I Know What It Takes To Fool Everybody - Antonio De Vecchio -

Antonio De Vecchio

I'll do it till the sun goes down and all through the night time

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ Antonio est beaucoup de choses. Il a beaucoup de cicatrices, qu'il s'efforce de cacher, soit avec des tatouages, soit avec des vêtements. Malgré ce qu'on pense, il déteste la musique italienne, et préfère du bon rock du style Black Sabbath ou ACDC, il écoute d'ailleurs cela à fond. Il n'est quasiment jamais tombé malade, Antonio est un rock malgré son hygiène de vie. Il est quelqu'un de très maniaque, sur l'hygiène, il aime porter des costard et être propre en toute circonstance. Antonio adore les montres et les voitures de sport. Il adore le luxe. Le parrain fume et boit beaucoup , pas à se prendre des cuites mais à boire lorsqu'il n'a pas raison de boire. Il a d'ailleurs déjà tenté des drogues, avant de les vendre. Antonio n'est pas du genre à regarder la télévision, à part pour s'endormir. Il adore les chiens et les animaux mais ce n'est pas pour autant qu'il les ramasse lorsqu'ils sont dehors. Etrangement, il sait jouer du piano et il sait très bien chanter.  

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ Robert Downey Jr</pris> antonio de vecchio

l'histoire de ma vie

Non lo sai quantro altro male ti farà la solitudine

«  Depuis sa naissance, il n’était rien. Rien aux yeux des autres. Il n’était qu’un petit garçon chétif, battu par la vie, et par l’amertume. Sous la douce Italie, sa vie ne l’avait pas été. Il s’efforçait à être fort, à ne pas plier les genoux face à ses ennemis. Il ne voulait plus être ce rien aux yeux des autres. Il voulait leur montrer ce qu’il était. Un homme fort et prêt à tout pour continuer à vivre. Il ne comprenait pas ce qu’il faisait. Il ne comprenait pas que dans cette inspiration de la grandeur, il allait perdre quelque chose de beaucoup plus précieux. Son âme. »

Ah l’Italie ! La belle et douce Italie sous son soleil de plomb, ses couleurs vives et chatoyantes. Son odeur citronné avec un soupçon de romarin planant dans l’air ambiante. La belle Italie avec ses petites ruelles pavées, ses monuments historiques, son linge séchant sur un fil fin. Ah l’Italie, le pays de l’amour et de la beauté où le calme régnait. Il fallait venir sur une terrasse pour voir ce qu’était la véritable Dolce Vita. Un petit brouhaha de discussions, des rires d’enfants qui jouaient à quelque choses, des hommes se reposant sous les oliviers verdoyants. Ah Belle Italie avec des maisons colorées de mille et une couleurs. Ah l’Italie et ces clichés faits par les touristes qui venaient visiter la belle et somptueuse Italie. Les mêmes touristes qui racontaient alors qu’ils n’avaient vus qu’un quart de ce beau pays botté. Ils n’avaient vu que le clinquant, que la beauté et la douceur de celui-ci. Ils ne voyaient pas que derrière ces jolis ruelles pavées, ces terrasses où la douceur régnait qu’un marché sombre et noir se mouvait devant leurs yeux sans qu’ils ne s’en aperçoivent de ce petit cirque. Ils ne voyaient pas que cette jolie jeune femme qui regardait ses enfants en souriant pouvait être en réalité, la femme du parrain de la mafia. Oui, cette jolie jeune femme qui regardait affectueusement son fils aîné courir auprès d’un ballon n’était autre que corruption. Pourtant, elle respirait la douceur de vivre, l’amour maternelle mais la réalité était toute autre.

Oui, Belle Italie sous ses coutures, elle n’était que corruption. Que les apparences pouvaient être trompeuses. Antonio avait grandi avec cette expression. Depuis sa naissance, il voyait le monde changer d’apparence. Il comprenait mieux que quiconque les clichés et les apparences. Il en jouait même pour obtenir ce qu’il voulait. Il savait mieux que personne qu’il n’y avait pas que la menace pour mettre à terre un ennemi. Et oui, parfois un doux sourire pouvait détruire une personne beaucoup plus qu’une menace. Ca, il l’a compris très jeune. Contrairement à ce que les gens pouvaient croire, Antonio était né dans une famille aisée. Enfin, il était né dans une famille de mafieux. Il était le second fils du parrain. Celui qui ne deviendrait jamais quelqu’un d’important, celui qui ne deviendrait jamais le parrain de la mafia de Rome. Il n’était que l’ombre du frère jumeau, le non-désiré. Son frère jumeau était le favoris de la famille, il avait le regard de sa mère et de son père. Il avait tout ce qu’il voulait. Lui, il n’avait rien. Antonio n’avait rien de tout ça. Un regard de son père ? Seulement dans ses rêves les plus chères. En soit, son père ne l’avait pas maltraité, il ne l’avait même pas adressé un regard depuis qu’il était né. Il était de trop pour son père. Il ne voulait qu’un héritier. Un seul pour poursuivre ce qu’il avait effectué. Antonio était là, par erreur. Ici, par erreur. Ils avaient découvert à l’accouchement qu’il y en avait deux et non pas un. Il était de trop pour son père. Indigne d’avoir ne serait-ce qu’une seule seconde d’attention de sa part.

Pour sa mère, c’était autre chose. Beaucoup plus virulent que quelqu’un pourrait le croire. Le cliché de la maltraitance et de la violence représente toujours l’homme en train de frapper l’enfant mais la réalité était toute autre pour Antonio. Ce fut sa mère, la violente. Elle aurait pu faire comme son père, l’ignorer et le laisser vivre avec des nourrices. Non, elle avait fait bien pire que son père. Beaucoup plus pire. Chez les italiens, la mère est l’incarnation même de la douceur, de la protection et de l’amour mais chez Antonio, c’était une blessure qui n’avait pas encore cicatrisé.  Une blessure qui le faisait encore mal à l’heure qu’il était. Sa mère avait été pour lui, un cauchemar, un fléau et pourtant, il avait passé son enfance et son adolescence à chercher son amour. Un amour qu’il n’avait jamais vu briller dans les prunelles de sa mère. Il haïssait ses yeux à cause d’elle, ils se ressemblaient beaucoup trop. Il s’était fait martyrisé par sa mère et elle n’allait jamais de main morte avec lui, quitte à utiliser un martinet ou quelque chose qui était posée à côté d’elle. Pour un « oui », pour un « non », pour un « regarde trop pertinent » et même parce qu’elle était énervée, il se recevait une raclée assez violente. Parfois avec ses mains, parfois avec des objets comme les câbles électriques. Tandis qu’elle chouchoutait son frère jumeau qui grandissait en force,  Antonio commençait peu à peu à sombrer. Il avait beau grandir dans une belle maison, dans un manoir qui puait le luxe, il se sentait comme un vulgaire étranger. Ses cheveux en bataille, son corps couvert de bleus et de blessures qu’il gardera à jamais en tant que cicatrice. Personne ne faisant attention à lui, les nourrices ne faisaient que des allers et retours dans sa vie, ne pouvant s’attacher à l’une d’entre elles. Il était la plupart du temps, affamé et assoiffé, la plupart du temps, les gens oubliaient de lui donner à manger et à boire car l’attention n’était que focalisée sur son cher frère. Il avait entendu mille et une fois, ces paroles dans cette chanson mais cela le touchait toujours autant, toujours ces mêmes mots qui s’ancraient dans sa poitrine et dans son cœur. «Non lo sai quantro altro male ti farà la solidutine ».  Plus tard, il se grava ses mots sur son torse, afin de se remémorer pour toujours son enfance, où la solitude avait abimé son cœur, détruit son innocence.

Ainsi, son enfance se résumait à une seule chose. La solitude. Il n’était rien aux yeux de son père, juste un enfant de trop dans son plan parfaitement dessiné à l’avance. Rien aux yeux de sa mère, à part un souffre douleur. Il était rien. Il était un enfant oublié, égaré. Perdu. Il était rien.

Antonio avait fini par grandir, prendre de la force et du volume. Le petit garçon chétif et maigrelet était devenu un adolescent à l’ossature lourde et des muscles bien saillants. Plusieurs raisons venaient face à ce changement. Tout d’abord, il avait grandi et avait fini par devenir débrouillard en cuisine bien que la plupart du temps, c’était de la mal nutrition. Puis, il avait fini par gagner de l’argent. Pas honnêtement et légalement. Toute cette histoire commençait alors qu’il allait sur ses 13 ans. Un été particulièrement chaud où il avait été puni parce que son frère avait fait une bêtise. Les punitions étaient rudes et pas très adaptées pour un gamin de 13 ans. Un groupe d’homme était passé devant lui et l’avait scruté . Ils scrutaient chaque détails et Antonio avait fini par comprendre que son père l’avait en quelque sorte «  vendu » à ses hommes. Un marché était un marché. Antonio ne pouvait pas dire « non ». Il devait le faire, le cœur lourd où la rage commençait à pondre ses fleurs haineuses, s’ancrant dans son esprit. Il se souviendrait toujours de cette journée où il s’était senti comme un animal pris dans les phares, comme du bétail vendu sur un marché. Il ne savait pas encore ce qui s’était passé mais pour lui, c’était clair, son père l’avait donné à ses hommes. Des hommes qui l’avaient pris sous leurs ailes, leur expliquant les deal de drogue, comment faire tourner la drogue sans se faire voir, guetter discrètement. Antonio n’était pas encore assez massif mais avec eux, il commençait à comprendre le monde, à devenir comme eux, s’adonnant aux plaisirs de la chairs, ainsi que de la drogue. Celle-ci coulait à flot et il prit du volume tandis que les jours défilèrent, doublant par la même occasion son frère niveau musculature. Les tatouages commençaient à apparaître sur son corps. Il ne le dirait à personne mais ce fut sans doute le meilleure moment de sa vie. Il avait une permanente et ses régulières à ses côtés, un deal de drogue florissant. Oui, Antonio était un garçon intelligent et qui avait plus vite appris que son frère sur la cruauté du monde.

Il s’était marié très jeune à une jeune femme nommée Marzia. Elle était belle et enceinte de lui. Au départ, elle n’était qu’une régulière parmi tant d’autres mais cette grossesse l’avait pris de court et Antonio avait décidé de se marier avec elle. Il ne l’aimait pas vraiment. L’amour pour lui était quelque chose qu’il n’arrivait pas à comprendre ou à ressentir. Elle n’était pas très intelligente, juste très belle et elle savait où était sa place. Tant qu’elle avait de l’argent dans les poches. Elle pouvait faire ce qu’elle veut tant qu’elle se taisait . Antonio était machiste avec sa femme mais son passé avec sa mère en était la cause. Il souffrait mais il n’avait pas encore vu que sa souffrance allait empirer.

Peu après la naissance de son premier enfant, Antonio se fit prendre dans les filets de la police qui enquêtait sur le trafic qui se déroulait. Une seule erreur avait suffit à tout capoter. Il fut envoyer en prison pendant 9 ans, un manque de preuve qui lui fit prendre moins que les autres. Ses années de prison furent l’enfer pour lui. Il était traité comme un chien, il croyait même être revenu durant son enfance. Les traumatismes allaient de bon train, et sa femme subissait les conséquences. Tantôt fougueux, tantôt colérique, tantôt mauvais. Il ne faisait que des sautes d’humeur. La prison n’était pas fait pour les faibles et dans sa cellule, il avait appris beaucoup plus sur l’humanité que dans toute une vie. Aussitôt qu’il fut sorti de prison, il ne put savourer pleinement sa liberté. Dans ce trou à rat, il avait compris l’importance de l’argent , il avait tout compris. Pour lui, c’était simple, il devrait être le parrain de la mafia de Rome. Il ne pouvait pas tuer son frère, pas de sa propre main mais quelqu’un d’autre pouvait le faire. Ni une, ni deux, il engagea un tueur à gage pour tuer son frère. Ce fut avec succès. A 28 ans, il devint Il Padrino de Roma. Il n’eut pas tant d’émotions que ça suite à la perte de son père et de son frère. Sa mère se faisait vieille et avait décidé de s’éloigner suite aux ordres d’Antonio. Il eut une petite fille avec Marzia, elle était pour lui, l’innocence incarnée. Il adorait son premier enfant mais les années de prisons et de parloir les avaient fait rentrer dans une relation conflictuelle. Ainsi, il commençait une nouvelle ère. Tuant parfois ceux qui ne payaient pas ou ceux qui allaient découvrir son trafic. Ainsi, il ne se faisait pas choper. Continuant son train de vie avec sa permanente et ses régulières, ses enfants et son trafic qui battait son plein. Seulement, voilà, tout ne finissait pas bien. Un règlement de compte, pris dans celui-ci avec sa femme. Il prit une balle à côté de son cœur et Marzia décéda à la balle dans la tête. Il s’était réveillé quelque mois plus tard et décidé de partir avec ses enfants loin de l’Italie, recommencer une nouvelle vie, là où il ne serait pas connu pour ses crimes. Ainsi, il décida de venir à Island Bay près de la Nouvelle-Zélande, là où cela devenait intéressant et florissant pour lui. A peine installé, il reconstruit peu à peu son empire mafioso qu’il avait fait en Italie et au bout de quelque temps, il était même mieux tout en restant plus discret.

Sauf qu’il ne sut comment, les policiers avaient réussi mais ils avaient fini par découvrir son business florissant. Ils envoyèrent, une belle jeune femme nommée Gemma. Au départ, Antonio se méfiait et au fil des mois passés, sa méfiance s’atténua. Il la testait, la cherchait et au final, elle était même tombée dans son lit. Il découvrit le pot aux roses un peu plus tard, elle était des flics. Il avait voulu la tuer mais durant ce jeu, il avait découvert un sentiment étrange qu’il n’arrivait pas à déceler, de l’attirance ? Il ne le savait pas vraiment. Juste, il appréciait ce petit jeu alors qu’il allait la tuer, il découvrit qu’elle était enceinte de lui. Il attendit 9 mois pour la tuer mais toujours rien, il n’avait tout simplement pas envie de la tuer. Antonio ne comprenait pas vraiment ce qui se passait, ce sentiment étrange. Il gardait le bébé tandis qu’il laissait partir Gemma, après tout, elle était devenue comme lui, elle avait fini par aimer ce milieu. Elle était maintenant comme lui. Corrompue. Mauvais. Elle avait fini faire tout comme lui. Perdre son âme pour de l’argent.