you're my frozen lake ⌘ mia

mia de vecchio

you're my frozen lake

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ Ambitieuse ⌘ Apaisante ⌘ Attentionnée ⌘ Concentrée ⌘ Créative ⌘ Cultivée ⌘ Dévouée ⌘ Emotive ⌘ Fidèle ⌘ Parfois froide ⌘ Impatiente ⌘ Intelligente ⌘ Loyale ⌘ Maniaque ⌘ Possessive ⌘ Protectrice ⌘ Réaliste ⌘ Rêveuse ⌘ Sensible ⌘ Soumise

Grande passionnée de surf, elle se voyait bien devenir surfeuse professionnelle. Mais elle a eu un accident et elle a dû renoncer à son rêve. Elle surfe toujours mais plus de manière intense. Elle ne peut pas à cause de son genou qui la fait souvent souffrir ⌘ Outre le surf, elle fait un peu de jogging. Mais jamais trop longtemps toujours à cause de son genou ⌘ Elle se maintient en forme dans la mesure du possible, et ce grâce à son job ⌘ Elle adore le théâtre. Elle n'aurait pas son job actuel, elle se serait bien vue embrasser une carrière au cinéma ⌘ Elle adore chanter sous la douche. Plusieurs fois elle a cassé les oreilles de son copain du moment quand elle était sous la douche. Elle n'a jamais su s'il appréciait qu'elle chante de la sorte. Il lui disait toujours qu'elle avait une belle voix. Mais elle ne sait pas s'il disait cela pour lui faire plaisir ou si c'était vrai ⌘ Elle va chez le coiffeur une fois tous les deux mois et il est rare qu'elle annule un rendez-vous. Elle reprogramme dans le cas où elle a un imprévu de dernière minute ⌘ Elle est allergique aux fruits de mer. Elle a même fait un choc anaphylactique dans un restaurant et ils ont été obligé d'appeler une ambulance pour la transporter à l'hôpital ⌘ Elle a une collection de chaussures incroyables. Elle a plus d'une centaine de paires. C'est compulsif. A chaque fois qu'elle voit une paire qui l'intéresse, elle ne peut pas s'empêcher de l'acheter ⌘ Elle est un peu garçon manqué. Elle a une panoplie de pantalon dans sa penderie. C'est plus simple selon elle, surtout pour courir après des criminels. C'est plus facile de le faire en pantalon qu'en jupe ⌘ Son horloge biologique tourne et elle a envie de fonder sa famille. Mais encore faut-il qu'elle trouve le bonhomme. Ou peut-être qu'elle l'a trouvé mais qu'elle ne le sait pas encore ⌘ Elle a les yeux vairons. Son oeil gauche est marron et l'autre noir du fait d'une tache de naissance. Quand elle était petite, on s'est souvent foutu de sa gueule. Depuis, elle en a fait une force et elle est fière ⌘ Elle est ambidextre. Elle sait aussi bien utiliser sa main droite que la gauche. A la base, sa main gauche est sa main principale. C'est celle qu'elle utilise le plus souvent ⌘ Elle a grandi avec le manga Naruto. Elle a commencé à regarder en streaming, et en japonais, sous-titré, quand elle était petite. Et en grandissant, elle a continué. Depuis, elle a enchaîné avec Boruto. Pour rien au monde elle ne louperait son épisode de vingt minutes de la semaine ⌘ Si elle devait emporter une seule série sur une ile déserte ? Elle hésiterait en GOT et Spartacus. GOT, y'a du sang, y'a du sexe, y'a de la baston. Mais Spartacus ... y'a plein de beaux mecs musclés qui s'baladent avec pas grand chose sur le dos. Bah, de toute manière, la question est stupide puisque sur une île déserte, y'aura pas d'électricité. Mais à choisir entre les deux séries, ouais, Spartacus. Et de peu devant GOT ⌘ Il lui arrive de porter des lunettes, surtout après une longue journée. C'est principalement pour se reposer les yeux. De toute manière, si elle doit porter des lunettes, elle en portera. C'est pas bien grave selon elle ⌘ Pour les besoins d'une enquête, elle a eu l'occasion d'aller visiter les locaux de Weta Workshop. Elle avait l'impression d'être comme une gamine dans une boutique de confiseries. Mais elle est restée très pro. Elle est repartie avec quelques bibelots

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ daniela ruah</pris> mia de vecchio

l'histoire de ma vie

you're my frozen lake

Une pièce sombre. Une pièce noire. Pas un bruit. Pas un chat. On aurait pu entendre une mouche voler. Et c'était plus ou moins le cas. Une porte qui s'ouvre. Une faible lueur qui pénètre dans la pièce. Et une silhouette s'approche de différents casiers. Une main fine s'attarde sur l'un d'entre eux avant d'agripper la petite poignée afin d'ouvrir ledit casier. Et là, que peux-tu voir ? Le reflet de toute une vie. Ou presque.

Coup d'œil sur la portière, à l'intérieur du casier. Tout un tas de photos. Tu vois la première ? C'est ta mère. Marzia. Tu l'as perdu bien trop tôt selon toi. Tu avais quoi ? Tu avais treize ans. C'était en 2000. Ta mère ... Est devenue une victime, si tu peux dire ça ainsi. Une victime des conneries de ton père. On reviendra sur ton père plus tard. Ta mère, c'était ton héroïne. Elle faisait tout pour toi. Ton père n'était pas là pour autant, elle était là, elle. Elle était toujours là pour toi. Elle te racontait des histoires. Elle t'emmenait à l'école. Quand elle ne pouvait pas venir te chercher, c'est Ma qui venait te chercher. Ma ? Ta grand-mère. Tu étais proche de ces deux femmes. Ouais, très très proche. Et tu ne voyais pas ton monde autrement. Pour autant, cette femme que tu idolâtrais a été prise pour cible. Enfin, façon de parler. Elle est morte. Comment, tu ne sais pas. Ma t'a caché les circonstances de sa mort. Tu savais simplement qu'elle était avec ton père ce jour là. Et qu'elle n'est pas revenue. Non. Tu l'as enterré avec Ma et avec ton petit frère. Ton père, lui, il était pas là pour l'enterrement. Il était dans un lit d'hôpital. En train de lutter pour rester en vie. Si on t'avait donné le choix ? Tu aurais préféré que ça soit ton père qui y reste. Et que ta mère soit encore en vie. C'était terrible de dire ça. Et pas qu'un peu. Tu as pleuré ta mère. Pendant longtemps. Ton frère aussi. Plus jeune, il ne comprenait pas vraiment ce qui se passait. Et tu devais être là pour lui. Tu devais être forte pour lui. Parce que tu savais très bien que sur lui, tu ne pouvais pas compter. Jamais.

Juste en dessous ? C'est Ma. Ta grand-mère. Ma, c'était ton idole aussi. Elle était là pour venir te chercher à l'école. Elle était là pour te faire des gaufres les mercredis après-midi. Elle était là pour t'aider à faire tes devoirs quand ta mère n'avait pas le temps. Elle était là pour t'apprendre à jouer aux dames et aux échecs. T'en as passé des mercredis après midi avec elle à jouer aux jeux de société. Ma, elle te disait jamais rien. Non. Elle n'était pas là pour t'engueuler ou quoi que ce soit dans le genre. Non. Tu t'es bien amusée avec elle. Et elle était là, encore. Quand ta mère est morte. Et que ton père était à l'hôpital. Elle t'a gardé avec ton petit frère le temps qu'il s'en remette. Et devant ... Et devant sa stupidité, elle t'a avoué qu'elle faisait des démarches. Pour obtenir ta garde. Et celle de ton frère. Ca ne s'est pas fait. Ca t'a déchiré le coeur quand t'es partie. Quand tu as quitté l'Italie avec ta famille. Mais tu n'as pas perdu contact avec Ma pour autant. Tu l'appelles assez souvent. Tu lui envoies des mails. Et lors de certaines de tes vacances, oui, t'es rentrée en Italie. Tu le vois bien. Ma ne va pas très bien. Elle vieillit. Tout simplement. Tu ne sais pas encore combien de temps elle va vivre. Tu sais qu'elle n'est pas éternelle mais tu espères que ça va aller. Tu essaies de la convaincre de venir en Nouvelle Zélande. Mais Ma est têtue. Et il n'est pas question de partir.

Ton père. Antonio De Vecchio. Il était pas là durant les neuf premières années de ta vie. Alors oui, il te manquait. Tu parlais souvent de lui à ta mère. Tu posais souvent tout un tas de questions à son propos. Et quand tu allais le voir au parloir, tu lui offrais toujours ton plus beau sourire ou bien tes plus beaux dessins. Parfois, tu pouvais travailler dessus pendant plusieurs jours pour être sûre que ça ferait plaisir à ton père. En fait, la plupart du temps, tu n'avais le droit qu'à un faible sourire. Et à du dédain. Pour une petite fille, c'était très difficile à le supporter. Et pas qu'un peu. Ouais. Tu n'as jamais compris oh pourquoi il n'était pas ... comment dire ... Pourquoi il était aussi froid avec toi. Tu avais souvent l'impression que tu dérangeais. Qu'il ne voulait pas de toi. Même si parfois, ouais, il semblait être content, toi, tu ne retenais que les mauvais jours où il tirait la gueule. Et t'avais l'impression que c'était souvent. Quand il est sorti de prison et qu'il est revenu dans ta vie, pour toi, c'était la véritable galère. Dans le sens où il voulait être ton père mais toi, tu ne voulais pas le laisser s'approcher. Parce que tu te souvenais encore des moments où tu te retrouvais au parloir et où il te parlait séchement. Alors, bien sûr, quand il essayait de parler avec toi, tu t'emmurais dans le silence et tu refusais de lui parler. Il essayait de t'amadouer parfois, mais c'était loin d'être facile. Après deux ans, t'as commencé à le laisser se rapprocher. Tu lui laissais une chance. Pour toi. Mais pour ton petit frère aussi puisque tu voyais qu'il était ... plus doux avec lui. Alors, tu t'étais dis, pourquoi pas ? Mais ces efforts, pouf, tout envolé quand tu as appris que ta mère avait été tuée. Ma a refusé de te dire comment. Ton père était à l'hôpital. C'était pas lui qui allait lui dire ce qui s'était passé. Pour autant, t'étais sûre et certaine qu'il en était le responsable. Quand il s'est réveillé, tu as vu ta vie s'effondrer. Parce qu'il ne voulait pas rester en Italie. Il t'a embarqué dans sa valise, avec ton petit frère, et vous êtes partis pour la Nouvelle Zélande. Tu ne sais pas vraiment pourquoi ton père a décidé de vous emmener là-bas. Toi, tu aurais préféré rester avec Ma en Italie. Ce brin de confiance qu'il avait réussi à instaurer, il n'y avait plus rien. T'es restée loin de lui après tes dix-huit ans. Tu lui as dit que tu ferais l'académie de police. Il n'a pas vraiment apprécié ton choix mais après tout, c'était ta vie. Pas la sienne. A ce jour ? Tu ne lui parles pas vraiment. Non. Si tu veux des nouvelles, tu passes par ton petit frère comme il vit encore avec Antonio. Il approuve pas tes choix. Tu n'approuves pas les siens. Voilà tout.

Ton petit frère et ta petite soeur. Il est gentil. Vous avez pratiquement dix ans d'écart. Il ne connaît pas autant votre père que toi. Et en même temps, il le connaît mieux que toi. Dans le sens où il vit avec lui. Il le supporte, jour après jour. Tu n'as pas d'accroche avec ton frère. Vous vous entendez bien. Il ne comprend pas toujours cette animosité avec ton père. Mais il respecte tes choix. Il ne cherche pas à te faire la morale. Et tu apprécies à dire vrai. Et pas qu'un peu. Giada ... Elle, elle est trop petite. Et elle est à des lieux de comprendre que son père est un ... menteur. Mais elle est mignonne. Et tu fais ton possible pour ne pas trop être hostile avec Antonio quand la petite est dans les parages. Tu l'envies parfois. Elle, elle a toute l'attention de votre père. Ton frère aussi. Parfois, tu te dis que ... Et bien, tu te dis qu'en fait, ils voulaient peut-être pas de toi à l'époque. C'est dur d'être l'aînée et de ne pas se sentir aimée !

Et cette dernière photo ? Quelqu'un qui est cher à ton coeur. Vous avez fait l'académie de police ensemble. Vous vous êtes trouvés y'a une dizaine d'années maintenant et vous êtes soudés comme les doigts de la main. Vous avez affronté l'académie ensemble. Et quand ce fut l'heure de l'affectation, bizarrement, c'était décidé. Pour toi. Comme pour lui. Vous avez décidé de la même affectation. Et vous l'avez eu. Tous les deux. Le commissaire ne savait pas trop où donner de la tête avec deux recrues comme vous. Pour autant, ça collait bien. Un beau duo que vous formez tous les deux. C'est ton partenaire. Et tu ne vois pas quelqu'un d'autre avec qui travailler. Oh, bien sûr, vous avez essayé. De bosser avec d'autres gens. Pour voir. Ca a un peu merdé. Les enquêtes n'étaient pas ... Comment dire ... Oui, loin de l'un et de l'autre, ça capotait. Donc, on vous a bien vite remis ensemble et le duo de choc a repris. Vous avez vécu tellement de choses ensemble ! Et tu aimerais en vivre tellement d'autres avec lui. Seulement, tu ne sais pas comment lui en parler. Vous n'êtes pas sur la même longueur d'ondes. Quand tu es en couple, il est célibataire. Et quand il est en couple, c'est l'inverse. Vous avez du mal à vous accorder. A moins que ça soit le destin. Tu n'en sais rien. C'est ton meilleur ami. Tu aimerais peut-être plus. Mais c'est peut-être mieux comme ça. Peut-être que c'est mieux que vous restiez simplement amis et que ça n'aille pas plus loin.