Sur la musique, on va on vient - Adelaide

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Adelaide Pearson

J'ai tant besoin qu'on se noie dans les nuits fauves

nom ○ Pearson. Nom de cette famille dans laquelle elle ne se reconnait plus aujourd'hui, nom de cette famille qui la blâme sans cesse pour ces choix de vie. Nom de ce frère dont elle était si proche autrefois mais qu'elle a trahi. prénoms ○ Adelaide. Elle n'a jamais beaucoup aimé ce prénom, elle le trouve bourgeois, pompeux. C'est Adé', la plupart du temps. âge ○ vingt-cinq ans passé sur cette terre, et tant à découvrir encore. lieu de naissance ○ New York. statut civil ○ coeur de pierre, corps en perdition. orientation sexuelle ○ bisexuelle, même si elle penche de plus en plus vers les courbes féminines. métier/études ○ prof de danse par passion, barmaid par obligation. groupe ○ fun. avatar choisi ○ Sophie Cookson.

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ ici, tu peux te lâcher, parler de tout ce qui te passe par la tête sur ton personnage. ses passions, ses habitudes, ses coups de coeur, ses coups de gueule. tout ce qui peut être intéressant à développer sur son caractère. tout ce qui impactera, de près ou de loin, sa future évolution en rp. un minimum d'une dizaine de points est demandé. cette partie est non négligeable pour la construction de votre personnage et il est donc recommandé de détailler suffisamment les points évoqués.

les indiscrétions sur le joueur

pseudo/prénom ○ Mizu. âge ○ 21 ans. pays/région ○ Occitanie. présence ○ variable en fonction des cours. comment as-tu connu island bay ○ pub facebook. scénario/pré-lien/inventé ○ scénario. raison de ton inscription ○ ça fait un moment que je cherche un endroit où poser de nouveau mes valises rpgiques. dernier mot d'amour ○ Sur la musique, on va on vient - Adelaide 2238883318

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Code:: <pris>○ sophie cookson</pris> adelaide pearson

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l'histoire de ma vie

petite citation pour faire joli

Adelaide n’est guère de ceux qui se plaisent à se répandre en confidences. Elle aime le mystère, suffisamment pour mettre un point d’honneur à s’en entourer dès qu’elle en a l’occasion. Après tout, les secrets renforcent le charme, n’est-ce pas ? Mais elle se plait à penser qu’elle a eu plusieurs vies.

La première a commencé à New York, une sombre nuit d’hiver mille neuf cent quatre-vingt douze. Elle n'aura duré que quelques heures, mais elle n'en est pas moins importante pour autant. Adelaide n'est pas ce que l'on pourrait appeler une enfant désirée, bien loin de là. Elle est un accident, l'erreur de deux (trop) jeunes gens qui pensaient que ce genre de chose n'arrive toujours qu'aux autres.

Un cri déchirant raisonne dans la chambre d'hôpital tandis que les mèdecins s'affèrent autour de la jeune femme, de plus en plus inquiet à mesure que les minutes s'écoulent. Cela fait désormais de longues heures qu'elle est en travail, mais malgré tous les efforts mis en oeuvre, le bébé se refuse à sortir et elle se décourage de plus en plus "Mademoiselle, je sais que vous êtes épuisée mais... il faut que vous poussiez encore, votre enfant risque de mourir si vous ne le faîtes pas..." "Mais qu'il crève, ça soulagerait tout le monde si ça arrivait !" "Julia !" À bout de souffle et recouverte de sueur, elle relève les yeux vers sa mère, ne retenant pas un sourire cynique devant son expression outrée. "Quoi ? Si y'avait pas ton putain de Dieu, le bébé serait mort dans l'oeuf il y'a neuf mois, tu n'en as jamais voulu donc ne viens pas me faire la morale !" Pressée d'en finir et consciente qu'on ne la laissera jamais tranquille si elle n'accomplit pas son devoir, elle prend une ultime respiration, tout du moins elle l'espère, et se décide à pousser, se maudissant pour la énième fois de son inconscience et de sa stupidité lorsqu'elle avait décidé qu'avoir cette relation d'un soir sans protection ne représentait qu'un risque mineur, que ça ne pourrait jamais arriver. Les larmes de soulagement innondent son visage tandis que le personnel médical soulève le nouveau-né et qu'elle l'entend pousser son premier cri. "C'est une fille." l'informe-t-on abruptement. "Vous voulez la prendre avant qu'on l'emmène ?" "Elle mérite au moins ça non ?" murmure-t-elle, tendant les bras pour récupérer son bébé. Ou plutôt le bébé. L'être qu'elle a créé et qu'elle a mis au monde, cet être si petit et si fragile. Cet être qui ne lui appartient pas et qu'elle ne verra jamais grandir, parce qu'elle est trop jeune, parce qu'elle n'est pas en couple et que dans le milieu religieux dans lequel elle évolue, ce serait inacceptable d'élever son enfant toute seule. Elle l'observe un moment et elle sait. Elle sait que les prochains mots qu'elle prononcera seront certainement les plus importants de sa vie, qu'il faut qu'elle dise quelque chose, n'importe quoi. Mais rien ne vient, absolument rien. Elle ouvre et referme simplement la bouche, impuissante tandis qu'une infirmière arrache le bambin de ses bras. Et elle ne fait rien, absolument rien, malgré le vide qu'elle sent naitre dans sa poitrine lorsque la porte de la chambre se referme et qu'elle sait qu'elle ne reverra plus jamais sa fille.