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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 let me go or love me again (seavery)

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MessageSujet: let me go or love me again (seavery) (#)   let me go or love me again (seavery) EmptyDim 1 Oct - 17:30

let me go or love me again
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Ce soir-là, tout prêtait à la mélancolie : entre mon état d’esprit, le même depuis trop longtemps, le ciel sombre donnant l’impression que la nuit s’était déjà installée et la pluie ne cessant de tomber. De ce temps, je m’étais décidé à rester au bureau pour terminer la paperasse plutôt que de rentrer à l’appartement et être envahi par ce sentiment de tristesse après m’être pris une averse sur la tête. Toujours et encore cette foutue paperasse. Ces dossiers ne s’arrêteront jamais de s’empiler les uns sur les autres dans tout mon bureau. Si quelqu’un m’avait averti que j’aurais plus de paperasses à faire que de sorties à l’extérieur du commissariat, peut-être que j’aurais réfléchi à deux fois à ma prise de poste en tant que commissaire. A être enfermé dans mon bureau, j’ai l’impression parfois d’être un oiseau en cage. Par chance, ce poste me permettait d’avoir plus d’avantages que d’inconvénients. Du moment que le travail était effectué en temps et en heure pour l’administration, je faisais ce que bon me semble de mon temps, mais à ce moment où la plupart des collègues étaient déjà rentrés chez eux, je m’occupais, en retard, de mes dossiers éclairés par la lumière légèrement tamisée de la lampe de mon bureau. De gauche à droite puis de droite à gauche, mes yeux ne cessaient de balayer chacune des feuilles renfermées dans ces chemises. Je pourrais me lasser à force d’effectuer les mêmes gestes à répétition, mais je ne devais en aucun cas flancher. D’autant que la lecture était loin d’être une passion, n’importe laquelle quelle soit. Je ne cache pas avoir eu du mal à me concentrer sur mon travail, car pour une raison évidente, mon divorce asphyxiait mon esprit. Après un instant où mon esprit vagabondait ailleurs, plus rien ne pouvait me distraire, sauf qu’une sonnerie s’était mise à retentir me faisant ainsi revenir à la réalité. Cette sonnerie n’était autre que celle de mon téléphone portable lorsque je reçois un message. Je m’en emparais sans plus attendre pour jeter un œil au message. Je ne m’attendais pour rien au monde à recevoir un message de la part de Marks. Dernièrement, ma rencontre avec elle dans l’ascenseur de l’hôpital, alors que je venais rendre visite à Avery, s’était mal passée, mais au final elle s’était bien terminée, me faisant quelque peu changer d’avis à son sujet.
« Sawyers ? Avery a eu un accident ce soir, elle est inconsciente. On vient tout juste de l'emmener aux urgences. J'ai pensé que tu devrais savoir. »
Quoi ?! Avery, accident, urgences. Inconsciente ?! Mon sang n’avait fait qu’un tour. Ni une ni deux, je laissais tout en plan sur mon bureau pour me rendre aux urgences de l’hôpital en n’oubliant pas de la remercier par message, car sans elle, il faut le dire, je n’aurais rien su de cet accident. Rien ni personne ne pouvait m’arrêter, je n’hésitais pas d’ailleurs à griller les feux rouges sur la route menant à l’hôpital. Seulement quelques minutes après, je me trouvais dans le hall d’entrée des urgences, affolé, ne sachant pas où aller pour trouver Avery. Je me décidais à sauter sur l’accueil à ma portée. « Avery Sawyers est entrée aux urgences ce soir après un accident. Je peux la trouver ou ?! Je suis son mari. » Dés lors, je commençais à avoir des sueurs froides et m’imaginer le pire à propos de l’état d’Avery. Je ne faisais guère attention aux malades et visiteurs m’entourant, tellement mon esprit était obnubilé par une seule chose : ma femme. Certes, nous étions en pleine procédure de divorce, mais elle l’était encore et toujours, du moins pour le moment. « Madame Sawyers est entrée aux urgences ce soir après un accident de la route, en effet. On vient de la mettre en chambre 220, elle se réveille douc…. » Sans même attendre la fin de sa phrase, j’étais déjà parti. J’en oubliais les bonnes manières avec le personnel. Il fallait que je la retrouve au plus vite pour voir les dégâts de mes propres yeux et cesser mes pensées noires à son sujet. Je n’hésitais donc pas à courir dans les couloirs de l’hôpital à la recherche de sa chambre. Alors que j’effectuais ma course d’un côté et de l’autre de l’hôpital, un ancien et douloureux souvenir refaisait surface dans mon esprit : le même hôpital, les mêmes couloirs, la même odeur et surtout la même raison d’hospitalisation. Ceci était trop familier à mon goût. Mes yeux humides, je sentais que je n’étais guère dans mon état normal. Pour ainsi dire, je n’étais plus maître de mon corps, tant d’émotions me submergeaient. A ce moment où elle émergeait et analysait la pièce dans lequel elle s’était retrouvée, j’ouvrais de façon brusque sa porte, sans prendre la peine de toquer. Je venais enfin de la retrouver. Je ne m’inquiétais en aucune façon de l’état dans lequel mon visage pouvait être après m’être remémoré la mort de ma mère, car je m’inquiétais surtout pour elle. Un soulagement de la voir consciente et non mourante. Face à elle, je restais immobile, le temps d’entrevoir ses blessures sur certaines parties de son corps. Ce corps qui me manquait tant. Avery me manquait tout court. D’après moi, c’était une évidence : son mari devait être là, même si notre histoire était terminée. Toutefois, je restais silencieux et me rapprochais doucement vers elle avant de m’installer sur le siège à ses côtés. Je ne voulais pas qu’elle se force à parler, car son accident l’avait sans doute sonné. Peut-être qu’elle se questionnait sur la raison de son hospitalisation, je me décidais donc à lui expliquer sans attendre un retour de sa part. Malgré que ma gorge s’était nouée par toutes les émotions m’ayant traversées, j’arrivais finalement à reprendre le dessus et faire entendre ma voix. « Tu as eu un accident de voiture, ce soir. J’en sais pas plus, mais l’accident a dû être violent quand je vois tes blessures. » Voilà les explications. Il restait juste à lui expliquer pourquoi j’étais ici. « Ollie Marks m’a envoyé un message pour m’avertir que tu étais aux urgences après ton accident, ce soir. Je me devais d’être là pour m’assurer que tu allais bien. » Finalement, je me jetais à l'eau  en lui avouant le fond de mes pensées. « Tu m’as fait peur Avery … J’ai bien cru au pire. » me confiais-je à elle tout en posant ma main sur la sienne comme pour m’assurer qu’elle était bel et bien là, en vie. Je sentais une larme glisser le long de ma joue. Je ne voulais pas craquer, surtout devant elle.
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MessageSujet: Re: let me go or love me again (seavery) (#)   let me go or love me again (seavery) EmptyDim 1 Oct - 21:39

let me go or love me again
Seavery

Ce matin tu as pris la voiture. Pourquoi ? Parce que tu étais en retard. D’habitude tu prenais le bus. Une habitude que tu avais prise quand tu habitais avec tes parents mais plus compliquée à mettre en œuvre maintenant que tu habitais seule. Tu avais perdu l’habitude de te préparer à manger, de toutes ces petites choses du quotidien. Tu reprenais petit à petit de nouvelles habitudes que tu appréciais malgré tout. Mais ce matin, tu étais en retard donc tu n’avais pas hésité à prendre la voiture. Une belle journée ensoleillée, voilà ce que tu t’étais dit. En tout cas, il faisait beau quand tu étais rentrée à l’hôpital pour ta journée de travail. Si tu avais pris le temps de déjeuner, tu te serais rendue compte qu’il faisait déjà bien moins beau sur le coup de midi. Mais tu n’avais pas déjeuner, enchaînant les patients les uns après les autres jusqu’à ce que ta supérieure vienne te signaler que tu aurais dû partir il y a une heure. Tu regardes ta montre étonnée avant de soupirer. Tu essayes de perdre ces habitudes, de reprendre du temps pour toi mais ce n’est pas simple. Tu pars chercher tes affaires dans les vestiaires et quand tu sors, c’est le déluge. Un orage très certainement. Tu n’as pas pris de parapluie, tu n’y as pas pensé. Prenant une grande inspiration, tu cours jusqu’à ta voiture où tu te réfugies déjà trempée. Tu mets le contact pour mettre un peu de chauffage. Cela ne sert à rien de s’éterniser sur le parking, mieux vaut rentrer, tu feras attention. Tu démarres et tu laisses échapper quelques bâillements sur les premiers kilomètres. Pourtant tu gardes les yeux grands ouverts alors que la voiture parcourt ce chemin bien connu. Tu penses déjà à ce que tu vas manger ce soir et au film que tu vas regarder avant de filer au lit quand soudain tu sens la voiture partir sur la droite. Tu essayes de tourner dans l’autre sens mais tu ne fais qu’aggraver ton cas. La panique monte en flèche alors que tu n’arrives plus à contrôler ce véhicule qui continue à avancer. Tout se passe très vite, en quelques secondes très certainement mais toi tu as l’impression que cela dure dix minutes. Tu vois le camion arriver, tu essayes de toutes tes forces mais … Tu entends le bruit de la collision, tu as mal, terriblement mal et …

Tu ouvres les yeux et c’est bien trop lumineux. Mais c’est la douleur qui ne tarde pas à te rattraper. Qu’est-ce qui se passe ? Où es-tu ? Et pourquoi est-ce que tu as mal ? Tu ne devrais pas avoir mal, tu devrais te réveiller sur ton canapé alors que tu t’es endormie devant Nothing Hill. C’est indolore comme thérapie. Pathétique mais indolore. Tu ne sais pas si c’est une bonne idée mais tu tournes la tête à droite puis à gauche. Tu connais cette chambre, enfin peut-être pas celle-là mais tu connais ces chambres. Ce sont celles de l’hôpital, celles dans lequel tu travailles. Et puis il y a Sean, assis à côté de toi. Tu t’apprêtes à refermer les yeux mais tu les réouvres vite pour vérifier que tu ne rêves pas. Non, il est bien là. Pourquoi ? « Qu’est-ce que tu fais là ? » Lui demandas-tu la voix roque. Tu ne la reconnais pas mais tu ne t’y attardes pas. Sean ne devrait pas être là, il ne devrait pas être à côté de ton lit, pas quand il essayait de te convaincre de passer à autre chose, ce n’est pas juste. Tu détournes le regard et tu le poses sur le reste de ton corps. Tu as le bras ne écharpe mais tu peux le bouger sans peine ce qui n’est pas le cas de ta jambe qui est dans un plâtre. Pour le reste, tu ne préfères pas regarder. « Tu as eu un accident de voiture, ce soir. J’en sais pas plus, mais l’accident a dû être violent quand je vois tes blessures. Ollie Marks m’a envoyé un message pour m’avertir que tu étais aux urgences après ton accident, ce soir. Je me devais d’être là pour m’assurer que tu allais bien. » Un accident. Oui, c’est logique, tu as eu un accident. Tu te revois brièvement courir vers ta voiture sous une pluie battante. Tu fermes les yeux, tu ne veux pas te souvenir de plus, pas encore. Cela ne t’étonne pas qu’une de tes collègues ait envoyé un message à Sean. Par contre, tu es surprise qu’il soit venu. Ce n’était plus son rôle désormais non ? « Tu m’as fait peur Avery … J’ai bien cru au pire. » Ton regard se pose sur Sean. Depuis que tu lui as avoué ce que tu caches depuis plus de deux ans, tu peux de nouveau le regarder dans les yeux sans sourciller. Tu serres sa main dans la tienne parce qu’il en a besoin. Ton cœur se serre quand tu vois une larme couler sur sa joue. Tes yeux s’embrument mais tu résistes. Tu ne peux pas craquer toi aussi. Il n’a pas le droit de te faire ça, ce n’est pas juste. « Je vais bien, ne t’en fait pas. » Mensonge éhonté mais tu ne voulais pas l’inquiéter. Quand il te regarda éberlué tu lui dis : « Je vais guérir, ce n’est rien de trop grave. » Du moins tu l’espères parce que tu n’as pas encore vu de médecin pour te confirmer quoi que ce soit. Tu hésites avant d’ouvrir la bouche de nouveau mais tu ne peux pas t’en empêcher. « Ca me touche que tu sois venu mais tu n’es pas obligé d’être là, de faire semblant. J’ai bien compris que tu ne voulais plus me voir tu sais. » Cela te faisait du mal à l’avouer mais le voir discuter avec une autre femme dans un bar avait été la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase. Celle qui t’avait poussée à continuer à remplir les papiers du divorce pour avancer. Mais pour l’instant tu es incapable de signer. « Je suis une grande fille, je m’en sortirai toute seule. » Tu essayes de faire la fière plus qu’autre chose. La vérité c’est que tu vas sans doute devoir retourner vivre chez tes parents pendant quelque temps vu ton état actuel. Tu as mal à la tête, tu as mal partout mais tu serres les dents parce que tu ne veux pas te montrer faible. Pas encore une fois.
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MessageSujet: Re: let me go or love me again (seavery) (#)   let me go or love me again (seavery) EmptySam 7 Oct - 17:57

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Mourir ? Plutôt crever qu’il arrive le pire à Avery, même si nous ne serions plus que de simples inconnus quand le divorce serait prononcé. Peu importe ce qu’il s’était passé avant ça entre nous, je m’étais fait un sang d’encre pour elle. Pour tout dire, une relation de plus de dix ans, aussi intense que la notre, avec la même femme ne s’oublie pas en un claquement de doigts. J’étais conscient que le chemin serait long avant de tirer un trait sur ma relation avec Avery. Pour ça, il fallait que je m’éloigne d’elle, quitte à ce qu’elle me haïsse d’où pourquoi je lui faisais croire l’avoir oublié en prétextant m’intéresser aux autres femmes, notamment lors d’une soirée où Avery m’avait surpris avec une femme, une collègue en réalité, rencontrée dans un bar. Avery y croyait, mais je ne l’avais en aucun cas oublié. Comment l’oublier ?! D’ailleurs, je ne faisais que de me demander si déménager de l’appartement où nous avions vécu ensemble ne serait pas un moyen de me mettre sur la voie ? Cet appartement me rendait trop mélancolique avec tous nos souvenirs dans chaque coin de l’appartement traversant mon esprit. Tellement d’interrogations. Personne ne pouvait m’éclairer, n’étant pas dans ma nature de me confier sur mes soucis. Je me disais qu’un jour, peut-être, je finirais par prendre la décision de refermer le livre de notre histoire, car je réaliserais que cette histoire n’avait rien de plus à raconter. Toutes les histoires ont une fin, même si la plupart d’elles ont une fin heureuse. J’aurais souhaité avoir cette fin heureuse avec Avery, mais parfois, il vaut mieux passer à autre chose que d’être seul à vouloir arranger les choses. Je lui expliquais alors la raison l’ayant clouée dans un lit d’hôpital, je n’hésitais pas non plus à lui prouver son importance à mes yeux en lui faisant savoir ma peur bleue de la perdre. A cet instant, je sentais ainsi sa main serrer la mienne. Cette chaleur, peau contre peau, me rassurait et laissait envahir un sentiment de sérénité dans mon esprit. Je faisais abstraction de tout, plus rien ne compter à part Avery. Par malchance, ce sentiment s’était vite dissipé après avoir retiré sa main. « Je vais bien, ne t’en fait pas. » Vraiment ? Alors, soit elle se moquait de moi ou elle n’était pas consciente qu’elle venait d’avoir un accident de la route, avec le bras dans une écharpe et la jambe dans un plâtre. Aussitôt, Avery rétorquait : « Je vais guérir, ce n’est rien de trop grave. » J’en jugeais donc qu’elle ne se rendait pas compte de l’état dans lequel elle s’était retrouvée après son accident, peut-être s'était-elle pris un coup sur la tête ? « Rien de grave … » soupirais-je en levant les yeux vers le ciel. Je ne voyais pas si d’autres blessures recouvrées son corps, mais je ne l’espérais pas le moins du monde. « Ca me touche que tu sois venu mais tu n’es pas obligé d’être là, de faire semblant. J’ai bien compris que tu ne voulais plus me voir tu sais. » A l’entente de ses mots, cela m’affectait qu’elle pense que je faisais semblant, soi-disant. Avery me connaissait un tant soit peu pour savoir que j’ai un état d’âme quand même. Toutefois, je pouvais comprendre quelle m’en veuille de lui avoir fait croire que j’étais passé à autre chose et peut-être blessée ce fameux soir où elle était tombé par hasard sur moi et une autre femme au comptoir d’un bar. Pas le temps de placer un mot, Avery enchainait. « Je suis une grande fille, je m’en sortirai toute seule. » D’après moi, Avery voulait se montrer forte après ce que je lui avais fait endurer, me faire comprendre qu’elle s’était détachée de moi. Je n’y croyais pas, moi. « Faire semblant ? Je ta rappelle combien de temps nous avons été ensemble ? » Avery connaissait la réponse, c’était certain, donc qu’elle ne me dise pas qu’elle était insensible en pensant à notre relation, sauf si tout ceci était du cinéma de sa part. Je décidais de m’expliquer avec elle. « Je peux comprendre que tu m’en veuilles d’avoir agi de la sorte avec toi, mais tu n’es pas obligée d’agir de la même façon avec moi. » Je faisais bien sur référence à cet événement qui lui avait laissé un goût amer. J’enchainais à la suite : « D’autant que cette fille est juste une collègue, rien de plus … » Au final, je m’incitais à être honnête avec elle plutôt que de continuer à lui mentir, d’autant que je déteste par dessus tout le mensonge, bien que là, je n’avais pas hésité à lui mentir pour qu’elle s’éloigne de moi. De plus, si Avery s’intéressait à un autre homme que moi, je risquais sans nul doute de mal le digérer, peut-être même d’être irrité. « Si vraiment tu préfères que je parte, tu n’as qu’un mot à dire et je le ferai. » Je ne pouvais pas être plus clair, mais au fond j’espérais qu’elle ne me demande pas de partir, surtout pas à ce moment où toutes mes émotions m’avaient, pour ainsi dire, assommée. « Sache que je veux que ton bien. » lui confiais-je. Je ne souhaitais que son bien, c’était vrai, même avec ma demande de divorce où je pensais que son amour à mon égard s’était essoufflé et que ce divorce pouvait la saoulager, mais en réalité, il s’agissait d’une autre raison expliquant son éloignement. Je l’avais encore en travers de la gorge. Je ne comprenais pas, je n’avais pas eu mon mot à dire sur son avortement. Cette décision aurait dû être prise à deux, selon moi. « Si je suis là c’est pour voir que tu vas bien. Je suis content que rien de grave ne te soit arrivé, car honnêtement, je pense que ça m’aurait dévasté ... »
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MessageSujet: Re: let me go or love me again (seavery) (#)   let me go or love me again (seavery) EmptyDim 8 Oct - 16:22

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Un accident de voiture. Tu venais d’avoir un accident de voiture. C’est le genre de chose que tu imagines arriver aux autres mais jamais réellement à toi. Il avait fallu que tu attendes la trentaine pour connaître la sensation de se retrouver clouée à un lit d’hôpital. Petit à petit des images revenaient, de la pluie, du bruit, du camion. C’était flou mais il ne te fallait pas plus pour comprendre. Et au réveil, Sean. Sean était là, devant toi, le visage inquiet à te tenir la main. Tu ne comprenais pas, tu ne comprenais plus. Si cela avait été lui dans ce lit d’hôpital tu te serais précipitée à son chevet sans réfléchir mais tu avais perdu l’espoir d’une quelconque réciprocité. Et pourtant, il était là et pendant quelques secondes, tu ne pus t’empêcher de te dire que peut-être rien n’avait changé. Mais l’illusion est toujours de bien courte durée et la réalité n’avait fait que te rattraper au galop. Tu ne sais pas quelle heure il est, quel jour on est mais tu t’en veux de l’avoir entraîné dans cette galère. C’était ta galère après tout et désormais il allait falloir compter sur toi et seulement toi pour s’occuper de toi. Un coup d’œil à ton bras en écharpe et ta jambe dans le plâtre te suffit pour comprendre que malheureusement, il allait falloir compter sur quelqu’un. Toi qui voulait réapprendre à vivre seule, tu allais certainement devoir retourner chez tes parents. Mais il sera toujours temps d’aviser sur la situation, on ne te laissera pas sortir de suite, on va te garder un petit moment. Et en attendant, tu dois rassurer Sean parce que oui, tu aurais pu mourir dans cet accident mais tu es toujours là. Une partie de toi se demande injustement si ta mort n’aurait pas arrangé tout le monde mais tu chasses cette pensée de ton esprit. Peut-être que ta mère a raison, peut-être qu’une dépression te guette sans que tu ne le saches. Tu en parleras à un médecin si l’un d’eux finit par passer te voir. Tu ne peux t’empêcher de trouver cela ironique qu’il faille que tu sois sur un lit d’hôpital pour que Sean ne fuie pas ta présence comme la peste. La vérité c’est que tu ne savais plus comment agir avec celui qui est encore ton mari. Mais pour combien de temps ? « Rien de grave … » Tes paroles ne semblent pas le rassurer. Cela n’est pas vraiment étonnant, tu dois avoir une mine assez effrayante et les plâtres impressionnent toujours tout le monde. Mais tu allais guérir, c’était une évidence et Sean le savait aussi. Tu voulais le rassurer c’est tout, lui montrer que tu pouvais être forte seule même si cela te faisait mal, c’était sans doute nécessaire après ce qu’il t’avait envoyé à la figure lors de votre dernière rencontre. Tu ne veux pas être un poids pour lui, tu l’as sans doute assez été alors tu lui donner une porte de sortie, une porte de sortie qui l’offusque plus qu’autre chose. « Faire semblant ? Je ta rappelle combien de temps nous avons été ensemble ? » Tu baisses la tête. Non, il n’avait pas besoin de te le rappeler. Tu te souviens d’avoir compter les jours à une époque, dans vos débuts incapable de réellement y croire. Et puis tu avais toujours accordé une importance particulière à vos anniversaires en grande romantique que tu étais. « Je peux comprendre que tu m’en veuilles d’avoir agi de la sorte avec toi, mais tu n’es pas obligée d’agir de la même façon avec moi. D’autant que cette fille est juste une collègue, rien de plus … » Mais alors comment devais-tu agir ? Tu te posais cette question en boucle depuis des semaines, incapable de savoir sur quel pied danser. Tu aimerais lui montrer ton amour qui te consume à petit feu et pourtant tu doutes que c’est ce qu’il souhaite alors tu essayes de jouer l’indifférence, de ne pas t’accrocher pour essayer de lui donner ce qu’il t’a demandé c’est-à-dire de le laisser partir. Mais apparemment cela ne lui convient pas non plus. Tu sens une larme couler le long de ta joue. Emotionnellement faible, tu es encore secouée de cet accident. « Ce n’est plus mes affaires n’est-ce pas ? » C’est ce qu’il t’avait dit mais au fond tu étais heureuse de le savoir. « Comment est-ce que tu veux que j’agisse Sean ? Je … J’essaye d’accord ? J’essaye de me faire à l’idée que bientôt si j’ai un accident c’est certainement ma mère qui sera assise à côté de moi. » Tu n’y avais pas pensé avant mais maintenant que les mots sortent de ta bouche, tu sens une boule se former au niveau de ta gorge. Heureusement, Sean ne semble pas avoir besoin de plus pour l’instant. « Si vraiment tu préfères que je parte, tu n’as qu’un mot à dire et je le ferai. Sache que je veux que ton bien. Si je suis là c’est pour voir que tu vas bien. Je suis content que rien de grave ne te soit arrivé, car honnêtement, je pense que ça m’aurait dévasté ... » Tu le regardes étonnée. Savoir que tu comptais toujours pour Sean te touchait même si cela n’était pas comme avant, ne pourra certainement jamais l’être. « Je ne veux pas que tu partes. » Finis-tu par murmurer, tête baissée. Tu étais faible et masochiste certainement mais l’homme à tes côtés faisait toujours battre ton cœur et avait toujours le don de te rassurer, malgré tout le reste. Relevant la tête, tu finis par lui dire : « Je ne voulais pas te faire du souci ou te blesser je … » Tu prends une grande inspiration. Tu fais tout de travers en ce moment. « Je ne sais plus Sean. Tout ce que je fais se retourne contre moi. Je t’ai blessé je le sais et un jour il faudra certainement qu’on en parle mais je sais plus, je sais plus te montrer que je t’aime alors j’essaye de te montrer que je vais bien mais même ça je n’y arrive pas. » Des fois tu te déprimes. Tu te revois quelques mois, quelques années plus tôt toujours le sourire aux lèvres, toujours une blague sur le bout de la langue et tu te demandes où cette Avery est passée. Tu la cherches alors tu l’imites le temps de la retrouver.
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MessageSujet: Re: let me go or love me again (seavery) (#)   let me go or love me again (seavery) EmptySam 21 Oct - 18:40

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Croire que l’amour est éternel, il n'y a que les petits garçons ou les petites filles pour croire à ça. Pourtant, j’ai cru à notre amour passionnel et fusionnel que rien ni personne ne pouvait séparer, excepté nous. Cette histoire, notre histoire, était faite pour perdurer, mais nous avions tout foutu en l’air. Difficile de penser aussi que notre relation était fusionnelle quand on sait que l’un de nous deux cachait un secret à l’autre. Pas n’importe quel secret en plus de ça, Avery s’était fait avorter sans que je puisse donner mon avis. Je n’avais pas eu mon mot à dire en réalité, pour la simple et bonne raison que je n’ai jamais souhaité avoir d’enfants ? Peut-être que tout simplement j’avais besoin d’être rassuré et alors, peut-être que j’aurais fini par souhaiter avoir cet enfant, au moins pour Avery qui m'avait tant apporté durant ces années. Impossible de le savoir puisque l’impensable s’était produit. Cet accident, lui aussi, était inimaginable. Ce souvenir d’Avery clouée dans un lit d’hôpital allait surement rester longtemps dans mon esprit. Ceci m’avait chamboulé de la voir ainsi et d’autant plus d’imaginer le pire. J’en venais même à lui tenir la main pour m’assurer qu’elle était bel et bien en vie. Tant d’émotions, même Avery finissait par être touchée. J’entrevoyais une larme coulée le long de sa joue, une larme me faisant un pincement au cœur. « Ce n’est plus mes affaires n’est-ce pas ? » Une sensation étrange de déjà-vu, car ses mots me remémoraient mes paroles dites lors de notre dernière rencontre où Avery ne s’était pas gênée pour me faire une crise de jalousie en me voyant avec une autre femme qu’elle. Certes, je pouvais comprendre que cette image la mettait hors d’elle, mais cette impression d’avoir tous les regards jetés dans notre direction après sa scène m'avait perturbé. Je m’étais emporté avec elle sans me rendre compte que mes mots pouvaient la blesser, mais je venais enfin de m’en apercevoir par ses paroles et cette larme. A ce moment, je me sentais mal à l’aise d’où pourquoi je restais muet. « Comment est-ce que tu veux que j’agisse Sean ? Je … J’essaye d’accord ? J’essaye de me faire à l’idée que bientôt si j’ai un accident c’est certainement ma mère qui sera assise à côté de moi. » Comment pouvait-elle le prévoir d’avance ? Je pouvais être là, moi aussi. Notre divorce ne signifiait pas que nous ne devrions plus nous adresser la parole, même si c’était bien ce que j’essayais de lui faire comprendre par mon comportement distant avec elle depuis l’annonce de notre divorce. Au fond, j’avais ce besoin de la savoir prés de moi. « Qui te dit qu’il n’y aura que ta mère ? » lâchais-je sans réfléchir. A croire que mes sentiments cherchaient à s’exprimer, mais une chose sûre, personne ne sait ce qui pourrait arriver demain. « Tes parents doivent être content de savoir qu’ils ne m’auront plus bientôt comme beau-fils … » murmurais-je. Ce lien avec sa mère me remémorait le ressenti de ses parents à mon égard. Dés le début, je sentais que ses parents n’ont pas apprécié que leur fille unique tombe amoureuse d’un mec banal comme moi et surement encore moins lorsque ma demande en mariage lui était faite, mais ils avaient fini par s’y faire, n'ayant pas d’autres choix. Après ça, je me décidais enfin à lui proposer de partir sauf si elle souhaitait en fin de compte me retenir, ce qu’elle ne tardait pas à faire en chuchotant. « Je ne veux pas que tu partes. » A cet instant, mon regard se tournait aussitôt vers Avery, l’air gêné par sa tête baissée tel un enfant après une confidence, ce que je trouvais mignon. Au final, elle relevait la tête pour me dire plus distinctement : « Je ne voulais pas te faire du souci ou te blesser je … » Je pouvais comprendre que son accident l’avait sonné pour revenir sur ses propos et regretter son geste également. D'autant que je n'avais pas été tendre avec elle auparavant. Je ne bougeais pas d’un poil de ma chaise et restais donc auprès d’elle. Avery prenait ensuite une grande inspiration comme pour se donner du courage à ce qui allait suivre. « Je ne sais plus Sean. Tout ce que je fais se retourne contre moi. Je t’ai blessé je le sais et un jour il faudra certainement qu’on en parle mais je sais plus, je sais plus te montrer que je t’aime alors j’essaye de te montrer que je vais bien mais même ça je n’y arrive pas. » Tout ceci me touchait. Aussi, je me disais que si Avery m’avait parlé beaucoup plus tôt, à ce moment où elle s'était mal, peut-être que nous n’en serions pas arrivé là. Il fallait qu’on parle, c’était certain. « Je suis moi-même perdu … » J’étais honnête avec elle, sans aller plus dans les détails pour expliquer mon mal-être. « Je me demande si la situation aurait été différente si nous avions parlé plus tôt ensemble. » disais-je pensif. Je parlais bien entendu de son éloignement aboutissant sur notre séparation. D’une voix plus calme, j’essayais de la rassurer pour qu’elle puisse se reposer. Selon moi, Avery n’était pas en état pour donner des explications ou se confier. « Repose-toi et si tu as besoin de parler, on parlera plus tard au point où on en est, ça peut encore attendre. Je veux que tu te reposes après ce que tu as vécu. Je reste là prés de toi si tu veux, le temps que tu t'endormes. »
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MessageSujet: Re: let me go or love me again (seavery) (#)   let me go or love me again (seavery) EmptyMar 24 Oct - 21:16

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Ce n’est pas une situation simple à tes yeux. Tu as Sean, là près de ton lit d’hôpital en train de te dire qu’il est rassuré que rien ne te soit arrivé, que tu ailles bien alors que la plupart du temps il est en train de t’expliquer qu’il est temps de passer à autre chose. Tu ne comprends plus cette situation, tu ne sais plus par quel angle la regarder. Y a-t-il réellement de l’espoir ou pas du tout ? As-tu encore le droit d’espérer ? Tu n’en sais rien et tu doutes pouvoir trouver des réponses aujourd’hui alors que tu te réveilles dans un cauchemar. La présence de Sean te fait oublier momentanément que tu as une jambe dans le plâtre et le bras en écharpe mais tu sais que la réalité reprendra bien assez tôt le dessus. Un accident de voiture, c’était bien ta chance… Tu essayes de rassurer Sean tout en lui faisant comprendre qu’il n’a pas l’obligation d’être ici, ce n’est plus son rôle, il te l’a bien fait comprendre. Et pourtant, cela semble le contrarier d’entendre ces mots sortir de ta bouche. Tu ne comprends pas, tu ne comprends plus et tu n’hésites pas à le lui dire. Tu es complètement perdue, incapable de comprendre les signes qu’il t’envoyait pour la simple et bonne raison qu’ils sont tous contradictoires. « Qui te dit qu’il n’y aura que ta mère ? » Tu le regardes en fronçant les sourcils. C’est le genre de réflexion qui ne font que te perdre un peu plus, qui te donnent un espoir que tu refuses d’avoir. Tu ne peux pas te le permettre tout simplement parce que rien ne te dit que les choses s’arrangeront avec Sean, qu’il a envie de les arranger particulièrement quand il te pousse à passer à autre chose. « Tes parents doivent être content de savoir qu’ils ne m’auront plus bientôt comme beau-fils … » Dans d’autres circonstances, tu aurais sans doute laissé échapper un petit rire mais là tu n’avais pas envie de rire. Tes parents avaient été ravis quand Sean et toi vous vous étiez séparés mais aujourd’hui, presque un an plus tard, tu n’étais pas certaine qu’ils voient la chose de la même manière. Ils t’avaient vue au fond du seau et à force de te mettre des prétendants sous le nez, ils avaient compris que ce n’était pas le genre d’homme que tu cherchais dans tous les cas. « Pas autant que tu sembles le penser … » Dis-tu à ton tour, plus pour toi-même qu’autre chose. Quoi que tes parents en pensent, c’est leur rôle de te vouloir heureuse et depuis que tu avais quitté ton mari, tu n’avais pas été très heureuse. Perdue, tu finis par avouer à Sean que tu ne savais plus réellement quoi faire. Tu n’aurais pas dû te montrer faible ainsi mais ce n’est pas simple de toujours montrer qu’on est fort quand ce n’est pas le cas. Alors aujourd’hui sera une exception, une petite exception à la règle. Plus tard, tu feras meilleure figure, peut-être, si tu y arrives de nouveau. « Je suis moi-même perdu … Je me demande si la situation aurait été différente si nous avions parlé plus tôt ensemble. » Tu baisses la tête. Tu comprends de quoi il veut parler, tu comprends qu’il parle de cet enfant que vous auriez pu avoir. Mais en parler à Sean ne t’avait jamais semblé être une bonne idée. Tu avais de maintes fois abordé le sujet des enfants sans grand succès, lui annoncer que tu étais enceinte te semblait insurmontable. Mais encore une fois tu t’étais trompée. « Repose-toi et si tu as besoin de parler, on parlera plus tard au point où on en est, ça peut encore attendre. Je veux que tu te reposes après ce que tu as vécu. Je reste là prés de toi si tu veux, le temps que tu t'endormes. » Tu ne savais pas si tu avais besoin de parler à Sean mais vous deviez en parler. Au fond, vous n’aviez pas réellement parlé de cette situation, tu avais simplement lâché une bombe à retardement. Tu hoches la tête, Sean a raison. Ce n’est pas le moment de parler de tout ça dans tous les cas. Une autre fois, s’il t’en laisse l’occasion. « Merci. » Te contentas-tu de lui dire avant de fermer les yeux. Allongée sur ce lit d’hôpital, ta main dans celle de l’homme que tu aimais, tu t’endormis profondément. Il ne sera pas là quand tu les rouvriras, tu le sais mais tu préfères ne pas y penser, pour l’instant du moins.

fin
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