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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
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 La maladie est un avertissement qui nous est donné pour nous rappeler l'essentiel [Capucine]

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MessageSujet: La maladie est un avertissement qui nous est donné pour nous rappeler l'essentiel [Capucine] (#)   La maladie est un avertissement qui nous est donné pour nous rappeler l'essentiel [Capucine] EmptyMar 24 Oct - 20:56

La maladie est un avertissement qui nous est donné pour nous rappeler l'essentiel
Ezra & Capucine



Le front appuyé contre le carrelage blanc de la douche, je laissais l’eau chaude ruisseler sur mon corps. Bon sang, ce que je pouvais avoir mal… Une migraine terrible m’avait pris d’assaut cette nuit, me forçant à me lever pour vomir mes tripes. Et ce n’est qu’après avoir avalé la moitié de la boîte d’aspirine que je pus retourner dans mes draps, ne parvenant cependant pas à retrouver le sommeil. Il semblerait que même les médicaments n’aient pas d’effet sur moi… Alors je m’étais tourné et retourné, jusqu’à ce qu’enfin le cri strident du réveil ne sonne, me faisant gémir de douleur face à sa sonorité horripilante. Je m’étais levé du pied gauche, avais mis la machine à café en route en espérant qu’un espresso m’aiderait à faire passer mon mal de crâne, et avais pris la direction de la douche. Je pensais que l’eau m’aiderait à m’apaiser, mais il n’y avait rien à faire. J’avais même presque envisagé l’espace d’un quart de seconde de ne pas me rendre au poste aujourd’hui, mais la passion avait pris le dessus sur la raison. Non, je devais aller travailler. Cette putain de balle avait gâché dix-neuf années de ma vie, il était hors de question pour qu’elle continue. Je sortis de ma douche une demi-heure plus tard, et me glissai dans un peignoir pelucheux vraiment agréable. M’asseyant au bar de ma cuisine qui la séparait du salon, je bus tranquillement mon café, avant de lâcher un profond soupir. Bon. Ça ne pouvait pas faire effet immédiatement, de toute façon. Alors je me levais et retournai dans ma chambre pour ouvrir mon placard et en sortir un costume que j’enfilai, mettant comme toujours un point d’honneur à garder une belle apparence, classieuse et sérieuse. Une fois prêt, je regardai l’heure sur ma montre, et constatai qu’il était temps d’aller au boulot. Ne me sentant pas particulièrement apte à y aller à pieds tant j’étais épuisé, fatigue qui se traduisait par deux belles cernes noires sous les yeux, je pris le tramway et descendit à une rue du commissariat. Réajustant ma cravate, je saluai mes collègues qui étaient sur le pas de la porte pour fumer, et montai les marches pour pénétrer dans le vaste espace où le big bang était déjà à son apogée. Ça courait dans tous les sens, dossiers à la main, pour maximiser le temps de travail. A vrai dire, si chez un certain nombre de personnes cette rapidité pouvait hautement stresser, moi elle m’amusait. Seulement aujourd’hui où j’avais encore le cœur au bord des lèvres, c’était autre chose. J’avais presque envie de hurler « STOP » à tout le monde pour que ce rythme effréné se calme, mais je ne le pouvais bien sûr pas. Je devais m’y faire et oublier mon profond mal-être, tout en priant pour qu’il passe assez vite. Je lâchai un profond soupir, et regardai à nouveau ma montre. J’avais le temps de passer faire un petit coucou à ma chère Capucine avant de m’installer à mon poste, de me flinguer les yeux et d’achever mon crâne devant mon écran plat. Frappant à sa porte, j’entendis le son de sa voix me demander d’entrer. Je pénétrai alors dans les lieux toujours aussi sombres car dénués de fenêtres, ce qui me fit instantanément un peu de bien. Et je dis bien « un peu », car le miracle était loin d’être là. Lui offrant un sourire que j’essayais d’être absolument serein alors qu’à nouveau des nausées me prirent au ventre et à la gorge, j’espérais que les lumières tamisées de la pièce masqueraient ma tête de zombie en putréfaction. Ou bien au contraire elles l’augmenteraient, et là je saurais déjà pertinemment ce qu’elle me dirait… Faisant donc comme si de rien n’était, je déposai un baiser sur sa joue et pris place à côté d’elle, sur le second siège qui faisait face à son poste de travail.

« Tu permets ? » Lui demandais-je en m’asseyant, davantage parce que je sentais que je ne tenais plus debout que par aisance.

Mais faisant comme si de rien n’était, je regardais avec attention tout le petit bazar qui régnait sur son bureau, et lui demandai :

« Ça va, tu as passée une bonne soirée hier ? Qu’est-ce que tu fabriques, là ? » Lui demandais-je en découvrant tous ce matériel high tech que je ne connaissais pas encore, moi qui m’habituais tout juste à mon nouveau portable et mon nouvel ordinateur.

Oh putain… Plus les secondes passaient, plus je déchantais. J’appuyai ma joue contre mon poing, le coude posé sur le bureau et lui souriais comme si de rien n’était, jusqu’à ce que je ne n’entende plus un seul son. Mes sourcils se froncèrent légèrement alors que je voyais ses lèvres bouger, alors que le son de sa voix ne m’atteignait plus. Posant mes index sur mes tempes, je les massais en fermant les yeux, ne sentant plus le toucher de mes doigts contre ma peau. C’était comme si tout mon corps était devenu insensible, je sentais simplement des fourmillements le parcourir, alors que mon cœur, lui au contraire, tambourinait comme un malade dans ma cage thoracique.

« Ex… excuse-moi, tu n’aurais pas un peu d’eau ? » Lui demandais-je, la bouche sèche, n’entendant même plus le son de ma voix parvenir à mes oreilles.

Mais avant que je n’ai eu le temps de dire ou de faire quoi que ce soit d’autre, je tombais dans l’inconscience. Mon corps s’effondra alors à même le sol, sans que je ne sache ce qu’il se passait tout-à-coup autour de moi. J’étais revenu dans un nouveau monde, où il ne se passait plus rien. Un monde qui m’avait possédé pendant presque vingt ans et duquel j’avais tout fait pour réchapper…
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MessageSujet: Re: La maladie est un avertissement qui nous est donné pour nous rappeler l'essentiel [Capucine] (#)   La maladie est un avertissement qui nous est donné pour nous rappeler l'essentiel [Capucine] EmptySam 28 Oct - 14:29

Après son déjeuné glacé avec Ezra et leur conversation, elle avait passé sa soirée à organiser sa venue. Elle avait déménagé son matériel informatique de son bureau à sa chambre d'ami. Elle avait décidé qu'il serait mieux pour lui d'avoir une fenêtre donnant sur le jardin plutôt que sur la rue, même si c'était une artère peu passante. Elle pensait que la contemplation de son petit bout de nature entretenu avec amour et paré en toute saisons de fleurs et de feuillages colorés serait apaisant pour lui.

Elle avait réorganisé la pièce installant le lit avec la tête au nord, orientation plus favorable au sommeil et au repos d'après ce qu'elle en savait. Elle l'avait pourvu d'oreillers, d'une couette le tout recouvert d'une ensemble de lit en flanelle toute douce et chaude. De part et d'autre, des tables de chevets pourvus de petites lampes à la lumière douce n'attendait que de recevoir ce qu'il lui plairait d'y déposer.

Elle avait ensuite vidé la grande penderie à portes coulissantes pour qu'il ait la place d'y suspendre ses costumes, d'y ranger ses chemises et son petit linge, s'inquiétant de savoir s'il aurait assez de place.

Enfin, elle avait installé un petit bureau d'angle, un petit ordinateur portable qu'elle avait spécialement configuré pour lui de façon à ce qu'il soit le plus simple d'utilisation possible et lui permette de reprendre contact avec la technologie le plus en douceur possible. Elle y avait assorti une petite tablette synchronisée qu'il pourrait emporter avec lui quand il se déplacerait.

Elle était tellement heureuse de retrouver son ami, de pouvoir le chouchouter et le materner le temps qu'il retrouve toute son autonomie que si elle s'était écoutée, elle aurait même repeint entièrement la pièce. Elle avait pouffé de rire en réalisant que probablement certains futurs parents passaient moins de temps à organiser la chambre de leur progéniture.

Malgré toute cette occupation, elle avait encore trouvé le temps de papoter quelques minutes avec Cerbérus. Elle était heureuse de pouvoir partager sa joie avec quelqu'un, même si elle n'était pas rentré dans les détails ni donné de noms, elle ressentait le besoin d'exprimer tout le bonheur et la joie qu'elle ressentait d'avoir retrouvé son meilleur ami, même si la situation n'était pas aussi idéale qu'elle l'aurait souhaité pour lui.

Même si finalement, elle n'avait pas beaucoup dormi, elle se sentait en pleine forme ce matin. Elle chantonnait en naviguant devant ses multiples écrans dans sa « cave », organisant les dernières recherches que ses collègues lui avaient confiées. Elle était particulièrement heureuse ce jour-là, et sa tenue s'en ressentait. Une jolie robe chamarée de rose, de mauve, de gris, un boléro noir, et son serre-tête à oreilles de chats qu'elle portait quand elle se sentait d'humeur particulièrement espiègle.

Elle fut heureuse de la visite d'Ezra, tellement heureuse qu'elle ne remarqua pas immédiatement ses traits tirés et les larges ombres sombres qui soulignait ses yeux bleus. Elle fronça un peu les sourcils lorsqu'il désigna la deuxième chaise de son bureau lui demandant l'autorisation de s'y asseoir avant de s'y installer sans attendre sa réponse.

Elle n'eut pas le temps de lui faire une remarque sur son évidente fatigue qu'il lui demandait si elle avait passé une bonne soirée et ce qu'elle fabriquait avec tout les écrans où défilaient des recherches diverses et variées.

Elle commença à répondre tout en le lorgnant sans vergogne. Non. Décidément, il y avait vraiment quelque chose qui n'allait pas. Elle n'eut pas le temps de comprendre ce qu'il lui avait demandé, et encore moins d'accéder à sa requête qu'elle le vit piquer du nez vers le sol. Elle se jetta en avant pour amortir sa chute, évitant de justesse que ça tête ne heurte le sol, mais sans pouvoir l'empêcher de s'effondrer.

« Ezra ! » Cria-t-elle « Ezra ! Qu'est-ce qui t'arrive ?! »

Évidement ce genre de question était totalement inutiles, elle voyait très bien ce qui lui arrivait, il venait de perdre conscience, et ne risquait donc pas de lui répondre quoi que ce soit.

« Oh mon dieu, mon dieu, mon dieu.... » s'affola-t-elle avant de commencer à hurler à pleins poumons « A L'AIDE ! AIDEZ MOI  QUELQU'UN! » Tout en maintenant son ami contre elle, s'efforçant de déceler une respiration, une pulsation sous ses doigts posés sur son cou.

Son portable était posé sur son bureau, à 5 cm du bout de ses doigts quand elle tendait le bras, autant dire sur une autre planète vu qu'elle refusait de lâcher Ezra, comme si le laisser allongé sur le sol serait le condamner à mort. Finalement au bout de quelques secondes de contorsions, elle réussit à faire tomber le portable, et à l'attraper pour composer le numéro des urgences.

Dans le même temps, elle entendit des bruits de pas devant son bureau, ses hurlements avaient enfin étés entendus.

« Ezra... » sanglota-t-elle « Tien bon ! Je suis là, les secours arrivent ! »
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MessageSujet: Re: La maladie est un avertissement qui nous est donné pour nous rappeler l'essentiel [Capucine] (#)   La maladie est un avertissement qui nous est donné pour nous rappeler l'essentiel [Capucine] EmptySam 4 Nov - 19:36

La maladie est un avertissement qui nous est donné pour nous rappeler l'essentiel
Ezra & Capucine



Ce monde dans lequel j’étais plongé m’était que trop familier. Des bruits sourds, la perception de mouvements autour de moi, et pourtant cette incapacité à savoir où j’étais et ce qu’il se passait. Je ne ressentais rien du froid glacial du carrelage sur le sol sur lequel j’étais allongé, ni de la douceur des mains tremblantes de Capucine qui soutenaient mon visage. Sa voix me parvenait comme un écho lointain dont je pouvais entendre les mots avec difficulté, sans toutefois les comprendre. L’esprit plongé dans un profond sommeil, ce ne fut que peu à peu que je pus ressentir cette nausée désagréable qui me serrait le ventre et la gorge. Je bougeai légèrement la tête en plissant les paupières, avant que les perceptions autour de mon corps ne reviennent. Je fus parcourus d’un frisson et, les paupières toujours closes, demandais difficilement d’une voix incertaine :

« Qu’est-ce qu’il s’est passé ? »

J’ouvris lentement les yeux et redécouvris le bureau autour de moi sans qu’il ne me soit familier pour autant.

« Où suis-je ? » Demandais-je, perdu.

Je tentai de me redresser, prenant appui sur mes paumes de main avant de passer ma main sur mon visage brûlant. Peut-être avais-je attrapé quelque chose, un virus qui m’avait rendu faible, mais j’optais davantage sur la fatigue causée par le travail et le rythme effréné que je m’infligeais pour rattraper mon retard sur les dernières dix-neuf années passées. Je fermai un instant les yeux, lâchai un soupir pour essayer de recouvrer mes esprits, mais plus à présent ne m’était familier. On m’avait prévenu que mon esprit, du moins ma mémoire, était devenue très faible, et qu’en cas de choc une amnésie passagère pouvait à nouveau se révéler. Je crois bien que c’était à présent ce qu’il se passait, car j’avais beau ressentir la familiarité du visage le plus proche, il m’était impossible de poser un nom sur celui-ci. Et sur les quatre autres qui étaient tournés vers moi, ceux des trois hommes et de cette femme qui avaient accouru dans cette pièce si sombre à l’appel paniqué de… Décidément non, je ne sais plus comment elle s’appelle…

« Je… je vais bien, ça va… » Leur dis-je, ayant une sainte horreur d’être au pied de l’attention.

Prenant appui sur le bureau, je me relevai et m’assis aussitôt, sentant à nouveau le malaise me reprendre. Appuyant mon visage dans le creux de mes mains, j’essayai de respirer avec calme, prenant une profonde inspiration avant de laisser s’échapper d’entre mes lèvres une longue expiration.

« Je suis désolé, je suis totalement perdu… Qui êtes-vous ? Je ne me rappelle même plus de mon prénom… Qu’est-ce qu’il se passe bon sang ? »

Je paniquais, malgré mon calme apparent dû à mon mal-être. Le corps parcouru de tremblements nerveux, j’avais froid. Très froid. Resserrant la veste de mon costume contre moi, je frottai mes bras vigoureusement avant de poser ma main sur celle de la jeune femme au serre-tête muni d’oreilles de chat qui tenait son portable à l’oreille, pour lui demander :

« S’il-vous-plait, n’appelez pas les secours. Je vais bien, je suis juste… Totalement perdu. Je ne veux pas aller dans un hôpital. »

Pourquoi ? Parce que la seule chose que je savais c’est que j’avais fait une overdose de cet endroit aseptisé. Oui, cela me revenait peu à peu… l’hôpital, j’y avais passé un temps mémorable. Combien, je ne m’en rappelais plus, mais tout ce que je savais c’est que je ne voulais pas y remettre les pieds, ni que l’on me traite comme un malade. Car malade je ne l’étais pas, ou tout du moins je refusais de l’être.
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MessageSujet: Re: La maladie est un avertissement qui nous est donné pour nous rappeler l'essentiel [Capucine] (#)   La maladie est un avertissement qui nous est donné pour nous rappeler l'essentiel [Capucine] EmptyMar 7 Nov - 16:10

Leurs collègues avaient fini par entendre les appels au secours de Capucine, ils avaient déboulées, armes à la main, peu habitués à entendre des hurlements s'échapper de l'antre silencieuse de la jeune femme. Tout au plus entendaient-ils parfois s'en échapper quelques « bips » issus du matériel informatique qui s'y entassait, mais elle, jamais. L'entendre crier ainsi était forcément le signe d'une catastrophe ou d'une agression.

Voyant de quoi il s'agissait, le gros de la troupe dégagea le plancher, il n'y avait pas besoin d'y avoir trop de monde dans cet espace exiguë. Seuls restèrent ceux qui avaient quelques notions de secourismes ou qui connaissait Capucine de façon plus étroite. Les uns s'occupant d'Ezra, les autres tentant de calmer la jeune femme tout en prévenant les secours.

Finalement, le jeune homme fini par reprendre ses esprits, mais Capucine comprit immédiatement rien à qu'au regard qu'il lui lança qu'il était sérieusement désorienté. Il tenta de se relever, s'accrochant au bureau, le visage blême, quelques perles d'une sueur de mauvaise augure luisant sur ses tempes. A peine debout, il dut faire une pause, se prendre la tête dans les mains.

Elle eut la confirmation de sa confusion quand elle réalisa que non seulement il avait à nouveau oublié son prénom, ce qui lui était déjà arrivé la veille, mais qu'en plus, cette fois, il ne semblait même plus savoir qui elle était. Capucine sentit son cœur se briser et quelques larmes rouler sur ses joues. Elle le savait bien que c'était trop tôt, qu'il avait encore besoin de se reposer, de prendre le temps de se réapproprier sa vie et son environnement. Mais, avec son caractère, Ezra avait voulu bruler les étapes, et voilà le résultat.

Elle avait peur qu'il ne leur fasse un AVC, ou qu'il n'ai encore plus endommagé son cerveau à vouloir aller trop vite. Il était clair qu'il n'était pas bien du tout, il était tellement pâle qu'il en paraissait gris, ses mains tremblaient légèrement, il était confus, parler lui demandait visiblement beaucoup d'efforts, et pourtant cette tête de pioche refusait qu'on appelle les secours ou d'aller à l’hôpital.

La colère prit le pas sur la peur ou le chagrin dans l'esprit de la jeune femme.

« Espèce de tête de pioche ! » lui cria-t-elle « Tout le monde t'as dit que c'était trop tôt, que tu n'étais pas encore assez remis pour reprendre le boulot, mais non ! Toi tu n'en fais qu'à ta tête ! Tu sais tout mieux que tout le monde hein ?! »

Elle approcha son visage de celui du jeune homme.

« Tu veux quoi ? Repartir ? Avoir donner à Clarke et à Jade le faux espoir que tu pouvais être réellement de retour ? Tu crois que tu nous aide ? Tu crois que tu t'aides ? Tu n'es pas superman, si tu continue comme ça, tu va finir par vraiment y laisser ta peaux. Alors, là, tu vas me faire le plaisir d'aller à l’hôpital pour passer des examens, ton neurologue t'attend. Et tu vas me faire le plaisir de suivre à la lettre ses prescriptions, et n'envisage même pas de me les dissimuler ou de me mentir, à partir de maintenant, et jusqu'à ce que le corps médical me confirme que tu es sorti d'affaire, même ton ombre sera moins collante que moi ! »
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MessageSujet: Re: La maladie est un avertissement qui nous est donné pour nous rappeler l'essentiel [Capucine] (#)   La maladie est un avertissement qui nous est donné pour nous rappeler l'essentiel [Capucine] EmptyLun 4 Déc - 17:16

La maladie est un avertissement qui nous est donné pour nous rappeler l'essentiel
Ezra & Capucine



J’avais l’esprit dans le vague, je ne savais plus où j’étais et je réinvestissais mes sens peu à peu. Trop lentement à mon goût… Les éclats de voix de la jeune femme à côté de moi ne me percutaient qu’à peine. Je restais là, les yeux fermés, plissés par la douleur qui s’intensifiait au fur et à mesure que j’entendais avec plus de précisions l’abattage que je me prenais par celle qui était à côté de moi. A présent qu’elle mentionnait deux noms - celui de Clarke et de Jade – je recommençais doucement mais sûrement à retrouver la mémoire. Si je ne pouvais dire avec exactitude de qui il s’agissait, au moins ces prénoms ne m’étaient pas inconnus. La femme aux oreilles de chat accrochés à son serre-tête fini par me parler de l’hôpital, endroit où je ne voulais pas aller. Seulement je sentais que sa colère qui dépassait l’entendement était bien plus due à la peur qu’à l’agacement. Il devait y en avoir également, c’est certain puisqu’à ses mots j’étais une « tête de pioche ». Qu’avais-je fait pour mériter ce surnom ? Je ne m’en rappelais pas. Visiblement, j’avais déjà des problèmes de santé que je reniais. Alors ne voulant pas attiser sa haine, je retirai mon visage appuyé sur ma main pour le tourner vers elle, et lui répondis :

« D’accord, je… je vais y aller… »

Les mots peinaient à sortir de ma bouche, mais cela devenait de plus en plus facile à fur et à mesure. Enfin, presque. Posant mes index sur mes tempes, je les massais dans un mouvement circulaire pour apaiser ma douleur. Concentré sur la lourde tâche qu’était celle de refaire surgir des souvenirs, je demeurais les yeux fermés et réfléchissais à vive allure.

« Une fleur. » Lâchais-je tout à coup.

« Votre prénom… C’est celui d’une fleur, n’est-ce pas ? »

Me demander laquelle était bien trop difficile. C’était bel et bien la seule chose que je reconnaissais en ces lieux. Je n’arrivais pas à mettre de noms sur les visages des personnes qui m’entouraient, et ne savais rien de l’endroit où nous nous trouvions. Lorsque la femme d’environ mon âge raccrocha avec l’hôpital, nous n’eûmes pas à attendre longtemps le cri de l’ambulance qui arrive. Un médecin urgentiste et deux ambulanciers débarquèrent dans le bureau devenu trop petit pour contenir tout ce monde. Le médecin me demanda alors mon nom et mon prénom, réponse que je fus incapable de fournir même en me creusant les méninges. Il me demanda quel jour nous étions, si je savais ce que je faisais ici et quels étaient mes antécédents médicaux. Visiblement, mon amie au look excentrique semblait parfaitement me connaître, au point de répondre à toutes ces questions auxquelles je ne possédais pas la moindre réponse. C’est seulement alors que je compris la gravité de la situation, ou tout du moins que je la réalisais et finissais par accepter les soins qu’ils désiraient me prodiguer.
Après avoir pris ma tension, ma température et m’avoir posé tout un panel de questions toutes plus floues dans mon esprit les unes que les autres, ils me conduisirent dans l’ambulance en proposant à la jeune femme de monter avec nous, histoire qu’elle les aide à décliner mon identité et avertir mes proches si je possédais une famille. Si je possédais une famille… Oui j’en avais une. Je savais que j’en avais une. Mais comment s’appelait ma femme ? Avais-je des enfants ? Nous roulions tranquillement alors que mon regard restait dans le vague.

« Oui j’ai une famille… Une femme et une fille… J’en suis pratiquement sûr. »

Qui étaient-elles ? Je ne m’en rappelais pas tout-à-fait. Les yeux plissés par la concentration, je voyais que mon amie essayait de m’aider et de me soutenir, sans toutefois me donner plus de renseignements. Selon le médecin, c’était à moi de trouver la réponse à ses questions. Allongé sur le brancard, je fermais les yeux avant de me redresser tout-à-coup.

« Jade ! C’est ma fille. J’en suis sûr, et ma femme… il faut la prévenir. Je dois avoir son numéro de téléphone. » Dis-je en plongeant ma main dans la poche de ma veste. Je parcourus mon répertoire, avant de lâcher un soupir de résignation.

« Je ne me souviens plus de son nom… Je n’ai pas de « chérie » ou quoi que ce soit, et je ne trouve pas ma fille… Est-ce normal ? Non… Non, ça ne l’est pas… Je dois me tromper, je… je ne sais pas… je ne sais plus, je suis perdu… » Commençais-je à paniquer.

Pourquoi me manquait-il les informations les plus importantes de mon histoire ? Qui étais-je ? Que faisais-je dans un commissariat quelques minutes plus tôt ? Etais-je flic ? Venais-je voir mon amie ? Et ma famille… pourquoi n’y a-t-il qu’un trou béant dans ma mémoire ? Ma fille… Je ne me souviens ni de son enfance, ni de son adolescence. Je ne pourrai même pas lui donner d’âge. Tout cela parce que j’avais oublié que durant tout ce temps, j’avais été absent. Comme un fantôme revenu hanter les vivants, j’avais ressurgit d’un passé trouble dont je ne comprenais plus rien.
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MessageSujet: Re: La maladie est un avertissement qui nous est donné pour nous rappeler l'essentiel [Capucine] (#)   La maladie est un avertissement qui nous est donné pour nous rappeler l'essentiel [Capucine] EmptyVen 8 Déc - 8:10

Ezra fini par souffler son accord pour aller faire des examens à l'hopital. Tant mieux s'il était d'accord, même si ça n'aurait pas changé grand chose en ce qui concernait Capucine. D'accord au pas, il y serait allé quand même.

Elle fit une moue désabusée quand elle réalisa qu'il ne se rappelait pas son prénom, mais bon, ce n'était pas la première fois que ça lui arrivait. Déjà la veille il avait parfois peiné à s'en rappeler. Elle se sentit légèrement rassurée quand il fini par déclarer qu'il se rappelait que son prénom était le nom d'une fleur, par contre, elle fut encore plus inquiète quand elle réalisa qu'il la vouvoyait. La dernière fois qu'ils s'étaient vouvoyer c'était au moment de leur toute première rencontre, près de 20 ans plus tôt, et ça n'avait pas duré plus que quelques jours. Son cœur se serra, et elle du faire appel à toute sa volonté pour ne pas laisser ses larmes déborder ses paupières.

La blondinette, posa sa main sur la joue du jeune homme, avec beaucoup de tendresse.

« Oui, je porte le nom d'une fleur. Je m'appelle Capucine, mais ne t'en inquiète pas. Il faut que tu arrêtes de t'affoler et de solliciter ta mémoire pour l'instant. Tout reviendra quand tu seras plus calme » S'efforça t'elle de le rassurer.

A cet instant, elle détestait tout le monde. Les toubibs qui avait laissé Ezra sortir de l’hôpital bien trop tot au vu de ce qui se passait, Clarke qui l'avait laissé seul dans un appartement sans lui expliquer sa situation actuelle, elle même, qui n'avait pas été capable de deviner, lors de leur diner glacé de la veille, à quel point, il n'était pas prés pour reprendre la vie normal. Le jeter dans le monde moderne comme ça c'était de la maltraitance. Elle lui en voulait même à lui, cette espèce de tête de mule, toujours à faire comme s'il revenait après quelque jour d'absence pour une grippe sans tenir compte des alertes que son corps et son cerveau lui avait envoyés.

L'arrivé à l’hôpital vu encore plus éprouvante pour Capucine. Ezra était incapable d'expliquer au médecin ce qui lui était arrivé. Normalement elle n'aurait pas du être autorisé à rester près de lui, après tout, elle n'était pas un membre de la famille, mais le toubib avait fait une exception en comprenant que la jeune femme était une amie de longue date qui pouvait lui donner de précieuses informations sur le parcours médical de ce patient particulier.

Mais pour Capucine, voir son ami se débattre avec ses souvenirs absents était une torture, il ne se rappelait même plus du prénom de sa femme et il lui fallu du temps pour retrouver celui de Jade.

Quand il commença à paniquer, le médecin fit que la jeune femme était sur le point de craquer, et ils étaient tout les deux conscients que ça n'aiderait pas à calmer le jeune homme. Il trouva une excuse pour lui demander d'aller attendre dans le couloir pendant qu'il finissait de s'occuper de son patient. Elle lui lança un regard reconnaissant, brillant de larmes avant de se pencher vers son ami allongé sur le brancard des urgences.

« Ne t'inquiète pas, je suis dans le couloir le temps qu'ils te fassent passer quelques examens. » Dit-elle avant de déposer un baiser sur son front fiévreux et de quitter le box.

Dés qu'elle ne fut plus dans le champ de vision du jeune homme elle fondit en larme, tout en sortant son téléphone. Il fallait qu'elle prévienne Clarke.
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MessageSujet: Re: La maladie est un avertissement qui nous est donné pour nous rappeler l'essentiel [Capucine] (#)   La maladie est un avertissement qui nous est donné pour nous rappeler l'essentiel [Capucine] EmptySam 9 Déc - 20:20

La maladie est un avertissement qui nous est donné pour nous rappeler l'essentiel
Ezra & Capucine



Elle avait l’air tellement inquiète… Etions-nous si proches ? Certainement. Elle devait être une amie de longue date, et d’une importance que je qualifierai de capitale pour moi. Allongé sur le brancard, je regardai le plafond, me creusant les méninges pour essayer de comprendre ce qu’il se passait. Pourquoi n’avais-je aucun souvenir de rien ? Pourquoi cet endroit m’était-il si familier, et si inconnu à la fois ? J’avais la sensation d’être déjà venu plus d’une fois, ça c’est sûr, mais pourquoi ? Cela avait-il un lien avec mon amnésie manifeste ? Je triturai mes mains, les tordant dans tous les sens tandis que mon cerveau marchait à vive allure… mais dans la semoule, visiblement. Un infirmier vint alors me voir et m’annonça que l’on allait me conduire dans la salle d’imagerie cérébrale pour vérifier que mon traumatisme – mais quel traumatisme ? – n’ait pas un nouvel impact sur mon cerveau. Je hochais la tête en silence, avant de lâcher un soupir. Mon regard se posa sur la prénommée Capucine qui, les yeux luisant de peur et de tristesse certainement, déposa un tendre baiser sur mon front en me disant qu’elle patienterait le temps qu’il faudra dans le couloir.

« D’accord… » Lui dis-je, perdu.

Elle s’éloigna alors et je n’eus à attendre qu’une dizaine de minutes pour qu’un homme et une femme, tous deux infirmiers, viennent à ma rencontre et me conduisent dans la salle d’IRM. On m’aida alors à me redresser du brancard pour me faire ensuite allonger sur la longue table blanche et froide sur laquelle j’allais passer l’examen. On attacha des sangles autour de ma tête pour que je demeure immobile, puis on plaça un casque sur mes oreilles pour que le bruit de la machine ne soit pas trop assourdissant. Là, le personnel soignant se retira, et j’entendis dans le casque qu’il fallait que je reste immobile, que je ferme les yeux et que je patiente le temps que la machine tourne autour de moi. Je pris une inspiration, étant légèrement claustrophobe, et fermai les paupières le temps que l’examen se fasse durant une vingtaine de minutes. Lorsque j’entendis enfin dans mon casque que l’histoire était terminée, je lâchais un soupir de soulagement. Venant à ma rencontre, l’expert m’annonça que l’on me reconduirait en chambre le temps que l’on examine les clichés. Il sera alors possible, selon les résultats, que l’on me garde à nouveau ici un certain temps. On m’allongea à nouveau sur le brancard, et me conduisit dans une chambre avant qu’une infirmière ne me dise :

« Je vais chercher votre amie. Restez allongé. »

Je n’eus pas à attendre bien longtemps avant que Capucine ne pénètre dans la chambre. Je poussai un nouveau soupir, et lui dis :

« Je suis vraiment navré d’avoir à t’infliger cela… Ce n’est pas bien réjouissant et tu as du travail à faire au commissariat. Ça serait égoïste de ma part de vouloir te garder près de moi. »

Cependant, elle ne voulut rien entendre, mais au bout d’une demi-heure, un médecin pénétra dans la chambre pour se présenter à nous.

« Madame, Monsieur. Je suis le Docteur Simmons. Nous avons examiné vos clichés et il n’y a rien d’anormal. Aucune hémorragie cérébrale n’est à détecter, cependant votre hippocampe est très endommagé. C’est la structure par excellence dans le fonctionnement de la mémoire. D’autres dégâts sont à déplorer, c’est pourquoi, sans vouloir vous affoler, il n’y a rien de plus grave que ce que l’on ne sait déjà, mais il vous faudra vous habituer aux malaises et aux troubles plus ou moins importants de la mémoire. Nous allons revoir ensemble le traitement que vous devez prendre et le renforcer pour éviter de pareilles rechutes. Vous êtes marié me semble-t-il, est-il donc possible que nous contactions votre femme afin qu’elle vous ramène chez vous et que vous vous reposiez de manière importante ? Car je vous interdis formellement de retourner à votre travail durant au moins un mois. C’était bien trop inconscient et précipité. Nous allons convenir d’une date de rendez-vous pour faire un bilan d’ici une quinzaine de jours. En attendant, j’insiste, c’est le repos total. »

« Très bien. Mais je n’ai pas le numéro de mon épouse pour lui dire que je reviens. C’est bizarre… Tu l’as, toi, Capucine ? » Lui demandais-je en tournant la tête vers elle.
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MessageSujet: Re: La maladie est un avertissement qui nous est donné pour nous rappeler l'essentiel [Capucine] (#)   La maladie est un avertissement qui nous est donné pour nous rappeler l'essentiel [Capucine] EmptyMar 2 Jan - 10:16

Capucine fit les cents pas dans le couloir en se tordant les mains pendant qu'Ezra était entre les mains des médecins pour passer de nouveaux examens. En fait, elle n'avait pas du marcher autant depuis des années, et certains membre du personnel soignant commençaient à la regarder d'un œil noir, probablement agacés par ses incessants passages et par le tic tic de ses talons.

Finalement, une infirmière vint la chercher pour la conduire auprès de son ami, au grand soulagement de tout le monde. A peine arrivé, il s'excusa de ce qu'il lui infligeait, lui proposant de retourner à son boulot. Elle retint les mots cinglants qui lui venait aux lèvres. Il semblait tellement fragile, pâle, et sa tirade ressemblait plus à une supplication de ne pas le laisser seuls, tout en lui laissant la possibilité de retourner à sa vie.

« Et puis quoi encore ? Hors de question que je te lâche des yeux ! Tu serais encore capable de faire une connerie ! Je t'avais dit que c'était trop tôt ! Merde Ezra, tu ne te relève pas d'une grippe ! Il faut que tu prennes le temps nécessaire pour ta convalescence sinon, la prochaine fois, c'est pas aux urgences que tu vas finir mais dans une boite en sapin ! Je te préviens, tu me fais un coup comme ça, je te tue ! »
répondit-elle

Avant qu'il n'ai le temps de répondre, le médecin entra dans la salle d'examen, expliquant les sequelles encore présente dans le cerveau du jeune homme, qu'il allait adapter son traitement, et qu'il lui imposait une période de repos total d'un mois minimum, avant de poser la questions que Capucine redoutait.

Ezra expliqua au médecin qu'il n'avait pas le numéro de son épouse, avant de se tourner vers Capucine pour lui demander si elle l'avait.

La jeune femme décida qu'il était peut être temps d'expliquer la situation au médecin, regrettant de ne pas l'avoir fait plus tôt.

« Je ne l'ai pas sur moi, et de toute façon, Clarke n'est pas joignable aujourd'hui, une formation quelconque je crois. » Eluda-t-elle « De toute façon, comme nous l'avions prévu, je t'ai installé une confortable chambre d'ami chez moi, et je vais m'assurer que tu suives les directive du docteur à la lettre. Si tu fais le con, je t'enferme à double tour ! » le menaça-t-elle gentiment, toute en se demandant si ça ne serait pas une bonne idée. « Bon, je vais m'occuper de la paperasse pour ta sortie et je te ramène chez moi. On préviendra Clarke quand on pourra la joindre » dit-elle à Ezra avant de faire un léger signe au médecin pour qu'il l'accompagne dans le couloir.

Elle lui expliqua la situation du mieux qu'elle le put, s'efforçant de ne pas « charger » Clarke. Le médecin fit une petite moue en hochant la tête en signe de compréhension. Ça ne devait pas arriver tout les jours qu'un comateux se réveille 19 ans après, mais il semblait comprendre que son épouse ait refait sa vie. Après tout, peu de temps avant, le corps médical avait envisagé de débrancher Ezra, estimant qu'il n'y avait plus d'espoir.

Le médecin fini par signer les papiers de sortis et par remettre quelques plaquettes de médicament à la jeune femme, pour commencer le traitement immédiatement avec des instructions précises et une ordonnance pour ce procurer le traitement pour les jours à venir, tout en lui précisant qu'il serait quand même important qu'Ezra et son épouse puissent se parler rapidement.

Capucine l'assura de veiller étroitement sur son patient et d'essayer dans la mesure du possible de lui éviter de faire trop de conneries, et d'essayer de faire son possible pour convaincre l'épouse d'expliquer la situation à son revenant de mari.

Une fois ces contingences administrative réglée, elle appela un taxi qui les déposa chez elle.

Tout en ouvrant sa porte d'entrée, elle s'exclama :

"Voilà ton centre de convalescence pendant le mois à venir, et je t'assure que tu vas suivre à la lettre toutes les prescriptions du médecin"
lui dit-elle avant de se tourner vers lui et de se jeter à son cou "Tu n'as pas idée de la peur que tu m'as faite, j'ai cru que mon cœur n'allait pas y résister !"
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