d e v o n ○ and it's so hard to say goodbye.

devon o'malley

quand vivre est devenu trop difficile

les informations en vrac

1. ≡ il est fils unique. ses jeunes parents sont dévoués corps et âme à leurs métiers respectifs mais rien ne les empêche de se consacrer parallèlement à leur famille. une famille parfaite, idyllique. la famille dont tout le monde rêve. le schéma du couple modèle et de l'enfant prodige. 2. ≡ son père était lieutenant pompier. une passion qui se transmet de générations en générations chez la famille o'malley. soldat du feu, devenir un héros. un rêve de gosse, le regard pétillant devant le camion de pompier de papa. comme une évidence, une carrière toute tracée. de toute façon, l'école, c'est pas pour lui. hors de question de finir derrière un bureau toute sa vie. il a besoin de bouger, d'action. si bien qu'à peine sa majorité obtenue, il passe son concours de pompier qu'il obtient avec brio. major de sa promotion. il intègre alors les rangs de la caserne de cork, sa ville natale. 3. ≡ sportif depuis son plus jeune âge, il a touché un peu à tous les sports. football, basket, handball, et même un peu de tennis. finalement, c'est dans les sports de combat qu'il excelle vraiment. la boxe, sa deuxième passion. un moyen pour lui d'évacuer toutes les frustrations du quotidien. sur le ring, rien d'autre n'a d'importance. il s'efforce également de courir plusieurs fois par semaine, à des heures très matinales avant ses vacations. avec son métier, il ne peut pas se permettre de se laisser aller. 4. ≡ il prend rapidement son indépendance dans son propre appartement en colocation avec plusieurs énergumènes. une expérience de vie qu'il n'oubliera jamais. c'était le feu de vivre entre potes. les soirées, les filles, l'alcool. que jeunesse se fasse comme on dit. 5. ≡ devon a passé le permis moto dès qu'il a pu mettre quelques sous de côté. c'est un véritable passionné de gros bolides en tout genre. et depuis, la moto et lui, c'est une longue histoire d'amour. 6. ≡ il rencontre sadie, dans un café, à l'âge de vingt-cinq ans. elle termine ses études à l'université de cork, même si elle est originaire de nouvelle-zélande, d'island bay. c'est le véritable coup de foudre, le coup de coeur qu'il n'attendait plus. la seule fille qui a réussi à le ranger. avant elle, il profitait de son statut d'homme célibataire du mieux possible. faut dire qu'être pompier pour les filles, c'est un peu un fantasme. il a longtemps profité de sa liberté, un peu trop. avant de tomber littéralement amoureux de la jeune femme. 7. ≡ ils décident de s'installer deux ans plus tard à island bay, dans la ville natale de sadie. le jeune homme trouve rapidement une place dans la caserne du coin. c'est à partir de ce moment là que leur histoire d'amour est devenue plus que sérieuse. 8. ≡ c'est un piètre cuisinier. il ne sait limite pas se faire cuir un œuf. pas faute d'avoir essayé. mais à chaque tentative, il fait tout cramer. au grand désespoir de sadie qui finit toujours par rigoler avant de reprendre les rênes de la cuisine. 9. ≡ il est têtu, légèrement macho sur les bords, joueur, impulsif, jaloux, mais terriblement attachant. son caractère de cochon, c'est ce qui fait tout son charme. en réalité, sous les apparences, c'est un gros nounours. gentil et attentionné, il est également très loyal. il faut néanmoins pas abusé de sa confiance au risque de se brûler. qui s'y frotte s'y pique. 10. ≡ il fait sa demande en mariage à vingt-neuf ans. ce fut le plus beau jour de sa vie. un an après, ils ont un petit garçon. elio. un véritable conte de fée. cinq années de pur bonheur avant le drame. 11. ≡ il y a six mois. un appel à la caserne qui a tout changé. un accident de voiture sur la route nationale. sur les lieux, devon reconnait la voiture. son sang ne fait qu'un tour. il se précipite dans les décombres. trop tard. sa femme et son fils, il n'y a plus rien à faire. il tente par tous les moyens de les sauver en les réanimant mais... en vain. 12. ≡ depuis, c'est la descente aux enfers. au fond du gouffre, le jeune homme a tout perdu. les deux amours de sa vie. il pense que c'est de sa faute, qu'il aurait dû arriver sur les lieux plus tôt. qu'il aurait dû être capable les sauver. rongé par la culpabilité, il ne pourra jamais se relever. il tombe dans une profonde dépression. les bouteilles de whisky deviennent ses seules alliées. à la limite de l'alcoolisme. il se met à fumer - alors qu'il n'avait jamais touché une cigarette de sa vie. deux paquets par jour. il prend également beaucoup trop anxiolytiques. des sales mélanges. 13. ≡ à la caserne, il n'est que l'ombre de lui-même. bien qu'il soit dangereux pour lui, il le devient également pour les autres. mais il ne veut surtout pas s'arrêter. il ne pourra jamais supporter de rester cloitré entre quatre murs. 14. ≡ il vend la maison familiale, à contre coeur. ne supportant plus d'être confronté quotidiennement à tous ses souvenirs. il emménage dans l'appartement d'un immeuble où il se laisse complètement aller. c'est simple, il est entouré de vêtements qui trainent sur le sol, de cartons de pizzas, de bouffe surgelé et de bouteilles d'alcool. voilà ce qu'est devenu son quotidien. à côté de ça, il sort beaucoup et multiplie les conquêtes sans lendemain. pour combler le trou béant dans sa poitrine. il ne veut surtout pas s'attacher. plus jamais.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ henry cavill</pris> devon o'malley

l'histoire de ma vie

un combat de tous les jours

Citation :

Aujourd'hui, c'est fini. Je n'ai plus la force de continuer. Plus le courage de lutter. Plus envie d'avancer. La douleur compresse mes tempes, consume mes sens et déchire mon coeur. Mon corps tout entier. La douleur est juste trop forte. Insurmontable. Et moi, je reste là, impuissant. Seul. Démuni. Désemparé. Dans un tunnel toujours plus sombre. Toujours plus profond. Je suis incapable de me relever. A quoi bon continuer ? Pour qui ? Ils ne sont plus là. Sans eux, je ne suis plus rien. Je suis vide de sens. Je ne vis qu'à moitié. Je respire à peine. Ma femme, Sadie. L'amour de ma vie. La seule personne qui à su faire de moi un homme meilleur. Un homme bon. Un mari aimant. Protecteur. Un père de famille. Notre rencontre dans ce café. Nos premiers rendez-vous, notre première fois. Notre complicité, notre amitié. Un amour évident, sans limites, sans frontières. Le jour où elle m'a dit oui, j'étais le plus heureux des hommes. Des étoiles pleins les yeux, des papillons dans le ventre. Comme le premier jour. Mon fils, Elio. Le fruit de notre amour. Notre enfant. Le petit garçon dont j'ai toujours rêvé. Je me souviens de ses premiers mots, de ses premiers pas. De ses premières chutes, de ses premiers rires. De ses yeux noisettes comme maman. Sa bouille d'ange, son regard diablotin. Les plus belles années de ma vie. Mais il me reste que des souvenirs. Des photos, des objets de notre quotidien. Ce n'est pas suffisant. Ce n'est plus suffisant. Le manque est trop grand. Le vide est immense. Et la maison est froide. J'ai essayé de partir pour apaiser les démons. Faire taire ces putains de fantômes. Mais rien n'y fait. Il n'y a pas de miracles. Les cauchemars sont toujours là. Toutes les nuits, je revois les images. Leurs corps inertes contre moi sans que je puisse rien y faire. Je n'ai pas réussi à les sauver. Impuissant, inutile. Le visage submergé par les sanglots. Le coeur en mille morceaux. Ce soir là, je suis parti avec eux. Je ne suis plus le même. Comme si mon corps était à moitié en vie et mon âme au paradis. Mon rêve est de les rejoindre. Au plus vite. Le suicide est peut être un geste lâche pour certains. Mais dans ma situation, c'est une preuve de tout mon amour. Je ne peux pas vivre sans eux. Je ne peux plus continuer. Je dépose les armes, le coeur lourd. Aujourd'hui, je décide d'abandonner.

Je pose la lettre sur la table de mon appartement avant de tourner les talons. Sans me retourner. Je laisse mon téléphone portable, mes clefs. Toutes mes affaires. Je sors dans le couloir de l'immeuble et croise même un de mes voisins. Un simple bonjour de la tête pour le saluer et je continue mon chemin. Direction le dernier étage. J'emprunte les escaliers, déterminé. Confiant et convaincu. Ma main se pose sur la poignée de la dernière porte. Porte qui donne accès aux toits de l'immeuble. A cet instant, je ne réfléchis plus. Je suis déjà ailleurs. Et mes pas se dirigent instinctivement vers le vide. Cinq mètres me séparent de ma nouvelle vie. Avec eux. Au paradis. Sadie, Elio. Pour vous.