(dusk till dawn) aza

azraël snell

photograph

les informations en vrac

1 ○ enfant unique, mais pas pour autant enfant qui en profite, azraël a toujours été particulièrement autonome. azraël, c'est un garçon intelligent, qui a su se débrouiller à l'école, qui a pu se décrocher une bourse pour l'université et faire les études qu'il a toujours voulu étudier. 2 ○ son corps est recouvert de tatouage, mais ils ont tous une identification particulière. pourtant, il n'en parle pas à n'importe qui. c'est son journal intime, ça ne regarde que lui. 3 ○ azraël parle parfaitement l'italien. sans trop savoir pourquoi, il a toujours aimé cette langue et il rêve de partir en road trip et de visiter l'italie. 4 ○ il ne supporte pas qu'on l'appelle aza, parce qu'il fait parti de ces gens qui considèrent que s'ils ont un prénom, ce n'est pas pour l'appeler par un diminutif. il le tolère, mais uniquement quand c'est elle, Stella, qui le prononce. 5 ○ il est en couple depuis qu'il a seize ans. il a connu Stella quand ils étaient au lycée, et ils ne se sont plus jamais quitté. pourtant, les choses sont en train de déraper, et il ne sait plus gérer la situation. il ne veut pas la perdre, mais elle lui échappe. 6 ○ il est proche de ses parents, c'est un fait. mais depuis qu'ils ont appris que sa mère avait une tumeur au cerveau, les choses se compliquent. il n'est pas prêt à la perdre, et pourtant, son état se dégrade de plus en plus en étant totalement incapable de faire quelque chose. 7 ○ il est violent, sans trop pouvoir se contrôler. il se bat quand on le cherche trop, quand les mots font mal et qu'il ne contrôle plus ses gestes. il devient fou, il ne supporte pas cette personnalité et il essaye de se maîtriser au maximum pour éviter de devenir complètement dingue. 8 ○ aussi surprenant qu'il soit, azraël est plus du genre à écouter du classique. c'est la seule chose qui lui permet de se détendre complètement, et par chance, Stella aime ça aussi. 9 ○ azraël, il a beaucoup de mal à faire confiance aux autres. il se protège énormément, par peur d'être blesser, par peur de souffrir. quand il donne sa confiance, et qu'on l'a brise, il ne donne pas de seconde chance. jamais.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ micky ayoub</pris> azraël snell

l'histoire de ma vie

I'm way too good at goodbyes

Face à lui, cette fille qui lui sourit. Il est tard, la ville a organisé un cinéma à l'ancienne. C'est là qu'il en a profité, il a invité cette fille qui lui fait perdre la tête au lycée, et par chance, elle a dit oui. Alors ils sont là, ils sont assis sur l'herbe, l'air du vent d'été qui caresse leurs cheveux, alors qu'ils sont tous les deux obnubilés par cet écran extérieur qui diffuse un vieux film en noir et blanc. Leurs doigts qui se cherchent, qui finissent par se toucher, leurs pulsions cardiaques qui augmentent. Soudainement, le film devient moins intéressant. Soudainement, leurs regards finissent par se croiser, des sourires qui deviennent bien plus timide, avant que l'un prenne un courage que l'autre n'a pas. Azraël dépose ses lèvres sur les siennes, cette fille au nom d'étoile. Les papillons qui se réveillent, qui s'envolent dans leurs bides, alors que deux adolescents viennent de commencer un nouveau chapitre de leurs vies. (...) « Stella c'est pas ce que tu crois bordel ! » Une phrase que trop de personnes prononcent quand l'acte impardonnable a été fait. Pourtant, Azraël ne ment pas. La situation peut porter à confusion. « Mais pourquoi t'es avec elle bordel ? Pourquoi ? » Stella s'emporte, son visage est rougi par la colère. « Tu sais très bien que non seulement, elle ne me supporte pas, mais en plus de ça, elle veut simplement prendre ce qu'il m'appartient ! » Six mois qu'ils sont ensembles, et encore aujourd'hui, ils sont en train de découvrir des nouvelles choses, des nouvelles facettes, des nouveaux traits de caractère ou des nouvelles qualités tout comme des nouveaux défauts. « Mais putain on a rien fait, elle et moi ! Elle a essayé de m'embrasser, mais à la seconde où elle s'est approché de moi, je me suis reculé. » La vérité, elle est plus difficile à entendre. Stella le regarde, ses yeux brillent, la déception est bien plus forte pour que la raison l'emporte. Azaël tremble, du haut de ses dix sept ans, il ne veut pas la perdre. Alors ce soir, après des mois de sous-entendus, il se lance enfin. « C'est pas elle que j'aime. J'en ai rien à foute de cette fille, de toutes ces filles. » Les yeux d'une étoile qui se baisse, la raison qui gagne son combat. La voix rauque et tremblante d'un garçon qui ose enfin détruire la barrière invisible que cette fille vient de construire. Il prend sa main, leurs doigts se rencontrent, c'est toujours la même chose, les mêmes sensations. « Stella, c'est toi que j'aime. Y'a qu'toi qui comptes pour moi. » Deux paires de pupilles qui finissent enfin par se rencontrer, elle ne dit rien, peut-être qu'elle attend la blague, la chute à cette histoire. Et pourtant, quand elle réalise à quel point il est sérieux, les larmes coulent sur sa joue. Un ascenseur émotionnel, elle souffle un bon coup pour essayer de se reprendre. « Je t'aime aussi Aza. » La seule qui a le droit de l'appeler comme ça, alors que leurs lèvres se rencontrent. Cette soirée est pleine de première fois, premiers mots importants, première fois, des choses qu'ils ne connaissaient pas, alors que leur amour vient simplement d'en ressortir vainqueur, parce qu'ils s'aiment, et c'est le plus important.

Le soleil qui pénètre dans leur chambre, Stella qui ouvre peu à peu les yeux. Un sourire qui se dessine sur ses lèvres, alors qu'elle caresse délicatement la joue de l'homme qui partage son lit. Sa main sur son ventre, elle se dit que c'est le grand jour, qu'au moment où il va ouvrir les yeux, elle va le lui dire. Elle le sait depuis désormais deux semaines, elle attendait juste d'en être certaine, et tout ça a été confirmer la veille alors forcément que c'est enfin le moment. Azraël ne bronche pas, alors que la main de sa petite-amie s'aventure au niveau de son torse et que cette sensation foutrement agréable est en train de le tirer de son sommeil. « Ouvre les yeux, mon coeur. » Qu'elle lui murmure dans l'oreille, la jeune femme de désormais vingt et un ans sent son coeur battre la chamade, alors que son amant d'un an de plus lâche un léger soupir en cherchant les lèvres de sa belle. Le baiser qu'ils échangent est fort, agréable, et il fini par ouvrir les yeux avec un léger sourire qui s'affiche sur son visage. « Tu sais... » Elle commence, alors que son index commence à tracer une ligne invisible entre son pectoraux et son nombril. « Il serait temps de commencer la dernière pièce de notre appartement ? » Azraël fronce les sourcils, étant persuader qu'hier encore, elle lui disait qu'elle voulait attendre encore un peu avant de commencer cette fameuse pièce qui est censée être un bureau. « Comment ça ? Hier encore, tu voulais pas. » Qu'il lui dit, en étant complètement à côté de la plaque. C'est loin d'être sa faute, il vient à peine de se réveiller. « Je ne voulais pas d'un bureau, mais cette pièce va nous être utile, parce qu'il faut qu'on commence à acheter des meubles pour le bébé, tu comprends ... ? » La malice dans sa voix avant qu'elle n'éclate de rire en voyant le regard de son amant qui s'illumine. Il se redresse d'un seul coup, en étant parfaitement réveillé cette fois-ci. « Tu déconnes ? » Ses mains tremblent, c'est foutrement trop beau pour être vrai cette histoire. « On va être parents. » Elle lui confirme alors que leurs lèvres se rencontrent à nouveau. Inutile de dire que c'est la meilleure chose qu'il peut arriver à ce couple, tout comme il est inutile qu'ils ont fait l'amour après ça. Ils étaient simplement trop naïfs pour comprendre que dans la vie, il n'y a jamais de simple. (...) Ce jour, ils ne vont pas l'oublier parce que même si c'est des jours qu'on aimerait oublier, on peut pas. C'est des jours qui marquent une vie, qui montre à quel point personne ne maîtrise la situation et que la vie est la seule chose qui peut décider de tout niquer, de tout briser. En un simple claquement de doigts. Comme tous les premiers dimanches du mois, ils mangent chez les parents d'Azraël et ce soir-là, ils allaient annoncer la grossesse de Stella. Ils avaient hâte, parce que même si la jeune femme est loin d'être proche de ses propres parents, en ce qui concerne ceux d'Aza, c'est une toute autre histoire. La soirée a bien débuté, ils avaient l'intention de faire l'annonce après le dessert, mais tout s'est effondré. Ils étaient à table, le jeune couple qui est assis l'un en face de l'autre. Azraël s'apprêtait à poser une question à sa petite-amie, mais il a été alarmé par tout autre chose. « Mon coeur, qu'est-ce qu'il y a ? » Elle s'est mise à trembler, ses mains se sont posées sur son ventre alors qu'elle a baissé son regard sur le sol. Elle s'est mise à pleurer, et Azraël s'est levé pour la prendre dans les bras et essayer de comprendre ce qu'il se passe. Sauf qu'au moment où lui aussi, a vu cette tache rouge sur le sang au sol, il a compris. « Je fais une fausse-couche. » C'est la seule chose qu'elle lui dit, avant que tout tombe à l'eau. Ils étaient pas prêts, à c'que tout se casse la gueule. Pas prêt du tout.

Quand on est amoureux, on est certain que même les étapes les plus difficiles peuvent être affronté. Il y a eu ces nombreux mois, où lui comme elle, ils y ont cru. D'abord, parce qu'ils ont vécu l'étape fausse couche ensemble, puis par la suite, la mère d'Azraël est tombé malade, mais ils ne se lâchaient pas la main. Alors un soir, oui, Azraël a demandé sa belle en mariage. Tout ça date d'il y a quelques mois, c'est à la fois récent, mais à la fois si loin. Les choses de la vie font que, peu à peu, ils ont commencé à s'éloigner, à se supporter plus qu'à s'accepter. Parce que le métier d'Azraël fait qu'il est moins présent, parce que le fait qu'ils ont appris que Stella ne pouvait jamais avoir d'enfant a détruit le peu d'espoir qu'ils avaient d'être un jour véritablement parent. Parce que les autres options n'sont pas envisageables. Il y a trop d'facteurs qui sont en train de les détruire. L'amour n'est plus aussi fort qu'avant, ils sont là, ils partagent le même lit, ils sont proches physiquement, mais c'est tout, ça s'arrête là. Azraël a essayé, à de nombreuses reprises, de retrouver cette étincelle, avant de comprendre qu'il était le seul à se battre pour deux. Alors maintenant, ils attendent. Peut-être que l'un trouve le courage de partir, peut-être. Mais cette fois-ci, ce n'est plus lui qui va prendre l'initiative en premier. Alors ils se subissent, alors ils se crient dessus et quand ils ne le font pas, ils s'évitent. Un cercle vicieux qui est en train de les bouffer, et maintenant, c'est à celui qui va craquer en premier. Parce que l'amour, finalement, ça peut s'éteindre sans que ce soit désiré. Il était fou amoureux ; il est fou amoureux d'elle, mais visiblement, il est temps qu'il clôture ce chapitre de sa vie et de commencer un nouveau libre.