Dear Daddy, i may find a prince someday, but you will always be my king ft. Craig

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« Blake, ne bouge pas… » Sans faire le moindre bruit, la tapette à mouches à la main, je m’avançais doucement de mon frère allongé dans le canapé alors qu’il regardait la télévision… Ces derniers jours, il avait été malade, une bonne grippe s’était emparée de lui, mais heureusement, il allait beaucoup mieux et reprendrait l’école à partir de demain. J’étais contente de retrouver mon grand frère et d’ailleurs, on avait pas manqué de recommencer à s’amuser ensemble en faisant une partie du très célèbre jeu Twister. Oui, c’est un vieux jeu qui date de Blake quand il était petit, mais j’adorais y jouer. Et j’ignore lequel de nous deux s’était le plus amusé dans l’histoire. A présent, Blake profitait des quelques moments de tranquillité qui lui restaient avant de retourner en cours pour se replonger dans l’une de ses séries préférées, alors que moi, j’étais bien décidée à éliminer cette fameuse mouche qui m’avait empêchée de manger mes oréos tranquillement. Mes petits gâteaux terminés ainsi que mon verre de lait, j’étais partie à la chasse à la mouche et je n’avais pas tardé à la trouver posée juste sur le haut de la tête de mon frère. Sans hésiter, j’avais alors frappé, mais elle s’était envolée aussi rapidement que j’avais réveillé la mauvaise humeur de Blake qui n’avait pas manqué de m’interroger avec un brin de contrariété dans la voix. « Jen, qu’est ce que tu fais ? » Sans me préoccuper de sa remarque, j’attendais un moment, en suivant patiemment la mouche du regard pour la voir cette fois ci se poser sur son épaule et je me préparais à frapper à nouveau lorsque mon frère se releva d’un bond. « Jen, tu arrêtes maintenant! » Ca y est, voilà qu'il essayait de jouer les autoritaires. Mais ça ne marchait pas vraiment avec moi. Il faut dire que lorsque j’ai une idée en tête, je ne l’ai pas ailleurs. Et tout ce qui comptait pour moi, ce n’était pas de réveiller le caractère de cochon de Blake, mais bel et bien de tuer cette mouche et de prendre ma vengeance sur cette dernière. Quelque peu surprise par la rapidité avec laquelle il était sorti du canapé et craignant qu’il me prenne mon arme du crime, d’ailleurs il avait tendu la main pour y parvenir en se dirigeant vers moi, je me reculais un peu en me défendant, quelque peu contrariée. « Tu m’as fait rater mon coup, je suis sûre que je l’aurais eu si t’avais pas bougé… » Je m’autorisais à lui faire ma mauvaise tête, je n’aimais vraiment pas que l’on contrarie mes plans, mais lui ne s’en inquiétais de toute évidence pas et soupira d’un air blasé avant de se diriger vers la cuisine pour se servir un verre de jus d’oranges. Machinalement, je le suivais et là, alors qu’il s’était arrêté pour remplir son verre, comme si elle me narguait, la mouche venait à nouveau de se poser sur mon frère. Je suis sûre qu’elle voulait déclencher une guerre cette garce, mais j’étais bien décidée à remporter la victoire et gagner la bataille, et ce peu importe le prix à payer. Dès lors, à nouveau, je me rapprochais de mon frère le plus silencieusement du monde en relevant mon arme du crime et frappait de toutes mes forces une dernière fois à l’endroit pile où elle se trouvait : sur les fesses de Blake. Et cette fois, je ne l’avais pas ratée et c’est toute fière que je ramassais son cadavre alors que mon frère m’arrachait la tapette des mains, avec un petit air qui m’indiquait que ça allait chauffer pour moi. Instinctivement, je réclamais alors l’aide de mon père en l’appelant avec un petit air paniqué. « Papa… » Je savais que j’allais en prendre pour mon grade et d’ailleurs, une course poursuite s’était très vite engagée dans la maison, du moins jusqu’à ce que je retrouve mon père auquel je me raccrochais pour me cacher derrière lui, à moitié amusée et à moitié inquiète par la situation, en cherchant désespérément à échapper à la vengeance de mon frère. Cependant, envers et contre tout, il avait réussi à se venger, le bougre en me donnant quelques coups par ci par là, heureusement sans me faire vraiment mal, et ce tout en raccusant à notre père ce qui s’était passé quelques instants plus tôt. Ce à quoi je rétorquais. « Arrête. C’est pas de ma faute si la mouche a été attirée par tes fesses. Je lui avais dit que je la tuerais… Et papa peut pas me gronder parce que j'ai tenu parole, alors arrête de raccuser » Oui oui, j'avais toujours un tour dans mon sac pour me disculper.

La matinée avait été somme toute très agitée et à présent que le début d’après midi arrivait, tout était nettement plus calme. Blake était parti chez un ami et il était prévu qu’il dorme là, dès lors, je resterais pour le reste de ma journée en solitaire avec mon papa et autant dire que j’adorais ces petits moments rien qu’avec lui. Plus calme que tout à l’heure, je m’étais posée sagement dans le canapé, mon portable à la main, et je passais mon temps à envoyer quelques messages depuis de longues minutes déjà. Les SMS, c’était de loin l’une de mes activités favorites, j’étais toujours scotchée à mon portable. J’en oubliais presque la présence de mon père, c’est bien simple. Je crois qu’en ce moment même, le monde aurait pu s’effondrer à coté de moi que je ne m’en serais même pas rendu compte.

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Pendant que Jenny et Blake étaient au rez-de-chaussée, Craig était dans sa chambre entrain de dormir. Ses enfants étaient capables de rester seuls pendant quelques heures, mais pas durant toute une journée. Craig était trop protecteur pour les laisser à eux-mêmes pendant plus de six heures. Le mécanicien n'avait pas eu de belles nuits de sommeil, durant quelques jours. Blake avait eu la grippe et il s'était occupé de lui, comme le bon père qu'il était. Ils étaient allés voir le médecin et ce dernier avait dit que Blake devait se reposer, donc Blake n'avait pas été à l'école durant plusieurs jours. Malgré le fait qu'il était malade, son fils était heureux de ne pas avoir été au lycée, comme la plupart des jeunes de son âge. Craig espérait ne pas avoir la grippe. Lorsqu'il était malade, le mécanicien pouvait être de mauvaise humeur vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept. Depuis hier, Blake allait mieux, alors Craig pouvait rattraper des nuits de sommeil en dormant plus longtemps, en cette belle matinée. Le mécanicien adorait son lit. Il était confortable et c'était l'endroit idéal pour dormir de longues heures et faire des siestes. Craig était tellement fatigué qu'il n'attendait pas ses enfants au rez-de-chaussée. Pourtant, ça leur arrivait de parler fort et de faire beaucoup de bruits. Craig était heureux de pouvoir dormir plus longtemps qu'à l'habitude. Depuis qu'il était un père monoparental, il était le seul à élever ses enfants. Blake avait été élevé par sa mère, durant les trois premières années de sa vie, mais pas Jenny. Craig faisait du mieux qu'il le pouvait avec ses enfants. Après tout, il n'était pas parfait et il n'allait jamais l'être. Alors qu'il dormait encore paisiblement, il entendit sa fille crier son prénom. Il sursauta et sortie de son lit. Par chance, il avait un jogging et un chandail à manches courtes. Il descendu et alla voir sa fille, se demandant ce qui se passait. Blake avait la tapette à mouche dans les mains et Jenny s'était réfugiée derrière son père. Il trouvait cette scène très drôle, mais il ne rit pas. « Jenny, tu as frappé les fesses de ton frère! » Jenny venait de dire que Craig ne pouvait pas la gronder, parce qu'elle a tenu parole. Craig leva les yeux au ciel, regardant ses enfants. « Bon, ça suffit vous deux. Calmez-vous, d'accord? » Le mécanicien ne venait pas de gronder ses enfants, mais il les avait avertis de ne plus faire de bêtises. Une fois la matinée terminée, Blake alla chez un ami et c'était prévu qu'il dorme là-bas, alors Craig allait passer le reste de la journée avec sa fille qui était entrain d'envoyer des SMS. Depuis qu'il avait acheté un téléphone portable à Jenny et à Blake, ils étaient scotchés là-dessus. Craig alla s'asseoir auprès de sa fille. « Alors, tu parles à qui? »

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J’avais toujours été une vraie petite pile électrique incapable de rester en place et d’une espièglerie sans pareille. Et en grandissant, disons que cela n’avait pas vraiment changé. Je croquais la vie à pleine dents et m’amusait de tout. D’ailleurs, alors que je m’étais réfugiée derrière mon père, essoufflée d’avoir autant couru, j’avais toujours ce petit air farceur en regardant Blake. Mais je savais cependant arrêter mes frasques lorsque papa me le demandait. Comme maintenant, quand il nous a demandé de nous calmer tout les deux. En temps normal, je me serais à nouveau vengée des coups de tapettes de Blake qu’il m’avait donné juste avant, mais là, je ne réfléchissais pas à un plan de vengeance. Non, à la place, je m’étais résignée et j’étais partie jeter la mouche que je tenais toujours à la main dans la poubelle avant de me poser dans le canapé alors que lui remettait l’arme de notre bagarre à sa place. La guerre fraternelle était bel et bien terminée et tout était rentré dans l’ordre. On s’était d’ailleurs entendu très rapidement sur le programme à regarder. Oui, c’était tout à fait notre style de se chercher des noises à un moment pour retrouver notre complicité quelques instants plus tard. Il était rare que je fasse la tête à mon frère. Nous aurions sans doute regardé la télé encore un moment si le portable de Blake n’avait pas sonné. C’était son ami qui l’appelait pour lui demander de passer chez lui et très vite, je m’étais retrouvée seule avec papa. Enfin, seul avec papa et mon portable dont la sonnerie de message s’était faite entendre. S’en était suivie une conversation par sms qui s’était interrompue de mon coté alors que papa prenait place à mes cotés. D’instinct, je quittais l’écran de mon téléphone des yeux pour porter mon regard vers mon père à qui j’adressais un petit sourire. Il se demandait à qui je parlais ? Je crois qu’au fond, il se doutait fort bien de la réponse et dès lors, je me voyais mal lui mentir. « Je discute avec Matt. Il devait avoir son cours de judo tout à l’heure, mais son professeur a du panari sur les mains, du coup le cours est annulé. Et comme Matt savait pas ce que c’était, il a regardé sur internet et il m’a envoyé des photos. Tu veux voir ? C’est dégoûtant. » Disais-je avec une petite grimace en tendant mon portable sur laquelle j’avais fait s’afficher une des photos que mon ami m’avait envoyée juste avant. On ne se moquait pas de son professeur, au contraire, bien qu’on donnait peut être l’impression de plaisanter sur son malheur sur ce coup là. Et comme j’en étais consciente, je reprenais mon sérieux pour changer de sujet. « Dis papa, comme Blake n’est pas là, on va faire quoi cet après-midi ? On va aller se promener tout les deux ou bien on reste à la maison ? » Pour ma part, que ça soit l’un ou l’autre, ça m’allait parfaitement. Je n’étais pas difficile à contenter, tout ce que je voulais, c’était passer un bon moment en compagnie de mon père et profiter pleinement de l’avoir que pour moi, comme cela arrivait bien trop rarement à mon goût.

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Craig connaissait très bien Jenny. Après tout, c'était sa fille. Il tenait énormément à elle. Sa fille ressemblait énormément à sa mère, alors Craig savait que sa défunte femme veillait sur sa famille et qu'elle était présente, près de ses enfants. Le mécanicien adorait parler de sa femme à ses enfants. Blake l'avait connu, mais il était très jeune, lorsqu'elle est décédée. Il n'avait que trois ans, alors ses souvenirs étaient flous. Jenny ne l'avait jamais connu et cela était dommage aux yeux de Craig. Malgré tout, il avait beaucoup parlé d'elle à sa fille, alors elle la connaissait quand même très bien. Jenny et Blake s'étaient chamaillés, comme le font tous les frères et sœurs. Il trouvait ça adorable. Il ne savait pas ce qu'il aurait fait sans eux. Après que Blake soit parti chez son ami pour le reste de la soirée et pour la nuit, il se retrouvait avec sa fille qui parlait avec quelqu'un par SMS. Il se demandait encore pourquoi il lui avait offert un téléphone portable à un si jeune âge. À douze ans, Craig jouait dehors avec ses amis et allait à ses pratiques de football. Il n'a pas eu de téléphone portable avec ses vingt ans et encore là, il ne l'utilisait pas souvent. Craig était trop occupé avec sa carrière de footballeur professionnel. Il était assis à côté de sa fille, lorsqu'il lui demanda avec qui elle parlait. Évidemment qu'il savait à qui elle parlait. Il n'était pas né de la dernière nuit. « D'accord, je vois. Non, merci ça va aller. Je ne veux pas voir cela. » Il rit légèrement, passant une main dans ses cheveux. Pour lui, Jenny était sa princesse. Il serait prêt à tout pour elle, même à lui offrir un château, mais il n'avait pas les moyens pour cela. Il n'allait jamais avoir les moyens, mais il pouvait lui offrir d'autres choses, pour lui faire plaisir. « On peut faire ce que tu désires. Il commence à faire un peu plus beau, alors on pourrait aller se promener, et même aller au zoo, qu'est-ce que t'en penses? » Craig savait que sa fille adorait les animaux, alors aller au zoo allait lui faire plaisir. Du moins, c'était ce qu'il espérait. Pouvoir passer une partie de la journée avec sa fille le rendait très heureux. Ça n'arrivait pas souvent, alors il comptait bien en profiter.

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J’ai toujours été admirative de mon papa. Lorsque j’étais petite, je lui disais souvent que lorsque je serais plus grande, je voudrais me marier avec lui. A mes yeux, papa c’était le plus fort, celui qui chassait les vilains monstres de mon placard et de dessous mon lit et celui qui savait me consoler de mes cauchemars ou de l’orage quand il me serrait tout contre lui. Dans ses bras, je n’avais plus peur de rien. A présent, j’avais grandi, mais mon père restait un héros pour moi. A lui tout seul, il a su s’assurer que Blake et moi, nous ne manquions de rien. Et si je suis une enfant aussi épanouie et pleine de joie de vivre aujourd’hui, c’est à lui que je le dois. Nous ne roulons certes pas sur l’or, mais je ne suis pas une enfant malheureuse, bien au contraire. J’ai appris très vite que dans la vie, on ne peut pas tout avoir, et je pense que cela m’a fait apprécier les petites choses et me contenter de l’essentiel et non du superflu. Aussi, il est très facile de me faire plaisir et je suis très reconnaissante de la moindre attention que l’on me donne. Pour moi, l’argent ne fait pas le bonheur. Ce qui compte vraiment, c’est le fait de se sentir aimé, et avec papa et mon grand frère, je ne manque vraiment pas d’amour. Et ils sont évidemment tout ce que j’ai de plus cher au monde. De mon coté, je les aime énormément moi aussi et il m’arrive très souvent de le leur dire. Je pourrais décrocher la lune pour eux. Et tout ce qui compte pour moi, c’est qu’ils soient heureux. Je savais que maman était décédée en me donnant la vie. Je me sentais dès lors responsable de la tristesse qu’ils avaient dû éprouver et qu’ils éprouvaient encore certainement, bien qu’ils ne me l’aient jamais vraiment montré, et c’est sans doute pour cela que je me montrais très câline avec eux. Je voulais avant tout les consoler et leur faire oublier leur chagrin. Et avec ma petite personnalité bien trempée, disons qu’ils n’avaient pas non plus le temps de s’ennuyer. J’avais toujours été ce qu’on appelle un sacré numéro et un vrai petit clown. Mais pas en permanence, heureusement. J’avais disons mes moments. Là, j’étais toute calme dans le canapé, à discuter avec Matt, jusqu’à ce que papa ne vienne me rejoindre. Et même si j’aimais discuter avec lui, lorsque papa était là, je savais laisser mon portable de coté. C’était une question de respect, chose que papa m’avait toujours apprise. Je regardais mon père en riant un peu à sa réaction et reprenait mon portable que je posais à coté de moi avant de l’interroger sur le programme de l’après-midi. J’aimais bien nos petits moments à deux, c’était des petits moments privilégiés qui ne coûtaient rien mais qui me rendaient on ne peut plus heureuse. Aussi, alors que papa me proposais d’aller nous promener puis d’aller au zoo, j’avais eu bien du mal à cacher mon enthousiasme. D’ailleurs, je n’avais pas vraiment essayé de le cacher. Quand je suis contente, ça se voit tout de suite, et là, rien ne pouvait me faire plus plaisir. « Je suis d’accord, elle est géniale ton idée. Merci papa. » Je reprenais alors mon portable et pianotais rapidement sur les touches en reprenant la parole. « Je préviens Matt que je passe l’après midi avec toi, et puis, je vais mettre mes chaussures. Je me dépêche. » Certes, je savais que j’avais tout mon temps, mais j’avais tellement hâte de pouvoir profiter de mon papa que je ne voulais pas perdre une seconde. Mon message envoyé, je couru me préparer et enfila une paire de converses blanches assorties à mon tee-shirt blanc sous ma salopette en jean bleu. Pour le zoo, c’était parfait comme tenue. Enfin prête, je revenais ensuite vers mon père et laissais mon portable sur la table basse. Comme ça, je ne serais pas distraite et je pourrais profiter pleinement de cet après-midi.

Nous n’avions mis que quelques minutes en voiture pour arriver à notre destination. Le plus difficile avait été de trouver une place libre dans le parking du zoo, mais finalement, on avait fini par pouvoir se garer, et impatiente, à peine papa avait-il coupé le moteur que j’étais sortie de la voiture. J’attendais cependant qu’il fasse de même pour venir glisser ma main dans la sienne pour marcher à ses cotés : je m’étais déjà perdue dans cet endroit et pour rien au monde je ne voulais revivre cette expérience. Jamais je n’avais vu papa aussi inquiet que ce jour là. Dès lors, à présent, je m’arrangeais pour rester toujours auprès de lui. « Est-ce qu’on pourra aussi acheter de quoi donner à manger aux animaux ? » Je me souvenais que la dernière fois que j’avais été au zoo, c’était il y a des années, j’avais eu cette opportunité, mais au moment de donner à manger à l’un des éléphants, je m’étais rétractée car je m’étais laissée impressionner par ce dernier. Mais à présent que j’étais plus grande, ça me disait bien de retenter l’expérience. Et puis, peut-être que papa voudrait la partager avec moi également.

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Craig a toujours aimé passer du temps avec sa fille. Il se rappelait parfaitement de sa naissance. Ça devait être un jour heureux, mais ça ne l'a été qu'à moitié. Ce fut également durant la naissance de Jenny que sa femme décéda. Elle n'avait pas supporté l'accouchement, ayant perdu beaucoup de sang. Craig n'aurait jamais pensé devenir père monoparental avec deux jeunes enfants. Pourtant, il avait dû s'adapter et faire de son mieux. C'est ce qu'il a fait en élevant ses enfants du mieux qu'il le pouvait. Lorsqu'il regardait ses enfants, il était heureux de ce qu'il avait accompli. Évidemment, ce n'était pas facile à tous les jours. Il y avait des hauts et des bas, mais ils s'en sortaient toujours. Ils étaient une famille et, pour Craig, c'était le plus important. Blake et Jenny étaient les priorités du mécanicien et il faisait tout pour eux. Il aimait les voir grandir et devenir des adolescents. À ses yeux, ils grandissaient bien trop vite, mais il savait que ça faisait parti de la vie et qu'il ne pouvait pas ralentir le temps. Par contre, s'il aurait pu, il l'aurait fait sans aucune hésitation. Craig allait profiter de sa journée avec sa fille pour aller au zoo. Il s'était dit que c'était une belle activité qu'il pourrait faire avec Jenny. Ils allaient pouvoir parler de tout et de rien et aller voir les animaux. « Je suis heureux de savoir qu'elle te plaît. Je suis convaincu que nous allons avoir un bel après-midi ensemble. » Craig sourit, enchanté de savoir que sa fille aimait son idée. Adorant les animaux, elle n'allait pas refuser l'occasion d'aller au zoo. « D'accord. » Craig sourit à nouveau et alla enfiler des chaussures à son tour, pendant que sa fille enfilait ses chaussures. Une fois que sa fille revint, ils quittèrent la maison et se rendirent au zoo, dans le plus grand bonheur. Un après-midi entre un père et sa fille. Une fois arrivés au zoo, ça prit quelques minutes à trouver une place de stationnement. Ils n'avaient pas été les seuls à avoir l'idée de venir au zoo. Craig finit par trouver une place de stationnement. Il se gara et sortit de la voiture en même temps que Jenny. Elle était très enjouée d'être ici, ce qui faisait plaisir à Craig. « Avec plaisir! » Craig sourit et alla voir la madame qui s'occupait de l'achat des billets. « Deux billets, s'il vous plaît. » Il paya les billets et ils entrèrent enfin dans le zoo. « Alors, on va aller acheter la nourriture et tu me diras quels animaux tu veux voir en premier. »

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