, nous étions prêts à découvrir le monde. Je ne sais pas si mes choix étaient les meilleurs, tu commençais à peine ta scolarité et te changer d’environnement n'était peut-être pas une bonne idée. Pourtant j’ai toujours su que ma petite fille s’en sortirait. Tu savais lire et écrire très tôt. Tu étais assez débrouillarde et tu voulais toujours tout faire toute seule. Armé d’un sac à dos chacun et d’une grosse valise, nous sommes partie au Japon, en Corée du Sud, en Afrique du Sud, aux Etats-unis, au Canada, en Turquie au Kenya puis au Liban. Je voulais que tu puisses connaitre la terre de tes ancêtres. Tu as pu découvrir tes origines et te rapprocher de ta défunte mère. Tes cousins, tes oncles et tes tantes ont été ravie de te rencontrer. Ils auraient voulu que tu restes plus longtemps pour mieux connaitre ta mère et surement qu’il m’est arrivé de penser qu’on aurait du nous installer plus longtemps là bas, mais ta ressemblance avec elle a fini par leur faire du tord. L’absence de ta mère est devenue lourde pour tout le monde et je ne voulais pas que tu sois un fardeau pour ces gens. Qu’importe le pays et l’établissement où tu étais, tu t’en es toujours très bien sorti. Tu es bien plus intelligente que tu ne veux bien le croire. Tu es pétillante et drôle. Je n’ai surement aucune objectivité en disant ça, mais je suis sure que beaucoup de gens pensent la même chose. Ton vieux père est fier de ce que tu es devenue. Tu t’es surement demandé pourquoi je n’ai pas refait ma vie, après tout, la présence d’une femme aurait pu t’être bénéfique. Rappelle toi de tes première règles. Cette catastrophe, j’aurais dû mieux me préparer, seulement je n’ai jamais pu remplacer ta mère. Une autre femme n’aurait surement pas su nous aimer comme elle le faisait. Je n’ai jamais été prêt à la remplacer, le chagrin de sa perte est toujours là. Dans le fond, c’est toi la femme de ma vie, et je te regarde avec les yeux d’un papa heureux de voir que sa fille s’en est finalement bien sorti. Ton amour pour les animaux a une grande place dans ton quotidien, j’ai toujours su que plus tard tu voudrais te spécialiser dans cette voie. Ta mère était un peu pareille aussi, si je devais l’écouter nous aurions fini par nous installer dans une ferme plutôt qu’à Ashmore. Elle avait des poules, des poissons rouges, des Canaries, deux chiennes le jour où je l’ai rencontré. Croit le ou non, elle avait cessé de s’alimenter de chaire animal très tôt mais elle n’a pas cherché à nous imposer son style alimentaire. C’était comme une évidence qu’un jour tu décides de devenir à ton tour végétarienne. Tu lui ressembles bien plus que tu ne le crois. De moi, tu as hérité de mon caractère grincheux, de ma mauvaise foi et de cette envie de toujours vouloir avoir raison. J’ignore ce qu’il en est de ton petit coeur, mais j’attends avec impatience le jour où tu me ramèneras un garçon à la maison. Sur le sujet, tu es assez discrète malgré que j’aime te taquiner dessus. Tu préfères attendre de tomber sur le bon. Au lycée tu as eu ton premier chagrin d’amour, Kwan. Nous étions en Corée cette année là, et tu es tombé amoureuse d’un de tes camarades de classe. Quand j’ai dû t’annoncer que nous devions quitter le pays l’année qui suit, tu en as été chamboulée. Tu as préféré mettre un terme à ta relation et c’est le coeur peiné que j’ai dû te consoler. Tu m’en as voulu à cette période de t’avoir imposer cette vie bohémienne, pourtant je n’ai rien regretté de nos escapades. Je veux juste ton bonheur et je suis prêt à te laisser t’envoler de tes propres ailes. Papa qui t’aime fort.