Here we are, don't turn away now [Drake]

Liam Drake

Here we are, don't turn away now

les informations en vrac

la partie anecdotes ○
1- Le corps de Liam est couvert de très nombreux tatouages. La majorité représente des évènements marquants de sa vie ou des choses à lesquelles il tient, comme l’inscription « Los Angeles » sur son bras droit. Mais bon nombre de ses tatouages viennent selon ses fantaisies et n’ont pas de signification particulière outre le fait qu’ils les trouvaient intéressants à avoir. Il a depuis les années couvert son dos, ses deux bras et son torse de tatouages.

2- Outre la boxe, il pratique la natation, la course à pied, l’escalade, le parachutisme et surf. Il aime être actif et se tient constamment occupé de la sorte. Liam fait du coup attention à son poids, comme chaque boxeur digne de ce nom pour demeurer dans sa catégorie. Il est suivi par toute une équipe de nutritionnistes quelques semaines avant les combats.

3- Même si son entraîneur lui demande d’être très compétitif, Liam est plutôt calme et désinvolte, prenant les combats comme ils viennent. Il est très instinctif, vivant le moment présent. Pour lui perdre n’est pas un déshonneur, c’est juste qu’il a rencontré un adversaire mieux préparé et plus en forme que lui ce jour-là. Il estime n’avoir rien à prouver à quiconque. Il est confiant envers lui-même. Il est ainsi naturellement immunisé contre les critiques négatives, contre la mauvaise presse ou contre les fans. Il sait être dans sa bulle et n’en sortir qu’une fois chez lui. Il a donc une concentration qui est presque indestructible. Lorsqu’il est dans sa zone personnelle, rien ne semble l’atteindre et on pourrait même le trouver froid vue de l’extérieur.

4- On lui demandait dans l’armée d’avoir une grande discipline de vie et une dévotion totale. Il a gardé ces aspects dans sa vie professionnelle, le poussant à la performance, au dépassement de soi. En tant que soldat on lui demandait également de viser la perfection. Il a un peu de mal à exécuter ce dernier concept au quotidien. Il en use toutefois comme objectif lorsqu’il s’entraîne, ce qui amène des résultats assez convaincants.

5- Sa mère souffre d’une forme d’Alzheimer précoce depuis la naissance de Liam. Alors qu’il avait cinq ans, les premiers symptômes sévères de la maladie ont commencés à apparaître créant de la négligence involontaire de la part de sa mère. Elle oubliait de le nourrir, elle lui donnait des choses dangereuses pour jouer, elle le laissait sans surveillance, etc. Du coup, on ne pouvait jamais la laisser seul avec son fils. Le père de Liam ne pouvant quitter ses fonctions militaires à cette époque, il engagea trois personnes : une cuisinière, une femme de ménage qui a également le rôle de s’occuper de sa femme ainsi qu’une nounou pour Liam. C’est alors qu’il avait treize ans que sa mère commence à ne plus le reconnaître et que cela le fait excessivement souffrir. Sa mère est ainsi placée dans un établissement pour s’occuper de son état qui se détériore de plus en plus. Elle succombe à sa maladie alors que Liam a trente ans. Dans les derniers temps de sa vie, il refusait d’aller la voir puisque cette femme n’était plus sa mère. Il regrette aujourd’hui cette décision amèrement.

6- Liam a séjourné ou résidé à de nombreux endroits dans sa vie. Il a passé la majorité de sa vie à Los Angeles, avant de commencer à changer d’endroit régulièrement. Ainsi, il a déjà quelques temps vécut à New York, à Chicago puis à Miami. Un peu plus d’un mois à Tokyo, avant de passer le même temps à Bangkok. Il est ensuite resté huit mois à Copenhague avant de passer presque un an Dublin. Sa dernière destination du moment est Wellington, où il est depuis bientôt six mois.

7- Liam a un grand sens de la débrouillardise. Il est reconnu pour apprendre très vite et pour sa capacité à le faire de façon autodidacte. Il est particulièrement habile pour apprendre des notions physiques, comme les mouvements de boxe par exemple. Ce qui en fait un adversaire aussi redoutable est son intelligence stratégique. Il arrive à carrément changer de tactique en plein milieu d’un match de boxe ou encore à inventer une séquence de coups pour déstabiliser son adversaire. Ce n’est pas par hasard s’il a rapidement atteint les rangs des professionnels et que depuis il déplace les foules. Les gens aiment pariés sur lui car il ne déçoit généralement pas.

8- Liam est bordélique. Malgré trois ans parmi l’armée, il est toujours aussi incapable de garder son environnement en ordre. Le truc c’est que pour lui, il se retrouve. Il sait toujours où il a rangé tel ou tel objet et c’est pour cela qu’il aime bien vivre dans cette tornade ayant ravagée son appartement. Ayant une excellente mémoire de son emploi du temps, il n’a pas non plus besoin d’agenda, de post-it ou d’alarme quelconque pour lui dire ce qu’il doit faire. Il aime toutefois « oublier volontairement » des détails de son emploi du temps pour par exemple aller à la plage ou bien décompresser au gym. Cela a le don de mettre son manager en colère.

9- Le boxeur ne souhaite pas avoir d’enfant. Il est ainsi depuis toujours. Il n’est pas capable de fournir une explication claire à cela, si c’est parce qu’il a peur ou autre chose. Il aime bien les enfants pourtant. Mais il n’en veut pas qui vienne de lui. C’est la raison pour laquelle sa précédente compagne s’est séparée de lui. Impossible de lui faire changer d’avis.

10- Liam a un grand sens pour la justice. Il souhaite que tous respectent les règles établies. Voilà pourquoi il a en horreur les tricheurs. Il ne sera pas celui qui va chercher à faire la justice, mais il va dénoncer les écarts de conduites. Y compris les siennes. Il s’est déjà disqualifié lui-même car il ne respectait pas le poids réglementaire. En vieillissant, il semble avoir calmé ce besoin de justice absolue. Mais il a toujours autant de mal avec les gens qui font ce qu’ils veulent puisqu’ils croient que tout est impunis.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ adam levine</pris> liam drake

l'histoire de ma vie

Just one more time before I go

Lorsque deux personnes s’affrontent dans un combat, leur identité n’a plus d’importance. Il s’agit simplement de deux adversaires qui tentent de prouver leur force respective. Le nom, la race, la religion, l’origine, les erreurs, tout se confond lorsque les coups commencent et que plus rien ne semble être capable de les arrêter outre le son d’une cloche ou l’ordre d’un arbitre. La détermination dans le regard, les frissons de douleur dans les muscles, l’adrénaline dans les veines, la sueur qui ruisselle sur la peau. Combattre est difficile. Demande un abandon complet de soi au prix du corps. Parfois on gagne, on est acclamé. D’autres fois on perd, on est rejeté dans l’ombre de l’euphorie. Dans les deux cas, il faut l’accepter, ramasser nos gants et panser nos blessures. Tout cela pour recommencer à nouveau encore et encore. L’art du divertissement. Le grondement de la foule. La dureté des coups. Je vis pour ça désormais.

Avant, j’étais l’esclave d’une autre forme de dévotion. Le patriotisme. Cette idée absurde de s’offrir pour une nation qui sait se défendre toute seule. Mon père est militaire. Un haut gradé. Il est Général de Division pour l’Armée de Terre. Il était donc normal qu’il a poussé son seul et unique fils dans cette voie, allant jusqu’à l’amener avec lui sur la base afin de favoriser son acceptation de l’idée d’un jour porté l’uniforme. Je voulais rendre mon père fier. Alors, le choix n’avait pas été difficile. Dès que j’ai eu ma majorité, je me suis enrôlé. Je voulais absolument être loin d’elle de toute façon, de cette femme que l’on appelait ma mère. Elle ne remarquerait pas mon absence de toute façon. J’ai donc fait ce que l’on attendait de moi. J’avais la volonté du successeur. Quelqu’un à impressionner. Mon père ne me regardait peut-être pas directement, mais il demanderait à coup sur un compte-rendu auprès de chacun de mes instructeurs. Je devais donc être parfait. Sauf que ce soldat en uniforme n’était pas moi. En fait, je ne savais pas qui était Liam Drake à cette époque. Je pouvais lui nommer des qualités : juste, honnête, serviable, déterminé. Je pouvais lui nommer des défauts : difficile d’approche, inconscient, égoïste, indécis. Mais qui il était vraiment, je n’en avais pas la moindre idée. Trois ans, c’est ce qu’on me demandait de faire pour l’armée. Donc, j’ai fais trois ans. Par la suite, j’ai choisis ma propre voie. L’inconnu, un cadre libre, sans haut gradé pour vous donnez l’ordre de manger ou de dormir. Cela m’a prit quelques jours pour recommencer à vivre en solo. Ma solution pour réintégrer la société : reprendre un uniforme qui ne me ressemblait pas non plus. Un beau complet cravate assez chic, que je devais entretenir avec le plus grand soin. Il me servait à vendre des meubles à des gens qui avaient pourtant le même désir que moi : commencer leur vie. Comme je m’intéressais peu à la satisfaction du client, on a finit par me rencontrer. Le patron m’a demandé ce que j’avais espéré accomplir en acceptant ce job. Ma réponse ne l’a pas convaincu de me garder. « Je ne sais pas. » Ne pas savoir ce que l’on veut, ce pour quoi on est sur cette Terre est très frustrant. L’un de mes amis d’enfance semblait avoir la réponse pour moi. Il venait d’apprendre qu’il avait le cancer et il souhaitait confier la gestion de son club de boxe à quelqu’un de confiance. Pourquoi moi ? Parce que j’ai enduré l’armée sans broncher ? Parce que j’ai une tête de dirigeant selon lui ? Cette fois ma réponse a convaincu. « Ok. » Je voulais bien faire ça pour lui le temps qu’il se remette des séances de chimiothérapie à venir. Je devais de toute façon uniquement être là le matin pour ouvrir le gym, autoriser les commandes d’équipement, signer les chèques de paie des entraîneurs et fermer le soir. Un petit boulot simple pour rendre service avant d’en trouver un mieux. C’est sous l’influence de l’un des champions que j’ai donné mes premiers coups. Il voulait que je me fasse des muscles, il me trouvait maigrichon. Je l’ai donc laissé de faire la démonstration d’un enchaînement complexe selon lui. Il a fait une drôle de tête en constatant que j’avais réussis  à l’imiter parfaitement du premier coup. Plusieurs personnes me regardaient sans rien dire d’ailleurs. « Tu as un talent, petit. » Le champion est toujours de cet avis même après toutes ces années. Je me suis entraîné durant quatre ans, pouvant le faire à ma guise suite à l’héritage malheureux de mon ami. On m’a poussé dans les rangs professionnels. J’ai intégré les compétions sans même avoir un manager pour me gérer. Ceux qui étaient disponibles ne voulaient pas de moi. « Trop petit. » « Pas assez costaud. » Les synonymes s’enchaînaient. Je ne cherchais pas à leur prouver que je pouvais le faire. J’avais juste besoin de le faire. Et je l’ai fais. Après ça, les choses ont changés. L’amour du public. La gloire donc. L’attention de toutes parts. Mais plus on cherchait à m’atteindre et plus je me sentais engloutir dans un calme intérieur. J’étais concentré. Performant. Je gagnais. Ma valeur augmentait. Alors, j’ai décidé de quitter Los Angeles. Juste pour voir si ailleurs aussi je pouvais être la même personne que j’avais découverte. J’ai enchaîné les villes, puis les pays. Jusqu’à présent, je ne me suis jamais trompé sur mes constatations. À force de me battre, mon corps se brise et s’endurcit. Ecchymoses, entorses et fractures deviennent banales. Les voir ne me font plus froncer des sourcils.

Cette offre d’aller en Nouvelle-Zélande est assez inusitée. On parle d’un grand gala de boxe, avec les meilleurs au monde dans leur catégorie. Le tout filmé. Quelque chose de grandiose. Tellement grand que mon manager mord à l’hameçon. Sur place, le gala a lieu, mais pas comme on nous l’a décrit. L’organisation est mauvaise, les promesses s’envolent et sentent l’arnaque. À la fin de mon combat, on laisse même la foule s’approcher de moi et je dois les repousser. Je sens la main d’une femme blonde me frôler. « Pas intéressé. » Je lui exprime avant de rejoindre les vestiaires. Une fois sortie de ce calvaire, tous les boxeurs veulent partir immédiatement. Les organisateurs se sont excusés. Pourtant, ce n’est pas le pire évènement auquel j’ai participé. Si beaucoup quitte, je choisis de rester comme j’ai fais à de nombreux endroits avant. Il y des adversaires intéressants dans la compétition néozélandaise. Wellington est une belle ville. Je compte honorer ma part du marché en finissant ce tournoi d’un mois et ensuite on verra. Il n’y a pas d’équipement  pour les entraînements comme à mon ancien club de boxe à Los Angeles, mais un des gym de la ville me convient. Étrange que cette fille blonde soit encore là, à croire qu’elle me suit partout. Alors que je termine l’une de mes sessions d’échauffement, la voilà qui frappe n’importe comment dans un punching bag. Je sens la rage la guider. Je m’approche donc, frôlant son dos pour la calmer et la redresser. Son regard est lumineux de larmes. « Frappe plus au centre. Ancre les pieds au sol. Contracte bien tes abdos. Tu dois cogner en utilisant tout ton corps, pas juste tes bras. » Lexie est son nom d’après le grand homme qui vient parfois au gym avec elle. Du moins, c’est ainsi qu’il l’appelle. Elle me fait un peu penser à moi lorsque j’étais plus jeune et encore inconscient de mon potentiel. Le mois se multiplie par six et cet endroit, je le trouve de plus en plus accueillant. Pour une ville qui m’a déçue le premier jour, il faut croire qu’il ne faut jamais se fier à la première impression.

bravo, tu es validé(e)

○ tu n'as pas tardé à terminer cette nouvelle fiche, pressé de jouer avec liam ? on espère que cette fois-ci tu trouves ton bonheur avec ce nouveau personnage qui risque de se plaire à island bay au final

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