Let me live that fantasy [Aiyanna]

Aiyanna Storm

Let me live that fantasy

les informations en vrac

la partie anecdotes ○
1- Toxicomane depuis les quatre dernières années, elle a d’importants problèmes de dépendance et de consommation de drogues. Elle est accro à la méthamphétamine, mais a déjà consommé régulièrement au cours de la dernière année de la cocaïne et du cannabis. Si sa consommation a d’abord été des plus secrètes, c’est à la suite de son divorce en 2015 qu’elle a été dépassée par la situation et que des gens dans son entourage ont commencés à le remarquer. Se sont ses fils qui ont apprit ce problème à leur père.

2- Mère de deux fils, Lenny, 10 ans et Kane, 8 ans. Elle a récemment perdu la garde de ses enfants suite à une révision du tribunal demandée par son ex-mari, Jonathan. Il a à présent la garde exclusive et Aiyanna ne peut les visiter qu’une fois par semaine et sous supervision. Incapable de supporter cette décision, elle décide de partir pour Island Bay afin de retrouver sa sœur, Lexie Storm. Évidemment, elle n’en touche aucun mot à cette dernière au moment de plier bagage.

3- Aiyanna a toujours eu le bon rôle dans sa famille. Comme sa mère, elle est très terre-à-terre et on fait référence à elle comme étant la sœur responsable, disciplinée et qui n’a pas le droit à l’erreur. Elle a toutefois cassé cette image malgré elle en 2015, alors qu’elle perd pratiquement le contrôle d’elle-même devant le tribunal en apprenant un fait troublant sur son mari. Depuis, plus rien ne semble aller. Elle commet fréquemment des bévues en public, les gardant secret à sa famille afin de ne pas les décevoir. Son mal, elle tient à le garder strictement pour elle.

4- Elle est polyglotte, tout comme chaque membre de sa famille. Elle parle en plus de l’anglais, le français, le malgache, le danois et le Kalaallisut (Groenlandais)

5- C’est une grande amatrice de la gastronomie du monde. Elle adore goûter à des mets de nouvelles cultures et les ajouter à sa propre routine alimentaire si cela lui plait vraiment. Elle adore cuisiner et elle consacre beaucoup de ses temps libres à expérimenter à ce niveau. Elle a une préférence pour les mets végétariens ou encore tout ce qui touche à la pâtisserie. Elle est accro aux émissions de cuisine passant à la télévision. Elle les enregistre toutes. Aiyanna fait également son propre pain, ses propres pâtes, sa propre crème glacée et elle adore faire des gâteaux d’anniversaire excentriques pour ses fils.

6- Elle avait prit l’habitude de visiter la tombe de son père au cimetière de Washington depuis deux ans. Elle venait s’y arrêter à chaque dimanche, alors qu’elle faisait son jogging matinal. Depuis quelques semaines toutefois, elle a cessé de s’y rendre. Pour compenser, elle inscrit dans un journal ce qu’elle lui aurait dit normalement et le conserve précieusement jusqu’au jour où elle aura le courage et le moyen de retourner lui dire en personne.

7- Elle a son cours de premiers soins. Aiyanna a décidé de le passer lorsque l’un de ses élèves a fait un choc anaphylactique durant les heures de classe et qu’elle s’est sentie démunie face à la situation. Elle a un certificat qui le prouve qui traîne quelque part.

8- Aiyanna danse et chante très bien. Elle a naturellement une belle voix, bien qu’elle n’en use ces dernières années que pour faire plaisir à ses enfants. Elle adore les mariages et les fêtes justement puisqu’elle peut y danser comme elle le souhaite.

9- Depuis la mort de son père d’une tumeur au cerveau en 2015, Aiyanna a peur des hôpitaux. Elle déteste y mettre les pieds ou même être à proximité. Elle a l’impression que si elle y entre on va lui diagnostiquer une maladie mortelle et qu’à son tour elle va y succomber rapidement.

10- Malgré le fait qu’elle lui cache beaucoup de choses, dont la situation de la garde de ses enfants ainsi que sa dépendance à la drogue, Aiyanna a tenté de préserver sa relation avec sa jeune sœur Lexie en lui parlant le plus régulièrement possible via téléphone ou par skype. Lorsqu’elle sait qu’une conversation est cédulée avec sa sœur désormais résidente de la Nouvelle-Zélande, elle est toujours à côté de l’ordinateur ou du téléphone des heures à l’avance à réfléchir à ce qu’elle compte lui dire ou ne pas lui dire. Mentir autant à Lexie lui fait mal, mais elle le justifie en ce disant qu’ainsi elle ne la fera pas s’inquiéter à son sujet ou au sujet de ses neveux.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ sienna miller</pris> aiyanna storm

l'histoire de ma vie

This is my story

Cette histoire, je n’aime pas la raconter. Elle commence bien pourtant. Des parents amoureux, globetrotteurs qui décident d’accueillir en ce monde une princesse de la banquise (moi) et une princesse de la jungle (Lexie). Chacune notre pays natale, mais pourtant la même aventure folle. Ma jeunesse n’a rien d’ordinaire à cause de cela. Moi et ma sœur avons été éduquées par le monde, par ses différentes cultures. Nous étions libres tout en étant encadrées par les yeux de chaque maman des alentours. Nous étions ouvertes d’esprit, préservées du matérialisme et du luxe. Étant l’aînée, je m’assurais de veiller sur ma sœur, bien que cela l’embêtait un peu. Nous étions différentes, comme le jour et la nuit presque. J’étais le portrait de notre mère et elle le portrait de notre père. Il nous arrivait donc fréquemment de nous disputés, en particulier lorsque nous avons intégré le monde « normal ». Washington. L’Amérique. La société occidentale. J’en avais peur de cette fameuse société au tout début, mais j’avais appris à être un véritable caméléon et cette adaptation là ni fait pas exception. Lexie a eu plus de mal. Elle voulait demeurer libre, naïve de la méchanceté et de l’égoïsme des civilisations modernes. Je la comprends. Encore aujourd’hui. J’aurais aimé moi aussi revoir encore et encore les paysages sublimes de Madagascar. Sauf que nos parents souhaitaient une vie tout autre pour nous. Je me suis rapidement intéressée à ce nouveau monde, à cette culture basée sur l’argent et la popularité. Tellement que j’ai finis par m’éprendre du garçon le plus populaire de mon école, Jonathan. Il était un peu macho à l’époque, mais à force de me côtoyer, il s’est radoucit. Je dirais que je me suis carrément imposée à lui. Du jour au lendemain, j’étais là, devant lui et il n’a pas tenté de me repousser. Il voyait en moi la belle blonde un peu bizarre qui savait s’exprimer en beaucoup trop de langues. Ma présence lui est rapidement devenue normale, puis essentielle. Si je n’étais pas là, il se mettait à me chercher. Nous sommes demeurés ensemble depuis, dans une complicité que je pensais parfaite. J’étais persuadée qu’il ne me mentait ou ne me mentirait jamais. J’avais tort, il faut croire. Je poursuis des études en enseignement suite à ce désir de transmettre mon savoir. Je tombe enceinte pour la même raison. Bien que je me préoccupe fréquemment de ma sœur ayant décidé de s’exiler de tout comme avant, ma vie d’alors était dans la norme, banale même. La routine qu’imposent un travail stable et une vie de famille. Je ne m’en suis jamais plaint, mais il me manquait quelque chose. Je n’arrivais pas à le définir à l’époque. Je n’ai compris qu’alors que j’étais dans un bar avec des copines pour célébrer l’anniversaire de mes trente-quatre ans. J’ai compris que ce que je recherchais c’était l’évasion. Je voulais me sentir à nouveau libre. Que je me mentais depuis tout ce temps. Sauf que mes responsabilités m’en empêchaient. Je ne pouvais plus le faire, plus depuis que je suis mère. Je me suis alors mise à complètement questionner mes choix de vie, à observer cette minuscule pilule dans le creux de ma main qu’on m’avait donné en cadeau. Juste une, ça serait inoffensif, non ? En rentrant à la maison aux petites heures du matin, personne n’avait remarqué que je n’étais plus la même. Que j’avais pris cette décision qui allait tout changer. De une pilule, je suis passé à deux, puis à trois. Toujours plus pour combler ce vide. Personne ne le remarquait. Personne ne m’arrêtait. J’ai donc développé et alimenté ce besoin dans le plus grand secret. Je me suis mise à m’absenter à l’occasion, afin de « voir des amis ». Mais les seuls amis que je retrouvais étaient ceux à qui je donnais tellement d’argent pour me fournir mon précieux antidépresseur. Puisque c’est ainsi que je le voyais, comme un médicament qui m’aidait à ne plus être triste. C’est en 2015 que j’ai perdu le contrôle. Mon père fut hospitalisé d’urgence et l’immense tumeur au cerveau que nous a montré le docteur sur la radiographie m’a fait craquer. J’ai tenu le coup jusqu’à la mort de mon père, même durant ses obsèques afin de rester « normale » aux yeux de ma mère et de ma sœur. J’ai tenu jusqu’à atteindre ma limite et ensuite j’ai perdu les pédales. J’ai injurié mon mari tous les soirs jusqu’à ce qu’il me vire de la maison. Je devais me défouler sur quelqu’un. Je me suis donc défoulé sur lui. J’ai ensuite été cherché un avocat, puisque je voulais ravoir mes enfants. Le processus de divorce a été enclenché sans même que je le réalise vraiment. Mon avocat était excellent. Trop. Il a creusé dans le passé de Jonathan, il a trouvé la preuve en béton pour qu’on me donne mes fils : Mon mari a tenté d’abuser de ma petite sœur au lycée. Quelqu’un m’a retenu car je voulais lui arracher la tête. On m’a donc donné la garde comme je le voulais, mais à quel prix ? Savoir que mon mari m’a menti toutes ces années, qu’il était à côté de ma sœur alors que mon père a été mis en terre, tout cela est venu réveiller en moi bien plus que de la tristesse. Mais bien un besoin viscéral et incontrôlable de fuir encore plus. Alors, j’ai laissé la drogue l’emporter. J’ai laissé mes enfants me voir me détériorer au point d’en appeler leur père. J’ai accepté de suivre cette cure de désintoxication imposée par la Cour afin de conserver la garde, avant déchouer lamentablement. J’ai laissé le juge renverser la décision quant à la garde des enfants, les donnant en exclusivité à leur père. J’ai laissé faire alors qu’on m’a tout prit. Tout ça parce que je n’étais pas assez forte pour résister à ce foutu désir. À présent que je n’ai plus rien, que je ne peux pas supporter de voir mes fils heureux avec leur père, la seule solution qui me vient à l’esprit est de fuir. Fuir pour de vrai cette fois. Il n’y a qu’un seul endroit où j’ai envie d’aller : Island Bay.