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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 Antonio | Solo una cena...

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MessageSujet: Antonio | Solo una cena... (#)   Antonio | Solo una cena... EmptyMer 6 Sep - 3:24


2013, Palerme (Italie).
Debout devant le miroir de ma chambre – chez ma tante qui m’héberge toujours depuis mon divorce, j’observe sous toutes les coutures la combinaison bustier noire que je porte. C’est la première fois depuis mon divorce que je sors dîner avec un homme et – j’avoue, je me sens particulièrement nerveuse. Cela n’a pourtant rien d’un rendez-vous galant. Cet homme m’a invité, uniquement parce que j’ai recousue sa cicatrice il y a de cela quelques jours, et parce qu’il tenait à me remercier de cette manière, c’est tout. Ce que je lui ai dit être inutile, dans un premier temps, puisqu’on me paye pour exécuter ce genre de soin. Ce n'est qu'après que je me sois fait la remarque silencieuse : pourquoi pas, que j'ai acceptée. Après tout, mon psy ne cesse de me répéter que je dois reprendre goût à la vie en faisant de nouvelles rencontres, ainsi que des sorties, c’était donc la meilleure chose à faire. Non ? Moi j’en suis convaincue. Et c’est parce que je l’étais déjà face à lui que j’ai dis « oui. » Le hic, maintenant, c’est que je me trouve en proie à un sacré dilemme. Quelle tenue dois-je porter ? J’ignore totalement où cet Antonio a décidé de m’emmener. Du coup, quel style serait t’il plus judicieux d’adopter ? Je mise sur un ensemble classique autant que distinguée ? Ou plutôt sur une robe chic autant que sexy ? *Soupir* Aucune idée. Antonio a l’air d’être un homme raffiné – de ce que j’ai pu voir, par conséquent je mise sur la robe que je revêts à la place de la combinaison bustier noir que je détaillais du regard auparavant. « Oh mon Dieu. » S’exclame soudainement ma tante qui passe devant la porte de la chambre. « Ce que tu es belle, ma douce. » Je rie quelque peu alors qu’elle dépose sa panière de linge pour me rejoindre. « Tu n’es pas objective. » Ce n’est pas un reproche. Juste un simple constat qui provoque chez elle un claquage de langue dans sa bouche marquant son léger agacement. Elle n’aime pas que je la contredise. « Je t’interdis de dire ça. » Qu’est-ce je disais ? « Je suis parfaitement objective. » Je rie à nouveau – amusée, avant de déclarer. « D’accord. Je te crois. »  Je mens, quelque part, car je sais qu’elle ne l’a jamais été à mon sujet. Mais en même temps, puis-je lui en vouloir ? Non. Sylvia a toujours été comme une mère pour moi – depuis mon arrivée à l’âge de treize ans à Palerme, alors il est un peu normal qu’elle ne soit plus impartiale à mon sujet. « Dans cette robe, tu vas mettre cet homme à tes pieds, n’en doute pas. » « Nous en avons déjà discutés toutes les deux, tante Silvia, ce n’est pas un rendez-vous galant. » Elle roule des yeux. Elle refuse mordicus de me croire lorsque je lui précise cet état de fait or, je ne cache pas la vérité comme une adolescente le ferait pour éviter le sermon d’une tante inquiète. Antonio m’a invité uniquement parce que sa galanterie l’a poussée à me remercier de cette façon. Tu es peut-être totalement naïve, ma pauvre Anna. Antonio est un homme, un italien de surcroît, il est donc fort probable qu’il ait envisagée de terminer la nuit avec toi à l’horizontal. *Pff* Je refuse de considérer les choses sous cet angle. Ah oui ? Alors pourquoi portes-tu ta plus belle robe si tu sais que cela ne se terminera que par un simple bonsoir ? C’est une question à laquelle je refuse de répondre. Je refuse d’admettre qu’une partie de moi – la femme esseulée depuis trois ans, désire séduire cet homme. Je n’ai pas le droit d’être heureuse. Pas le droit d’envisager ne serait-ce qu’une aventure sexuel avec qui que se soit. Et vous voulez savoir pourquoi ? Parce que je ne suis digne d’aucun homme sur cette planète. Aucun. « Fais moi plaisir se soir ma chérie. » Je fronce les sourcils en observant ma tante. « Autorises toi à profiter des plaisirs de la vie. Tu as assez pleurée et assez vécue dans le remords comme ça. Il est temps que tu te pardonnes. » De sage paroles qui viennent faire suite à mes songes. C’est à croire que tante Sylvia lit en moi comme dans un livre ouvert. Lui offrant un sourire, je lui réponds. « Je vais essayer. » C’est déjà mieux qu’un ancien refus catégorique. Entendant le carillon de l’entrée, je constate avec nervosité. « Oh bon sang. Cela doit être lui ! » « Détends-toi ma p’tite fille. Cela va bien se passer. » Tante Silvia ce veut rassurante en déposant brièvement ses mains sur mes bras mais, cela ne change rien à l’angoisse qui m’envahit. Finalement, je me demande si c’était une si bonne idée que cela que j’accepte ce dîner. Enfin. Maintenant il est trop tard pour faire marche arrière. J’enfile aussitôt mes escarpins rouges, me munie de ma pochette que j’ai préparée plus tôt, puis descend au rez-de-chaussée à la hâte pour rejoindre l’entrée. Inspirant un grand-coup, j’adopte mon plus beau sourire avant d’ouvrir la porte sur Antonio. « Bonsoir. » Dis-je aussitôt, chaleureusement, alors que je prends le temps de regarder sa tenue. Il n’y pas à dire : c’est un très bel homme.

*dialogue en italien  
Tenue de Anna.
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MessageSujet: Re: Antonio | Solo una cena... (#)   Antonio | Solo una cena... EmptyMer 6 Sep - 12:28



Solo Una Cena
Antonio & Anna

L'Italie et sa douceur de vivre lui avaient manqué. Il lui était maintenant étrange de parcourir les belles ruelles pavées, entendre un brouhaha, voir une animation dans ces jolies petites rues. Entendre les gens parler italien lui donnait même un petit baume au coeur. Il était certes là, pour des affaires mais Antonio ne pouvait s'empêcher de profiter de cette odeur de romarin et de citron flotter dans les airs. Il adorait sa nouvelle vie, il ne fallait pas se méprendre. La Nouvelle-Zélande avait beaucoup d'avantage. Elle lui avait offert une nouvelle vie, à lui et ses enfants. Il avait une belle vie mais l'Italie avait quelque chose en plus dans son coeur. L'Italie était son pays natal, il avait grandi dans ses rues, sous cette musique. Il était italien du sang. L'Italie lui offrait un paradoxe étrange, il adorait la dolce vita qu'elle était, mais l'Italie lui rappelait ses vieux démons. Ici, il avait souffert depuis sa naissance et il ne pouvait que la haïr. Pourtant, il ne pouvait s'empêcher qu'un jour, il devrait emmener Giada pour lui faire découvrir cette culture, ses origines autre que par lui. Il n'avait pas du tout des bons souvenirs de l'Italie, il ne serait pas objectif et Antonio voulait que sa petite fille se fasse une idée de ce que ce pays était véritablement. Un pays fort, riche en culture. Non, un pays corrompu derrière ses airs de douceur. En cette belle soirée étoilée, Antonio avait décidé de sortir pour un dîner avec une femme. Il voulait la remercier de l'avoir soigné et de ne pas trop avoir posé de questions sur ses cicatrices. Elles étaient nombreuses, témoignant un passé trouble et assez sombre, beaucoup de ses maîtresses ont parfois un pas de recul face à ça mais pas cette jolie infirmière qui avait une lueur triste dans les yeux. Il voulait profiter d'être un peu au calme, de ne pas avoir des affaires à régler pour se détendre avec une jolie dame, et quoi de mieux qu'un petit dîner. Il aimait faire cela, cela lui rappelait parfois qu'il n'y avait pas que du sang, du meurtre, et des mensonges dans ce monde. Antonio avait tellement vécu dans la violence, qu'il ne voyait pas autre choses. Pour lui, tout était une question de violence. Une guerre, violence. La paix, violence. Une Mère, violence. Il connaissait mieux que quiconque les drames du monde, et il en savait y jouer.  Il était devenu mauvais car les personnes autour de lui lui avaient toujours dis à quel point, il l'était. Comment se croire bon alors que toute son enfance, on lui avait prouvé qu'il était mauvais ? Comment se croire être humain alors que son propre père l'avait traité comme du bétail ? Ainsi, Antonio était devenu ainsi et il savait qu'il avait perdu quelque chose en route. Il avait peut-être une autre destinée mais il n'y avait que cette voie sombre qui avait été devant lui.

Il s'était revêtu d'une chemise blanche, d'une cravate et d'un veston de couleur noir, d'un pantalon noir. Il avait tout fait pour être parfait aux yeux de la jolie dame. Ses cheveux soigneusement décoiffés, son bouc parfaitement taillé. Il était parfait. Fumant une dernière cigarette avant de prendre la route vers la maison de la jolie infirmière qui devait l'attendre. Il prit une jolie Audi R8 rouge. Il la décapota afin qu'ils puissent voir les étoiles. Arrivant quelque minutes après devant l'adresse indiquée. Il sortit de sa voiture pour aller sonner à la porte. Recoiffant une mèche rebelle, il attendit que l'infirmière vint lui ouvrir. Une minute plus tard, elle s'ouvrit sur celle-ci. Et elle était magnifique. Vêtue d'une belle robe, elle était juste magnifique sous ce clair de lune qui donnait une lueur énigmatique à la belle femme devant lui.

-Bonsoir Anna, déclara-t-il avec un petit sourire. Tu es magnifique, complimenta-t-il tout en prenant la main de celle-ci pour la baiser.

Non, Antonio n'était pas un dragueur, il ne draguait pas mais il charmait les gens. Il y avait quelque chose en lui qui les charmait. Il le savait, il en jouait et quelque part dans cette soirée, il attendait à ce que celle-ci l'accompagne dans son lit. Non, ce n'était pas du tout un rendez-vous galant, mais même pour un homme aussi sombre, il fallait bien s'amuser un peu.  


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MessageSujet: Re: Antonio | Solo una cena... (#)   Antonio | Solo una cena... EmptyMer 6 Sep - 19:06


Vous savez. Je ne suis pas naïve. Sur certain sujet, du moins. Je sais qu’en Italie il existe la mafia, telle que le cinéma peut l’imaginer, et donc qu’il est probable que dans mes clients je soigne des hommes en faisant partie. Par conséquent, trop en savoir sur la nature des blessures que je suis amenée à soigner, ce n’est pas foncièrement une bonne idée. D’ailleurs, dés mon arrivée à Palerme, mon père c’est fait un devoir de m’enseigner que la curiosité était un très vilain défaut. Par conséquent, il est devenu normal que je fasse mon travail sans m’interroger sur les marques que portent les patients. Quant à en être dégouté au point de faire un pas en arrière, cela ne serait là non plus pas très cohérent avec mon choix de carrière. Hé oui. Une cicatrice dont les fils ont cédés, ce n’est rien en comparaison à ce que je peux voir lorsque les urgences accueillent des brûlés graves où des victimes d’accident de la route. Alors, les anciennes blessures d’Antonio ne risquent pas de me dégoûter. Enfin. Je dis cela comme si j’allais être amenée à les revoir mais je sais parfaitement que cela ne sera pas le cas. Ce dîner n’a aucune connotation sexuelle. Que tu crois. Je rejette d’emblée l’idée qu’Antonio puisse avoir pour ambition ultime de me mettre cette nuit dans son lit. Il est un gentleman. Il est un italien. Il ne me trouvera jamais à son goût. Il changera vite d’avis face à cette magnifique robe offrant une vue imprenable sur le creux de ta poitrine généreuse. C'est un fait. Je suis grotesque. Je soutiens qu’il ne se passera rien entre cet homme et moi, quant en parallèle je donne le sentiment de sortir le grand jeu pour provoquer tout le contraire. C’est pitoyable. Dire que je n’ai pas conscience que la femme esseulée en moi – qui n’a pas vu le loup depuis trois ans, s’exprime dans mon choix de tenue finale serait un mensonge. J’ai optée pour la robe sexy parce que – quelque part, je l’admets, j’ai besoin de me prouver que je peux encore mettre un homme à mes pieds. Or, dans la pratique, je n’estime pas mériter non plus qu’Antonio puisse en arriver à me désirer. Tu es complexe. Un cas de psychologie – même. Mon psy s’en tirerait les cheveux s’il n’était pas totalement chauve. *Rires* Enfin. Qu’importe les véritables motivations qui m’ont conduites à accepter ce rendez-vous, lorsque le carillon de l’entrée résonne, je ne peux plus faire marche arrière. Il faut que je vive cette soirée pour en découvrir son issue, même si je me persuade en rejoignant l’étage inférieure que c’est une très mauvaise idée. Nerveuse comme je ne l’ai plus été depuis bien des années, j’inspire profondément en ouvrant la porte sur Antonio que j’accueille aussitôt chaleureusement. Je lui rends d’ailleurs spontanément son sourire, avant de déclarer – touchée par son compliment. « Merci vous… » Troublé par le baisemain qu’il m’offre, telle un gentleman, je me ressaisie immédiatement en riant quelque peu. « Tu… toi aussi tu es divin dans ce costume. » Auparavant, je ne m’étais jamais véritablement autorisée à l’admirer alors, je constate seulement ce soir à quel point il est un homme très séduisant. Mais peut-être que mon avis n’est pas très objectif lorsque l’on sait que j’ai toujours eu un faible pour les hommes plus âgés que moi. Enfin bref. Ancrant mon regard dans le sien, je poursuis avec sincérité. « J’ignorais totalement le type de restaurant où tu comptais m’emmener alors, dans le doute, j’ai misée sur la robe la plus chic que je possède. » Pour ne pas dire accessoirement la plus sexy d’entres toutes. « J’espère que cela ira ? » Question rhétorique, j’en conviens. La seule vue de la sublime Audi rouge qui nous attends suffit amplement à m’informer que nous n’irons pas manger dans un petit fast-food à la nourriture américaine. Saluant rapidement ma tante qui souhaite le bonsoir à mon rendez-vous, je ferme la porte derrière moi avant qu’il ne lui prenne l’envie de poser mille et une questions à Antonio. Vous savez ce que c’est. Nos ainés ont toujours la manie de vouloir trop en savoir sur ce qui ne les concerne pas réellement. Par conséquent, prévoyante, je préfère prendre les devants sur ce qui ne sera que gênant autant pour lui que moi-même. « Très jolie voiture. » Fais-je en regardant par dessus son épaule. Je ne suis pas une spécialiste des voitures mais j’avoue que j’aime beaucoup les beaux modèles qui – dans toute ma vie, me seront inaccessibles.  

*dialogue en italien
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MessageSujet: Re: Antonio | Solo una cena... (#)   Antonio | Solo una cena... EmptyJeu 5 Oct - 10:34



Solo Una Cena
Antonio & Anna

Une nuit, juste une seule nuit où il pouvait être quelqu'un de simple. Quelqu'un qui avait des problèmes comme les transports en commun ou encore, une file d'attente trop longue.Antonio n'avait jamais eu ce genre de problèmes dans la vie. Il était né dans une famille aisée, richissime même grâce aux trafics illégales de drogues et de prostituées. Il avait toujours fait partie du même cercle, celui de la mafia, il n'avait jamais vraiment quitté ce nid. Il était né dans la mafia, il mourra dans la mafia. Tel était son destin que Dieu lui avait réservé. Dieu l'avait affublé d'un terrible fardeau, d'une terrible vie. Elle était remplie de pêchers, de trahisons et de vices. Elle était remplie de blessures, de cicatrices,de béton sale. Personne ne guérit jamais vraiment d'un manque maternel, d'un manque de paternel surtout si ce père avait vendu son propre enfant par peur de représailles envers d'autres mafieux. Ils étaient ainsi, maudits dans cette famille. Maudits. Ils étaient dignes d'une pièce de Shakespeare. Ils étaient une reproduction parfaite de la pièce de Hamlet. Tout le monde se regardait avec méfiance, se trahissait pour une seule chose, une seule idéaux. Le pouvoir. Antonio n'était pas un hypocrite, il aimait le pouvoir, il aimait dominer les gens, voir la peur briller dans les yeux de ses ennemis. Oui, il aimait cela plus que tout. Il n'était pas dupe. Antonio avait beau critiqué ces mafieux, il était exactement comme eux. Voir même pire. Il avait tué son frère pour avoir ce pouvoir qu'il pensait lui revenir de droit. Est-ce que cette jeune femme savait-elle qu'elle venait de signer une soirée avec un meurtrier de sang froid, qui avait commis un fratricide sans aucune once de remord. Antonio n'était pas un psychopathe, il était juste un homme qui avait été trop habitué à la violence au point qu'il en avait perdu la foi en l'humanité. Il avait perdu foi en la bonté des gens. L'amour était pour les faibles. Il avait aimé ses parents et pourtant ils le battaient comme un vulgaire chien ou l'ignorait soigneusement.

Alors pour une fois, pour une seule soirée. Dieu devrait lui donner un temps de répit à Antonio. Une soirée où il oubliait que la foi en l'humanité était quelque chose pour les faibles. Il n'avait pas envie de parler de drogue, de stratégie ou de prostituée. Il voulait faire la connaissance de cette magnifique brune vêtue d'une magnifique robe. De parler de tout et de rien. De chanter, et voir lui faire l'amour dans une chambre d'hôtel luxueuse. Juste une nuit, il allait oublier la prison, la drogue, la mafia. Il allait être tout simplement Antonio. Un homme d'une quarantaine qui allait passer une excellente soirée. Voilà, il se l'était promis. Il s'interdisait de penser à sa profession et à ce qu'il avait fait ou ce que les gens lui avaient fait. Avec un sourire enjôleur, il lui offrit un baisemain tel un gentleman. Antonio était un charmeur né, il savait plaire aux dames, leur faire un sourire enjôleur.

- Pas autant que vous, mais je te remercie de ce compliment, déclara-t-il avec un sourire enjôleur. J'ai l'impression de faire tâche même, ajouta-t-il d'un ton mielleux.

Un ton qui semblait lourd dans la bouche des autres mais chez Antonio, cela semblait naturel, pas lourd, pas léger. Cela sonnait comme une constatation.

-Vous avez bien fait, cette robe vous va à ravir bien que j'adore votre tenue d'infirmière tout autant, répondit-il d'un ton taquin.

Son regard ambré vint à se poser derrière Anna, une femme d'un âge mûre les regardait tous les deux avec un sourire.

-Buonasera Signora, salua-t-il avec un petit sourire éclatant.

Soudain, la porte se referma. Anna semblait perplexe, voir gênée ou empressée. Il ne savait pas trop comment la décrire. Pourquoi venait-elle de fermer aussi rapidement la porte ? Il ne savait pas. Fronçant les sourcils d'incompréhension, il vint à ouvrir la portière à Anna qui lui fit un commentaire sur celle-ci.

-Merci, même si ce n'est pas ma préférée que j'ai, s'enquit-il en la regardant. Allez en route, une bonne soirée nous attends du moins je l'espère, ajouta-t-i avec un petit sourire.

Il était sûr qu'elle serait bonne, voir magique. Anna était juste splendide sous le clair de lune. Il avait hâte de connaître cette femme , son caractère et son physique aussi.   


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MessageSujet: Re: Antonio | Solo una cena... (#)   Antonio | Solo una cena... EmptyJeu 12 Oct - 20:07


Antonio soulève un point important. Je ne sais absolument pas a qui j’ai affaire réellement. Je sais qu’il est un patient de l’hôpital, qu’il a une quarantaine d’années, qu’il ne manque de rien financièrement, qu’il est italien, même son groupe sanguin, or pour le reste c’est le néant. Alors, j’avoue, pour accorder sa confiance c’est très peu. Mais pour un dîner c’est amplement suffisant. Je ne tire pas de projet sur la comète. Je n’imagine pas une issue sentimentale à ce dîner. Le maximum qu’il puisse se produire serait que l’on couche ensemble et, pour être honnête, je n’en suis pas tant convaincue. Oui. Même si Antonio débute notre soirée sur la séduction, en me complimentant, en m’embrassant galamment la main, je n’imagine pas un détour dans son lit pour autant. Je lui retourne le compliment, d’ailleurs. Il est très élégant dans son complet. Lui souriant à sa remarque sur le fait qu’il a le sentiment de faire tâche à côté de moi, je lui déclare charmante. « Il ne faut pas, voyons. Je trouve que nous sommes parfaitement en harmonie. » Nos tenues sont classes. Qu’importe où nous irons, nous serons parfaitement en accord avec l’endroit. Tu es sûre ? Bon, dans le cas d’un fast-food, non. Toutefois, je doute que mon rendez-vous de ce soir aime se restaurer dans un tel endroit. Cela pourrait être le cas. Effectivement. Je pourrais être étonnée. Déçue aussi. Non. Je ne suis pas de nature exigeante sur les gens que je côtoie. Du moment que nous passons une excellente soirée, tout m’ira parfaitement. Je suis de plus ravie d’apprendre que j’ai fais le bon choix lorsque Antonio approuve mon choix de robe. « Quel homme n’aime pas la blouse d’infirmière ? » Dis-je en riant quelque peu à sa taquinerie sur ma blouse de travail qu’il apprécie également. Car, c’est bien connu, le rôle d’infirmière est l’un des principaux fantasmes de la gente masculine. Je ne doute donc pas qu’Antonio l’ait également. Détournant mon regard quand je m’aperçois qu’il regarde au dessus de mon épaule, je prends la décision de fermer la porte dés qu’il a salué ma tante Silvia. Je ne tiens pas vraiment à ce qu’elle harcèle Antonio de questions pour nous faire vivre un moment extrêmement gênant donc, je sourie – charmante, dans l’espoir que mon geste ne le vexe pas trop. Après tout, il n’est pas là pour déballer sa vie à ma curieuse maman de substitution. Même si je crois qu’elle l’aimerait ne serait-ce que pour se sentir autant rassurée que ravie pour moi que je sorte enfin avec un homme. « Tante Silvia est très curieuse. » Dis-je amusée pour justifier ma réaction. « Si je lui avais laissé le loisir de te dire plus qu’un bonsoir, nous serions encore là dans une heure. » Peut-être le désire t’il ? Je m’en assure en montrant de l’index la porte, taquine. « Je peux ouvrir si tu le désires ? » Cela ne serait gênant que pour moi car je crains les détails peu flatteurs de ma vie qu’elle serait amenée à lui narrer mais, je suis quelqu’un de conciliant. Je m’en voudrais de lui ôter ce plaisir de découvrir ma tante. *Rires* Cela n’a pas l’air de l’intéresser plus que cela. Effectivement. Nous prenons la direction de sa voiture aussitôt alors que je la complimente pour changer de sujet. Je la trouve vraiment magnifique. « Ah. Tu possèdes d’autres petites merveilles de ce genre là ? » Fais-je impressionnée en prenant place sur le siège passager. Pas que je sois une grande passionnée des voitures mais je pense que je dirais pas non à les voir s’il me le proposait. « Personnellement, je n’en doute pas. » Cette soirée commence plutôt bien donc il n’y a aucune raison que cela change.  
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