Cam ♣ Je ne suis pas asocial, Je ne suis juste pas orienté utilisateur.

Cam Granger

Un ordinateur permet de faire des erreurs plus rapidement que n’importe quelle autre invention humaine, à l’exception près des pistolets et de la tequila.

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ j'aime les jeux vidéos et surtout les finir ≈ je suis fan de comics, marvels et manga depuis l'enfance, j'ai une collection de folie ! ≈ mon pseudo est Deadpool, oui je suis un copycat ! ≈ je parle Klingon (comment ça, ça ne sert à rien ?) , Maori et je me suis mis au Dohtraki. L'elfique c'est dur. ≈ j'adore cuisiner ≈ je suis fasciné par les insectes, j'aurais pu être entomologiste ≈ je ne sais jamais quand je plais à une fille et peut vite être maladroit ≈ j'adore me faire des marathons de série en se gavant de junk food et bière ≈ je possède un très fort sens de l'amitié, solide et gratuit, je n'attend rien en retour, je suis très généreux mais il ne faut pas me prendre pour un con non plus ≈ je suis un peu une cocotte minute, je me contiens beaucoup et le jour où ça pète, mieux vaut être loin ≈ on trouve en général que mon humour est bizarre, c'est surtout un humour de geek et anglais ≈ j'aime faire des listes, ça m'aide ≈ j'ai découvert dernièrement que j'étais malade.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ evan peters</pris> cam granger

l'histoire de ma vie

J’adorerais changer le monde, mais ils ne veulent pas me fournir le code source.

Il était une fois, tout commence comme ça, un couple qui eut un enfant. Un petit garçon aussi blond que sa mère. Ce bébé c’était moi. J’étais plutôt mignon, enfin c’est ce qu’on dit parce que franchement les bébés sont souvent moches et fripés ! Et quels parents dignes de ce nom diraient que leur enfant n’est pas magnifique ? Mes parents étaient des gens bien, aimants alors pour eux j’étais la septième merveille du monde. On m’appela Cameron à cause d'un acteur, c’était l’amoureux virtuel de ma mère quand elle était plus jeune. Heureusement qu’elle n’était pas folle de Casimir !
Donc me voilà baptisé avec un nom et un peu plus tard de l’eau bénite. Dans ma famille ils étaient catholiques pratiquants. J’ai fait ma communion mais je n’ai jamais réellement cru en Dieu. Pas comme eux en tout cas. Mais on s'en fiche. Et quand on connait la suite, ou du moins la vérité... Mais j'y viendrais.

Pendant deux ans, mes parents furent totalement heureux avec moi mais l’année suivante beaucoup de questions vinrent troubler ce bonheur. On n’ arrêtait pas de leur dire que j’étais différent, que je n’évoluais pas comme mon cousin, que j’avais l’air ailleurs, que ce n’était pas normal que je parle si peu et si mal. Au début mes parents se disaient que ce n’était rien, après tout, les enfants grandissent chacun à leur rythme. Mais deux ans plus tard ils ont du se rendre à l’évidence : j’avais bien un truc qui ne tournait pas rond. Je ne supportais pas d’être sorti de ma routine, ça me perturbait au point de faire des crises ou de me replier sur moi-même, j’avais du mal à parler et je n’étais pas sociable, je rendais ma maîtresse dingue à ne pas tenir en place… Pourtant je n’avais pas l’air idiot puisque je savais déjà jouer du piano et très bien même !
Ce fut mon grand-père maternel qui m’emmena en cachette voir un psychologue. Après moultes examens le verdict tomba : surdoué. Je suppose qu'ils s'attendaient à autre chose, genre autiste. Ils étaient plutôt soulagés, voir fiers tout à coup. Pour moi, ça n'a pas toujours été la joie.

Je vous passe les détails de mon enfance. Il faudra juste retenir que je n’avais pas vraiment d’amis, je m'ennuyais vite avec les jeux de gamins et ils me rejetaient comme si j'étais porteur de la peste. J'ai commencé à me réfugier dans les comics et marvel, je vivais leurs aventures, je sortais de mon univers. Je pouvais passer des heures à lire ou sur mon ordinateur, j’en oubliais facilement de me nourrir. Un geek dès le plus jeune âge. Et comme ça n'allait plus entre mes parents, ils ne se préocupaient pas de me faire sortir de ma bulle.
Un soir, ma mère était de sortie avec ses copines et j'ai surpris mon père en robe et maquillé. On ne s'est rien dit et le lendemain il m'a acheté un exemplaire de Deadpool hors de prix. J'ai bien compris qu'il achetait mon silence même si je ne savais pas trop pourquoi. Après tout, y'avait plein de héros en collants !

Mes parents ont divorcé quand j’avais douze ans. Je suis en grande partie la cause de cette séparation. Mon père a obtenu ma garde sans contestation, ça allait très bien à ma mère de me voir qu’un week end sur deux. Elle en avait marre que je sois toujours dans ma bulle et que je puisse être plus intelligent qu'elle. Visiblement ça la mettait mal à l'aise au final. Et le fait que je ne sois pas outré de savoir que mon père se travestissait, elle prenait ça comme une trahison. Bon, au final, je n'étais peut être pas la cause de tous leurs maux mais vous savez comme on peut culpabiliser quand on est gosses.

Pour en revenir à mon intellect, n'allez pas vous imaginer que j'excellais dans toutes les matières. Quand ça ne m'intéressait pas, comme la vraie littérature, je ne me foulais pas. Je pouvais vous résoudre des problèmes de maths compliqués mais j’étais incapable de bien comprendre un livre. Je n’arrivais pas à me concentrer dessus, c’était comme si les mots se mélangeaient devant mes yeux.
Curieusement, il est arrivé des tas de fois qu’on me traite de mongole, d’attardé et j’en passe. Honnêtement ça ne me faisait rien, leurs insultes glissaient sur moi. Je me suis même fait taper dessus une fois. Pas deux. J’ai riposté tellement fort que j’ai du leur faire peur. Je ne me savais pas capable d’une telle fureur et ça m’a valu un mois en établissement psychiatrique. Comme si c’était moi le taré dans l’histoire. Après ça, mon père a pensé qu'il était pour nous de prendre un nouveau départ et nous sommes partis pour la Nouvelle Zélande. Pourquoi ? C'est tout con. On a noté sur des bouts de papiers tous les pays où l'anglais était parlé et on a tiré au sort. Avec l'argent qu'il avait de côté, il a repris un bar et nous étions installés.

Jusque là les filles c’était comme la littérature pour moi : du chinois et ça ne m’intéressait pas. Mais j'en ai rencontré une au parc municipal… Je me souviendrais de ce jour toute ma vie je crois. Je suis passé devant le kiosque. Elle était assise par terre et faisait mine de jouer du piano. Je ne voyais pas son visage, je voyais juste ses doigts qui caressaient l’instrument invisible. Pourtant j’entendais la musique. Je visualisais les notes qu’elle mimait et c’était comme si elle jouait pour de vrai. Je suis resté là sans bouger jusqu’à ce qu’elle ressente ma présence et qu’elle lève la tête. Je ne saurais pas vous dire si elle était belle comparée aux autres filles mais pour moi c’était un ange et elle me souriait.
On peut véritablement dire que ma vie a changé à ce moment là. Elle m’a apprit à m’ouvrir un peu plus au monde qui m’entourait. Elle me forçait en douceur à sortir de ma bulle. Je ne pense pas que sans elle j'aurais évolué.

Je vous passe maintenant les années lycée, à part elle il n’y eut rien de transcendant. J’ai obtenu mon diplôme et je suis allé dans une école d'arts. Le dessin c'est aussi mon truc. Sans me vanter, je suis super doué.
Ma vie personnelle était chouette aussi. J’étais toujours avec mon ange et on avait prévu notre mariage à la fin de nos études. Sauf que dans la vie, même les plus belles histoires ne se finissent pas toujours bien. Non, ne flippez pas : elle est toujours en vie, entière etc. Juste qu'elle a eu le contrat de sa vie en Australie. Je n'ai pas pu la suivre de suite et disons simplement qu'elle a découvert une autre vie sans moi, plus intéressante, plus passionnante - dixit elle-même.

Voilà comment je me suis retrouvé largué, esseulé, il y a bientôt cinq ans. J'aurais pu partir dans l'espoir de la reconquérir. D'ailleurs j'y suis allé une fois mais j'ai bien compris que c'était foutu. Je me suis trouvé un boulot chez Graphic Comics, un boulot où je pouvais allier mes passions et une paye. J'ai des amis, peu mais ça me va. De toute façon je ne pense pas qu'on puisse en avoir plein et je fais bien la différence entre amis, copains, potes et connaissance. Je vous expliquerais si vous voulez.
Ma vie n'était pas si mal jusqu'à il y a six mois environ. J'ai commencé à avoir des problèmes de vue avec migraines, des tremblements, grosse fatigue moi qui suis du genre insomniaque... J'ai reculé l'échéance pour aller voir le médecin, jusqu'à ce que je fasse une espèce de crise à la fin d'une convention. Les pompiers sont venus et je n'ai pas pu échapper au check up et à la batterie d'examens qui ont suivi. Parait que j'en mourrais pas mais allez savoir dans quel état je vais finir. Faudrait que je change mon mode de vie mais franchement, je n'ai pas envie. Bientôt 30 piges et bon pour la casse ! Finalement je ressemble assez à mon alter ego Deadpool... Je vais plutôt profiter à fond et rester bloquer dans la vingtaine, comme si de rien n'était. Beau programme, non ?