L'équilibre entre le bien et le mal | Babylon

Babylon Osborne

C'est pour ces morts, dont l'ombre est ici bien venue, Que le haut Panthéon élève dans la nue, Au-dessus de Paris, la ville aux mille tours, La reine de nos Tyrs et de nos Babylones, Cette couronne de colonnes Que te soleil levant redore tous les jours !.

les informations en vrac

la partie anecdotes ○
Babylon est au niveau du caractère un grand atypique. Inconstant à un niveau frisant le ridicule, il est presque impossible de prévoir ses réactions à l’avance, une fois il sera aimable et souriant la fois d'après il redeviendra l'homme ombrageux et distant qu'il est véritablement au fond de lui.C'est un puriste, les nouvelles technologies ne intéresser pas plus que ça et les réseaux sociaux l'irrite. Il est patient et intelligent. Il a subi et bravé beaucoup d'interdit dans sa jeunesse et reste marqué par de nombreuses choses. L'interdiction d'aimer les hommes, les ravages de la drogue, la difficulté à donner entièrement sa confiance et à se confier aux autres. Il a trop de secrets, trop de non dits qui lui reste sur la conscience et qui pourrait le détruire si ils s'ébruitaient. Alors il reste distant, il se fond dans la masse et pourtant il ne reste jamais vraiment inaperçu. Le regard perçant, la démarche trop assurée. Il se fait remarquer alors qu'il souhaite s'effacer. Deux parts de lui sont tiraillées. D'un côté le mensonge, la trahison pour se protéger lui même, de l'autre la patience et la compréhension pour l'être aimé. Niveau amour, il est compliqué mais protecteur et n'hésitera pas a donner de sa personne et à se dévoiler entièrement pour garder son compagnon si il aime réellement la personne en face de lui et c'est ici que se trouve son point faible. Tel le corbeau, il observe le monde autour de lui, retient parfaitement les traits du visage et aime prendre de la hauteur pour s'échapper un instant de la société qui l'a si souvent condamné.

001★Roméo n'a pas de très bonne relation familiale, ses parents ne le comprennent pas et idolâtre son frère.

002★ Il adore dessiner depuis son plus jeune âge, des portraits, des animaux ou des paysages au crayon de papier et en noir et blanc la plupart du temps. Il utilise le dessin pour exprimer ses sentiments dans le silence et il en a fait son métier.

003★ Enfant, il s'était frayé un chemin dans le grand monde de mannequinat avant de sombrer dans la débauche. Corrompu, drogué, constamment sous pression, il a finit par complètement péter les plombs et se retrouver en cure de désintoxication au jeune âge de 16 ans quelques semaines et sous suivi psychologique.

004★ Il joue de la guitare. Il n'aime pas l'alcool et ne fume presque plus, seulement quand il est sujet à un grand état de stress. 005★Il a toujours oscillé entre petit boulot et études et vit souvent sur les maigres réserves qu'il a emmagasiné dans sa jeunesse

006★ Il a du mal avec les nouvelles technologies, une lettre ou une rencontre réelle veut pour lui dix fois mieux qu'un échange de texto. Il n'est d'ailleurs que très peu joignable sur son vieux téléphone

007★ Il aime rencontrer du monde et échanger avec eux. Dans le fond c'est un grand gentil mais il se braque facilement sur certains sujets sensibles.

008★ Il à beaucoup de mal à s'attacher par peur d'entraîner les gens à leur perte. Il est assez lunatique voir bipolaire et il lui faut du temps pour faire entièrement confiance à quelqu'un. Mais une fois que la confiance est là il sera dévoué corps et âmes. A l'inverse, une fois la confiance brisée, il n'accordera pas de secondes chances

009★ Il a déjà eu le cœur brisé à maintes reprises et possède à présent de grande difficulté à s'engager dans une relation stable de peur d'être encore blessé.

010★Il travaille à présent comme dessinateur aux revenus limités et cumule d'autres petits jobs, même si l'idée de se prostituer lui à déjà effleurer l'esprit quelques fois.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ toni mahfud</pris> babylon osborne

l'histoire de ma vie

petite citation pour faire joli

Babylon est un homme brisé et qui malgré sa jeunesse à du endurer pas mal de chose avant de devenir celui qu'il est aujourd'hui. Il à encore beaucoup de mal à parler de son histoire et de son passé.

Histoire :
Né dans une famille peu compréhensive et aux revenus limités, il n'était pas franchement désiré par ses parents. Sa mère l'a laissé rapidement dans les bras de son père pour retourner travailler. Le paternel ne s'est jamais montré tendre avec lui, il a pris quelques coups irraisonnés, s'est souvent surpris à se cacher dans sa propre maison pour lui échapper. Mais le pire n'était pas vraiment ce chômeur et paria de la société qui le dégoutait tant, mais son frère. Bien trop bienveillant à son égard malgré le sourire carnassier qui déformait ses lèvres lorsqu'il le voyait. Dans leur jeunesse, ce dernier était très présent, il défendait et protégeait Babylon de toutes les menaces extérieures qui planait dans la rue ou à l'école mais aussi de son violent père. Le brun n'a jamais vraiment compris pourquoi il se montrait si protecteur envers lui, il y avait quelque chose de dérangeant dans cette relation si intimiste. Ils passèrent bon nombres de bons moments mais aussi des mauvais. Des disputes et d'immenses crises éclataient entre eux comme une guerre civile. Le plus grand, préféré des parents obtenait toujours raison et Babylon prenait tout sur lui. Il se réfugiait dans le dessin et la création pour exprimer ses sentiments sans dire mot.

L'adolescence, les changement corporels, le petit Babylon devint grand, une légère barbe, des yeux ambrés à l'iris cerclé d'or, une musculature développée par la pratique du sport. Et puis son frère, toujours son frère, les montées d'hormones, la proximité presque malsaine, jusqu'à ce qu'une attirance bien plus forte émerge. Au coeur de l'amour vache tirant sur la haine qu'ils éprouvaient l'un envers l'autre à cette époque se transforma en une pulsion sourde. Pourtant pour Babylon s'était clair, il n'avait pas le droit, pas le droit d'aimer un homme et encore moins son frère. Pourtant en cette nuit où ils se trouvaient seuls, ils commirent l'irréparable. Alors que Babylon n’apprêtais à partir pour une tournée de mannequinat à l'âge de ses 16 ans, une violente dispute éclata, les coups furent encaissés avec une brutalité sans nom. Un coup, deux coup, et soudain ils basculèrent l'un sur l'autre, les lèvres si proches qu'un seul mouvement aurait suffit à les faire se toucher. Ce fut Babylon qui franchit le pas, toute la bestialité, la haine refoulée et la frustration accumulée ces dernières années émergea et se mua dans un baiser débordant de passion. Ils auraient pu aller plus loin, les t-shirts étaient tombés, l'un sur l'autre, affalé sur le canapé alors que les lèvres se muaient dans une danse des plus sensuelles. Il auraient pu. Si seulement leur père n'était pas rentré à cet instant. Les coups furent violents sur leurs corps, anéanti et sous le choc alors que l'alcool et le dégoût sapait sa raison. Slan fut le premier à être viré de la maison, Babylon lui s'éclipsa pour une tournée de mannequinat. Tentant d'oublier cette relation incestueuse, frustré de savoir ce que son frère ressentait. Mais c'était mal, son esprit lui hurlait que c'était mal. Soumis à une pression monstrueuse pour un simple adolescent lors des exigent shootings et défilés. Soumis à un entraînement sportif intense, habitué à ce que la moindre seconde de sa vie soit occupé par un planning calculé minutieusement. Régime, augmentation de masse, il était façonné par des forces plus fortes que lui, modelé à la guise de ses supérieurs comme un vulgaire objet. Trop naïf pour s'en rendre compte alors qu'il se donnait à fond pour cette passion qui lui permettait de survivre alors que ses parents avait complètement coupé les ponts avec lui.

Bien plus tard, il appris qu'il n'avait jamais eu aucun lien de sang avec eux, qu'il était simplement le fils illégitime de ce qu'il avait toujours considéré comme sa tante et qui leur avait collé dans les bras contre leur gré. Il n'y avait donc rien de mal à leur relation. Absolument rien. Mais son frère avait disparu de sa vie pour de bon, il ne savait pas où le trouver. Il enchaîna les aventures et les relations en s'efforçant de l'oublier. Fille, garçon, il prit compte que ses attirances divergeaient. La pression augmentait de plus en plus, son corps tendu peinait à suivre les journées intenses. Il manquait de sommeil, son énergie se réduisait alors que les courbatures envahissaient son corps. Et c'est alors qu'une solution s'offrit à lui, un sachet qu'un de ses amis, ou plutôt collègue lui glissa discrètement dans la poche. Il passa des jours entiers à tourner et retourner ce sachet dans son lit sans savoir si il devait sauter le pas ou non. La drogue. Sujet aussi tabou que son amour. Un soir, il sauta le pas, fumant d'abord quelques drogues douces, il s'enlisa dans cette terrible addiction. Il en voulait plus, toujours plus, tout se fit plus dur, les simple joints furent remplacés par des pilules, des timbres, des injections même. Enfermé dans un cercle vicieux, si toutes les substances lui firent d'abord du mieux, le faisant monter dans les rangs, lui obtenant de nombreuses promotions alors qu'il était au meilleur de sa forme, tiraillé par des mélanges d'herbe et de cocaïne qui maintenait son système alerte, augmentant temporairement sa réactivité, développant ses sens, le rendant plus expressifs. Il était une étoile montante. Puis le jour vint où les effets ne suffirent plus, le jour ou il sombra dans quelque chose de bien plus fort et cela causa sa perte. Abattu, amorphe, migraineux, quelques pertes de mémoires, une perte de musculature, de grandes cernes marquant ses yeux, il n'en pouvait plus. A bout de souffle au moindre effort, il fut congédié.L'imperfection 'n’était pas toléré dans ce milieu.

Une overdose et il fut envoyé à l’hôpital puis en cure de désintoxication. Lui qui avait une nature assez calme, presque renfermée avait complètement été changé par le milieu du mannequinat. Ne supportant pas le programme alors que les crises de manque qui l'anéantissait alors qu'il se refusait à toute forme de communication avec le monde extérieur. Il avait l'impression que toute émotion était éteinte en lui.
Une rencontre fortuite le poussa à retrouver goût à la vie. Une psychologue, encore une.
Traîné là, indifférent, complètement éteint, presque agressif et exaspéré par les gens qui voulait l'aider, on le mena de force dans une pièce de sécurité face à un petit bout de femme qui rêvait de guérir les malades. Des rêves pleins la tête surement, comme une super héroïne qui prenait soin des pauvres types comme lui. Elle commença :
- Bien. Mr. Osborne, prenez place. On va commencer. Je sais que ça ne doit pas être facile pour vous au vu de votre dossier mais.

Un sourire carnassier apparut sur le visage habituellement si amical du brun, elle allait prendre pour tout le monde celle là. Pour tous ces cons autour de lui :
- Vous en savez rien. Vous êtes pas en cage alors qu'on arrache à votre corps une chose qui lui est devenu normale. Privez vous d'eau pendant deux semaines. On en reparlera.

- Je vois donc que vous êtes toujours dans une phase de manque. Mais je suis là pour vous aider. Il parait que vous ne parlez pas beaucoup, je suis sure qu'on peut trouver un terrain d'entente pour vous faire parlez.

- Parlez ? Vous voulez parler ! Vous me demander de parler ! Mais de quel droit ! Vous croyez que vous pouvez m'aider. Parce que vous êtes mieux que moi peut être, parce que je ne suis qu'un pauvre drogué, un aliéné qu'il vaudrait mieux enfermé parce qu'il est pas capable de contrôler ces addictions. Vous faites parti du système, de ce système absolument dégueulasse qui m'a poussé à devenir comme ça. De toute façon c'était prévisible ! C'était écrit ! La preuve ! Ma mère à jamais voulu de moi. Elle m'a laissé dans cette putain de famille ! Ah voilà ça vous plait hein. C'est ça regardez moi comme une bête curieuse. NE M'INTERROMPEZ PAS ! Vous n'êtes personne pour me dire ce que je dois faire. De toute façon si j'ai envie de reprendre la drogue quand je sortirai je le ferai. Pourquoi je resterai hein ? Pour l'amour ?! L'amour ça existe pas pour moi ! L'amour c'est de la merde, c'est défini par des critères complètement cons ! Parce qu'un mec comme moi, assez bien foutu, avec une bonne gueule. Bah oui je suis mannequin ! Vous vous attendiez à quoi ? Il faudrait que je sorte avec une jolie blonde à la plastique parfaite, que je rentre dans le moule bon chic bon genre. Que je joue les parfaits connards comme dans les films et que la première petite vierge effarouchée me tombe dans les bras !Vous savez quoi ! Moi j'aimais mon frère ! Et oui j'aimais mon frère. Non non pas au sens familial du terme. Je le vois le jugement sur votre visage. Vous êtes comme les autres. Et là vous regretter de m'avoir demander de parler n'est ce pas ? Tant d’agressivité pour une gueule d'ange ? C'est dur de voir ça hein.

Il avait des airs de déments, il partait complètement en vrille, son cerveau lésionné par les éléments chimiques qui le rongeait peu à peu. Elle eut l'audace de reprendre alors qu'elle était visiblement sonné par tant de révélation. Elle gardait un ton professionnel alors qu'elle reprenait :
- Donc, le cadre familial vous a influencé. Vous en voulez au monde entier c'est..

Toute retenue effacée, il se redressa brutalement :
- Mais ta gueule !

Il fut rassis violemment sur la chaise, menacé par les deux gardes de sécurité. La psy balaya du revers de la main :
- C'est pas la peine, il s'énerve, emmenez le.

Roméo fut presque soulagé d'être tiré loin de là, mais une force sourde lui hurlait de continuer :
- Oh non ! Je vais rester là. Vous allez devoir vous faire au fait qu'un pauvre fou vous balançe sa vie à la gueule, espèce de psy de pacotille. C'est moi qui décide. C'est moi qui suit malade.

Il appuya ses mots. Il avait l'impression d'être fou, complètement fou, il était devenu instable. Il s'était changé en monstre. Il était comme son frère. Agressif, impulsif, sa nature profonde avait été effacé de sa vie alors qu'il sombrait peu à peu :
- C'est dur hein, de voir que je résiste, que je suis complètement taré et que j'en prend pleinement conscience. Parce que oui j'ai embrassé mon frère. et j'aurais même couché avec lui si mon père n'était pas intervenu. Et oui ça vous choque hein. De l'inceste. Je pensais que vous aviez vu pire. A moins que ce soit le fait que mes attirances diverges.

Il ne prit même pas la peine de souligner que son frère n'était pas son frère, elle devait le savoir certainement alors qu'elle épluchait le dossier :
-Vous épluchez les dossiers, vous pensez nous connaître. Mais les dossiers c'est les opinions que le monde se fait de nous. Il y a quoi d’intéressant à mon sujet hein ? Un gamin trop con pour se défendre alors qu'il était battu. A moins que ce soit simplement mon état d'actuel mannequin complètement coké qui vous intrigue le plus. Ou ma bipolarité naturelle. Mon changement de comportement vous intrigue n'est ce pas ?

Il avait effectivement cessé de crier, il s'était radouci ravi de l'effet qu'il faisait à cette femme. Pourtant elle ne gagnait aucun terrain, il retournait simplement tout simplement la séance contre elle jusqu'à ce qu'elle ne sache plus où il voulait réellement en venir. Un sourire carnassier aux lèvres, alors qu'une lueur de folie traversait ses yeux, il hurla de nouveau :
- J'en ai marre ! Sortez moi de là !

Il se débattit violemment conscient qu'il le mènerait loin d'elle si il se faisait menaçant. Il s'approcha d'elle en bondissant vers l'avant, alors qu'elle esquissait un mouvement de recul et lui susurra à l'oreille :
- J'ai toujours un coup d'avance. Je ne suis pas fou, juste trop intelligent pour vous.

Jeté au sol par les gardiens, il fut ramené dans sa cellule. Prisonnier de son addiction, cellule était le mot approprié.

Il s'en était sorti. Il s'était tiré de son addiction, il avait surmonté tout cela, puisant de nouvelles forces dans une satisfaction toute puissante à passer pour fou. Il jouait la comédie à la perfection. Il usait de ces charmes pour corrompre. Il était devenu une toute autre personne. L'enfant innocent n'était plus. Un homme brisé voilà tout ce qu'il restait de Babylon. Il aurait du s'en douter non ? Il incarnait un personnage tragique. Portait le nom d'une ville déchue. Il développa ce côté manipulateur, tactique et rusé pour parvenir à ses fins quoi qu'il advienne. Calculateur à la limite de la sociopathie. Il semblait de plus avoir une once de bon en lui.

Une façade tout simplement une façade. Au fond il n'était ni fou, ni méchant. Il se jouait de son rôle, se confortant de la situation qu'il lui apportait alors que la gentillesse ne lui avait donné que du malheur. Il avait à la longue fini par oublier son frère grâce à cette fameuse psychologue. Elle n'avait jamais désespéré, elle paraissait professionnelle dès que des agents étaient en sa présence mais dès alors qu'elle était seule, elle redevenait une simple femme aux charmes ravageurs et à l'esprit d'une étonnante vivacité. Elle aussi utilisait une façade pour s'intégrer à la société. Une liaison secrète créer entre eux tout fut brisé dès la découverte de celle ci le jour de sa sortie. Ils ne se revirent plus jamais.

Nouvelle vie à Island Bay. Il n'était plus que l'ombre de lui même. Une âme en peine errante. Effaçant son frère, cette psychologue, et ses autres amours déchus. Effaçant définitivement son image d'aliéné, reprenant sa vie en main, sculptant le physique de rêve qu'il avait toujours apprécié avoir. Laissant une légère barbe s'installer sur son visage en signe de maturité. Des nouveaux coups durs, le manque d'argent, le métier de dessinateur qui ne subsistait que peu, Il songea à se tourner vers le monde de la nuit mais ne sut s'y résoudre persuadé que les tentations multiples seraient trop tentante.  Sans diplôme, un casier judiciaire ouvert, il est menacé d'une rechute constante. Il ne sait plus ou il va, il ne sait plus ce qu'il veut. Il cherche quelqu'un qui lui redonnera le goût d'aimer, de vivre, de retrouver son sourire.

Il ne reste à présent plus qu'à savoir si l'avenir ne réservera que ruine et destruction ou promesses florissantes et luxure à Babylon.