contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
vous voulez vivre à center bay ? sans trop payer ? cette colocation devrait vous ravir !
jouer de la musique est votre passion, venez rejoindre ce groupe de musique.
Je ne sais pas ce qu'il m'a pris, mais il y a quelques jours; j'ai suivi le conseil de ma petite soeur. Ne pouvant avoir recours à un alias comme le fait Anna; c'est pourtant sur la toile qu'à mon tour je dois me livrer. C'est donc ainsi; que je me suis inscrite sur ce fameux forum d'entraide : au fond c'est dingue, tout ce qu'on peut trouver sur internet. C'est après plusieurs verres de vin seulement que je réussi à rédiger mon annonce; on se croirait dans un vieux film romantique tel que vous avez un message. Ma situation est vraiment d’un pathétique, on peut le dire.
La vérité pourtant dure; avec moi. Il faut que je l’accepte, je n'arrive à me confier entièrement, mêmes envers les personnes qui me sont les plus proches. Gardant toujours cette armure, afin que personne ne puisse soupçonner ma vulnérabilité. Alors Chyler a sans doute raison; derrière un écran, me confier à un parfait inconnu sera beaucoup plus simple; du moins si j'y parviens. Après des heures réflexion, mais il faut surtout le préciser d'hésitation. J'ai enfin réussi écrire ces quelques lignes résumant ainsi ma situation aussi triste soit-elle .
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bonjour,bonsoir à ceux qui me lisent. C'est très simple aujourd'hui mon couple reste au bord du gouffre. Et je ne peux me livrer entièrement à qui que ce soit de mon entourage. Il ne comprendrait pas, et puis ils se savent en rien; que la blessure est bien plus profonde?Comment peut-on lorsqu'on est très entourée se sentir aussi seule? Je cherche encore là réponse à cette question. Voilà pourquoi je me décide enfin à faire cette démarche aussi étrange soit elle. après tout sur ce il y a comme moi des âmes perdues peut-être que certaines se reconnaîtront dans mes propos.
J’ai bien conscience que cette annonce, n’est pas vraiment très inspirée, mais après tout c’est bien mon mari; qui a un don pour l’écriture. Après plusieurs échanges avec différents membres; il y en a un avec qui le feeling mais surtout les similitudes que nous apprenons qui augmentent la fréquence de nos échanges Préférant garder nos échanges vraiment privé, car au fond une seule personne qui me comprend me suffit et je ne me vois pas me dévoiler davantage dans des topic public. C’est ainsi que nous avons fait la démarche d’échanger nos courriels; pour ma part une adresse crée uniquement pour cet échange.
Nos adresses échanger c'est bien beau; maintenant il faut tout de même que l'un de nous contacte l'autre. Je tourne en rond dans le salon depuis un bon quart d’heure, mon ordinateur portable se trouvant sur la table basse, et j’hésite encore et encore. Le sage en moi, me dit que je vois déjà une psy, à contrario il faut avouer que malgré la thérapie commencée, je ne lui ai pas encore dit grand -chose . Avec mon interlocuteur, bien que virtuel tout est plus simple. Les mots prennent corps de mon ressenti, sans jugements, mais surtout je n'éprouve aucune peur; d’une telle mise à nue . Bref il faut que je me décide, et l’autre partie en moi, me dit que mon correspondant me comprend, qu’avec lui mes doigts survolent le clavier, afin que mon coeur s’ouvre.
Encore en plein doute, me voilà enfin devant l’écran, inspirant et expirant à plein poumons alors que ma souris appuie sur nouveau message.
Bonsoir, merci d’avoir accepté que nos échanges se fassent ainsi. Ce que l’on se confie est très personnel; et je préfère que nous deux seulement ayons accès à cet échange. Cela peut passer pour de la paranoïa j’en ai bien conscience, mais je me méfie de tout ce que peut nous offrir la technologie. Je me demande encore je dois l’avouer, ce qui a fait que vous aussi, vous vous trouviez sur ce forum. Remarque à bien y regarder vous aussi, ou alors je suis un pur produit dérivé des despereatehouwives avec le travail en plus ! Bon sang comment puis-je autant me livrer en quelques semaines, alors que je garde ces blessures depuis tant d’années. Le pire étant que je n’arrive pas à me confier à mon mari ainsi, sans doute parce- ce qu’il a toujours fallu, que cela soit moins la figure forte dans notre couple, ne pouvant ainsi pas afficher mes faiblesses. La vérité c’est aujourd’hui, je n’ai pas vraiment la force d’être forte pour deux. Le pire, je l’aime éperdument, mais il ne comprend pas que je traverse une phase, où j’ai besoin d’un soutien; un soutien que je ne trouve nul part d’ailleurs dans mon entourage. Si ce n’est vous, qui prenez le temps de me lire et me répondre; en écrivant j’ai l’impression d’avoir comme mon propre reflet dans un miroir, je ne saurais l’expliquer autrement. Ces fêlures je les ai depuis mon enfance, et visiblement elles ressortent maintenant. Comme un bloc de glace qui se fissure peu à peu alors qu’il retient une quantité très importante d’eau. Et je redoute les effets de cette vague, qui déferlait alors dans ma vie sur tous ces points. J’ai l’impression de m’enliser pour tout dire, alors que certes on peut dire que notre couple va mieux depuis peu. Nous sommes parfaitement conscients qu’au moindre grain de sable la machine s'enraye et souvent je ne ressens pas la motivation chez Miles, comme-ci une partie de lui c’était résigné à me perdre. Alors pourquoi pas moi? Sans doute à cause de cette promesse d’enfant sans mère, qui s’est jurée de ne jamais abandonner ses enfants; J’aimerais dire que seul l’amour me motive, mais je n’ai plus cette naïveté-là ! Si on ajoute à cela le fait que mon aînée est entièrement de parti-prie, je ne sais plus quoi faire ou quoi dire afin de ne pas la perdre, et reproduire des cicatrices du passé. Seul le vin réchauffe mon coeur il faut être honnête quand ce n’est pas le whisky… C’est un refuge assez facile, et surtout on ne pas trop dire que c’est durable dans le temps.
Mais dites-moi vous pourquoi vous avez fait cette démarche? Vous semblez aussi affecté par des blessures non-cicatrisées du passé.
FICHE PAR SUANA
J’hésite encore, finissant mon verre que je pose avant de choisir dans le menu envoyer tout en fermant les yeux. Maintenant je ne peux plus revenir en arrière.
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Sujet: Re: Vous avez un message (#) Jeu 5 Oct - 16:34
Vous avez un message.
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Sujet: Re: Vous avez un message (#) Jeu 12 Oct - 16:20
დVous avez un messageდ
Fébrile, je ne réalise pas tout de suite, ce que je viens de faire, raconter ma vie sans retenue, sans fioritures un parfait inconnu. Le pire c’est que mon estomac se crispe, mais que mes yeux restent rivés sur l’écran; attendant sa réponse. Me mordillant la lèvre inférieure, me demandant s’il me trouve pas trop niant-niant, ou femme désespérer. En même temps, je n’ai fait que dire la vérité, sans filtre , sans tenter d'embellir la réalité ; et le réaliser, me donne soudainement des hauts de coeurs , et une forte nausée. Obligée de finir mon verre d’une traite pour me défaire de cette sensation; cela ne suffit pas. Me dirigeant presque en courant, dans la salle de bain, afin de m’asperger le visage, relevant la tête; lorsque je parviens à voir mon reflet; je n’ai qu’une envie lancer mon poing. Au lieu de cela, mes deux mains se serrent sur les bords du lavabo, à en blanchir. C’est tout ce que je suis devenue, alors en dix-sept ans : une femme complètement paumée, si on lui enlève son mari comme point de repère. Une pauvre nana qui à l’approche de la quarantaine, fait pleurer dans les chaumières; non ça c’est hors de question! Je refuse de me résumer ainsi et surtout de devenir cette pauvre chose!
Non, non et non je vais pas encore fondre en larmes; énervée plus que attrister cette fois, je rejoins ma chambre, avec l’objet miraculeux de technologie, le posant sur le lit, avant de m’installer en tailleur. Je résiste à l’envie d’un autre verre, me branchant sur netflix pour tromper mon ennui, enfin mon manque de patience, je regarde un épisode de Girlboss; quand le bruit d’un petit carillon se fait entendre; il ne signifie qu’une seule chose : C’est un nouveau message!
Pressée, mais voulant prendre mon temps paradoxalement, je me concentre, lisant sa réponse; une première, puis une seconde fois. Je ne saurais dire comment je me sens en prenant connaissance, des informations sur mon correspondant. Tour à tour touchée, attristée, émue par tant de pudeur, nostalgique de ne plus être aussi naïve et surtout aussi romantique en ce qui concerne ma vision de l’amour. Effarée par l’attitude de la police, mais émue au larmes; lorsqu’il évoque le drame qu’il a connu, ressentant un fort pincement au coeur. J’imagine un instant, si Jack assistait un jour à ma disparition, c’est tout simplement horrible! Plus l’attitude du milieu judiciaire, qui ne devait voir là-dedans qu’une pauvre prostituée qui à voulu fuir son mac, sans y parvenir, fin du rapport et on passe à l’enquête suivante.
Ainsi je prends mon temps, avant de lui répondre, choisissant soigneusement, et avec attention chaque mots. Ne voulant pas le blesser, ni le choquer sur mon point conjugal, ni même mettre fin à ses illusions sur l’amour.
Je comprends, pourquoi votre mère souhaitait vivre ici à Wellington on y retrouve une certaine paix et douceur de vivre; et avec ce que vous avez vécu il est bien normal qu’elle veuille vous faire un endroit pareil. Même si la ville n’a rien à envier à mon Irlande natale…. Je vous présente mes condoléances, pour votre mère ainsi que votre amie, je n’ose imaginer ce que vous devez traverser à revivre tout cela, une seconde fois. J’espère que cette fois la police, bougera, c’est triste à dire mais malheureusement pour eux tout cela est monnaie courante, et ils oublient les vies qu’il y a derrière. Me plaindre de mes problèmes conjugaux, me semble bien dérisoire après vous avoir lu. Alors je vais commencer par ma blessure à moi, du moins la plus profonde.
Ma mère nous aimait mes soeurs et moi, je n’en doute pas, elle aimait notre père aussi, je ne sais pas quand est-ce qu’on a plus fait le poids par rapport à sa passion. Depuis toute gamine, ma mère rêvait d’être artiste peintre, alors vivre dans une petite ville d’Irlande avec ses trois filles et son mari, ça n’a plus suffit! Nous représentions un poids plutôt qu’une source d’inspiration; c’est ce qui m’effraie je crois d’être devenu un poids pour mon mari, l’auteur, maintenant que je ne suis plus sa muse. Après ma mère une poignée d’année plus tard, c’est ma grande soeur qui est partie rêvant de gloire, notre père nous ayant interdit toutes pratiques artistiques, elle n’a pas tenue, partant à son tour à la conquête des Etats-Unis. Voilà pourquoi je me débats autant à sauver mon mariage, j’ai connu l’abandon je refuse de faire vivre cela à mes enfants je me le suis toujours juré.
Depuis peu, on a réussi à mettre des mots sur nos problèmes, mais c’est un éloignement commun, je tente de faire des efforts, mais j’ai l’impression que jamais rien n’est suffisant pour lui. A force de me battre, je commence à me demander si je ne devrais pas me résigner, mais ma promesse à mes enfants passe avant tout. Je vous comprends, et pour être honnête il y a bien longtemps que je ne me suis plus sentie bien et en sécurité dans les bras d’un homme. Vous n’avez pas à avoir honte, mon mari, c’est mon premier et le seul homme que j’ai connu, et je crois que si on ne s’était pas rencontrés ; j’attendrais encore. Je fais partie de ces personnes qui croit à l’amour pur et aussi sincère que vous le décrivez, néanmoins à un moment j’ai cessé d’y croire sans trop savoir pourquoi. Cela n’a rien à voir avec la routine, prenez moi pour une folle, mais même après dix-sept ans, je refuse de croire que c’est simplement les années qui mettent fin à l’amour et la passion. J’en viens à rêver d’un baiser passionné. De ce sentiment de plénitude et de réconfort, lorsque blotti dans les bras de l’être aimé, vous calez votre respiration sur la sienne, sans vous en rendre compte. Cette envie de faire l’amour, comme si c’était la dernière fois , voulant mémoriser chaque détails de sa peau, son odeur … Si je dois faire face, je dirais que nous en somme plus là, avec mon mari, les reproches et la distance ont prit place, et à chaque fois que nous faisons un pas l’un vers l’autre, j’ai l’impression que l’on recule de dix. Quand toute votre vie s’écroule autour de vous, c’est assez désarçonnant, une partie de moi veux tout sauver; et l’autre souhaite envoyer tout valser, et tenter de revivre à nouveau avant qu’il ne soit trop tard! Bien sûr cela fonctionne pour ceux qui croit que l’on peut connaître l’amour deux fois, sans une vie, et vous quelle est votre opinion à ce sujet? Attention je crois aux âmes soeurs, alors ais-je rencontré l’amour, mais pas ce dernier…. Voilà que je vous entraîne dans les méandres de mon questionnement sur l’amour et ses mystères.
Une femme mariée vous dites? Mais savez-vous au moins si elle est heureuse? Croyez-moi je suis l’exemple même du fait qu’il ne faut pas croire aux apparences; devant tout le monde me dirait que je suis épanouie comme aux premiers jours…. Ne vous résignez pas sans savoir; vous risquez de louper quelque-chose, l’amour a beau faire mal il mérite d’être vécu.
En fait, vous m’avez parler de votre maman, mais votre père pourquoi il n’a pas insisté auprès de la police? De la justice, pour que l’homme qui vous la prise paie le prix . Je vous avoue que j’ai été émue aux larmes en lisant votre passé, pensant moi-même à mes enfants, ils sont les plus belles choses que j’ai faites de ma vie quoiqu’il advienne de mon mariage. Elle serait fière de vous de là où elle est. Se reconstruire après ça, il faut de la volonté et du courage. Dites m’en plus sur vous, enfin si je ne me fais pas trop indiscrète bien sûr, mais je me suis livrée sans retenue, peut-être n’aurais-je pas du, par ce fait, j’ai besoin de vous connaître plus.
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Sujet: Re: Vous avez un message (#) Ven 13 Oct - 6:53
Vous avez un message.
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Sujet: Re: Vous avez un message (#) Ven 13 Oct - 13:08
დVous avez un messageდ
Encore une fois, je bondis sur l'ordinateur lorsque j'entends que j'ai une réponse de mon correspondant mystère. Je dis mystère car après tout, je ne connais de lui, que son pseudonyme et ce qu'il veut bien me confier dans nos échanges. Prise comme une enfant, en faute, je rabats mon pc, alors que ma fille arrive. Je lui répondrais donc ce soir, mais je dois dire que je suis quelque peu interloquée, après tout il parle d'une femme qui porte mon prénom, et sa meilleure amie aussi ; même si ces derniers temps nous sommes en froid, et cela n'est pas de mon choix. Toute la journée, ce doute s'installe dans mon esprit et cela serait mentir que de dire que je suis à ce que je fais. C'est donc impatiente, quand la maison se fait silencieuse que je me rends dans la cuisine, alors qu'il est presque deux heures du matin. En pyjama j'ouvre donc mon pc, me connectant directement à ma boîte mail ; tapant encore une fois frénétiquement. Avec ce doute qui plane, est – ce que je connaitrais cet homme ?
Oui je viens à Wellington depuis des années maintenant, mais je reste attachée à mon pays de naissance. Cela peut vous paraître dingue, mais à vous lire il me semble encore plus petit, tant il y a des similitudes ; dans ce que vous écrivez.
Je suis vraiment désolée de ce que vous avez dû vivre, je sais ce que c'est de vouloir garder, une bonne image d'un défunt, mon père est malheureusement condamné, et je tente de me souvenir de l'homme charismatique aux yeux railleurs. Plutôt que l'homme amaigri et épuisé par la cancer, qui le ronge. C'est sans doute pour cela, que je souhaite retourner en Irlande pour profiter de lui, avant qu'il ne soit trop tard, mais il refuse que ses petits-enfants le voit ainsi. Et devinez quoi, et bien pour ses derniers jours il est dans un palace de Vegas, pour profiter ! Il faut dire que pour élever trois filles, il a sacrifié beaucoup de choses par le passé, il n'a jamais pensé refaire sa vie, pensant toujours à ce qu'il nous léguerait . Las-Vegas c'est son rêve à lui et à moi, pas pour jouer aux jeux pour faire fortune. Non je me souviens petite, lorsque pour nous endormir il nous parlait de ses voyages, là-bas , de cette ville si magnifique : encore plus le jour, que la nuit. Je rêve de marcher dans le désert, découvrir la ville, mais aussi je l'avoue jouer au casino, mais juste pour le fun. Et dîner dans ce restaurant réputé, moi la passionnée de danse là-bas ils organisent du roller-dansing, j'ai toujours voulu, en faire ne vous moquez pas c'est sur de la musique des années 80. Cependant je ne peux pas laisser, mes enfants et mon mari, comme-ça je ne pense pas qu'il comprendrait qu'à ce niveau là je me montre quelque peu égoïste . Je le sais néanmoins, un jour il faudra que je passe quelques jours avec lui, pour ne rien regretté, par la suite, encore une fois je peux m'attirer les foudres de mon mari. Et cette fois je risque bien de mordre, on ne touche pas à mon paternel ; s'il ne comprend pas qu'il faut que je me rapproche de lui, alors c'est qu'il a oublié la femme que je suis.
Je ne saurais pas répondre pour l'amour de votre père, envers vous et votre mère. Après tout ma mère aimait à la fois son mari, ses filles mais à un moment donné cela ne lui a pas suffit, et même aujourd'hui après que j'ai repris contact avec elle ; Annalyn ne saurait pas vraiment me dire pourquoi. Cela doit vous choquer, que je la nomme par son prénom, mais depuis son départ, je n'ai pu la considéré comme ma mère ; c'est une profonde plaie qui me détruit de l'extérieur. A part à vous, je n'en parle qu'à ma psychologue d'ailleurs, c'est surtout mon enfance qui me fait me battre pour sauver mon couple. Mais oui il faut être honnête, et avec vous je peux me montrer sans filtre. Je me demande parfois ce qu'il reste à sauver, ou encore ce qui serait le plus douloureux pour moi, souhaite-il le sauver ? La réponse me terrifie !
Lui a cru que j'avais un amant , c'est le comble quand dans sa vie, on n'a aimé qu'un seul homme. Nous avons personne, mais le fossé entre nous c'est encore plus bien difficile, on n'a personne à qui en vouloir, même si je m'en veux à moi même. Pour ne pas avoir su avant, que je souffrirais de ne pas pouvoir réaliser mes rêves, à l'approche de la quarantaine je ne veux plus me sacrifier autant pour sa carrière, et me réaliser en tant que femme voilà ce qui nous éloigne. Mon envie d'émancipation, lui déplait alors que lui n'arrive pas à écrire son dernier roman, pour la première fois les rôles s'inversent, et tout se retrouve chambouler. Alors une petite voix, me dit qu'aimer une deuxième fois c'est le seul espoir qu'il me reste pour-être de nouveau heureuse...
Mais vous pourquoi, vous déprécier vous autant ? Je suis sûre que vous pouvez plaire, pourtant vous ne semblez avoir aucune confiance en vous. Pourtant au fur à mesure de nos échanges, je vous trouve énormément de qualité, que j'aimerais retrouver chez mon mari, rien que votre sens de l'écoute, votre empathie.
Prenez confiance en vous, et puis si elle n'a pas répondu, c'est peut-être parce qu'elle ne vous a pas prit au sérieux. Parfois il faut être très clair avec nous les femmes, car on ne prend jamais un « je t'aime » à la légère, mais il faut les dire d'une certaine façon, ou dans un autre cadre. Elle a pu croire que vous plaisantiez . Aimer parfois ne suffit, pas croyez moi j'en prends conscience.
FICHE PAR SUANA
En appuyant sur envoie mon estomac, se serre, si je connais mon interlocuteur, tout se complique ! A qui pourrais-je me confier sans peur, je n'oserais jamais la regarder dans les yeux après tant de choses révélées, encore une fois j'ai besoin d'un verre.