contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
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Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire
Parfois nous devons tout recommencer pour pouvoir avoir notre fin heureuse… Et je sais que ma fin heureuse, je ne l’aurais pas avec azariah andersson. Pourtant, il suffirait d’y croire, d’essayer de trouver la solution à nos problèmes, mais il était trop tard. Nous savons tous les deux que quoi qu’on fasse, on ne pourra jamais réparer nos erreurs... C'est dur d'y croire, mais il était peut-être temps de nous dire au revoir et de recommencer cette nouvelle vie.
J’avais commis des erreurs tout comme mon époux en avait commisses.
Dans un couple, il n’y a pas qu’un seul fautif. Si ton mari te trompe, c’est que le souci vient de toi, si toi tu le trompes, alors le souci vient de ton mari. Je sais que le jour où tout cela sera réellement terminé, mon cœur en prendra un sacré coup, car oui, je l’aimais malgré tout . J’ai vécue avec cet homme pendant plus de 27 ans … 27 ans, vous savez ce que cela représente ? Plus d’un quart de siècle, c’était ... énorme. Et c'est justement ça qui allait me manquer le plus – sa compagnie. Chaque soir quand je rentrerais du boulot, il ne m’attendra plus. J’allais me retrouver seule dans le noir et c'est ça qui me faisait encore plus peur.
Pourtant, je pourrais essayer de réparer les pots cassés, de le supplier de rester avec moi, de le promettre que je pouvais encore changer, mais en toute franchise, je n’avais pas envie. Je préférais être ici, qu’affronter mon mari. Je sais que mon boulot me prenait la plupart de mon temps, et que c’était – une partie – à cause de ça, que mon époux s’était éloigné de moi, et puis .... D’autres petites choses qui l’a forcé à … À aller tremper sa zigounette ailleurs. Je n’avais pas la preuve qu’il me trompait, mais en avais-je réellement besoin ? Non, je ne pense pas.
Me trouver ici ne m’enchantait pas vraiment, mais c’était le seul moyen pour choper une sale petite racaille qui méritait bien deux claques. J’étais entourée de jeunes petites trainées qui n’attendaient qu’une chose, qu’un homme vienne l’aborder pour passer une nuit torride en échange d’argent. En serais-je capable ? Non. Je ne pourrais jamais vendre mon corps pour de l’argent – je serais prête à tout, mais j’avais du respect pour mon corps, et je ne souhaitais pas que mon vagin se transforme en hangar.
Soudain, un petit maigrichon prit la parole, et visiblement, il s’adressait à moi. Qu’est-ce que qu’il me voulait ce petit con ? J’avais autre chose à faire que satisfaire un puceau. Je le regardais d’un regard glacial, mais une petite voix dans ma tête me disait de rester calme. En fait, cette petite voix n’était qu’autre que mon collègue qui me parlait dans l’oreillette.
Il me disait de jouer le jeu, et d’agir comme telle sinon on risquerait de se faire capter par le complice. Sensuellement, je lui répondais
GEMMA _ « C’est que tu ne viens pas souvent ici alors. » Je ne savais pas quoi d’autre répondre alors, oui, j’avais dû improviser à la va-vite. « Dis-moi, tu es ici pour te trouver une petite occupation ? »
Il était jeune, nom de dieu, que foutait-il ici ? Avait-il vraiment besoin de payer une femme pour subvenir à ses besoins ? Mais là, tout d’un coup, quand il s’avançait vers moi, j’ai cru que j’allais exploser de colère, et entendre mes collègues rires me donnait encore plus l’envie de lui foutre une tarte à ce gamin. Ce petit maigrichon venait de m’éclabousser avec de la boue… Je voyais rouge, et j’avais cru que j’allais lui faire bouffer son paquet de mouchoirs…
Néanmoins, je faisais un effort surhumain pour pouvoir me contrôler et je lui répondais d’un ton étonnamment doux « Ce n’est pas grave. » Lui disais-je en frottant le bas de ma jambe . Tout en essuyant, je le regardais dans les yeux, et j’ajoutais comme une petite toute timide: « J’ai de quoi de me changer, donc si tu veux, tu pourrais peut-être venir m’aider. » Je mordillais ma lèvre, et je lui rendais son mouchoir plein de boue. « Tu me suis ? » Il avait intérêt à me suivre, sinon, j’allais le prendre par la peau du cul, et l’emmener moi-même dans la petite ruelle qui se trouvait à proximité. « N’ai pas peur de moi, et je te forcerais en rien… Je veux juste.... discuter » Sur ces paroles, je commençais à marcher en direction de la ruelle qui se trouvait à deux pas. J’espérais qu'il allait me suivre, d'ailleurs, de temps en temps, je jetais un coup d’œil par-dessus mon épaule pour voir si oui ou non, il me suivait. La décision lui revenait, seul lui pouvait évaluer le risque qu'il prenait en me suivant.
Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire
« Je suis toujours planqué ici tu veux dire. » Seigneur Jésus Marie Joseph … Que devais-je penser de ses paroles ? Aurais-je affaire à l’un des plus gros pervers de la ville ? Tout compte fait, je ne devrais peut-être pas lui suggérer de me suivre, car, même si, il avait le physique d’un mollusque, on ignore totalement ce qu’il peut se cacher derrière ce maigrichon. Je n’avais pas envie qu’il m’arrive une mauvaise histoire, et surtout que je choppe une merde d’MST. Suis-je en train de me mettre dans une situation périlleuse ? Je n’avais pas mon arme de service, tout ce que j’avais, c’était un petit couteau caché précisément dans ma botte – d’où le pourquoi, je ne voulais pas qu’il me touche.
Maigre comme il est, il était peut-être malade ? J’ignore totalement comment les femmes ici sont traitées ou si, elles sont suivies par un médecin, alors, oui, ca puait le sida à plein nez.
N’avait-il pas autre chose à faire de sa vie, que passer son temps à contempler et à sortir sa zigounette partout ? Vous savez, j’étais à doigt d’éclater, et de lui la vérité, mais, j’étais en mission, et tout ce que j’avais le droit de dire, et de faire : c’était de renter dans son jeu, et de me comporter comme ces filles-là, des prostituées.
GEMMA _ « Tout l’argent de poche que ta petite maman te donne doit partir à une vitesse folle avec toi. » J’ignorais les tarifs, mais si déjà , il adorait passer ses nuits ici, je n’ose pas imaginer le budget qu’il doit claquer pour se taper toutes ses meufs « Tant mieux pour nous, en soit. Mais c’est vraiment bizarre, je ne t’ai jamais vu, et c’est bien dommage » je m’approchais de lui, et sensuellement, je caresserais son avant-bras « On pourrait peut-être rattraper tout ça ? Qu’en dis-tu ? » Jouer le jeu de la salope, ce n’était pas mon style du tout et est ce que je m’en sortais pour autant ? Aucune idée.
Le sourire aux lèvres, nous nous dirigeons vers la petite ruelle qui se trouvait non loin de nous. Tout en marchant, il se confiait … Spencer ? Ce prénom ne me disait rien, et j’avais beau creuser dans ma mémoire, je ne connaissais pas ce type.
GEMMA _ « Tu n’as pas besoin de savoir mon prénom » Merde, j’aurais peut-être pas dû coopérer, mais, mieux vaut jouer la carte de la confidentialité – c’était bien plus sensuel. « Mais, si tu désires savoir ma vie alors, dis-toi que cette vie, je ne l'ai pas choisie. Est-ce que j’aime que les hommes me prennent comme un objet sexuel ? Et qu’une fois, qu’ils m’ont prises comme une vulgaire putain que je suis, j’ai de quoi à peine tenir le mois ? » Je m’arrêtais pour lui faire face, car oui, là, il venait de toucher la corde qu’il n’aurait jamais dû dire. Je revenais sur les paroles qu'il avait prononcer peu avant « Et toi, tu débarques, et tu oses me dire que tu viens uniquement ici pour passer du temps ? Tu crois que nous avons du temps à nous consacrer pour un gamin frustré qui n’a aucun ami ? » J’avais eu envie de le gifler, surtout le fait qu’il venait de me vieillir plus que je ne l'’étais déjà. « Et tu cherches quoi au juste ? À te taper une veille qui a la cinquantaine bien frappée ? Ça t’excite autant que ça des femmes mûres ? » J’ouvrais la veille voiture toute pourrie que j’avais emprunté à la fourrière. « L’âge d’une femme est d’un sujet délicat que tu ne devrais pas aborder, surtout quand on est incapable d’évaluer l’âge correctement. » J’ouvrais mon coffre et je prenais mon sac. « Tu n’aurais pas un endroit où je pourrais me changer ? » Ben quoi, j’allais quand même pas me déshabiller dehors et en plus de ça, dans le froid...
Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire
« Mais tu as l’âge d’être ma maman ! C’est écœurant ce que tu dis là ! Moi, je voulais cependant sympathiser avec toi pour pas que tu t’ennuies trop, c’est tout. Si un client vient te voir, je t’aurai laissé tranquille sans problème. C’est ce que je fais toujours avec Kim et les autres filles. » Effectivement, j’avais l’âge d’être sa mère et savoir que la cinquantaine approchait à grands pas, m'effrayait à un tel point que vous ne pouvez pas imaginer. Je me rendais compte que je ne rajeunissais pas et au fils des jours, je vieillissais de plus en plus, j'attrapais des rides, une peau qui perd de sa souplesse et de son velouté. Et le pire dans tout ça, c’est que je ne pouvais rien y faire – étant donné que c'était la nature, et c'était tout à fait normal, mais pour une femme qui n'accepte pas son corps, est pour elle, quelque chose de monstrueux. J’avais beaucoup de mal à accepter mon âge, mais alors quand un jeunot de ce genre n’est pas gêné pour un sou de te le dire en face que tu as plus de la cinquantaine, ça fait mal. Est-ce que j’avais l’air d’être si vieille ? Est-ce pour cette raison que mon mari ne me désirait plus ? Ce jeunot au nom de spencer ne mâchait pas ses mots, et visiblement, il avait l'air de dire ce qu'il pensait. Pourtant, je faisais énormément attention à mon corps, j'essayais un tas d' astuces pour préserver ma jeunesse de ma peau, mais visiblement, le résultat n'y était pas.
Je m'étais énervée contre lui, alors que je n'aurais pas dû. Il voulait juste de la compagnie, et je pouvais en quelque sorte le comprendre. Moi aussi, parfois, j'aimerais trouver quelqu'un avec qui discuter, et avec qui, je sais qu'il ne sera pas là pour me juger ou quoi que ce soit. Cela dit, je me verrais mal taper la conversation avec des putes, et passer mes soirées avec elles, donc, sur ce coup-là, j'avais tout de même du mal à le saisir.
GEMMA _ » Je m’excuse, je … » qu'est-ce qu’il voulait que je lui dise pour me justifier ? En soit, je n’étais pas une vraie pute, alors me mettre à leur place, je ne pourrais jamais. « Je ne voulais pas m’énerver contre toi, j’ai juste marre qu’on me traite comme une conne. » Disais-je en soupirant.
Oui, j’en avais marre qu’on me traite de la sorte, et qu’on me juge. Mon mari me prenait vraiment pour la première des grosses idiotes. Je savais éperdument qu’il me trompait et lui, tout ce qu’il trouvait de mieux à faire, c’était de nier l'évidence. Il préfère le silence au lieu de révéler la vérité, alors, oui, j’avais tous les droits de croire qu’il me trompait. Un jour, j'aurais la preuve, et ce jour-là, quoiqu'il arrive, je ne serais jamais prête à affronter cette nouvelle. Là, aussi, je sais que j'allais être anéantie.
Je le suivais jusqu’à un endroit que j’ignorais. Est-ce chez lui ? Cela m’étonnerait vachement, je pencherais plutôt à son lieu de travail, mais quel patron serait autant abruti pour lui filer les clés ? Vivait-il là ? Tant de questions que j'aimerais tellement lui poser.
GEMMA _ « Comme cela fait-il que tu as les clés de cet établissement ? Tu vis là ? »
Disais-je un peu trop curieuse . Sans plus tarder, j’allais me changer en vitesse, m’habillant comme pour la première des grosses putains, c'est-à-dire, quelque chose de simple à retenir, histoire d'aller au vif du sujet, et surtout, d'assez vulgaire pour provoquer les hommes. Par la même occasion, et étonnamment, j’avais débranché mon oreillette. Je n’avais pas envie que mes collègues entendent notre conversation – va-t'en à savoir pourquoi – moi-même, j’ignorais le pourquoi je faisais ça.
Quelques dizaines de minutes plus tard, je sortais du local, et je lui disais :
GEMMA _ « Je pourrais te poser une question ? » lui disais-je en le regardant droit les yeux « Pourquoi, tu traînes dans ce genre de quartier, ou du moins, pourquoi passes-tu du temps avec nous? Tu n'as pas d'autres occupations? Tu es jeune, tu devrais profiter de la vie, et éviter ce genre d'endroit. » C'était l'un des quartiers les plus chauds, les plus dangereux, et lui, inconsciemment, il se mettait en danger inutilement _« Tu ne sais pas sur qui tu peux tomber et même-nous parfois, on ignore si le gars qu'on suit est net ou pas net, ou est-ce qu'il va nous faire du mal, nous tuer, nous séquestrer, nous obliger à faire des choses qu'on a pas envie » l Je m'avançais doucement vers les chaises qui étaient à notre disposition. Je m'asseyais « La police m'a interrogée ce matin, et ..... Elle m'a annoncé la mort de Kim. À ce qu'il parait, elle a consommé une mauvaise drogue, ou je ne sais pas trop, mais tout ce que je sais, c'est qu'elle était partie avec un gars hier soir, et elle n'est jamais revenue.
Était-ce une bonne idée de lui divulguer l'enquête. Disons qu'il pourrait être ce fameux gars en question. Alors, oui, je me méfiais de lui. J'étais en train de l'analyser, de voir son comportement ... Un gars qui traîne quasiment chaque soir ici, était suspect, et louche surtout qu'il me connaissait à peine, qu'il m'avait déjà emmené dans un endroit qui était loin d'être rassurant. Avait-il commis le même cheminement que cette pauvre Kim? Cette Kim a été droguée, et malheureusement, cette nouvelle drogue qui tournait dernièrement dans les rues, faisait des ravages.
Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire
Je me sentais terriblement mal à l’aise. Ce n’était pas dans mes habitudes de m’habiller de la sorte, aussi vulgaire soit-il, surtout devant un jeune qui pourrait avoir l’âge de mes enfants. Je maudissais cette enquête, et j’avais bien hâte qu’elle se termine. Pour l’instant, touchons du bois, je n’avais pas encore eu affaire à un vrai vicelard qui m’a forcée à faire quoi que ce soit. Tout ce dont j'ai eu pour l’instant, c’était la main aux fesses, rien de bien méchant. Si mon époux savait exactement quel genre d’enquête, je faisais, et surtout, ce que je faisais, je ne pense pas qu’il serait très ravi. Mais bon, étant donné que nous n'avions presque plus de communication, à quoi bon lui dire ? Il s’en ficherait complètement et puis il était plus préoccupé par sa maîtresse que par sa femme qui volontairement se mettait presque en danger.
Je ne connaissais pas exactement la relation qu’avait Spencer avec Kim, mais visiblement, vu son comportement, je juge qu’il devait être très proche d’elle. J’avais pitié pour ce petit qui visiblement n’avait pas la vie facile – et moi, qui ne cessait de me plaindre parce que mon époux me trompait? J'avais honte.
Je le regardais faire. Il essayait en vain de contacter cette fameuse Kim. Bien évidemment, elle ne répondait pas. Je voulais m’avancer vers lui pour le prendre dans mes bras, mais je ne pouvais pas. Pas que je ne voulais pas, parce que oui, face à cette situation, mon instinct de mère voulait à tout prix rassurer ce petit garçon totalement paumé, mais mon côté de flic reprit le dessus. Je ne pouvais pas le serrer sans savoir ce qu’il avait derrière la tête, et surtout, ce qu’il avait dans ses poches. On dit souvent que les apparences sont souvent trompeuses, et qu’il ne faut jamais se fier aux comportements des personnes. Lors de ma carrière, j’ai dû abattre un adolescent de seize ans tout ça parce que j’avais baissé ma garde. Il était armé, et moi, instinct de mère, je voulais tout simplement lui tendre la main, mais au final, il s’était retourné contre moi dans l’attention de me tuer. Cet événement n’avait pas été une partie de plaisir, j’en ai souffert affreusement, et mon état psychologue en avait pris un sacré coup. D’ailleurs, je crois que je ne pourrais jamais m’en remettre.
Kim n’était peut-être pas une droguée, mais la seule chose qui était sûre, c’est que le résultat du médecin légiste ne mentait jamais. Qu’il le veuille ou non, Kim était bel et bien droguée. Aux dépens de sa volonté ? Peut-être … Je n’en ai aucune idée, et je comptais bien résoudre cette énigme.
GEMMA _ « Désolée, c'est ce que j'ai entendu en arrivant aujourd'hui. »
Soudain, le jeune garçon s’enfuyait. Devais-je le suivre? ? L’arrêter ? Non. Je devais le laisser avaler la pilule. Il venait de perdre une personne chère à ses yeux. Pendant qu’il n’était pas là, j’avais aperçu son téléphone mobile posé contre le meuble, alors je me permettais de fouiller dedans. Je cherchais une preuve, un élément qui pourraient l’incriminer, mais, rien. Je ne trouvais absolument rien.
Tenant le portable dans ma main qu’il refaisait apparition, alors, ni vu ni connu, je lui tendais comme si rien n'était. Je lui affichais un petit sourire, histoire de lui remonter le moral. Après avoir rangé son portable dans sa poche, c’est là qu’il me montrait le bijou de sa maman.
Sa mère était une pute, ce qui expliquait peut-être sa fascination à trainer avec des prostituées. A-t-elle été assassinée ? En voulait-il au monde de la prostitution au point de pouvoir commettre des meurtres ? Le trouble de la personnalité n’est constaté qu’à partir de l’âge adulte, et souvent, les « psychopathes » ont eu une enfance très difficile avec une part de l’environnement qui les a fortement perturbés, et traumatisés.
Délicatement, je posais ma main sur la sienne où se trouvait le bijou.
GEMMA _ « Je suis profondément navrée pour ton amie » lui disais-je en le regardant droit dans les yeux. « Et pour ta maman aussi. » Cette fois-ci, mon regard se baissait pour regarder sa main ensanglanter. Par colère, il avait certainement dû taper sur un mur, ce qui expliquerait le bruit que j'avais entendu. « suis-moi. » Tenant par la main, je l’emmenais dans les toilettes pour aller nettoyer tout ça. « On ne peut vraiment pas dire qu'on a une vie toute rose , n'est-ce pas?» soupirais-je tout en ouvrant le robinet. J’avais pris des essuies mains qui se trouvaient à notre disposition, et je les mouillais un peu, de façon à ce que je puisse nettoyer la plaie. « Ça va, je ne te fais pas mal ? » J’y allais délicatement pour éviter de le faire souffrir, et qu’il s’énerve plus qu’il ne l’était déjà. « Ca te dirait qu’on reste ici et qu’on se commande une .... Pizza…? Demain, je prendrais un client en plus, ce n’est pas grave... Un de plus ou un de moins ça ne change rien pour moi » Je lui accordais l’un de mes plus beaux sourires, et apercevant qu’il avait toujours les yeux rouges et humides, je commettais peut-être une erreur, mais je le prenais dans mes bras. Je le serrais contre moi et je lui murmurais contre son oreille « Je sais qu’on se connaît à peine, mais, si tu as besoin de parler, je suis là. Ça fait tellement longtemps que je n’ai plus rencontré une personne aussi gentille que toi alors laisse-moi te prouver que je peux l'être également. »
Gentille ? Je doute qu'il l'était, surtout qu’il avait le profil d’un fou ... Je ne devrais peut-être pas traîner avec lui, et ce que je devrais plutôt faire , c'est appeler du renfort, mais étonnement, j’avais envie de discuter avec lui – et surtout, de l’aider. De toute manière quoiqu'il puisse m'arriver, plus rien ne me retenait. Mon mari ne me désirait plus, j'étais à deux doigts de perdre mon boulot, et mes enfants appelaient pratiquement jamais pour prendre de mes nouvelles alors d'un coté, j'étais prête.
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Dernière édition par Gemma Andersson le Mar 3 Oct - 17:44, édité 1 fois
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Sujet: Re: Salut beauté ! | Gemma (#) Dim 1 Oct - 22:03
Salut beauté !
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Sujet: Re: Salut beauté ! | Gemma (#) Mar 3 Oct - 17:38
Spencer & Gemma
Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire
C’est étrange, mais j’avais envie de l’aider et de lui montrer qu'on ne méritait pas de vivre une telle vie parce qu’on l'a mérité..; Ces dires étaient totalement faux. J’ai grandi dans un orphelinat où la seule chose que tu souhaites le plus au monde, c’est de sortir de là au plus vite. Chaque jour a été une épreuve douloureuse, j'ai été victime d'intimidation, d'insultes, dénigrement constant, d’humiliation… Quand j’étais petite, j’étais naïve, je donnais très vite ma confiance, car, justement, je me sentais tellement seule, alors quand quelqu’un te montre un peu de reconnaissance, tu baisses très vite la garde. À chaque fois, je me faisais avoir. Je me rappellerai toujours le jour où, j’avais suivi un groupe de jeune, que je pensais être leur amie, et pour finir, après quelques jeux dégradants, je me suis trouvée coincée pendant des heures au sous-sol de l’orphelinat. Mais cela m’a permisse d'être plus forte, de ne plus accorder ma confiance à qui compte, et à me méfier constamment des gens qui m'entouraient.. Maintenant, regardez où j'en suis. Je me suis battue pour obtenir la vie que j’ai aujourd’hui, alors, peu importe d’où tu viens, c’est ta force, et ta détermination qui dicte la voie que tu dois suivre.
Sa maman était peut-être une prostituée, mais, avait-elle eu le choix ? La plupart des femmes qui se prostituent, ce sont des femmes qui sont totalement perdues, et soumises à un proxénète qui les menace. Malheureusement, je ne pouvais rien faire, car c’était en dehors de mes compétences, et ce n’était pas mon job de sauver ses putes. Mon job était de démanteler des affaires illégales, principalement de la drogue et cela se limitaient à ça. Chaque service à son propre domaine.
GEMMA « S’il te plaît, j’y tiens vraiment. » Je mettais ma main dans mon sac , et je sortais un petit billet. « J’ai de quoi nous offrir une pizza pour nous deux alors, s’il te plaît » Il fallait que je joue un peu la malheureuse qui avait besoin d’intention, et qui ne vivait pas sur l’or. Quoique, en temps normal, je ne vivais pas sur l’or. L’épicerie de mon mari nous coûtait énormément d’argent et parfois, on avait du mal à tenir les deux bouts en fin du mois.
Pourquoi Kim et pas une autre ? Je n’en avais aucune idée. Peut-être parce qu’elle avait un plus beau cul que les autres ? « Tu sais, dans ce monde de brute, seuls les méchants dominent, tandis que les faibles subissent. La gentillesse finit toujours par te causer du tort. » Étant enfant, j’étais quelqu’un de très gentille, très serviable, et à force d’avoir été cette fille, je me suis fait bouffer. LE jeune homme fondait en larmes dans mes bras, et pour le rassurer un peu, je le berçais comme un petit-enfant. Seulement, il ne me laissa pas le temps de réagir, ni même répondre à sa dernière phrase qu’il partait aussi vite à l’extérieur. Je le suivais assez rapidement, et nous nous trouvions ainsi à la rue. « Attends, Spencer… ne t’enfuis pas… je … » Je n’avais pas eu le temps de finir ma phrase que soudain, un homme qui surgit de nulle part, plaqua violemment le jeune spencer contre le sol. Rapidement, je me rendais compte que ce n’était qu’autre que mon équipe. Un autre collègue pointait l’arme sur lui, tendit qu'un autre, bloqua Spencer au sol, et lui passait les menottes. « Vous n'avez rien ? » dit-il en se retournant vers moi. Je faisais signe de tête que non que tout allait bien. Je m’avançais vers le jeune spencer et je m’agenouillais. « Laisse-moi t’aider, d'accord ? je ne te veux aucun mal, mais pour ça, il faut que tu coopères. » Je me révélais, et je finissais : « Embarquez-le. » Violemment, mon collègue le relève comme une merde, et embarqua ce maigrichon jusqu’à la voiture banalisée. « Attention à la tête, petit. » dit-il. Bien sûr, il avait fait exprès de cogner sa tête contre le bord de la voiture.
Pendant ce temps, je montais à l’avant, et mon collègue me rejoignait. Je lui murmurais : « t'étais pas obligé de lui faire ça, il ne m'a rien fait. » oui, il aurait pu éviter de lui faire du mal inutilement.
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Sujet: Re: Salut beauté ! | Gemma (#) Mer 4 Oct - 15:23
Salut beauté !
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Sujet: Re: Salut beauté ! | Gemma (#) Jeu 5 Oct - 17:45
Pour un gamin timide, il en posait des questions. Sa mère aurait mieux fait de lui apprendre à se taire, qu’à trainer avec d’autres putes. Tout allait très vite maintenant. On l’avait menotté, embraqué, et maintenant, nous étions en direction du poste de commissariat. J’avais deux trois questions à lui poser, mais rien de bien alarmant donc, pourquoi pétait-il un câble à ce point ?
Pourtant, je lui avais si bien murmuré que j’étais là pour l’aider, et non pour l’enfermer dans une cage.
Une fois arrivé au poste, le train-train habituel prit son court, c’est-à-dire, emprunte digital, j’avais même demandé qu’on lui prélève un peu de sa salive, histoire de creuser un peu plus sur son passé, et tout qui s’en suit. Mes collègues l’emmenèrent dans la salle d’interrogatoire où je pourrais discuter en toute tranquillité sans qu’il vienne à s’enfuir comme un enfant.
Pendant que mes collègues s’occupaient de lui, j’étais partie me changer et m’habiller de façon un peu plus professionnelle.
Après deux heures, je me décidais enfin de m’y rendre auprès du jeune garçon. La personne en garde à vue doit, obligatoirement selon la loi à son interrogatoire, être clairement informée de ses droits alors, je n’avais guère le choix de lui citer ses droits :
GEMMA _ « Vous avez le droit de garder le silence. Si vous renoncez à ce droit, tout ce que vous direz pourra être et sera utilisé contre vous devant les tribunaux. » Je déposais mes dossiers sur la table tout en parlant : « Vous avez le droit à un avocat et d'avoir un avocat présent lors de cet interrogatoire. Si vous n'en avez pas les moyens, un avocat vous sera désigné d'office et fourni gratuitement » Je reculais la chaise pour pouvoir m’installer en face de ce beau paumé « Mais je présume que vous n’avez rien à me cacher n’est-ce pas ? » J’étais obligée de lui dicter ses droits, sans cela, cela pourrait me retomber dessus. Je coupais l’enregistrement, de façon à ce que je puisse discuter librement avec lui. « Je suis désolée que mon collègue ait été un peu brutal avec toi, mais il pensait que j’étais en danger, mais, au fond, je sais bien que tu n’avais pas l’intention de me faire du mal, n’est-ce pas ? » j’ouvrais le dossier, et là, se trouvait les photos de la pauvre Kim, morte. Je tournais le dossier vers lui, pour qu’il puisse regarder les photos « Si tu veux que la justice soit faite, il faut que tu m’en dises plus. Je sais que tu cherches autant que moi, à retrouver la pourriture qu’il l’a forcée à se droguer mais pour ça, il faut que tu m'aides aussi. » J’évitais les autres détails, comme le viol. Elle avait été violée, battue, et laissée pour morte comme un vulgaire déchet.
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Sujet: Re: Salut beauté ! | Gemma (#) Ven 6 Oct - 13:31
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Sujet: Re: Salut beauté ! | Gemma (#) Mer 11 Oct - 15:36
Spencer & Gemma
Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire
« Qui êtes-vous ? » Tenait-il tant à savoir qui j’étais ? J’allais certainement devenir son pire cauchemar. Entre nous, je ne lui voulais aucun mal, au contraire, je voulais l’aider. L'aider à devenir lui même.
Je savais qu’il tenait à cette pauvre petite Kim, et lui montrer ces photos n’était pas une partie de plaisir, mais je ne faisais qu’appliquer les procédures. Il était soupçonné de l’avoir assassinée, et pourtant, vu la façon dont il agissait, il avait l’air d’être tout sauf un criminel. Je n’ai jamais vu quelqu'un aussi sensible que lui, et qui chialait à tout bout de champ. Même ma fille de 10 ans ne pleurait pas autant que lui.
GEMMA « J’avais l’air de blaguer quand je disais que Kim était morte ? » lui disais-je en le regardant. Il fermait le dossier, et il le glissa vers moi. Les photos étaient horribles, j’en avais conscience, mais il fallait que je voie sa réaction, et visiblement, j’avais eu ma réponse. « Les traces de sperme que nous avons trouvé sur la victime n’ont pas été identifiées » mais bon, étant donné l’antécédent de la dame, espérons qu'il n'y avait pas en elle, une cuve, sinon là, le criminel ne pourra jamais être arrêter. « Tu sais, parfois il suffit d’un excès de rage pour commettre l’irréparable. » Qu’est-ce que cela change que cela soit sa meilleure amie ou non ? Mon père avait bien tué ma mère alors qu’il l’aimait. « Je sais que tu ne l’as pas tué, mais tu es le seul qui peut nous aider. Kim avait certainement des habitudes, des clients réguliers, un homme qui ne cessait de la réclamer ? »
Alors que Spencer se remettait doucement de ses émotions, qu’un de mes collègues entrait dans la salle d’interrogatoire et il me tendit enfin les résultats de l’autopsie de la pauvre prostituée. Compte juste, Spencer n'était pas l’assassin.
Délicatement, d’une main, je prenais l’une de ses mains et je l’obligeais à me regarder
GEMMA _ « Kim avait de la chance de t’avoir comme ami et je te promets que le coupable paiera pour ce qu’il a fait. Tu as ma parole. » Je ne pourrais pas effacer sa souffrance, et la seule chose que je pouvais essayer de faire, c’était de lui remonter le moral. « Tu as le droit de pleurer, et encore une fois, je suis sincèrement désolée. »
HORS JEU: SORRY Ce n'est pas fameux du tout.
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Sujet: Re: Salut beauté ! | Gemma (#) Dim 15 Oct - 22:05