Yuki Sanada • La Neige... C'est froid, et ça font au soleil, comme une glace à l'eau.

   

Yuki Sanada

aimer, c'est savoir que tu avances droit dans le mur et appuyer quand même sur l’accélérateur

   
   

les informations en vrac

   Adore faire des grimaces en se brossant les dents › Elle possède un tatouage au creux de ses reins qu'elle a caché à ses parents... dans son pays, tatouage rime encore avec Yakuza hélas... elle ne le montre jamais › Elle possède deux mains gauches et... deux pieds gauches... pourtant elle sait parfaitement danser chercher l'erreur. ›A défaut de savoir jouer d'un instrument elle possède une jolie voix › En cours elle gribouille essentiellement, souvent des visage et le tout pas trop mal. › Elle a beau être intelligente, c'est une tuile en relations humaines et amoureuses, généralement elle interprète les signaux de travers. › Elle est très fière d'avoir une aïeule Geisha et avoue admirer leurs art › C'est une vrai geek, fan de mangas, de l'univers Star Wars et de Tolkien › Elle rêve de faire un cosplay Leïa et Han solo. Encore faut-il trouver un Han. › En hommage à Gandalf, elle possède une culotte "You Shall not pass" et une autre "Speak friendly and enter".. oui, no comment › Elle a souvent son casque audio sur les oreilles, elle adore le classique, l'opéra, le visual Kei, la Kpop, le rock et le métal symphonique › Elle parle Japonnais, chinois et Koréen... mais galère en Anglais, ne le parlant pas correctement et avec un fort accent et comprenant un mot sur trois. › C'est une fille dans le fond assez douce et maternelle même si elle possède une réserve et un impassibilité toute japonaise › Elle craque sur les yeux clairs › Son Disney préféré est la Belle et la Bête et à toujours rêver de vivre une histoire un peu dans le genre, à devoir dépasser les apparences. › C'est une petite miss je sais tout passionnée d'histoire, elle a d'ailleurs fait des études dans le domaine qu'elle a arrêté sans en donner les raisons › Elle est fille unique, son père est un chef d'entreprise très occupé et sa mère et atteinte d'un cancer, c'est pour ça qu'elle avait arrêté ses études et c'est aussi elle qui l'a poussé à partir et à arrêter de s'occuper d'elle. Elle ne montre jamais qu'elle est très inquiète et personne n'est au courant de cela. › Elle adore la légende arthurienne › Elle se mordille souvent la lèvre quand elle est nerveuse et enroule ses cheveux autour de ses doigts ›

   

les indiscrétions sur le joueur

   
   

Code:

<pris>Park Shin Hye ›</pris> yuki sanada

       

   

l'histoire de ma vie

C'est ce qui fait ton charme : Tu souris tout le temps, mais tes yeux appellent au secours.

   Vous savez ce qui est dur ? Être. Japonais. Vous savez ce qui est encore plus dur ? Être une femme japonaise. Ce qu'il y a de bien avec notre époque dégénérée, c'est que dès qu'un enfant est chiant, on le diagnostique hyperactif. Cela ne m'a pas vraiment nuit, papa était de toute façon presque jamais là. Il fallait le comprendre en même temps : j'étais une fille, pas bien intéressante en somme, alors il préférait son bureau et les voyages plutôt que de passer du temps avec maman et moi.
J'étais une enfant assez gauche, au grand damne de ma mère, pas très talentueuse, mal à l'aise dans un corps qui n'était pas apprivoisé. C'est cela aussi être japonaise : oublier que l'on a un corps, oublier que l'on a des sentiments. Il faut se restreindre se contrôler. Rapidement on me mit au kendo et diverses autres activités dans le dessein de faire de moi une jeune fille accomplie. L’ennui, c'était que je préférais danser et lire des livres. Toutes sortes de livres. Ma folie dévoreuse allait de la philosophie à la littérature anglaise, je suis même tombée en amour de l'époque victorienne.
J'étais la rêveuse au cœur du pragmatisme, j'avais envie de plus. Je voulais m'envoler, voir le monde, celui des livres, et le reste. Je voulais sentir, ressentir toutes ses émotions qui semblaient ravager les jeunes filles des histoires tourmentées du romantisme et du gothique. Mais quand on est Japonaise, on n'y a pas droit, surtout si l'on vient d'une famille aussi traditionnelle que la mienne.
L'entreprise de mon père prenant en puissance, je devenais peu à peu de ces adolescentes convoitées que l'on devrait, un jour présentait au beau monde. Collégienne un poils déconnectée de la réalité : j'adorais apprendre, mais détestais étudier. Dynamique en classe, mon intelligence ne se reflétait pas toujours dans mes notes... ce fut le temps des cours du soir. Ici, nous avons une dictature de la réussite, samouraï du pupitre des khôls. Enfer et Damnation, éternelle damnation comme dirait Frollo.
Je me suis évadée dans mon univers intérieur, rempli de faucon millénium et hobbits, sorciers à robes rouge, jaune, bleu et verte. Moi aussi je voulais jurer que mes intentions étaient mauvaises devant Gandalf pour aller retrouver mon. Han solo, manque de bol, j'étais juste perchée sur un arbre entrain de manquer de me casser royalement la figure. Pas glorieuse la chose, je vous le dis. Vous vous en doutez, je suis de la génération Harry Potter, j'ai grandi avec ces crapules. Manque de bol, je n'ai pas reçu ma lettre pour Poudlard, Gandalf n'est pas venu me chercher et visiblement on n'en voulait pas de moi comme Jedi, cruel destin. Pourtant, j'ai grandi avec ce beau monde et cela m'a donné du courage. Assez pour me ressaisir, assez pour passer le concours de l'université de Tokyo et l'avoir. Pour la première fois, mes parents ont été fiers de moi, pour la première fois mon père m'a trouvé intéressante. Le sourire toujours aux lèvres, j'allais étudier l'Histoire, avec un peu de chance, j'espérais me spécialiser dans l’Angleterre Victorienne. C'est à ce moment que j'ai fait la première partie de mon tatouage : un flocon de neige en dot Work, fin et unique. Quelques années plus tard, à la mort d'Alan. Rickman, j'y ai ajouté juste en dessous 'Always'.
Avant que je ne puisse avoir mon diplôme, on découvrit un cancer du poumon à ma mère, mon père ne s’intéressant pas davantage à elle, j'ai tout arrêté pour prendre soin d'elle. Ce n'est que plus tard que je compris que sa société commençait à battre de l'aile... mais comme tout japonais qui se respecte, il ne nous en a pas parlé, il voulait régler la chose seule, car c'était son devoir d'homme. Maman, elle, n'en pouvait plus dans le fond de voir mon univers autrefois si vaste se rétrécir. Sa santé était un peu plus stable, elle me poussa à partir, sinon je ne le ferais jamais. Mon père jugea que cela serait bon, cela ferait une bouche de moins à nourrir et il n'aurait plus à voir l'échec que je suis à ses yeux. Sans me séparer de mon sourire et de mon énergie, je suis partie, j'ai vu une annonce, j'y ai répondu et fus prise pour partir en Nouvelle-Zélande comme fille au pair. La terre du Seigneur des anneaux. J'ai hâte de voir ce que l'avenir me réserve et qui sait, sans doute, est-ce la plus grande des aventures que j'aurais à vivre.