Ok. But first: coffee.

Sofia Mancini

hoy empieza todo

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ 1. Elle a vu le jour le 11 février 1987 à Turin, en Italie. Sa mère est une célèbre ballerine italienne ayant foulé le sol des plus prestigieux opéras d'Italie et du monde entier, et son père, quant à lui, est un riche businessman Néo-Zélandais. Elle ne connaît pas sa mère qui a préféré partir deux mois après sa naissance dans le but de reprendre au plus vite sa brillante carrière de danseuse. Elle ne voulait pas d'un enfant, mais lorsqu'elle s'est rendu compte de sa grossesse, il était trop tard pour revenir en arrière. Quant à son père, elle ne le voit que deux fois dans l'année, tout au plus. C'est sa tante, la sœur de son père, qui l'a élevée. 2. Son père comble comme il peut son absence (et celle de sa mère) en couvrant sa fille de cadeaux. Le plus fou qu'il ait pu lui offrir ? Un bateau, alors qu'elle n'avait que quinze ans. Le seul cadeau qu'elle espérait de sa part était son temps. Mais c'était sûrement trop demandé. 3. Elle a étudié plusieurs années dans une école privée bilingue (italien/anglais) et parle parfaitement ces deux langues, bien que son accent italien soit encore perceptible lorsqu'elle parle anglais. Elle maîtrise bien l'espagnol et a quelques notions de français. 4. Le sport a toujours fait partie de sa vie. Enfant, elle était une vraie touche à tout: natation synchronisée, danse, athlétisme, équitation, etc... Aujourd'hui encore, elle court chaque matin, pratique le yoga et se rend régulièrement en salle de sport. 5. Elle a commencé le patinage artistique à l'âge de cinq ans et relève un talent inné pour ce sport qui deviendra sa raison de vivre. Sans exagérer. 6. Elle n'a pas eu énormément de petits-amis, que ce soit durant son adolescence ou après, passant tout son temps libre à la patinoire. D'ailleurs, elle n'est sortie qu'avec des patineurs. Mais cela n'a jamais duré bien longtemps. L'amour, le grand amour, tout ça... Elle ne connaît pas 7. Lorsqu'elle avait environ dix-neuf ans, la petite brune s'est trouvé un passe-temps assez spécial: écrire à des prisonniers, grâce à l'aide d'une association. C'est ainsi qu'elle s'est retrouvée à correspondre durant plusieurs années, avec un détenu qu'on lui a attribué par hasard, écroué pour trafic de drogue. Au fil du temps, elle s'est vraiment attachée à cet homme. 8. Comme tout sportif qui se respecte, Sofia fait très attention à son alimentation. Elle privilégie les produits bio, les légumes, les fruits, etc... Cependant, Sofia reste humaine, et a ses petits péchés mignons: elle raffole des desserts en tout genre et aime commencer sa journée avec un bon bol de céréales ou des toasts. 9. Elle déteste faire les courses, si bien qu'elle commande ce qu'elle souhaite sur le net, et se fait livrer à domicile. Elle sait que ça fait un peu feignante, mais s'en fiche, elle n'y trouve que des avantages: gain de temps, et la tentation est bien moins présente que sur place. Ce n'est qu'en cas d'extrême urgence qu'elle se rendra au supermarché du coin. 10. Contrairement aux autres filles, elle n'a pas peur des araignées. Au contraire, elle les adore, et lorsqu'une apparaît, elle refuse de la tuer, ou qu'on en tue une devant elle. D'ailleurs, elle aime beaucoup les animaux et a un chien prénommé Fiocco di neve, qui signifie flocon de neige en italien. Elle l'emmène partout avec elle. Sauf sur la glace, évidemment. Lors des compétitions, il l'attend sagement dans les vestiaires. 11. Le paranormal l'intrigue beaucoup. Elle croit aux esprits et aux fantômes. Amatrice de sensations fortes et grande fan des histoires à vous filer la chair de poule, elle adorerait faire une séance de spiritisme un jour, et si possible dans un endroit qui s'y prête, comme une cabane délabrée perdue au milieu des bois. 12. Elle s'intéresse beaucoup à l'Histoire ainsi qu'à la mythologie grecque. D'ailleurs, même si le sport est toujours passé avant tout le reste, la belle a passé une licence d'Histoire qu'elle a obtenu. 13. De premier abord, Sofia peut paraître froide et hautaine, voire narcissique. C'est sans doute à cause de la perpétuelle recherche de la perfection en patinage qui lui donne cette image... En réalité, c'est un petit bonbon. Ambitieuse et déterminée, elle est aussi têtue et impatiente. Le revers de la médaille...

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ denitsa ikonomova</pris> sofia mancini

l'histoire de ma vie

todo esposible en la vida si eres Brad Pitt.
Pero recuerda: tu no eres Brad Pitt.

«Joyeux anniversaire !» s'exclame son père. Un léger sourire étire les lèvres de la petite blonde qui souffle aujourd'hui sa huitième bougie. «Merci papa» dit-elle d'une voix plate, presque triste. Comme d'habitude, il se contentait d'un appel téléphonique puisqu'il était de toute façon trop loin pour fêter son anniversaire avec elle. «Tu as reçu mon cadeau ?» Et comme d'habitude, il tentait de combler son absence en lui offrant des cadeaux tous plus somptueux les uns que les autres. Des cadeaux qui n'arrivaient d'ailleurs jamais le jour J. «Non pas encore... Demain peut-être.» Issue d'une famille plus qu'aisée, Sofia n'a jamais manqué de rien... Si ce n'est de la présence et de l'amour de ses parents. Sa mère, célèbre ballerine italienne, a pris la fuite environ deux mois après sa naissance, ayant préféré se consacrer à sa brillante carrière plutôt qu'à sa famille. Famille dont elle n'a jamais vraiment voulu, mais comme il était trop tard lorsqu'elle s'est rendu compte qu'elle attendait un enfant, il a bien fallu faire avec. Sofia n'a pour ainsi dire jamais connu sa mère et n'a jamais cherché à la connaître. Elle avait décidé de partir, de quitter sa famille, sa petite fille alors âgée de deux mois... Quel genre de monstre pouvait prendre la fuite comme ça ? Jamais Sofia n'a pu lui pardonner sa lâcheté. Son sentiment de solitude, elle le devait avant tout à sa mère. Et également à son père., richissime businessman d'origine Néo-Zélandaise, ayant pour particularité d'être constamment en déplacement, aux quatre coins du monde, et ce tout au long de l'année: Noël, jour d'anniversaire, et Nouvel An inclus. C'est donc sa tante, la sœur de ce dernier, qui prit rapidement en charge l'éducation de Sofia. Une tante imbue de sa personne que Sofia ne porte pas dans son cœur. De quoi se renfermer davantage dans sa solitude. Heureusement, la petite brune a un échappatoire: le patinage artistique, qu'elle pratique depuis ses cinq ans. Alors qu'elle est sur le point d'en toucher quelques mots à son père, lui qui n'a jamais assisté à l'un de ses galas, celui-ci reprend la parole. «Ma chérie, je dois te laisser. J'espère que mon cadeau arrivera demain, et qu'il te plaira. Je t'embrasse». Et il raccroche, sans attendre la réponse de sa fille.


Sofia, capitale de la Bulgarie. Est-ce que la jeune patineuse de quatorze ans doit y voir un signe ? La ville accueille les championnats du monde junior de patinage artistique. Premier voyage à l'étranger, première grande compétition à laquelle Sofia participe. Elle finira onzième. Un bon résultat compte tenu du nombre de participantes et de sa non-expérience en matière de championnats, mais l'adolescente ressortira frustrée et déçue de ne même pas apparaître dans le top 10. Pour elle, c'est un échec, car elle mise tout sur le patinage. Sa vie personnelle n'est pas brillante: un père toujours trop absent, une mère toujours inexistante, une tante au caractère bien trempé et presque insupportable, peu d'amis, surtout en dehors de la patinoire... Alors réussir sa carrière est pour elle primordial. Elle retentera sa chance l'année d'après, en Norvège, où elle atteindra cette fois-ci la dixième place. Une nouvelle déception car son travail n'a pas réellement porté ses fruits. Mais ce n'est que l'année d'après que ses longues heures d'entraînement se trouvent récompensées. Elle se rend en République-Tchèque pour participer aux championnats du monde junior, où elle montera sur la troisième marche du podium. Elle participe également, pour la première fois, aux championnats du monde, où elle finira de nouveau à la dixième place, aux championnats d'Europe, où elle loupera de justesse le podium, et les championnats d'Italie, où, cette fois-ci, elle remportera la première place. Les championnats se succèdent, les succès également. Sans doute pour la première fois, Sofia est heureuse, car elle vit la vie dont elle a toujours rêvée. Alors en 2006, elle se lance et participe aux Jeux Olympiques d'hiver se déroulant à Turin, son chez elle. Elle atteindra la neuvième place. Plus mature, et portée par l'amour que lui portent les Italiens, elle est plus heureuse que déçue. Elle retentera sa chance en 2010, à Vancouver, mais un tragique événement bouleversera son programme.


A dix-neuf ans, Sofia se trouve un passe-temps un peu spécial: correspondre avec des prisonniers. Bien que passionnée par le patinage, elle sent que quelque chose manque à sa vie. Bien que toujours entourée, par son entraîneur, ses collègues, le public, et malgré la gloire qu'elle commence à atteindre, elle se sent extrêmement seule. Elle ressent ce besoin d'être proche de quelqu'un, pour la première fois de sa vie. Même si ce quelqu'un peut s'avérer dangereux. Mais qui d'autre qu'un prisonnier peut se sentir seul et mis à l'écart ? Décidée, elle contacte une association de correspondance avec les détenus qui l'épaule dans toute sa démarche. Ainsi, elle se retrouve à correspondre durant plusieurs années, avec un détenu attribué par hasard, et écroué pour trafic de drogue. Elle trouve chez cet inconnu un confident, une oreille, de l'attention et est toujours très heureuse en voyant un courrier de sa part. Ainsi, c'est à lui qu'elle confie en tout premier l'événement tragique survenu juste avant son passage sur la glace lors de ces Jeux Olympiques d'hiver.

J'ai l'impression que tout mon monde s'écroule. Mon père a été victime d'un infarctus. Il est... J'arrive même pas à écrire le mot. Je n'étais pas très proche de lui, mais... Je n'avais que lui. Même s'il était loin de moi, je savais qu'il était quand même là. Et maintenant... Maintenant ce n'est plus le cas. Tu sais, c'est ma tante qui m'a envoyé un message juste avant mon passage sur la glace. Je ne comprends pas pourquoi elle n'a pas attendu pour me le dire. Et pourquoi elle s'est contentée d'un vulgaire message... Quel manque de tact, tu ne trouves pas ? Je suis montée sur la glace quand même. J'ai présenté mon programme. Et j'ai été complètement nulle. Je n'avais pas le cœur à patiner. A vrai dire, je n'avais le cœur à rien.  

Oui, cette année là, Mancini réalise son pire score, terminant à la seizième place. En deuil, elle fait une pause d'un an avant de retrouver la glace, sans toutefois participer à des compétitions, qu'elle ne reprend qu'en 2012. Année de la consécration, puisqu'elle devient, enfin, championne du monde. Elle fait l'impasse sur les Jeux Olympiques de 2014, pas encore remise des JO précédents, mais se placera, cette année-là, sur le podium des Championnats du monde et d'Europe. Après cela, Sofia préfère faire une pause dans sa carrière avec les championnats et quitte l'Italie pour le pays natal de son père, la Nouvelle-Zélande. C'est à Island Bay qu'elle pose ses valises. Elle continue bien évidemment de se rendre très régulièrement à la patinoire, malgré sa pause, car Mancini a un objectif: remporter la médaille d'or aux Jeux Olympiques d'hiver de Pyeongchang, en Corée du Sud. Ce sera sa dernière compétition, et elle veut la remporter, pour son père. Toute sa vie, elle s'est consacrée à sa carrière, au patinage, réalisant de nombreux sacrifices... Et elle sent qu'il est bientôt temps d'arrêter. Contrairement à sa mère, elle veut aussi fonder une famille et être la mère qu'elle n'a jamais eu. Mais ce qu'elle ne sait pas, c'est que c'est à Island Bay qu'elle va retrouver son correspondant détenu, l'homme auquel elle s'est attaché au fil des années. Si elle est venue dans cette banlieue côtière de Wellington pour faire une pause et se préparer pour son futur et dernier gros championnat, la vie de la jolie brune risque de se retrouver bien mouvementée.