○ le salon

Quelle idée avais-je eu lorsqu’une des mes amies m’avait proposé de nous rendre au manoir blake pour halloween. Je n’aimais pas vraiment cette fête. Petite, comme tout les enfants, nous faisions avec mes cousines le tours du quartier pour récolter le plus de bonbons possible, tout en étant déguisée dans des costumes toujours terrifiant. Mais en grandissant, la coutume devient moins importante et l’idée de mettre un costume et de faire la fête ne m’intéressait pas vraiment. Mais cette fois, je m’étais laissée emporter dans ce délire, trouvant tout de même l’idée divertissante. Au moins, je ne serai pas chez moi à penser à ma cousine partit, ou a ma maladie, ou bien encore à mon enfant que je n’aurai jamais. Alors nous voilà devant la maison effrayante, toutes deux habillées de noir et maquillée de façon horrifique. La famille nous s’expliquait le déroulement de la soirée et je fut surprise de connaître notre avenir dans la grande maison. Nous allions tous être enfermée dans une pièce avec d’autres personnes pour déchiffrer l’énigme d’un meurtre. Une sorte de cluedo grandeur nature. Ça pouvait être drôle jusqu’à ce qu’ils annoncent les participants qui vont dans chaque pièce. Je me retrouvais seule au milieu d’inconnu, sans mon amie. Je suivais un homme et nous nous retrouvions a cinq sans le salon, enfermés. Un silence règne entre nous tous, je crois que personne ne se connaît. Nous nous regardons, sans un mot et je pense que je dois engager une conversation. « Moi c’est Charlotte. Mais tout le monde m’appelle Charlie. » Dis-je pour que la gêne entre nous tous s’éteigne pour pouvoir jouer correctement. Il avait pas mal de chose dans la pièce. Un canapé, des tapis, des tables remplies d’objets étranges, des étagères. « Quelqu’un a une idée de ce qu’on pourrait faire ? » demandais-je, sans avoir aucunes idées pour ma part. Ils ne nous avaient encore laissé aucuns indices.

L’atmosphère est vraiment bizarre. Surement parce qu’aucun de nous ne se connais et que nous devons rester coincé ensemble pendant des heures à la recherche d’indice plus difficiles les uns que les autres à trouver. J’avais donc fais la connaissance de trois jeunes filles qui m’ont l’air normales et gentilles et j’en étais heureuse. Un homme se cachait encore au fond de la pièce. Bon et bien nous devions donc cherchez des indices ici. Nous nous mettions toutes au travail, fouillant le moindre recoin du salon. Je commence par soulever les coussins du canapé, enlevant le tissu autour, jetant tout ce qui me gêne derrière moi, mais essayant de ne pas gêner mes collègues de la soirée. Puis je passe un peu plus loin, ouvrant le nombreux tiroir qui se trouvait sur la table basse en bois posée sur un tapis. Mais c’est plus difficile que ce que j’aurai cru, et malheureusement je ne trouve rien et cela m’énervait. « Est ce que quelqu’un à le moindre indice, ou quelque chose d’anormal au moins ? » Dis-je en soufflant, désespérée. Je ne perds jamais, et ça m’embêterai de passer ma soirée à chercher quelque chose qui n’existe peut-être même pas.

Une des filles de la même pièce que moi parle de l’autre bout et je me retourne immédiatement. Elle a quelque chose à exploiter enfin, nous ne tournons plus en rond. Nous la rejoignons de son coté et elle nous montre le morceau de tissus, qui ressemble à une cravate. Il y a du sang dessus. Puisque nous devons résoudre un crime, il y a deux possibilités logiques à cette découverte mais je me souviens tout de suite que la victime est une femme. « C’est forcément la cravate du tueur puisqu’il y a du sang ! La victime était une femme. » Dis-je directement, avec l’envie de gagner cette compétition. C’est alors que nous reprenons un peu nos recherches tout en continuant de parler de cette cravate ensanglantée, bien que nous n’ayons pas plus de piste que ça. Calliopée de nouveau nous interpelle et je la rejoins en vitesse. Elle a raison, il y a une boule de papier suspecte juste à coté de la cheminée. Comme si elle aurait du finir au feu mais que la cible ait été loupée. Je me baisse pour récupérer la feuille et la déplit pour en lire le contenu. Une fois fait nous nous regardons tous. « C’est une lettre pour dévoiler leur amour. Harry, vous savez qui c’est vous ? » Demandais-je simplement, bien que j’imagine que personne n’ait plus renseigné que moi. Je continue a faire des histoires dans mon esprit et j’ai peut-être une théorie. « Et si c’était la victime qui écrivait ça. Vu l’écriture, c’est forcément une femme. Peut-être qu’elle a été tué a cause de cet amour, quelqu’un l’aurait découvert ! La femme d’Harry ! c’est sûr ! » Dis-je en m’esclaffant, comme si j’étais le détective qui résolvait l’énigme.