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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


depuis un an il essaye de la séduire, mais en vain !
Quand finira-t-elle par craquer et le laisser entrer dans sa vie ?

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 We're walking the wire (Cameal #11)

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MessageSujet: Re: We're walking the wire (Cameal #11) (#)   We're walking the wire (Cameal #11) - Page 2 EmptyMer 4 Oct - 14:53

« Exactement. Sauf que mon lit d’ado a été remplacé par un clic-clac. » Je lui souris et nous continuons de danser l’un contre l’autre, faisant tour à tour monter la chaleur et l’électricité entre nous. Notre attirance est indéniable, quasiment depuis le début, malgré nos caractères forts et nos différends. Nous rejoignons finalement la table qui nous a accueillie un peu plus tôt et participons aux discussions. Mais je me lasse vite, et j’ai surtout très envie de me retrouver seule avec Neal. C’est donc d’un murmure équivoque dans son oreille que je lui fais comprendre ce qui m’anime présentement. « Demandé comme ça je ne vois pas bien comment je pourrais refuser. » Je souris de plus belle, absorbée par son regard hypnotique. « On va y aller pendant qu’il y a encore des taxis. » Je sens le regard amusé de sa soeur, mais j’essaie de ne pas trop y faire attention. Nous saluons tout le monde et quittons finalement le bar, nous engouffrant rapidement dans un taxi. « Tu penses pouvoir te tenir tranquille ? Faut pas choquer ce pauvre chauffeur londonien. » me demande-t-il après s’être rapproché dangereusement de moi. « Vous jouez avec le feu M. Lonhsbury. » Il dépose un baiser sur mes lèvres, furtif, avant de retrouver sa place. Le jeu de regards que nous échangeons est lourd de sens, nous savons très bien comment va finir la nuit, et j’en frissonne d’avance. Nous arrivons assez rapidement à l’hôtel, heureusement parce que je commence à sentir mon corps s’emplir d’une sensation de fourmis, surtout au niveau de mon bas-ventre. La main de Neal vient chercher la mienne et nous nous engouffrons d’un pas pressé dans le hall de l’hôtel, puis dans l’ascenseur. Je tente de garder mon souffle correct mais je meurs d’envie de lui sauter dessus. La tension est palpable, ma main libre serre plus fermement mon petit sac que je tiens entre mes doigts. Les yeux rivés sur les étages, je sens mon coeur battre plus fort et lorsque les portes s’ouvrent, c’est une première délivrance. Nous quittons alors l’ascenseur mais Neal s’arrête au sortir de ce dernier. Je me retourner et fronce un peu les sourcils, me demandant bien ce qu’il fabrique. « T’as pas changé d’avis ? » Je lève les yeux au ciel. « Si. J’ai très envie de dormir seule cette nuit finalement. » Et je me retourne pour prendre le chemin de ma chambre qui se trouve un peu plus loin. J’entends les pas de Neal derrière moi et je souris. Sur le chemin je sors la carte de ma chambre et une fois devant la porte, déverrouille cette dernière. Neal n’attend pas plus longtemps pour entrer, refermer la porte et se jeter sur mes lèvres. Enfin ! Je soupire et le laisse me porter, entourant mes jambes autour de son bassin, mes mains retrouvant le chemin de sa nuque et ses cheveux dans lesquels mes doigts s’immiscent déjà. Il s’assied sur le rebord du lit et je suis du coup à califourchon sur lui. Ma veste n’est plus qu’un lointain souvenir et mes doigts courent jusqu’aux boutons de sa chemise que je défais un par un méticuleusement, sans jamais lâcher ses lèvres. Nos baisers se trouvent être fievreux et j’ai une petite idée derrière la tête. Je romps volontairement notre baiser et me lève d’un seul coup, le regardant de mon petit air malicieux. « Tu veux jouer avec mes nerfs ? Je peux jouer aussi… » Je m’approche de la commode sur laquelle se trouve une petite enceinte, mon téléphone y est jumelé, et je lance une musique langoureuse, parfait pour ce que j’ai en tête. Je le regarde en souriant, m’approche de lui, et lorsqu’il tend ses mains pour me toucher, je lui donne un tape dessus. « Ttt. Pas touche. » Sur la musique je commence à danser, doucement, langoureusement, tout en me déshabillant lentement, histoire de lui offrir un spectacle que j’espère il n’oubliera pas de si tôt. J’adore le regard qu’il pose sur moi, je ne m’en lasserai jamais. Une fois en sous-vêtement, je m’arrête et m’approche de lui, murmurant sensuellement. « Je continue ou tu veux t’occuper du reste ? »
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MessageSujet: Re: We're walking the wire (Cameal #11) (#)   We're walking the wire (Cameal #11) - Page 2 EmptyMer 4 Oct - 21:25

J’aime sentir cette tension entre nous, capter les petits indices qui trahissent l’impatience de Cameron qui pourtant joue le jeu et se contrôle. Nous connaissons tous deux l’issue de la soirée, et si je mets ses nerfs à l’épreuve c’est simplement car je sais combien le dénouement n’en sera que plus explosif, salvateur. Nos regards ne trompent pas et l’excitation monte crescendo à mesure que nous nous rapprochons de la chambre d’hôtel qu’occupe la jeune femme. Ce n’est pas facile pour moi non plus de ne pas céder à l’appel de ses lèvres, de sa peau mais à chaque seconde je pense que la délivrance est de plus en plus proche et c’est ainsi que je résiste. Je m’offre même une petite plaisanterie alors que nous sommes dans le couloir, j’ai plaisir à entendre Cameron me répondre avec humour, nouvelle preuve de notre complicité bien installée. Je ne tarde pas à la rejoindre, et à peine à l’intérieur de la pièce me jette sur ses lèvres avec une intensité à reflétant bien à quel point je la désire. Je l’embrasse avec passion et envie, me refusant à rompre le contact ne serait-ce qu’une demi-seconde tandis que je m’assois sur le lit. Je retire sa veste, laissant glisser mes mains sur ses épaules, me délectant de la sensation de sa peau sous mes doigts. Puis je les descends jusqu’au creux de ses reins, cherchant subtilement le moyen de la débarrasser de son haut devenu trop encombrant à mon goût. Cameron défait les boutons de ma chemise et à chaque seconde j’ai d’avantage hâte de bientôt pouvoir sentir sa peau contre la mienne. Dernier bouton, je m’attends à ce que ses mains glissent sur mon torse comme elle aime tant le faire. Mais au lieu de ça elle coupe l’élan envoutant de nos baisers et se lève sous mon regard mélange de frustration et de perplexité. A son sourire je comprends qu’elle a une idée derrière la tête, ce qui est vite confirmée par sa remarque. Je lève les mains en signe d’innocence « Je ne vois pas de quoi tu parles. », néanmoins je suis curieux de voir quelle genre de “vengeance“ elle a en tête.
Je ne perds pas une miette de chacun de ses gestes, intrigué, et lorsqu’elle met de la musique un sourire nait instantanément sur mon visage. Mon regard s’accroche à sa silhouette parfaite remontant jusqu’à ses yeux qui luisent de malice, je souris d’avantage et me mords la lèvre alors qu’elle s’approche. Je tends les mains pour les poser sur ses hanches mais Cameron me l’interdit, j’échappe un rire et hausse les sourcils « Ok, ok… pas touche. » juste avec les yeux et ça je ne vais absolument pas m’en priver. Elle se met à danser, j’aurais presque envie de me pincer pour être sûr que je ne rêve pas. Est-ce possible d’être aussi désirable ? Belle, envoutante… elle sait comment me faire perdre la tête et je suis comme hypnotisé par ses mouvements. Je ne dirais pas qu’elle joue avec mes nerfs, même si j’adorerais pouvoir poser mes mains sur son corps à cet instant, mais je pense en revanche qu’elle m’offre un vrai cadeau. La température est clairement montée d’un cran, la mienne surtout et je pense que Cameron le lit parfaitement dans mon regard brûlant d’envie. Presque nue elle s’approche à nouveau et docilement je n’essaye pas de la toucher au risque de me faire une nouvelle fois taper sur les doigts. Je suis en pleine contemplation de ses courbes divines mais son murmure fait remonter mes yeux en direction des siens. Toujours debout elle me domine, maitresse de la situation et plus séduisante que jamais. « J’adorerai m’en occuper, mais sans te toucher ça risque d’être difficile. » dis-je avec malice, attendant son autorisation « Cet ensemble est… parfait. » soufflé-je. Mes mains sur ses hanches je l’invite à s’approcher un peu plus puis mes doigts descendent lentement, effleurant ses cuisses. Mes lèvres contre son ventre sur lequel je dépose quelques baisers avec application, jusqu’à la barrière de son sous-vêtement. Un sourire en coin, j’attrape le tissu entre mes dents pour tirer légèrement dessus avant de relever le regard vers Cameron « Sans les mains j’en ai pour un moment, t’as pas la patience pour ça. » et sans lui laisser l’opportunité de répliquer je l’attire contre moi, l’obligeant à reprendre sa position initiale « Ou peut-être que c’est moi qui n’ai pas la patience. » dis-je avant de l’embrasser à la mesure de mon envie, tout en la libérant de cette pourtant si jolie pièce de lingerie afin de redécouvrir sa poitrine que j'affectionne tant.
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MessageSujet: Re: We're walking the wire (Cameal #11) (#)   We're walking the wire (Cameal #11) - Page 2 EmptyVen 6 Oct - 19:52

Neal cherche à faire monter la température en se jouant de moi, se voulant presque distant, mais son simple regard me rend folle, et je sais très bien que nous n’attendons qu’une chose tous les deux, nous laisser aller dans les bras l’un de l’autre. Mais puisque monsieur est joueur, je compte bien l’être aussi. « Je ne vois pas de quoi tu parles. » me dit-il avec son petit sourire angélique. Mais on ne me la fait pas à moi. J’ai une idée derrière la tête. C’est donc sans tarder que je m’éloigne de lui pour allumer la musique et commencer devant ses yeux intéressés un effeuillage pour le moins langoureux. Je lui interdis de me toucher, pour faire monter d’avantage le désir, et me retrouve peu à peu en sous-vêtements, un ensemble acheté juste pour lui dans l’espoir que cette nuit aurait lieu, mais je me cacherai bien de lui avouer. J’avance donc vers lui, doucement, sourire aux lèvres, lui demandant s’il compte me laisser terminer seule ou s’il veut être de la partie. Je m’amuse de lui d’une voix chaude et suave, juste pour le faire flancher un peu plus rapidement, parce que je n’aurai pas la patience d’attendre très longtemps de toute manière. « J’adorerai m’en occuper, mais sans te toucher ça risque d’être difficile. » J’arque un sourcil, sourire mutin au coin des lèvres. « Depuis quand tu te plies aux règles et tu es obéissant au juste ? » Je M’approche encore, frôlant ses lèvres, je viens chercher ses mains pour les poser à même ma peau, soufflant de bien être à ce simple contact. « Cet ensemble est… parfait. » « Ravie qu’il te plaise… » Je n’ai pas lésiné sur les moyens, mais en même temps, je crois qu’il en vaut la peine. Il attire mon corps à lui et je me redresse, le laissant embrasser mon ventre, ses mains glissant sur ma peau. Je ferme les yeux un instant tout en glissant mes doigts dans ses cheveux. J’arrive pas à croire à quel point il me rend folle. Il embrasse mon bas ventre et je réouvre les yeux pour croiser son regard, ses dents autour de la dentelle de mon sous-vêtement. « Sans les mains j’en ai pour un moment, t’as pas la patience pour ça. » Je vais pour ouvrir la bouche mais il ne m’en laisse pas le temps et m’entoure de ses bras avec plus de fermeté pour me repositionner comme un peu plus tôt. Je me laisse totalement faire et grogne légèrement contre ses lèvres lorsqu’il daigne à nouveau m’embrasser, un baiser dont l’envie transpire à chaque frôlement de nos langues. « Ou peut-être que c’est moi qui n’ai pas la patience. » Souriant de plus belle, je le laisse me débarrasser de mon soutien-gorge, sentant déjà depuis un moment les papillons s’affoler dans mon bas ventre. Ses lèvres retrouvent ma poitrine et je soupire de sentir à quel point le plaisir se mêle déjà au désir pourtant très présent. Je me cambre légèrement, offrant à sa bouche mon buste et ma poitrine avec laquelle il joue pour me faire succomber. Je finis par retirer sa chemise et le pousse pour que son dos épouse la forme du matelas. Toujours à califourchon sur lui, je reste assise et pousse ses mains lorsqu’il cherche à caresser mes cuisses. « Ttt tu es trop impatient ! » Large sourire, je le regarde placer ses mains derrière sa tête de manière presque nonchalante, mais ce regard toujours joueur qui me fait fondre. De mes doigts fins je m’attaque à sa ceinture que je défais lentement, avant de déboutonner son pantalon. Je me lève alors pour lui retirer ses chaussures et tirer sur les pattes de son pantalon pour l’en débarrasser, ainsi que ses chaussettes. En posant les yeux sur son boxer, je me mords la lèvre inférieure, souriante. « Je vois qu’on était à l’étroit dans ce pantalon Mr Lonhsbury… » Féline, je grimpe à nouveau sur lui, mes mains et mes genoux de part et d’autre de son corps, j’embrasse avec application son ventre, ses muscles saillants sous sa respiration déjà saccadée, remontant jusqu’à son cou, avant de revenir l’embrasser. « Alors, qui est le plus impatient de nous deux ? » lui dis-je joueuse en sentant qu’il cherche à occuper ses mains pour ne pas les poser sur mon corps. Volontairement, j’exerce une petite pression sur mon bassin pour faire monter un nouveau degré au thermomètre. Il voulait jouer, il est servi.
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MessageSujet: Re: We're walking the wire (Cameal #11) (#)   We're walking the wire (Cameal #11) - Page 2 EmptyLun 9 Oct - 12:16

J’en conviens je n’ai pas été ce qui se fait de plus obéissant depuis que je connais Cameron, outre passant volontiers, et avec un certain plaisir, ses ordres. Mais si je ne lui accorde aucun pouvoir d’autorité sur moi lorsqu’elle joue à la diva capricieuse il en est tout autrement dans les circonstances actuelles. Ce jeu là est totalement différent et dans cette situation je veux bien me montrer docile, car je sais que l’issue n’en sera que plus intense. J’accepte sa petite mise à l’épreuve de la même manière qu’elle s’est pliée à ma volonté de laisser monter la tension entre nous alors que nous aurions pu nous sauter dessus à peine installés dans le taxi nous ramenant à l’hôtel. Mais forcément j’offre à la jeune femme de quoi s’étonnée de mon comportement puisqu’il tranche avec celui auquel je l’ai habitué « Je sais pas… une dizaine de minutes ? » répondis-je avec une pointe d’insolence complice. J’obtiens finalement l’autorisation de Cameron pour poser à nouveau mes mains sur son corps partiellement dénudé, je ne peux que souligner à quel point cet ensemble de lingerie la met en valeur. Je ne dirais pas que c’est dommage de le lui retirer mais en tout cas il contribue de manière significative à rendre ce moment d’autant plus électrique. Je ressens d’ailleurs très clairement les effets de l’excitation, laquelle devenant de plus difficile à contenir et me rendant un peu plus impatient à chaque minute qui passe. Je suis bon joueur mais je n’en demeure pas moins un homme face à une femme magnifique, j’ai peine à résister d’avantage à l’appel de son corps, à l’envie de retrouver la douceur de sa peau sous mes lèvres. Je me sens fiévreux et c’est comme si elle était le seul remède pour me guérir. Je parcoure sa poitrine de mes lèvres, laisse mon souffle courir sur sa peau, me nourrit de ses soupirs et joue avec plaisir à faire monter encore d’avantage la température. J’aime la sentir se cambrer contre moi, être le témoin de son abandon au seul pouvoir de mes lèvres.
L’échange est clairement déséquilibré, je suis encore beaucoup plus habillé que Cameron mais elle ne tarde pas à s’affairer à rétablir une certaine équité. Mon souffle s’accélère légèrement en sentant ses mains sur moi, les paumes de ses mains réchauffant encore un peu plus chaque parcelles de peau qu’elles effleurent. Me prêtant toujours au jeu de l’amant obéissant je m’allonge selon sa volonté et elle ne peut s’empêcher de pousser le vice plus loin en m’interdisant une nouvelle fois de la toucher. Je souris, amusé et cale mes mains derrière ma tête, m’en remettant au bon vouloir de Miss McKenzie. Je ne la quitte pas du regard, joueur, attendant l’opportunité d’inverser la tendance. Elle me débarrasse de mon pantalon et je lui en suis reconnaissant, elle ne manque d’ailleurs pas cette occasion de me faire une petite remarque accompagnée d’une mimique qui me donne envie de me jeter sur ses lèvres. J’ai entre guillemets promis d’être sage, reste à savoir pour combien de temps. « Juste un peu… » soufflé-je plus pour moi qu’autre chose. Et je suis d’autant plus reconnaissant de ne plus être engoncé dans mon pantalon alors que Cameron me rejoint à nouveau sur le lit. Son corps frôle le mien et je me contracte au contact de ses lèvres ma respiration s’accélérant une nouvelle fois alors qu’un frisson me travers tandis qu’elle embrasse mon cou. Je suis tenté de poser mes mains sur elle mais me ravise, je ne veux pas perdre, jamais. Je me prends le visage entre les mains et étouffe un soupir quand cette diablesse fait pression de son bassin contre le mien « T’es venue là pour me tuer, c’est ça ? » lâché-je en reposant mes mains contre le matelas. Profitant qu’elle revienne jusqu’à hauteur de mes lèvres, je vais murmurer à son oreille « Redis moi ce que tu m’as dit tout à l’heure au bar… » ma voix soumise à l’effet du désir c’est faite plus grave qu’elle ne l’est déjà. Je me décale pour la regarder dans les yeux. A peine prononce t’elle à nouveau ces quelques mots que j’abandonne toute docilité. Je glisse audacieusement mes doigts sous le tissus du dernier rempart à sa nudité totale pour l’en débarrasser, en profitant pour caresser son intimité. J’esquisse un sourire « Ça a des bons côtés d’être obéissant… » dis-je avant de m’emparer de ses lèvres avec toujours plus de passion. Elle me rend fou, peut-être comme aucune autre femme avant elle. Est-ce chimique, magnétique ? Peu importe mais à son contact je me sens plus vivant que jamais, en proie à une rare intensité après laquelle j’ai eu l’impression de courir depuis trop longtemps. Retournant la situation je prends le dessus, plus déterminé que jamais à satisfaire son désir. La nuit promet d’être longue.
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MessageSujet: Re: We're walking the wire (Cameal #11) (#)   We're walking the wire (Cameal #11) - Page 2 EmptyMar 10 Oct - 10:42

Je prends un malin plaisir à le torturer au moins autant qu’il l’a fait un peu plus tôt par son absence de gestes sensuels à mon égard. Je savais la tension, la pression, le désir qu’il avait pour moi, et il a pourtant réussi à résister à l’appel de notre alchimie au profit d’une montée en température progressive. Qu’il en soit ainsi. C’est désormais à moi de lui monter que je peux jouer avec le feu si je veux. Je ne suis pas que cette tornade qui fonce la plupart du temps sans réfléchir. Je peux aussi jouer sur les nuances, et Neal en fait ce soir les frais. J’ai l’impression que notre relation prend un tournant significatif ce soir, et pourtant, je ne veux pas y penser, je me concentre simplement sur mes ressentis profonds, et mes envies qui prennent désormais le pas sur toute forme de réflexion. J’ai envie de lui au moins autant qu’il a envie de moi, et je m’efforce de faire monter la température jusqu’à ne plus avoir la patience de tenir. Une fois à armes égales, seulement vêtus d’un minuscule bout de tissus chacun, je viens me positionner au dessus de lui, usant de mes charmes pour le faire flancher en premier. Ses mains viennent frotter son visage alors qu’il soupire, et que je jubile. Sentir son érection contre ma féminité n’est pas chose aisée à gérer, je le conçois. Parce que clairement, les idées que j’ai ne sont plus chastes depuis des heures, et je me demande bien comment j’arrive à gérer la situation. « T’es venue là pour me tuer, c’est ça ? » Je laisse échapper un petit rire amusé tout en glissant une main sur son torse, l’autre reposant sur le matelas près de sa tête pour supporter le poids de mon corps. « Redis moi ce que tu m’as dit tout à l’heure au bar… » Je souris, pour moi-même, mais surtout parce que je sais pertinemment que cette phrase sera le déclencheur de nos envies les plus profondes. « J’ai très envie que tu me fasses l’amour… toute la nuit. ». Mon regard ancré dans le sien avec une intensité rare, je lui répète ces mots avec plus d’aplomb encore qu’un peu plus tôt, les tintes de ma voix transpirant l’envie et le désir. Il ne lui en faut pas plus pour enfouir ses mains dans mon sous-vêtement, me faisant me contracter immédiatement. Il retire alors le bout de tissus et je l’y aide sans broncher. « Ça a des bons côtés d’être obéissant… » Je me mords la lèvre et sans répondre, je viens l’embrasser avec une passion avide. Nos langues se mêlent, nos souffles se perdent, mes mains glissent à son boxer pour l’en défaire à son tour, bien trop impatiente de nous unir de la plus belle des façons. Je me sers de mes pieds pour virer son boxer, ne voulant surtout pas lâcher ses lèvres, et il retourne finalement la situation, me dominant de son corps athlétique. J’entoure son bassin de mes jambes et fais glisser mes ongles le long de sa colonne vertébrale tout en donnant un coup de bassin l’incitant à se mettre au travail. Je n’ai plus envie d’attendre. Et fort heureusement, il comprend mes désirs et s’immisce en moi avec facilité, le désir aidant. Je gémis sans retenue de ce premier contact profond et enfin nos corps s’accordent le droit de danser l’un contre l’autre de la plus belle des manières. Jamais avant Neal je n’avais ressenti cette osmose, avec personne. Il y a cette attraction chimique entre nous qui défie les lois de la gravité, je perds pieds, me laisse entraîner dans les dédales de cet échange houleux. Je n’ai jamais rien vécu de meilleur, et je me promets d’user jusqu’à mes dernières forces vitales pour le conquérir à nouveau, et passer avec lui la plus belle nuit que je n’ai jamais vécue.
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MessageSujet: Re: We're walking the wire (Cameal #11) (#)   We're walking the wire (Cameal #11) - Page 2 EmptyMer 11 Oct - 12:40

La tension est à son apogée, le désir en devient presque douloureux tant mon corps réclame celui de Cameron. Alors lorsqu’elle répète ces quelques mots avec plus d’intensité encore que quand nous étions au bar, c’est le signal pour nos envies qu’elles peuvent être totalement libérées. Tout s’accélère, l’impatience n’est plus l’ennemie et elle guide nos gestes jusqu’à ce qu’enfin une première libération se fasse alors que nos bassins se lient. Point de départ de mon abandon aux profits des sensations exquises que m’offre chaque moment passé avec Cameron. Aucun n’a encore été si intense, emplie d’une tension devenue quasi impossible à maitriser. Nos envies s’accordent, l’harmonie se fait entre nos corps brûlants. Plus rien ne compte que ce plaisir partagé au service duquel je suis prêt à épuiser toute mon énergie. J’oscille entre réalité et moments d’absence, me perds dans les dédales de cet état rare d’extase dans lequel je plonge volontiers un peu plus à chaque fois. S’alternent cette bestialité contrôlée que la jeune femme éveille en moi et un peu plus de douceur qu’à notre habitude. Preuves fugaces de changements sur lesquels je préfère fermer les yeux, comme je le fais depuis le début de ce séjour londonien. Là aussi notre complicité s’est renforcée, elle s’exprime sans retenue nous offrant de nouvelles perspectives toujours plus intenses d’accéder au plaisir ultime. La nuit est longue, notre désir presque insatiable, et le jour se lève déjà alors que nous cédons finalement à la fatigue. Epuisé mais plus apaisé que je ne l’ai été depuis longtemps je finis par me laisser happer par le sommeil, bercé par la respiration régulière de Cameron. Mais avant que Morphée m’emporte j’ai le temps de penser que ce qui se passe à Londres doit rester à Londres. Quelques heures plus tard, j’ignore combien, je peine à quitter la douceur reposante du sommeil. Mes sens s’éveillent peu à peu, mais ma torpeur ne veut pas céder sa place. J’essaye de deviner si Cameron est réveillée ou non, mais garde obstinément les yeux fermés, pas encore prêt à renouer avec la réalité. Immobile j’espère trahir le temps qui passe et prolonger le moment, juste encore un peu.
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MessageSujet: Re: We're walking the wire (Cameal #11) (#)   We're walking the wire (Cameal #11) - Page 2 EmptyVen 13 Oct - 0:03

C’est comme si notre relation prenait ce soir un nouveau tournant. J’ignore ce qui a pu nous pousser à ce points dans nos retranchements. Ce n’est pas la première fois que nous nous abandonnons aux plaisir de la chair, et pourtant cette fois, je le ressens comme étant tout à fait différent. Sans doute plus naturel, et c’est ce qui devrait me mettre la puce à l’oreille. Ce n’est pas seulement une affaire de désir, il y a autre chose qui se cache là dessous, et je préfère encore ne pas y penser au risque de prendre peur de mes propres réflexions. Il m’est carrément impossible de penser que je puisse être véritablement amoureuse de lui, je me refuse à cette simple imagination. Pas question. Alors je préfère laisser mon esprit se connecter au sien, ou se déconnecter de mon corps d’ailleurs, pour nous laisser le temps d’un moment de partage unique en son genre. Notre appétit se trouve être insatiable, autant l’un que l’autre, et la nuit de poursuit de la plus belle des façons, jusqu’à ce que nos corps ne suivent plus, jusqu’à ce que nos esprits s’épuisent de fatigue, et que nous trouvons le sommeil dans les bras l’un de l’autre. Toute la nuit mon corps collé au sien, cherchant la chaleur de son épiderme et l’odeur de sa peau. Je peine à ouvrir les yeux, complètement perdue face à l’heure qu’il peut bien être. Neal dort encore et je laisse mes yeux s’acclimater à la faible luminosité, pendant que je le regarde continuer de dormir. Je m’imagine déjà prendre une douche avec lui, passer la journée avec lui, mais je freine immédiatement mon esprit avant de partir dans des espérances au dessus de ce que je sais nous avons le droit de nous offrir.

Doucement je me lève, le laissant dormir, juste le temps d’aller aux toilettes et commander un brunch du tonnerre, mon estomac fait des siennes, pour changer. Je vois que Neal commence à bouger et je le rejoins sur le lit doucement, même si j’ai juste envie de lui sauter dessus, pas de la même manière qu’hier soir, mais plutôt à l’instar d’une enfant qui a retrouvé de l’énergie. Je viens caresser son torse et le laisse s’étirer doucement. « Bien dormi ? » que je lui demande avant de venir l’embrasser dans le cou. « J’espère que ta faim, je nous ai commandé un brunch de l’espace ! » Je ris un peu et j’entends son téléphone sonner. JE me redresse et me lève déjà du lit. « Bouge pas je vais te le chercher ! » Debout sur le lit, je saute à terre et fouille dans ses poches de pantalon qui se trouvait par terre, et en sors son téléphone qui a fini de sonner, affichant désormais un sms sur l’écran principal. Sans vraiment le vouloir, mon regard est attiré vers le message en question et j’y lis quelques mots qui s’imprègnent dans ma rétine. ‘voyons nous’, ‘tu me manques’, et le prénom Jane. Une boule se forme dans ma gorge et si d’habitude j’aurai été du genre à taper une crise, là j’ai même pas la force. Je me racle un peu la gorge et m’approche du lit pour lui tendre son téléphone. « Je vais prendre une douche, si le room service sonne tu ouvriras ? » J’esquisse un sourire qui aurait dû être plutôt mignon, mais je pense qu’il n’est pas idiot et qu’il a bien vu que je n’étais plus la même.
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MessageSujet: Re: We're walking the wire (Cameal #11) (#)   We're walking the wire (Cameal #11) - Page 2 EmptyLun 16 Oct - 10:48

Je perçois du mouvement à côté de moi signe que Cameron est réveillée. J’en ai vite la confirmation en sentant sa main se glisser sur mon torse. C’est plutôt très agréable comme réveil, d’autant plus en sachant que la journée nous appartient. J’ouvre les yeux m’étire un peu avant qu’un sourire étire mes lèvres « Merveilleusement bien, et toi ? ». Je caresse son épaule du bout des doigts alors qu’elle m’embrasse dans le cou, tout en m’annonçant avoir pris le soin de nous commander de quoi manger. Tant mieux, je meurs de faim « De l’espace ? T’as eu raison, je suis affamé. Je ne te retourne pas la question… » parce que je me doute que Cameron est sans doute dans le même état. Mon téléphone sonne, je n’ai pas le temps de retenir la jeune femme qu’elle se dépêche de se lever pour aller le chercher « Laisse le sonner on s’en fout. » dis-je avec pour seule envie qu’elle revienne près de moi. Elle s’approche pour me tendre mon portable et je vois que sa mine a changé, malgré le sourire qu’elle m’adresse je comprends qu’un truc cloche. Cameron décide d’aller prendre une douche « Att… » j’aurais voulu qu’on la prenne ensemble, mais il faut bien que quelqu’un réceptionne le brunch quand il arrivera. Je hoche la tête, pas dupe quant au fait que son attitude à changé trop rapidement pour que ce soit bon signe. Elle s’enferme dans la salle de bain, j’entends le verrou et je soupire, je ne pourrai même pas la rejoindre… apparemment elle n’en a pas envie. Je comprends aussitôt ce revirement de situation ne serait-ce qu’en déverrouillant mon téléphone. Je lis l’aperçu du message que je viens de recevoir ainsi que le nom de la destinataire « Fais chier. » soufflé-je en sachant maintenant pourquoi Cameron a eu l’air soudainement de moins bonne humeur. Je ne lis même pas le message de Jane et après avoir enfilé mon boxer, j’appelle ma sœur.
Elle décroche à la troisième sonnerie « C’est toi qui a donné mon numéro à Jane ? » non pas de bonjour, et mon ton est plutôt expéditif « Bonjour à toi aussi frangin, ça me fait plaisir de t’entendre. Tu as bien dormi ? J’ai l’impression que non… » je soupire « Salut… j’ai pas envie de plaisanter. Tu lui as dit que j’étais à Londres ? Tu lui as donné mon numéro ? » « Non je n’ai rien fait de tout ça. Mais nous sommes amies, elle savait pour le diner et elle sait que tu n’aurais pas raté ça. Elle t’as appelé ? » je me passe une main sur le visage, mon ex a vraiment mal choisi son moment « Non, elle m’a envoyé un message. Cameron l’a vu, en partie… c’est une vraie connerie ces aperçus de message. » « Oh… elle l’a mal pris ? » je soupire à nouveau « Je pense, ouais. A croire que les choses ne peuvent pas être simples juste une fois. » « Tu vas lui parler, elle va comprendre. Tu vas voir Jane ? » « Comment tu sais qu’elle veut qu’on se voit ? » elle rit « C’est pas compliqué à deviner. Neal… t’es parti sans lui dire un mot alors que vous étiez fiancés. Elle a mis des mois à s’en remettre, je pense que tu lui dois au moins une discussion. Soit pas lâche une deuxième fois. » je regarde en direction de la salle de bain, j’espère que Cameron va comprendre. « Ouais… Bon je te laisse, bonne journée. » « Appelles moi si besoin. Bon courage. » ma sœur, toujours le bon mot. Le room service frappe à la porte, je réceptionne le brunch commandé par Cameron puis vais taper à la porte de la salle de bain « Le brunch est servi. ». Elle sort quelques minutes après, fuyant mon regard « Est-ce que je peux t’expliquer ? » soufflé-je en espérant qu’elle accepte de m’écouter.
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MessageSujet: Re: We're walking the wire (Cameal #11) (#)   We're walking the wire (Cameal #11) - Page 2 EmptyMar 17 Oct - 14:44

Putain ce que ça fait mal. Je pensais pas pouvoir ressentir un jour cette compression de ma cage thoracique, celle qui brûle à l’intérieur, celle qui détruit tout, même les pensées, jusqu’aux plus précieux souvenirs. Je m’enferme dans la salle de bain, à clés. Je ne lui laisse pas le temps de finir la phrase qu’il voulait commencer. Je dois me retrouver seule quelques minutes. Il n’est pas question que je me laisse piétiner, que je me laisse avoir par mes sentiments naissants pour lui. Jamais. Je dois m’empêcher de le laisser voir ce que je peux ressentir pour lui. Nous ne sommes pas un couple, c’est déjà bien assez compliqué comme ça. Une fois seule, je me pose devant le miroir, les mains sur le lavabo quelques secondes le temps de souffler et calmer mon coeur qui bat à une vitesse folle. Je n’arrive pas à calmer mon esprit, et les images que je me fais de lui avec une autre femme. Pourquoi cette jalousie ? Pourquoi ces sentiments. J’aurai mieux fait de me protéger avant ça. Je fonds finalement sous ma douche et ferme les yeux pour essayer de déconnecter, sentir l’eau brûlante sur ma peau. Mais elle ne lavera jamais ce que je peux ressentir pour lui. C’était trop beau pour être vrai, cette soirée, cette nuit, le réveil est brutal. Je me sens conne d’avoir intimement espéré quelque chose de différent, quelle naïveté de croire qu’il était différent des autres. J’entends quelques coups frappés à la porte de la salle de bain et la voix de Neal qui se fait entendre. « Le brunch est servi. » dit-il alors que je coupe l’eau. Je ne réponds rien, ma gorge est encore serrée de l’émotion. J’enfile un peignoir, je n’ai rien d’autre de toute manière, et une serviette ne suffira pas. J’essore rapidement mes cheveux et finis par sortir de la salle de bain, fuyant Neal et son regard. Je le sens venir avec ses explications à deux balles. « Est-ce que je peux t’expliquer ? » Je serre un peu les mâchoires et déglutis avant de tourner la tête vers lui et lui offrir un petit sourire qui voudrait se vouloir sincère, mais qui est plus triste qu’autre chose. Pourquoi j’arrive plus à garder mon masque avec lui putain ? Pourquoi c’est si difficile ? « Te fatigue pas. Çe sert à rien de m’expliquer quoi que ce soit. Tu me dois rien Neal, au même titre que je te dois rien non plus. On est pas un couple, on est pas mariés, on a passé du bon temps, ça s’arrête là. Ok ? » Nouveau sourire, comme je peux, et je m’approche pour venir déposer un baiser sur sa joue, comme pour essayer de lui faire comprendre que je veux vraiment pas qu’il m’explique, parce que je veux pas savoir. Je veux pas savoir qui est cette fille, je veux pas savoir leur lien, je veux rien savoir. « J’espère que t’as faim, j’y ai peut-être été un peu fort… » Je pique une viennoiserie dans laquelle je croque. J’ai plus vraiment faim de toute manière. Silencieusement, je me dirige vers mon sac où je récupère mon téléphone histoire de m’occuper les mains, j’ai pas envie d’être trop près de lui, pas envie qu’il me parle. J’ai mal.
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MessageSujet: Re: We're walking the wire (Cameal #11) (#)   We're walking the wire (Cameal #11) - Page 2 EmptyMar 17 Oct - 18:51

Pourquoi maintenant ? Pourquoi elle m’a envoyé ce foutu message ce matin ? Pourquoi j’ai laissé ce putain d’aperçu de message ? Pourquoi Cameron a lu ces quelques mots ? Karma de merde ! Voilà a réponse. Elle est toute simple au contraire de la situation qui elle se complique toujours à un moment. Et je suis las de ces complications, pourtant j’ai ma part de responsabilité là dedans. Je n’ai jamais vraiment parlé de mon passé à Cameron, mais il faut dire aussi qu’on ne parle pas beaucoup de nous. Je lui annonce l’arrivé du brunch qu’elle a commandé, je vais lui parler, il le faut. Elle mérite de savoir qui est Jane et les raisons de ce message. Je ne peux m’empêcher de penser qu’elle aurait pu éviter de mentionner que je lui manque, juste demander à ce que l’on se voit. Je n’ai plus rien à lui offrir, ma vie n’est plus ici. Cameron sort de la salle de bain, évitant soigneusement de me regarder et je commence à assez bien la connaître pour savoir que sa bonne humeur matinale n’est plus qu’un souvenir. La journée était prometteuse et quelques mots ont tout foutus en l’air. A quoi ça tient, hein ? C’est bien la preuve que tout ça est fragile, instable, fissuré par les non-dits et notre volonté à ne pas vouloir ouvrir les yeux. Je tente une approche, demandant à Cameron de me laisser au moins lui expliquer ce qu’il en est de ce qu’elle croit comprendre. Elle regarde enfin et me sourit, un sourire triste face auquel mon cœur se serre. C’était bien la dernière de mes intentions pourtant une fois encore je lui fais du mal. Elle me dissuade de m’expliquer, on ne se doit rien selon elle. Sur le fond c’est vrai, mais on sait tout deux que ce n’est plus tout à fait vrai. Trop con pour l’admettre et lui tenir tête je soupire simplement.
Elle dépose un baiser sur ma joue, pour donner un peu plus de vérité à ce faux-semblant. « J’ai pas env… » à son regard je comprends qu’elle préfère que je me taise. Je sais que je devrais m’en foutre et m’expliquer quand même, mais je me tais. Je suis trop lâche, trop honteux de ce que j’ai fait quand j’ai quitté Londres alors dans un sens ça m’arrange qu’elle ne veuille rien entendre. Je lui adresse un petit sourire puis regarde tout ce qui s’offre à nous, ça a l’air délicieux mais l’appétit m’a un peu quitté. « Ouais… » dis-je dans un souffle en me servant comme si de rien était. C’est ce qu’elle veut, non ? Je la vois prendre son téléphone, un moyen de m’éviter. Je bois à peine une gorgée de thé et grignote trois petits trucs avant que ça deviennent au dessus de mes forces d’endurer cette mascarade plus longtemps. Je m’en veux que tout ai foiré, j’ai envie de lui dire que ce message je m’en fous et qu’il ne compte pas. Juste la vérité mais Cameron ne veut rien entendre, quand bien même je la lui dirai en me foutant de son avis qu’elle se braquerait. La seule option qui me reste c’est de sortir d’ici, j’ai plus rien à faire là. Je laisse retomber ma viennoiserie, me lève et récupère mes affaires « Vaut mieux que je m’en aille. » lâché-je après un soupire. Je me rhabille rapidement, je prendrai une douche chez moi, enfin chez mes parents. Je la regarde, et Cameron ne relève même pas les yeux dans ma direction. Je secoue la tête, je suis vraiment trop con. Je sors rapidement de la chambre et quitte l’hôtel. Dans deux jours je serai de retour en Nouvelle-Zélande mais j’en viens même à me demander si c’est une bonne idée.
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