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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 Hello sister ! [Lexie & Aiyanna]

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MessageSujet: Hello sister ! [Lexie & Aiyanna] (#)   Hello sister ! [Lexie & Aiyanna] EmptyMer 18 Oct - 1:07


Foutus aéroports ! C’est donc vrai que je suis devenue sédentaire. Même plus capable de faire des heures d’avion sans me plaindre aux cinq minutes. Je soupire. Je me suis habituée plus que ce que je pensais au fait de résider dans un même pays durant si longtemps. Papa pourrait presque se retourner dans sa tombe en me voyant gigoter sur mon siège. Il faut dire que ma très chère sœur n’a pas choisis le pays d’à côté pour s’établir. J’ai passé la journée dans cet avion à ne rien avoir à faire d’autre que de fixer l’écran de télévision et ses films désagréables. Il y a en a bien un ou deux qui m’ont fait marrer. Un peu. Mais à part ces exceptions, nada. Je suis donc vraiment une mère que plus rien n’amuse, mes fils ont raison. Super. Je viens d’apprendre deux choses sur moi-même au cours de ce vol interminable : Je ne suis plus l’aventurière que j’étais et en plus je suis coincée et dépourvue d’humour à présent. Il me faut une aspirine. Alors que j’endure de plus en plus mal le trajet d’aller, je tente de mémoriser les quelques adresses que j’ai de noter dans mon journal personnel. Des lieux sans nom, avec le moins d’indications possibles. Au cas où ma nièce tomberait dessus et le montrerait à sa mère, par exemple. Il est évident que je ne pouvais pas faire traverser avec moi de la drogue. C’est donc à ces endroits que je vais me rendre dès que j’aurais les pieds sur sol néozélandais. Avant même d’aller voir ma sœur que je n’ai pas vue depuis deux ans, je vais conclure des marchés avec des dealers. Je ne pensais pas en arriver là un jour. Devoir me laisser mener par le bout du nez par cette dépendance qui est la mienne. Sauf que je sais ce que ça fait d’être en sevrage depuis que la Cour à tenter de me faire passer cette cure de désintoxication. Le manque fait mal, rend malade. Rend folle presque. Je crains plus que tout de ressentir ça à nouveau. Que d’autres me voient dans cet état misérable. J’ai passé les quatre dernières années à cacher ma toxicomanie à ma sœur et je ne compte pas lui en faire la grande révélation avec un état de zombie en sevrage. Juste à y penser et j’en frissonne. À moins que ce ne soit l’air climatisé ? Je frictionne mes bras et je baisse un peu plus la tête. Je reprends ma mémorisation même si le pilote nous annonce que nous allons commencer la descente pour Wellington. Lexie ne sait pas que je suis en route. Pas le meilleur plan du monde vous allez me dire, mais c’est le seul qui me permet de « forcer la main » à ma petite sœur. L’expression me déplait vraiment, d’où les guillemettes mentaux. Juste que c’est la façon la plus simple d’expliquer que je ne peux pas lui laisser d’autres choix. Je n’ai nulle part où aller. L’Amérique me semble une prison désormais. J’ai besoin de refaire ma vie. De lui trouver un nouveau sens du moins. Sauf que repartir à zéro n’est pas aussi simple. Voilà pourquoi la Nouvelle-Zélande est tellement tentante, puisque je peux y demeurer en touriste un temps grâce à ma sœur adorée. Je soupire. Ça reste un plan terrible, je l’avoue. Rien ne me prouve qu’elle va me laisser rester. Mais je n’ai pas d’autres idées en réserve. Dès qu’on nous permet enfin de sortir de l’avion, je tente de marcher sans avoir l’air d’une vieille dame de 109 ans. Je passe ensuite les douanes avec la patience d’un junkie qui anticipe sa prochaine dose et dès que je me retrouve libre, je m’enferme à nouveau dans un endroit restreint : un taxi. Le chauffeur semble me trouver de son goût et je profite de cet avantage pour n’avoir que lui à mon service durant mes visites des quatre dealers. Une fois fait, je m’avance près de son oreille pour lui glisser le nom d’une rue. Afin qu’il ne sache pas où habite ma sœur (et moi, peut-être), je l’ai conduit à presque trois rues de plus loin. Center Bay n’est pas si grand d’après ce que je constate, mais cela est suffisant pour qu’il se décide à me laisser filer sans chercher à transporter personnellement mes bagages quelque part. Il n’est pas assez séduisant pour que je perde une partie de ma nuit avec lui. Non, la vraie raison c’est qu’il me fait trop penser à Jonathan. Je pince les lèvres et je commence à tirer mes deux grosses valises à roulette. J’arrive après une éternité devant le loft où habite apparemment ma petite sœur. Le fixant un instant, je me décide à avancer en apercevant de la lumière par l’une des fenêtres. Parce que nous sommes en fin d’après-midi, bien évidemment. Foutu vol de merde ! Je sonne à la porte, me lissant les cheveux en vitesse même si je n’ai pas de miroir pour valider ma coiffure. Je me racle la gorge pour éclaircir ma voix tout en me mettant bien droite sur mes talons hauts. La porte s’ouvrir à peine et je penche la tête vers la droite pour observer qui peut bien être derrière. En baissant les yeux, je croise ceux d’une petite fille. Je souris. « Hey Lana, tu te rappelles de moi, c’est tante Aiyanna. » Je dis en ajustant ma voix pour que l’enfant se sente en confiance. Je ne pense pas que skype l’aide à se remémorer qui je suis. « Ta maman est là ? » En guise de réponse, la gamine s’élance en courant dans le loft sans un mot. Je n’ai qu’à pousser la porte du bout des doigts pour entrer, mes talons résonnant à présent contre le plancher. Attendant dans l’entrée, je commence à observer autour de moi tout en refermant la porte et en poussant mes bagages contre le mur. Pas de doute, c’est bien chez ma sœur.
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MessageSujet: Re: Hello sister ! [Lexie & Aiyanna] (#)   Hello sister ! [Lexie & Aiyanna] EmptyMer 18 Oct - 5:40


Je coupe les carottes en rondelles alors que je baille à m'en démonter la mâchoire. Bon sang. Il n’est même pas encore l’heure pour Lana d’aller ce coucher – 19h30 – et je suis déjà crevée. Par moment, j’ai l’impression d’être devenue comme ma frangine. Que dis-je ? Indubitablement je suis devenue comme elle. Une gentille petite mère de famille dont ces seuls plaisirs sont… sont… Putain je n’ai plus aucun plaisir dans ma vie. C’est déprimant. Je ne sors quasiment plus m’amuser en boite comme à une époque révolu, je ne fais pratiquement plus rien de totalement irréfléchie, et j’ai réglée ma vie comme du papier à musique. Cela ne m’étonne pas que je baille, finalement. Je m’ennuie mortellement moi-même. Que puis-je faire pour changer ça ? Rien, hélas. Mon rôle de mère célibataire ne m’autorise plus à faire les choses que je faisais autrefois pour briser la routine. Je ne peux pas m’armer d’un sac à dos pour quitter le pays en laissant ma petite fille derrière moi. Même pour ne serait-ce quelques jours, d’ailleurs. J’en serais incapable. J’ai déjà tellement le sentiment d’être une mère indigne à trop la faire passer en second plan que… non. Aussi chiante je sois devenue, je ne peux plus définir ma vie sans Lana. Je l’observe brièvement assise dans le canapé en pyjama, son doudou dans les bras, devant son film d’animation préféré. C’est bizarre que je n’aie pas songé à offrir à ma fille la même enfance que la mienne quand j’y réfléchis. Elle était épanouissante, au delà de me faire devenir une sauvageonne égoïste. *Rires* Il est là le nœud de ma motivation à me plier à la conformité humaine pour Lana, finalement. Le souhait de ne pas me reprendre méchamment en pleine gueule le boomerang de ma propre existence. Je n’ai pas envie qu’à vingt et un ans ma petite reine des neiges m’annonce qu’elle part faire le tour du monde, quoique je puisse en penser. Je ne tiens pas qu’à l’âge de maturité, elle m’abandonne derrière elle sans aucun égard pour le mal qu’elle pourra me faire. J’ai mis longtemps à m’en rendre compte, je sais. Trop d’années, même, mais j’avoue que je regrette un peu d’avoir autant fait de mal à mes propres parents en vivant comme une parfaite aventurière égoïste. Quant à ma sœur ? Je ne l’oublie pas, hein. J’imagine bien que pour elle aussi cela a dû être dur de me perdre. Toutefois, cela l’a été tout autant pour moi de la perdre bien des années plus tôt. Ah, j’oubliais de préciser. Je ne fais pas référence à mon départ en 2003 en disant cela. Je fais surtout allusion à sa métamorphose au contact du monde civilisé. Du jour où elle a commencé à s’adapter, à apprécier cette vie que nos parents nous offrait. J’ai pris ça comme un abandon. Bon, je l’ai pardonné depuis. J’ai appris que l’amour pouvait nous pousser à faire des choix diamétralement opposés à nos envies. Aujourd’hui, de là où il se trouve, j’espère que mon père est fière que sa cadette se soit également assagie. Bon sang. Je digresse beaucoup trop. Je recentre immédiatement mon attention sur les carottes que j’achève de couper, dans un geste précis, avant de les ajouter à la casserole d’eau où cuisent déjà les pommes de terre. Lana adore la purée de carotte. J’ignore de qui ça lui vient puisque j’aime essentiellement les légumes crus, pour ma part. J’imagine que cela vient du côté de son père. Enfin, pour le bien de mes doigts, il est préférable que je ne m’attarde pas sur son cas. Je suis autant capable de pleurer encore ce qu’il m’a fait, que de ressentir l’envie de le frapper pour lui faire regretter de m’avoir contrainte à le larguer. « Il n’est pas fait pour toi » disait papa. J’aurais aimé qu’il se trompe. Je pose le couteau en soupirant. Je mets le minuteur du four à 15 minutes lorsque la sonnette de l’entrée résonne. Cela doit-être Bren’, a tous les coups.

_ Lana, tu veux bien aller ouvrir à parrain ?

Je demande fortement à ma petite puce pour qu’elle entende. Sitôt, j’entends ces petits pieds nus courir sur le plancher. Je rie quelque peu puis  met le blanc de dinde sur la planche pour le découper aussi en morceaux.

_ Je suis dans la cuisine. Je prépare le dîner de Lana.

J’informe mon meilleur ami pour qu’il sache où me localiser dans le loft. En réponse, j’obtiens à nouveau le bruit des pieds de ma fille, ainsi que le son de talons claquant sur le plancher. Serait-ce Anna ? Je pose mon couteau pour aller m’en assurer.

_ Anna ? C’est toi ?

Elle n’est pas timide à ce point quand même. Lorsque j’arrive dans la pièce à vivre, je recule de deux pas, de surprise.

_ Aiyanna ? Qu’est-ce qu’elle fait là ? _ Pitié. Ne me dis pas que nous avions convenus que tu viendrais passés quelques jours ici et que j’ai oubliée de le noter dans mon agenda ! Je dois tellement gérer de chose que cela ne m’étonnerait qu’à moitié. _ Mais qu’est-ce que je raconte, moi. J‘éclate de rire à mon comportement déplorable avec ma grande sœur. Je m’approche d’elle pour la serrer dans mes bras. Je suis ravie de la voir en chair et en os. _ Comment vas tu ? Où sont mes petits monstres préférés, chez maman ? C’est la première fois que ma sœur me rend visite sans eux. J’en viens à m’inquiéter. _ Ils vont bien au moins ?

Pouce ! Oui. J’arrête. Je rie de nouveau en me défaisant de son étreinte. Je prends le temps enfin de l’observer et… elle ne change pas. Toujours une vraie citadine. Je fais vraiment fille de la savane en jogging/tee-sirt, avec les cheveux négligemment noués en chignon décoiffé. D’ailleurs, je comprends mieux pourquoi Lana est partie se cacher. La dernière fois qu’elle a vu son unique tante en vrai elle n’allait avoir que trois ans.

_ Lana. Viens ma poupette.

Je la vois passer sa petite tête de crapule dans le chambranle de la porte de sa chambre. Je lui tends la main pour la décider à venir. Elle le fait immédiatement pour se cacher derrière mes jambes. J’éclate de rire brièvement.

_ Lana. C’est ta tata Aiyanna. Dis bonsoir.
_ Bonsoir. C’est un peu timide.
_ Ne t’inquiètes pas, cela ne va pas durer. Dans une demi-heure elle ne te lâchera plus. C’est une vraie accro aux câlins. Bren’ en sait quelque-chose. _ Entre, installe-toi dans le canapé. Je joins la geste à la parole. _ Tu désires quelque chose à boire ? Un jus d’orange, du coca ? … désolé je n’ai pas d’alcool à te proposer. Comme tu le sais, j’ai arrêtée d’en boire dés que j’ai appris ma grossesse en 2012.  

Mon petit écart du mois dernier ne m’a pas convaincue de reprendre. Au contraire. Ça me fait penser que je parle beaucoup trop. Il faut impérativement que je me calme.

@Aiyanna Storm
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MessageSujet: Re: Hello sister ! [Lexie & Aiyanna] (#)   Hello sister ! [Lexie & Aiyanna] EmptyJeu 19 Oct - 1:46


J’observe calmement autour de moi lorsque la voix de ma sœur m’annonce qu’elle est dans la cuisine. Je relève la tête afin de suivre le son de la voix. Il y a bien une petite odeur de cuisson qui me guiderait dans la bonne direction, mais je préfère ne pas me sentir comme chez moi sans la permission de Lexie alors que c’est la première fois que je visite ce loft. Ma sœur me demande si je suis « Anna » et à cela je m’avance de trois pas pour finalement croiser le regard de ma petite sœur. Je pourrais la reconnaître entre mille. Je laisse un sourire chatouiller mon visage alors que je constate la surprise sur celui de ma sœur. J’ai beau avoir eu le temps de me préparer durant ces heures de vol interminable, les phrases toutes prêtes viennent de s’envoler en fumée. Je ris doucement lorsque Lexie pense avoir oubliée ma visite. Je secoue la tête, me rapprochant à présent jusqu’à m’arrêter devant elle. Je lève une main pour replacer l’une de ses mèches rebelles derrière son oreille comme lorsqu’elle était petite. « Non, non, c’est bien une visite improvisée. » Je me contente de dire. Ma sœur initie de me serrer dans ses bras et je l’accueille contre moi, posant mes mains sur ses flancs. Nous sommes de la même grandeur, je ne souhaite donc pas l’étouffer en serrant moi aussi son corps contre le mien. Je garde les yeux ouverts, scrutant la pièce jusqu’à retrouver ma liberté. Je perds mon sourire à la mention de mes fils. Je cherche une excuse en vitesse. J’opte pour un demi-mensonge. « Non, ils sont chez Jonathan. Il a réussit à me convaincre de prendre des vacances et il m’a presque supplié pour avoir les enfants. J’ai finis par céder. Mais ne t’inquiète pas, ils vont très bien. » Je mens en souriant. Ayant un certain talent pour le mensonge, il est difficile, même pour une personne qui me connait bien, de discerner lorsque je dis la vérité ou non. Surtout qu’elle n’a aucune raison de douter de moi. « Comme tu me manquais, je me suis dis que j’allais te faire la surprise. Dis-moi que j’ai bien fait. Je ne voulais surtout pas te déranger toi et ton compagnon. S’il est caché quelque part lui aussi. » Je la taquine pour nous faire changer de sujet. Je sais qu’elle ressent encore quelque chose pour son criminel. Ça se voit comme le nez au milieu du visage. Mais rien ne m’empêche de vouloir la pousser vers d’autres hommes. De tenter de l’encourager à le faire du moins. Une grande sœur, c’est aussi là pour ça. Lexie appelle sa fille et la voir aussi grande, même si elle se réfugie derrière les jambes de sa mère, me fait fondre le cœur. J’ai toujours adorée les enfants. Et cette petite est plus qu’adorable. Je m’accroupie donc pour être à son niveau et je lui souris lorsqu’elle me dit bonsoir. J’avance une main pour tenter d’attraper la sienne, mais elle la garde pour elle. Cela ne me décourage pas. « Bonsoir. » Je lui réponds avec une voix chaleureuse. Je me redresse pour écouter ma sœur me dire de ne pas m’en faire. Je n’en fais pas de cas, justement. Les fils aussi étaient timides à cet âge.  « La petite viendra à moi lorsqu’elle s’en sentira prête. Je ne vais pas la manger. » Je dis cette dernière phrase en regardant Lana directement. Elle me sourit à peine. C’est déjà ça de gagné. Nous passons ensuite au salon et Lexie me demande si je veux boire quelque chose. « Un verre d’eau dans ce cas. » M’amusant toujours gentiment de cette promesse d’abstinence à l’alcool. Surtout que ce n’est pas la seule abstinence dont je lui connais. Je vais m’assoir sur le canapé, observant Lana qui reste timidement à l’écart. « Tu veux venir t’assoir à côté de moi ? » Je lui demande en tapotant la place libre. Elle me fait non de la tête. « D’accord, comme tu veux. » Je lui dis la voix et le visage taquin, comme si je lui cachais un chocolat en récompense. Je vois que cela attire son attention quelque peu alors que ma sœur revient avec mon verre d’eau. « Merci ! Alors c’est ça ton fameux loft. Tu as emménagé il y a combien de temps déjà ? Un ou deux ans ? » J’ai beau réfléchir, je ne me souviens vraiment pas.
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