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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 future has changed (tom)

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MessageSujet: future has changed (tom) (#)   future has changed (tom) EmptyMar 5 Sep - 12:21

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sam & sulli

Mon cœur battait a cent à l’heure, parce que je savais ce qui allait venir dans quelques minutes, lorsque Tom, le père biologique de ma fille viendrait me rendre visite. Quand je devrais lui annoncer, que cet enfant pour qui il a déjà donné de l’amour, ne vivra jamais. Et qu’en plus, cette mort prématurée est surement due a mon comportement immature tout au long de la grossesse. J’ai peur, peur de lui faire du mal, autant que je m’en suis fais ou que j’en ai fais a l’enfant que je porterai jusqu’à sa naissance. Je l’avais donc invité a boire un verre chez moi, bien sur, sans alcool pour moi. Je lui avais dis vouloir parler de la suite, d’après la grossesse, puisqu’il ne restait que très peu de mois avant que l’enfant ne vienne au monde.

J’avais tout préparé pour cette soirée, sauf peut-être la manière de lui annoncer cette très mauvaise nouvelle. Devrais-je aborder le sujet tout de suite, ou peut-être lui bourré la gueule avant de lui dire. Je ne sais pas, j’aimerai ne pas être là ce soir. J’avais même pensé a quitter la ville, pour éviter ce genre de conversation, ou la méprise des autres, quand ils sauront pour mon bébé. Tout le monde aura pitié mais parlera dans mon dos de mon comportement irresponsable. Et ils auront raison, tout est de ma faute. Assise dans mon canapé, je ne pouvais que m’imaginer le futur que nous aurions pu avoir. Moi, élevant ma famille la plupart du temps, et la laissant de temps en temps a son père, pour qu’elle est tout de même une présence paternel. Moi prenant enfin des responsabilités, changeant du tout au tout pour donner le meilleur à ma fille. J’aurai pu devenir quelqu’un de meilleur grâce a elle mais j’ai joué et j’ai perdu. Je vais devoir vivre avec cela sur la conscience toute ma vie.

La porte sonne, je n’ai même pas envie d’ouvrir. Dire qu’il pense passer une bonne soirée, parlant de l’enfant qu’il aura prochainement. Mais il repartira, l’esprit rempli de colère et de déception. J’imagine qu’après cette nuit là, nous ne nous reverrons jamais, voir qu’il voudra me tuer. Je le comprendrais, j’ai tué sa fille. Je n’aurai jamais du lui dire dans cet ascenseur, ça lui aurait évité tellement de souffrance et d’énergie gâchée. J’ouvre tout de même à l’interphone et attend patiemment qu’il monte les étages jusqu’à mon loft. J’entends l’ascenseur s’ouvrir et entrouvre ma porte pour qu’il se dirige vers moi. « Je suis là Tom. » Appelais-je dans les couloirs de mon immeuble. J’avais préféré le voir chez moi, ne voulant pas dire cela dans un endroit public. Je faisais mine de sourire pour ne pas qu’il voit sur mon visage l’inquiétude et l’angoisse logée en moi depuis des heures. « Salut, merci d’être venu. » Dis-je sincèrement, pensant à la suite de cette conversation. Il entre dans l’appartement et je prends sa veste pour la poser sur la porte manteau. « Alors comment tu vas ? » Demandais-je, préférant m’intéresser à lui avant de parler de notre point en commun. Je le dirige vers la table pour que nous nous intallions afin de boire un verre.
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MessageSujet: Re: future has changed (tom) (#)   future has changed (tom) EmptyDim 10 Sep - 11:35

Il avait hésité. Et le hasard s'était bien foutu de lui, l'obligeant à rester planté dans la rue, le regard oscillant entre la boutique de puériculture et le chocolatier réputé. Qu'était-on supposé offrir à la mère de son enfant ? Il n'avait jamais été du genre à se pointer les mains vides. Mais le vin était prohibé et les fleurs enverraient certainement le mauvais message ; qui plus est, avec les hormones en vrac, l'odeur pourrait repousser. Alors il hésitait, faisait de ce choix cornélien le majeur problème de sa vie à ce moment précis. Tout ceci pour éviter de penser au stress qu'occasionnait cette visite pour lui. Ce serait le première fois qu'il irait chez Sulli. Depuis l'annonce de sa future paternité, il n'avait pas beaucoup vu la brune. Quelques messages échangés, des nouvelles prises. Il lui avait montré l'évolution de la chambre du bébé chez lui et s'était proposé pour les travaux chez elle ou même les courses, s'il y avait besoin. Ils seraient parents ensemble mais probablement pas les meilleurs amis du monde, c'était ce qui ressortait bien souvent. Enfin, tant qu'ils restaient en bons termes et que le blond pouvait voir son enfant de temps à autres... Il avait fini à se faire à l'idée. Il ne l'assumait pas encore pour autant, la preuve étant que personne dans ses amis ou sa famille n'était au courant de la situation. Sa mère allait le tuer.

Dans tous les cas, il finit par trancher et entrer dans les deux boutiques. Une petite peluche éléphant pour bébé, un ballotin de chocolats pour maman. Les sacs plastique en main et l'esprit soulagé d'avoir enfin choisi, il se dirigea donc vers l'appartement de Sulli. Pour tout dire, il fonça assez tête baissée, ne prenant pas le temps de se promener, de juger l'immeuble, de se demander comment se passerait la soirée. Tom n'avait jamais apprécié les situations difficiles, ''adultes'', préférant tout prendre avec dérision. Sauf qu'ici, les responsabilités qui l'incombaient ne laissaient pas de place pour la plaisanterie ou la légèreté. Alors il se bridait, évitait de penser de trop. Cela ne ferait que le mener à la conclusion désagréable qu'il n'était pas prêt pour être père, malgré sa situation. Au moins, une fois au bon étage, il sut qu'il ne pouvait pas faire demi-tour et aurait à accepter les discussions qui viendraient sur le tapis.

Ce ne fut pourtant pas un sourire forcé qui vint orner ses lèvres quand il trouva enfin la frimousse de Sulli dans le couloir. Il s'avança, notant dans un coin de sa tête l'air fatigué de la brune. Naturellement -peut-être un peu trop ?-, il posa un baiser sur le front de la jeune femme en passant le pas de la porte. « Hey. C'est normal. » Tout comme il supposait que c'était normal d'avoir développé un peu de tendresse pour ce petit bout de femme qui portait son enfant. Même s'ils partaient d'une absence de capote, et ça, il prenait volontiers la responsabilité. Il avait été con. Une fois à l'intérieur, il enleva sa veste qu'il donna à la brune, gardant les sacs qu'il préféra venir poser sur la table basse. « Je vais bien. C'est plutôt moi qui devrais te poser la question, t'as l'air crevée. Le bébé qui t'empêche de dormir ? » Il paraissait qu'à ce stade de la grossesse, le bébé se mettait à bouger et taper du pied quand ça lui chantait. Il avait été obligé de se fier à internet pour savoir, n'osant pas poser la question à sa mère, sa belle-soeur, ou ses quelques amies maman. Il ne voulait pas que quiconque se doute de sa paternité à venir. « Je crois que c'est la seule circonstance où je ne me ferai pas massacrer si je te dis que tu as encore grossi... ça te va bien. » Qu'on ne se méprenne pas, Tom n'était pas un grand fan des enfants, encore moins des bébés. Mais il n'était pas insensible au rayonnement des futures mères. C'était scientifique paraissait-il. Ça compensait les cernes, les jolis cheveux et le teint frais.
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MessageSujet: Re: future has changed (tom) (#)   future has changed (tom) EmptyLun 25 Sep - 22:47

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sam & sulli

Personne ne connaissait une façon d’annoncer à un homme que l’on attend de lui ne verra finalement jamais le jour. Le plus dur, c’est qu’il s’est vraiment beaucoup investi pour cet enfant. Moi qui ne voulais pas lui dire, le destin avait fait que nous nous étions retrouvés et que mon comportement et mon stress lui avaient tout révélé. Et face a son enthousiasme, j’avais trouvé que c’était une bonne chose de lui dire. Mais maintenant, je regrette beaucoup. Je sais que ça lui fera du mal, et qu’il sera déçu, je le comprend. Il répond a ma première question. Il est fatigué dit-il.. J’espère ne pas lui mettre un coup de plus sur le moral, ça me ferait me sentir encore pire. « La grossesse est difficile.. » dis-je comme si tout allait bien. Mais même si l’enfant ne vivra pas, tant qu’il est relié à moi il continue de grandir et les symptômes de la grossesse ne change pas. Et le pire c’est que je dois aller a terme, vivre en sachant que mon enfant ne vivra pas, lui. Il me fait un compliment et je ne peux m’empêcher de sourire malgré les circonstances. La grossesse me va bien apparemment. Pas pour longtemps. « C’est gentil de dire ça, mais je n’y crois pas. » Dis-je doucement, baissant le regard au même moment.

Nous nous installons dans le canapé et je lui offre un verre de soda, n’ayant rien d’autre et parce que j’ai viré tout l’alcool de mon appartement quand j’ai appris pour le bébé, sur un coup de tête. J’ai littéralement pété un câble, jusqu’à m’en vouloir au plus haut point. Toutes ces conneries ont tué mon enfant. « Tom, si je t’ai fais venir c’est parce qu’il faut que je te parle. » Dis-je pour annoncer la conversation qu’il s’apprête à naitre en nous. J’hésite, je glousse, je ne trouve pas mes mots. « Je suis tellement désolé.. tellement.. » Dis-je en sachant évidemment qu’il ne comprenait pas la raison de mes excuses. Mais je préférais le lui avant.. comme si ça allait changer quelque chose. « C’est le bébé.. ça ne va pas. » Dis-je, alors qu’en réalité ça ne va pas du tout. Rien n’ira maintenant. Tout a changé. « Je suis allée chez le gynécologue il y a quelques jours.. et il m’a dit.. » Je n’arrive pas a finir ma phrase, mes larmes coulent déjà sur mon visage. Je m’étais promis de ne pas pleurer, mais mes émotions sont trop fortes, je ne contrôle plus rien. « Il m’a dit.. » Répétais-je encore une fois, faisant durer le moment, redoutant la réaction du père de mon bébé. « Le bébé a une mal formation, son cerveau ne se développe pas et de ce fait.. il ne pourra pas vivre a la naissance.. » Annonçais-je d’une traite, éclatant en sanglot dans les bras de l’homme en face de moi. Mais lui ne bouge plus, je peux comprendre. « Pardon.. » arrivais-je juste à dire au milieu de mes larmes.
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MessageSujet: Re: future has changed (tom) (#)   future has changed (tom) EmptyLun 9 Oct - 9:45

C'était quand même surréaliste ce gros ventre. Se dire qu'à l'intérieur se trouvait son enfant avait quelque chose de tout à fait fascinant. À vrai dire, Tom avait du mal à se l'imaginer. Est-ce que ce serait une fille, un garçon ? La chevelure brune de sa mère et les yeux bleus de son père ? L'inverse ? Et son nez, ses lèvres, ses pommettes ? Quel parent ? Lequel d'eux deux sourirait sans arrêt devant les frasques de l'enfant en se disant que définitivement, c'était bien le sien ? Ils verraient probablement dans quelques années. D'ici là, ils avaient d'autres problèmes à penser, d'autres choses à organiser. Ils se lançaient dans un monde d'incertitudes et d'inquiétudes, aussi. Le blond ne préférait pas penser à la façon dont ils s'en sortiraient. Chaque fois qu'ils s'étaient vu depuis l'annonce de la grossesse, ils semblaient avoir tourné autour du pot sans avancer sur les réelles questions qui touchaient à l'éducation, la garde, le prénom... ce genre de choses. Tant qu'ils ne paniquaient pas, c'était qu'ils s'en sortaient bien, n'est-ce pas ? L'auto conviction était assez pour permettre au futur père de ne pas s'affoler pour le moment. S'il le faisait, alors il ne serait d'aucune aide pour la future maman. Simple raisonnement. Surtout qu'à la regarder, il voyait bien qu'elle avait besoin de son soutien, maintenant plus que jamais. Il ne savait pas l'expliquer, il se contentait d'être là. « Je me doute que c'est compliqué. Tu as du mérite, Sulli. » Il posa ses mains sur ses épaules, capta son regard pour lui offrir un sourire rassurant. Elle était forte, oui. Et même s'ils devaient se disputer plus tard et devoir accumuler les désaccords, il ne pourrait toujours qu'admirer la femme qui avait porté son enfant.

Mais il ne sourit pas longtemps. S'il pensait ce qu'il avait dit en parlant de la grossesse qui lui allait bien, tout ne semblait pas tourner rond. Elle peinait à le regarder, semblait crispée. Elle n'allait pas bien, il ne fallait pas être un génie pour le remarquer. Qu'elle ait quelque chose à lui dire, l'ait fait venir pour cela acheva sa bonne humeur. Il reposa son verre sur la table basse, l'air grave. Il ne parla pas en premier, s'empêcha de penser à quoique ce soit pour ne pas se faire peur. Il resta juste scotché aux lèvres de la brune, attendant la suite. Sauf que chaque mot lui faisait redoutait le pire, chaque syllabe concrétisait le pire des scénarios. C'était comme voir un train arriver à toute vitesse sur nous et ne pas pouvoir y faire quoique ce soit. Personne pour l'arrêter, personne pour éviter l'inévitable.

Il n'y aurait pas de bébé, finalement. Ce ventre proéminent portait un fœtus qui ne pousserait jamais son premier cri. Ce n'était rien de plus qu'un amas de cellules. Ils ne seraient pas parents. Il y aurait l'accouchement, un moment dramatique. Puis ils rentreraient chez eux, seuls. Le berceau n'aurait aucune utilité. La chambre entière, tout ce qu'il avait pu faire, cela n'aurait servi à rien. Les vêtements ne seraient jamais portés, les jouets et peluches jamais utilisés. Sulli fond en larmes, trouve refuge dans les bras qu'il serre machinalement. Il a du mal à réagir. Le choc, certainement. Mais il comprend ce que cela signifie. Même si le bébé n'était pas vraiment réel, même s'il n'avait pas encore trouvé sa place dans le quotidien de son père... Tom n'arrive juste pas à encaisser. Il ne sera pas père. Il n'aura pas d'enfants et retournera à sa vie de célibataire. Il n'aura pas à annoncer à ses parents, ses frères et sœurs, ses amis sa paternité à venir. « Je suis désolé. » La voix est plus rauque que ce qu'il faudrait. Peut-être trop froide. Il essaye de solliciter toute l'empathie dont il est capable. Cela doit être bien pire pour la brune que ça l'est pour lui. Il n'avait pas à porter un bébé voué à la mort, lui. Il pouvait se détacher de la jeune femme, tourner le dos et tirer un trait sur toute cette histoire. Il aurait dû le faire dès le début. Même maintenant, ce n'était pas l'envie qui manquait. « Tu veux que je reste ? » Il n'était pas une ordure, quand bien même tout le poussait à s'éloigner le plus possible, à faire ce qu'il pouvait pour oublier ce qu'il venait d'apprendre. Il la soutiendrait si elle en ressentait le besoin, partirait si elle le lui demandait. Qui se préoccupait de son cœur brisé, de toute manière ? Il n'y avait que Sulli pour le comprendre, au moment présent.
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MessageSujet: Re: future has changed (tom) (#)   future has changed (tom) EmptyJeu 26 Oct - 23:48

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sam & sulli

Deux heures après l’annonce des médecins, juste après mon rendez-vous mensuel, j’étais rentrée chez moi, effondrée et seule, confrontée à la triste réalité. Directement, je m’étais rendu dans la chambre du bébé, là ou j’avais tout organisé et décoré comme Tom et moi le souhaitons. Mais ce jour, j’avais tout ravagé. Le papier pain, le berceau, les doudous, les baudis. Je ne voulais plus rien voir qui me rappellerai le bébé. Mais très vite je me rendais compte qu’une simple tasse me ramenait à une pensée liée à cet enfant. Cette tasse que j’avais dans les mains quand seule chez moi, je découvrais ma grossesse sur un morceau de papier, cette bouteille de vin que j’avais ouverte pour « fêter » ça, ce haut que je portais à l’hôpital quand j’ai de nouveau croiser le beau Tom, et que je lui ai annoncé porter son enfant. Je devais faire face. Plus rien n’aura autant de gout qu’avant. J’ai perdu ma raison de vivre. Il y a quelques semaines, je renonçais à la drogue, à la clope et à l’alcool pour mon enfant mais dieu a décidé de me punir et de me l’enlever. Je le comprends, je mérite ce qu’il m’arrive. Et je comprendrai que Tom m’en veule aussi. Bien qu’il ne comprenne pas que ça soit de ma faute. « Je suis désolé. » Dit-il alors que ce n’est absolument pas à lui de le faire. Il ne comprend pas. Il ne sait pas. Mais la perte de son enfant, c’est entièrement ma faute. Et j’ai peur de lui dire. Dans tout les cas, c’est moi qui devrait vivre avec la mort de mon enfant sur la conscience. Pas lui. Et il a de la chance. « Tu veux que je reste ? » Demande-t-il doucement. Je relève les yeux vers lui. Je le veux mais j’ai peur qu’il parte, et que je me retrouve encore seule, comme chaque fois. Parce que je ne mérite que ça, la solitude. Je n’arrive pas a parler, les mots ne sortent pas de ma bouche. Je dois lui dire la vérité après tout, j’ai tué son enfant. « J’aimerai que tu restes.. mais c’est toi qui partira. » Dis-je simplement. Il n’allait pas comprendre mes mots mais vite, la réalité lui viendra en pleine face. Je soupir longuement et enfin, j’arrive à parler calmement. « Ne t’excuse pas, tout est de ma faute.. » Continuais-je avalant bruyamment ma salive et me reculant de lui. Il ne voudra plus être si proche de moi dans quelques secondes, je le sais. Je prend tout de même sa main avant de lui annoncer la triste nouvelle. La mère de son enfant est une ex-droguée tueuse de bébé. « Je prenais de la drogue avant d’être enceinte et même en le sachant.. j’ai continué. Parce qu’au début de ma grossesse, je voulais pas du bébé.. » Je m’arrête pour reprendre mon souffle. « J’ai tout arrêté après mais c’était trop tard.. » Il ne parle plus, et moi je n’ai plus rien a dire. Je ne peux rien rajouté, à part m’excuser évidemment. « Je te demande pardon Tom.. » Je baissais les yeux, et les larmes montaient de nouveau à mes yeux. Je n’ai pas le droit de pleurer, pas maintenant. « Dis quelque chose.. » Son silence me faisait mal et me stressait. Je savais que sa réaction serait mauvaise, mais au moins, je l’entendrais.
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MessageSujet: Re: future has changed (tom) (#)   future has changed (tom) EmptyDim 5 Nov - 0:51

Il a du mal. C'est le moins qu'on puisse dire. La nouvelle a été entendue, a fait le tour du cerveau. La nouvelle a ruiné les projets d'avenir. Mais il y a cette part de lui qui refuse d'y croire, qui a juste envie de poser les mains sur le ventre rebondi, d'attendre un mouvement, quelque chose qui puisse le rassurer. Il ne veut pas accepter que son enfant ne vivra pas. Que tous ces mois aient été vains. Que finalement, il n'ait appris cette grossesse que pour la partie douloureuse. Ce n'est même pas comme s'il y avait quelque chose à faire. C'était le principe des drames, au final. Ça nous tombe dessus quand on ne s'y attend pas, quand on pense que tout va bien. Et on se demande pourquoi, ce qu'on a pu faire pour mériter ça. Sans réponse, la plupart du temps. Alors on blâme la malchance, le karma, le hasard. Le responsable ne change rien au fait. Il a la bouche sèche, ne sait pas quoi dire. Il aimerait partir, elle a raison. Parce que c'est trop pour lui. Il préférerait rentrer, être seul pour vraiment gérer ses émotions comme il se doit. Être un soutien moral ne semble pas vraiment dans ses capacités, à ce moment précis. Mais il ne comprend pas la réaction de la jeune femme. Elle est forte pour deux mais mets cette distance manifeste, prend la faute. Elle n'a pas l'attitude de la personne qui accepte de l'aide. Ça le fait se sentir encore plus seul, Tom. Tellement focalisé sur la fatalité, il ne songe pas un instant que cela pourrait être pire.

Et pourtant... Pourtant. La drogue. Ça le frappe violemment, cette réalité. Il se souvient de leur rencontre, aussi alcoolisée soit-elle. De cet état dans lequel elle était. Ça semble évident, avec le recul. Comment il avait fait pour ne pas le voir ? Mais elle avait continué. Sciemment. Plutôt que d'opter pour un avortement, elle avait décidé de continuer à se détruire, à tuer à petit feu la vie en elle. Jusqu'à en arriver à cette annonce, à la malformation. C'était inévitable. Elle peut bien s'excuser et pleurer, mais ce qu'elle a fait ? « Que je dise quelque chose ? » Il a la gorge serrée, le cœur qui palpite, un coup de chaleur. Il a du mal à respirer correctement. Il est en colère, c'est évident. Juste occupé à essayer de contenir cette vague de haine. Parce qu'il ne parvient pas à haïr en règle générale. C'est ce genre de type qui pourra accepter les grosses conneries. Mais celle-la ? On parlait de son enfant. « Tu viens de me dire que tu as tué notre enfant et tu veux vraiment que je dise quelque chose ? » Le ton monte, les poings se serrent. Prononcer ces mots lui fait prendre conscience. Elle a tué le bébé qu'elle portait. Ça devient plus concret alors que sa bouche sort ces syllabes. Au point qu'il se lève brusquement, attrape l'un des verres sur la table basse pour le lancer brusquement contre le mur du salon. Il s'y éclate, répand le verre et le liquide partout sur le mur et le sol. Ça ressemblait un peu à ce qu'elle venait de faire avec son cœur. « Tu veux m'entendre parler Sulli ? Te dire à quel point tu es une salope égoïste ? Combien j'aimerais que tu crèves avec ta putain de drogue, là tout de suite ? » Il fait quelques pas pour s'éloigner d'elle, éviter de faire un geste qu'il pourrait regretter. Mais quand il se retourne et qu'il lui fait face, il ne peut rien y faire. Il y a seulement du pur dégoût qui transparaît. « Et en même temps ce serait trop facile. Il vaudrait mieux que tu accouches, que tu vois ce bébé. Que tu vois ce que tu lui as fait et que ça te hante pour le restant de tes jours. Tu mérites rien de plus. Qui sait ce que tu aurais pu lui faire une fois né. » Elle aurait pu le tuer à n'importe quel moment. Tout ce qu'il espérait, et c'était horrible, c'était qu'il ne souffrirait pas à sa naissance. Qu'il mourrait rapidement.
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MessageSujet: Re: future has changed (tom) (#)   future has changed (tom) EmptyDim 5 Nov - 21:07

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Tom ne bougeait plus, ne parlait plus et je pouvais le comprendre. Je m’étais retrouvée dans le même état lorsqu’on m’avait annoncé la nouvelle et que tout de suite, mon cerveau a fait le rapprochement entre mon comportement immature et la disparition de la seule chose qui pouvait me rendre meilleure. Le pire, ce que je redoutais le plus, c’était ce moment précis ou je ne pouvais prédire la réaction de l’homme en face de moi. Première parce que nous ne nous connaissons pas si bien que ça, et deuxièmement parce que je ne sais pas a quel point il attendait ce bébé. Mais tout comme moi, son cœur venait de se rompre en mille morceaux, et ça, c’était ma faute. Je lui demande parler, parce que son silence m’est insupportable mais tout de suite, le regard qu’il pose sur moi m’irise les poils. La colère transperce son regard. Il me fait presque peur. « Tom.. » Dis-je lorsque ses mots sortent enfin, me demandant ce qu’il pourrait bien me dire. « Tu viens de me dire que tu as tué notre enfant et tu veux vraiment que je dise quelque chose ? » Dit-il et mes yeux se baissent immédiatement. Il a raison, je viens de lui annoncer avoir tué son enfant et en plus il devrait me réconforter ? Je ne mérite pas ça oui. D’ailleurs a sa place, je prendre mes clics et mes clacs et ne recontacterai jamais cette personne qui m’aurait brisé le cœur. Il a déjà beaucoup de courage pour rester à mes cotés. D’un coup il se lève, attrape son verre posé sur la table basse et le jette contre le mur en face de nous, explosant le verre et son contenant. Il me fait peur et de toutes les réactions que j’imaginais, celle la ne m’était jamais venue à l’esprit. Je me lève, je ne veux pas rester près de lui. « Tu veux m'entendre parler Sulli ? Te dire à quel point tu es une salope égoïste ? Combien j'aimerais que tu crèves avec ta putain de drogue, là tout de suite ? » Mon regard ne lâche pas le sien. Ses mots me transpercent et me font mal. Je comprends ce qu’il veut dire mais je ne l’autorise pas à le faire. Je ne mérite pas de telles insultes, non. Chacun ses erreurs. Me dire de mourir ? Il va beaucoup trop loin. Je n’ai pas le temps de parler, qu’il reprend, de plus bel pour me faire encore plus mal. Et cette fois il va trop loin, c’est moi qui ait envie de le frapper. « Je t’interdis de dire que je lui aurais fais du mal à la naissance, jamais ! J’ai été mauvaise au début de ma grossesse parce que j’étais seule, parce que le père de ce bébé était surement trop occuper a engrossé une autre pétasse ! » Je m’énerve, je veux lui crier des horreurs, tout comme il vient de le faire pour moi, mais a quoi bon ? L’énerver encore plus. « Et je ne te permets pas de m’insulter non plus. J’ai fais une erreur et je la regrette, mais je ne mérite pas ce que tu dis. En fait, t’es tout aussi dégueulasse que moi. Tu me ferai presque rire. » Ajoutais-je, baissant le ton et m’éloignant encore plus loin de lui. Je ne veux pas qu’il s’approche de ma personne et de mon bébé, qui pour l’instant est en vie. « Maintenant, va calmer tes nerfs ailleurs que devant la femme qui porte ta fille qui vit encore. Ah oui en fait, ça aurait été ta petite fille. » Dis-je, comme pour lui donner un dernier coup de couteau avant qu’il dégage de mon appartement. Je n’aurai pas pensé à une réaction aussi sanguine. Comme quoi, je suis heureuse de ne pas garder cet homme dans ma vie.
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MessageSujet: Re: future has changed (tom) (#)   future has changed (tom) EmptyDim 19 Nov - 22:35

Il ne peut pas, ne veut pas en entendre plus. C'est comme si la douleur était une masse en train d'essayer de le noyer alors qu'il lutte pour rester à la surface, garder le contrôle. Elle avait tué leur enfant. Cette jeune femme pour qui il avait développé de l'affection, qu'il avait commencé à protéger. Cette femme qu'il imaginait venir voir au moins toutes les semaines, avec qui il se voyait déjà nouer un lien spécial pendant qu'ils parleraient de ce qu'ils offraient à leur gosse. Elle était jolie Sullli, mais bon sang, ce qu'elle lui paraissait laide ce soir. Un monstre, ni plus ni moins. Et il ne va pas mentir, la violence lui vient un peu trop facilement. Il doit serrer les poings, s'entailler la peau avec ses ongles pour se retenir de lever la main sur la brune qui ose s'énerver à son tour. Elle ose, putain. Pire encore, elle rejette la faute sur lui. C'est un cataclysme en lui, comme si tout ce qu'il y avait de plus négatif était en train de ressortir. Il a envie de lui faire mal autant qu'elle vient de le faire. Ça ne peut pas être beau. Ça va mal finir. Il se rapproche, grand, menaçant. « N'importe quelle autre pétasse vaut mieux que toi. Mais t'as raison ouais, ça m'apprendra à aller coucher avec des épaves de ton genre. » Il avait été con, profondément inconscient. Jamais il n'avait ressenti un tel dégoût à l'idée d'être avec une femme, à ce moment précis. Mais lui, il n'avait rien fait. Il avait été présent sans discuter, il n'avait rien fait pour mettre en danger la vie de ce bébé. « Et j'suis celui qui est dégueulasse ? Mais ma pauvre fille, t'es celle qui a tué ton propre bébé. Qu'est-ce que j'y peux si la vérité fait mal ? Le regret, c'est pas assez, à moins qu'il finisse par t'étouffer. Tu mérites rien de mieux. »

Elle recule, et il ne cherche même plus à maintenir le contact. Elle le dégoûte, aussi simple que ça. Pourtant il la fixe lourdement. Ils auraient eu une petite fille alors. C'est horrible de dire qu'il ne voulait pas cette information. Ce bébé ne serait jamais dans leurs vies alors à quoi bon nourrir l'imagination ? « Elle vit encore ? Oh ouais putain t'as raison, quelle vie ! Tu penses qu'elle respirera au moins une demi seconde avant de n'être plus qu'un petit corps froid ? Qu'on l'enterre maintenant ou à la naissance, il n'y a pas une foutue différence ! Tu portes la mort, t'en es responsable. J'espère que ça t'empêche bien de dormir. » Il lui souhaiterait le malheur du monde à ce moment précis, aussi cruel que cela semble. Envolée, l'affection. Elle n'est plus rien qu'un mauvais souvenir, qu'une source de haine. « Tu m'enverras un SMS quand elle sera vraiment morte alors. Tu sais, juste pour savoir quand est-ce que je pourrai venir te voir et être sûr que tu ne trouves aucun réconfort où que ce soit. » C'en est trop pour lui. Il se casse, ne lui lance plus le moindre retard. Il prend juste sa veste sur le porte-manteau et prend la porte, qu'il claque violemment derrière lui. Peut-être qu'en fuyant cet endroit, il pourra à nouveau réussir à respirer sans avoir envie de hurler.
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future has changed (tom)
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