(zelda) apprends à la fermer, t’auras l’air mystérieux.

zelda blossom

demande à un fou s'il est fou et tu verras ce qu'il te répond

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ zelda c'est le genre de personne qui en impose, sans rien faire de spécial, on peut pas la louper, elle et sa voix rauque, son regard intense et son aura princière. elle a pas tellement envie de se faire remarquer pourtant, mais zelda elle marche fièrement, la tête haute, étincelante comme une étoile. ○ elle renonce difficilement à quelque chose ou quelqu'un, et persévère dans tout ce qu'elle entreprend. ○ à cause de sa présence trop importante, zelda effraie presque certains. à l'école on osait pas toujours lui parler, parce qu'elle rigole fort, elle avance comme si elle avait le temps pour rien, qu'elle savait toujours où elle allait. mais ça n'est qu'une façade : errer, c'est sa spécialité. ○ elle a mauvais caractère. parce qu'elle est rabat-joie comme une grand-mère de soixante piges, farouche comme une bête sauvage, indisciplinée et têtue. ○ mais tout ça c'est du fake, des caractéristiques qu'elle a développées au cours du temps pour se protéger. en vérité, c'est une sensible et son cœur est bien plus grand qu'elle ne le prétend. ○ si devenir son ami(e) est chose difficile, parce que se méfier c'est encré en elle, après ça, zelda elle vous lâchera jamais, quitte à crever pour ses proches, elle le ferait. ○ les jurons c'est sa passion, faut pas se vexer si elle t'insulte, la plupart du temps c'est affectif. quoique. c'est subtil, sois attentif. ○ elle a fait sept ans de karaté, aujourd'hui elle pratique la boxe depuis cinq ans. ○ elle est très allergique aux fruits de mer. quand elle avait huit ans, elle a mangé une crevette et ça s'est fini en séjour de quelques jours à l'hôpital. depuis elle a jamais retenté, et puis de toute façon c'était pas terrible, la crevette. ○ l'ironie et le sarcasme, c'est un des moyens qu'elle a de se défendre. ○ zelda elle a le don de poser le doigt là où ça fait mal, parce qu'elle observe, elle comprend. analyser les gens, ça lui permet d'anticiper à qui elle fait face, à quoi s'attendre. prévoir les choses, ça la rassure. ○ elle adore la bouffe mexicaine et asiatique. quand elle avait seize ans, son père lui a proposé un défi : en manger midi et soir pendant un mois. défi qu'elle a réussi haut la main et le lendemain, elle entamait à nouveau une assiette de sushi. impossible de se lasser. ○ elle a eu très peu de relations, parce qu'être amoureuse, c'est pour zelda devenir un animal vulnérable, faible, sans défenses, et que deviennent les maillons faibles de la jungle ? on les mange. zelda c'est une femme forte, indépendante, libre : c'est ce qu'elle aime se répéter à chaque nouveau couple qui se forme autour d'elle. mais la vérité c'est qu'elle est bien trop peureuse et zelda elle est pas aussi forte qu'elle ne le pense. c'est juste qu'elle a peur, peur de perdre le contrôle, peur d'être détruite. alors le plus simple, c'est d'annihiler toute sorte de sentiment amoureux naissant. bye les problèmes. ○ son sac contient tout et n'importe quoi, dont des chewing-gum, un spray au poivre (son père et les voyous, une longue histoire), une pharmacie (parce qu'au fond zelda elle est parfois un peu hypocondriaque, et que si on l'écoutait, elle serait déjà morte trois fois d'une tumeur et aurait le bras amputé suite à une infection), son casque (parce qu'une vie sans musique, c'est un châtiment), un livre de citations positives et de la crème hydratante pour les mains, panoplie moufles incluse. ○ elle dessine depuis toute petite, elle n'a jamais pris de cours mais se débrouille très bien. son carnet de croquis est tout aussi important que son téléphone, voir peut-être plus. une journée sans, c'est nécessairement une mauvaise journée. ○ elle déteste les gens qui rabaissent les autres, elle se sent toujours obligée d'intervenir lorsqu'elle voit une personne plus faible dérangée par une grande gueule. ○ la solitude est un besoin vital chez elle. tandis que certaines personnes ne supportent pas de passer trop de temps sans compagnie, zelda adore se balader seule, observant son environnement en silence. ○ elle envie parfois ses amis ayant une grande famille, même si elle s'est habituée à être fille unique, il lui arrive d'imaginer ce qu'aurait été son quotidien avec une soeur ou un frère. ○ elle espère voyager le plus possible. son premier rêve serait de se rendre en chine, à pékin plus exactement. même si elle est née là-bas, elle n'en garde aucun souvenir, pourtant elle considère cet endroit comme sa "terre spirituelle". ○ à ce propos, zelda est superstitieuse. toucher du bois, éviter les échafaudages et les chats noirs, ça fait en quelque sorte parti de son quotidien. ○ elle aime rire, un peu pour tout et n'importe quoi. ○ elle a emménagée à island bay il y a sept ans, c'est la première fois qu'elle vit aussi longtemps dans un endroit.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ zendaya coleman</pris> zelda blossom

l'histoire de ma vie

penser à toi, c'est comme jeter des flocons dans un feu. il est une certaine forme de bonheur qui me fait peur à peu près pour toujours.

La nuit tombait progressivement, les cris des enfants dans le quartier cessaient pour laisser place au silence apaisant que Zelda affectionnait tant. Comme à son habitude, elle était perchée sur son toit, chose que ses parents lui avaient d'abord interdite quand elle avait emménagé. Ils avaient pourtant rapidement renoncé, la jeune fille impossible à arrêter. Zelda quand elle a une idée, y a pas grand monde qui pourrait la lui enlever. Et là-haut, ce qu'elle ressentait, c'était divin. La tête penchée en arrière à s'en faire des douleurs au cou, les yeux perdus dans les étoiles, aucun obstacle entre elle et le ciel. C'était là, sa place. Au plus près des astres. Soudain elle se souvient de ce cahier qu'elle devait acheter pour un projet le lendemain au lycée. Puis c'est le retour à la réalité, Zelda, elle chute à travers les planètes, l'atterrissage est trop dur. Il y a toujours le réel qui la rappelle à l'ordre, pas moyen d'être tranquille. Alors, elle file comme une ombre dans la nuit, saisit son sac à dos dans l'entrée et pose la main sur la poignée. Une voix interrompt son geste. « Blossom Junior. La nuit est tombée. Est-ce que tu sais ce qui se passe quand la nuit tombe ? » Zelda pousse un long soupir et se tourne vers son père. Elle hausse les épaules et récite d'une voix mécanique, mêlée à celle de son géniteur : « Lorsque la nuit tombe, des gens un peu louches guettent dans les rues, à la recherche de jeunes filles perdues et totalement innocentes, telles que moi. » Son père hoche vivement la tête, l'air satisfait. Elle continue, la voix lasse, seule cette fois. « Papa, sérieux. J'ai dix-sept ans, plus d'années de sport de combat que la moitié des gens du quartier et un père militaire parano qui m'a formé à contrer ces "voyous", je crois que ça ira. J'ai mon spray au poivre que tu m'as donné dans mon sac. Et puis j'allais juste à l'épicerie d'à côté, arrêter de flipper. » Elle sait qu'il s'inquiète, il a toujours été comme ça, surprotecteur et papa poule. Malgré ses absences dues à ses fréquentes missions à l'autre bout du monde, Zelda a toujours été plus proche de son père. Sa mère elle l'aime, mais c'est différent. Disons qu'elle s'est souvent montrée plus ferme, plus distante, moins démonstrative. Même si elle déteste l'avouer, elle a beaucoup en commun avec elle. Surtout son côté "handicapé des sentiments". Les deux n'ont jamais trop su comment se montrer leurs affections respectives. Et ça, Zelda, elle l'a parfois vécu comme un manque, parce que, quand t'as huit ans, ce que t'aimerait, c'est que ta mère te prenne dans les bras, te lise des histoires et te borde le soir. Mais il faut croire que ce n'était pas son truc, à sa mère. « J'y vais, te fais pas de bile, je serais de retour dans moins d'une heure. » Et puis au fond, même si ça il l'ignore, c'est loin d'être la première fois que Zelda se faufile le soir dans la nuit noire.

Elle pense à lui. Encore. Putain, elle aimerait se cogner la tête contre un mur, pour enlever son image de derrière ses paupières. Qu'est-ce qu'elle peut faire ? Finn est partout. Dans ses rêves, ses pensées, et même au supermarché près de chez elle. D'ailleurs elle a pas fait ses courses ce jour-là. Elle a fui dès qu'elle l'a vu, encore. Zelda comprend pas ce qu'elle a, merde, ça lui ressemble pas d'agir comme ça. Mais avec lui c'est différent. Depuis ce jour, ce jour où ils ont échangé un baiser. C'était pas grand chose, mais pourtant même un raz-de-marée l'aurait pas autant secouée. Elle comprend rien à ce qui se passe, aux battements de son cœur soudainement irréguliers quand elle le voit, elle comprend pas. Et ça, ça la fait paniquer, Zelda. Perdre le contrôle de ses propres émotions. Se sentir... vulnérable. C'est mauvais. Elle pensait qu'elle aurait simplement besoin de l'éviter pour l'oublier, mais à l'évidence, ça ne fonctionne pas. Elle fixe le plafond, gémit et se roule sur elle-même. Qu'est-ce qu'elle peut faire... Au fond elle le sait. Elle sait pourquoi elle agit comme ça, pourquoi il est toujours là, mais elle veut pas l'accepter. Elle préfère fermer les yeux, foutre ses sentiments dans un coffre-fort comme elle l'a toujours fait auparavant, et continuer de vivre comme si rien ne s'était passé. Mais c'est faux, parce que plus rien n'est pareil. La douleur dans son cœur le lui rappelle tous les jours, à chaque heure, à chaque minute. Elle l'aime, plus qu'elle n'aimerait un ami, plus qu'elle n'a jamais aimé un de ses ex. Elle a la trouille Zelda. Alors elle transforme ça en colère, une haine qui la bouffe de l'intérieur, elle lui en veut. Finn est responsable. C'est plus simple comme ça, mais la vérité, c'est qu'elle s'en veut d'être aussi lâche.