Dwayne Westley - Un bouclier effrité

Dwayne Westley

“Chacun ses sacrifices.”

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ Protecteur • Irascible • Bouffon • Charmeur • Débrouillard • Énigmatique • Sportif • Chaleureux • Rêveur • Buté • Dévoué • Jaloux • Altruiste • Romantique • Spontané • Malin • Empathique • Vaillant • Bagarreur • Intelligent  • Railleur •  Curieux • Possessif • Cultivé caché

1.Né au Canada d'une mère américaine et d'un père canadien. Le Canada, c'est le seul lien flagrant dont il espère avoir avec son père. Il a tout fait pour s'en détacher, notamment prendre le nom de famille de sa mère. Il a prit cette décision suite au divorce de ses parents. Pas question de garder le nom de ce type. Un colonel de l'armée, il a toujours rabaissé Dwayne depuis qu'il est gamin. Peu importe ce qu'il faisait, il n'a jamais eu la reconnaissance dont il espérait. Non, ce n'était que de la déception et de la honte au travers du regard de cet homme. La moindre parole à son sujet, Dwayne change complètement d'attitude et se referme. Il n'y a que des nouvelles de lui au travers de sa soeur et c'est bien assez. Celle-ci ne semble pas avoir eu de problème avec le Colonel. Non, elle a suivit ses traces; voilà pourquoi. 2. Sa soeur; sa bouée de sauvetage. La raison pour laquelle il n'est pas partie à la dérive, loin de tout. Il ne voulait pas perdre contact avec sa soeur. Après le divorce, il est partie avec sa mère et a quitté la maison familiale jeune sans, toutefois, brisé son lien avec elle. Des lettres, des textos ou des conversations Skype: n'importe quel moyen pour avoir un léger signe de vie de sa part. Il n'a pas digérer sa décision fort dangereuse et stupide d'aller dans l'armée rejoindre leur père, le Colonel. Quittée sa vie de globe-trotter pour faire plaisir à ce type. Cela l'a profondément déçue. Heureusement, ce manège est terminé. Elle est revenue saine et sauve, mais Dwayne se doute bien que ces périples ont laissés des séquelles. Depuis, ils ne se quittent plus, étant voisin. Ils se retrouvent souvent pour s'entraîner, échanger des recettes de cuisine ou regarder un bon film. Peut-être qu'un jour, elle va se lasser de voir son grand-frère la surveiller et constamment s'inquiéter à son sujet. Gaffe à celui qui osera lui faire du mal. 3. Dwayne est partie avec sa mère. Il a pris énormément soin d'elle dans les premiers instants suite au divorce. Une lourde décision, mais qui apporte beaucoup de liberté. Dwayne a rarement vu sa mère aussi souriante et épanouie. À croire qu'il n'est pas le seul à apprécier cette distance avec le Colonel. Pourtant, il avait besoin d'un détachement plus grand. Dès qu'il a eu la bénédiction de sa mère, le jeune homme est parti avec le peu qu'il avait et une camionnette à la découverte de l'Amérique. Des haltes routières aux vastes champs sur le long des côtes, Dwayne a pu profiter des joies de l'adolescence: pas de responsabilité, le nonchalant et les idées spontanées et complètement idiotes. Au travers ses nombreuses anecdotes, il a apprit beaucoup notamment l'Espagnole, la mécanique et le surf. Bien sûr, on évite les détails puisque quelques-uns de ses acquis sont dus à quelques conquêtes au travers de sa route. Ses longues lettres ont forcément influencé sa soeur qui en a fait autant, mais au travers le monde. On pourrait croire que l'expression « faire les 400 coups » vient des diverses expériences de Dwayne durant son parcours. Il s'était lancé un défi afin de se sentir libre, vouloir se dépasser, se prouver. Mais se prouver de quoi ? C'est à 27 ans que cette folie cesse. Quand l'influence de son père l'emporte sur sa soeur. Elle a plié pour rentrer dans la l'armée. Il a tout laissé en plan pour aller la retrouver et tenter de lui faire entendre raison, mais sans succès. Au contraire, cela le fait réfléchir sur lui. Sur son avenir. Entendre son père rire de lui en le voyant travailler dans une station-service, dans un disquaire ou dans ce club de surf. N’avoir aboutie à rien de concret. Rien de précis, d'enrichissant. Non, il voulait un avenir. Un avenir mieux que celui-ci. Prouver que son père à tort. 4.Un vol de sac-à-main. Un simple vol de sac-à-main à complètement changer l'avenir de Dwayne. Il se trouvait au travers du chemin du voleur et il est intervenu. Voir les sirènes de police, l'intervention des officiers, les témoignages, la reconnaissance de la dame sur son geste. Le sentiment de fierté et d'être apprécié. D'avoir fait quelque chose de bien pour quelqu'un. D'être quelqu'un. Une semaine plus tard, il était inscrit à l'académie de police.5. Plusieurs fois, il s'est demandé ce qu'il faisait là. Recevoir des ordres, se faire corriger, punir et pire, se faire mettre à sa place. Lui qui n'a pas cessé de fuir ce sentiment d'autorité, le voilà en train d'apprendre à devenir flic. Il a rapidement compris que les plaisanteries étaient terminées et qu'il devait apprendre à être sérieux. C'était plus compliqué qu'il aurait cru, mais heureusement, il n'était pas seul. Cette fille est entrée dans sa vie comme un boulet de canon et tous les jours, il remercie le responsable de cette rencontre. La première qui a osé le traiter d'idiot dans la classe est devenue sa coéquipière. Il continue toujours d'endurer ses insultes, mais tout cela avec le sourire. Mia, c'est une fille extraordinaire. Déjà qu'elle arrive à le supporter toute la journée durant, elle insiste pour poursuivre la torture avec un film et une bonne bouffe. Quand ils ont osé les séparer suite à des plaintes, Dwayne a rapidement réalisé son attachement envers elle. Un trou mal placé dans sa poitrine qui le dérange. Ce même trou douloureux revient à chaque fois qu'il voit un connard dont elle ose appeler « copain ». Quelques fois, il se surprend à la regarder différemment alors qu'une nouille pend sur ses lèvres lors d'une soirée Ramen ou lorsqu'elle dort sur son épaule. Cela devient plus difficile de rester indifférent et cela lui faire peur: la possibilité du rejet, de la décevoir, de la perdre. Il en a assez de souffrir. Pourtant, mourir pour elle n'est pas une question à poser. Il prend la balle sans hésiter. Le temps avance et les tentatives de relations amoureuses échoues à tour de rôle. L'évidence est là, mais encore faut-il l'assumer.6. S'entraîne régulièrement dans le dojo de sa soeur afin de garder ses réflexes et se ressourcer. Il ne faut pas le déranger, d'ailleurs. Il est concentré et sérieux. C'est presque anormal. 7. Nous avons ici un cuisinier de talent. Quand il ne commande pas de la bouffe, on est surpris par les arômes alléchants qui se dégagent de sa cuisine. Des arômes de recettes qui proviennent des quatre coins des États-Unis et même encore. 8. Un expert de la vague. Dwayne s'amuse à faire plusieurs figures accompagnées de Mia. Bien sûr, il est le seul à faire le fou provoquant souvent plus de rires que d'applaudissement. 9. Talent caché : Dwayne surprend plusieurs avec ses connaissances culturelles. On peut comprendre avec les divers périples dans son passé. Pourtant, il ne s'en vante pas. Au contraire, il se cache comme si c'était honteux d'être intellectuel. 10. Il y a un piano et une guitare dans son loft. Ce n'est pas de la décoration. Dwayne a son côté musicien. On peut même apercevoir des feuilles de musique sur le coin de sa table à café. 11. Ne supporte pas les émissions japonaises de Mia. Dès qu'il entend la musique du générique du début, il quitte le loft de sa collègue. Souvent, elle utilise ce moyen pour le faire plier. 12. Les femmes sont des créatures magnifiques et Dwayne ne peut pas l'ignorer. Il est facilement déconcentré quand il en aperçoit une à son goût. Son charme et son sens de l'humour ont bien servi à recueillir des informations lors de plusieurs enquêtes. C'est amusant pour lui, mais cela l'est moins quand Mia fait de même avec les hommes. 13. Les années 70-80-90 : la meilleure période de la musique. Dwayne reste dans le passé jouant les légendes du rock à fond. Ses cheveux ébouriffés qui se baladent au rythme de la mélodie, ses hanches qui n'ont aucunement du mal à se dandiner: il les connaît tous. Pas question d'écouter les chansons populaires récentes. Ils sont fades et aucunement réfléchis. Il n'y a que l'argent et le business qui les habitent. Il va de même pour les films. Il n’y a rien de mieux que les grands classiques. Dwayne se fait un plaisir d'enrichir la culture cinématographique de sa soeur et de Mia. 14. Derrière le rire se cache, parfois, une âme blessée. Dwayne a tendance à faire le pitre lorsque la conversation se tourne vers lui. Il a cette facilité de virer des discussions sérieuses à des moments de folie. Il faut le connaître pour se rendre compte que quelque chose cloche derrière ce clown. Malheureusement, difficile de lui faire entendre raison. Il préfère écouter qu'être écouté. 15. Où il se voit d'ici 5 ans ? Encore dans la police, sauf que les matins seraient plus difficiles à commencer devant laisser sa femme et ses enfants pour revenir qu'en soirée. Oui, il veut être Papa. Un bon Papa. Un Papa aimant et fier: peu importe ce qu'ils entreprennent, ce qu'ils désirent.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ eric christian olsen</pris> dwayne westley

l'histoire de ma vie

Si tu savais...

Encore un film à oublier. Un film dont je vais devoir lui raconter les moindres détails afin qu'elle comprenne la fin. Je déteste cela. C'est toujours la même histoire. Je peux lui expliquer des milliers de façons afin qu'elle voie les liens qui amènent à cette conclusion, mais elle finit par me dire :

« C'est complètement ridicule comme fin ! Toi et tes vieux films de séries B. La prochaine fois, c'est moi qui décide. Ce sera plus intéressant. Comme cela, je ne m’endormirais pas en plein milieu du punch. »

Et pourquoi ce petit sourire mesquin en me disant cela ? Elle croit qu'elle a raison ? Que mes films sont nuls ? Ils ne sont pas nuls. C'est qu'elle n'apprécie pas toute la beauté des effets spéciaux de l'époque. D'accord, on voit facilement que ce ne sont pas des vrais monstres, mais il faut aller au-delà de cela. Le jeu des acteurs vibrants et quand le capitaine doit tuer la créature à trois têtes faites en caoutchouc. C'est de la pure tragédie.

Et bien non, apparemment. Elle préfère dormir. Dormir sur mon épaule, en plus. Il y a plein de coussins dans son loft. D'ailleurs, je ne comprendrais jamais pourquoi les filles achètent autant de coussins qu'elles ont de souliers ou de sacoche. C'est une question de saison ? À chaque saison, son coussin ? C'est ridicule. Personne ne regarde les coussins dans une pièce. Ils ne servent qu'à cacher la laideur d'un canapé ou des restants des croustilles de la veille. J'ai des coussins qui datent de mon premier appartement et ils sont encore en bon état. Je ne frétille pas devant la dernière tendance du coussin en paillette.

Enfin, cela ne change pas le fait qu'elle est là, contre moi, endormie. J'aimerais bien prendre une photo de sa tronche avec mon cellulaire, mais il est trop loin. Juste sa gueule quand elle verrait les traces que la sauce piquante lui a laissées sur le coin de ses lèvres. Bon sang, je jubilerais. Je pourrais l'utiliser facilement comme menace pendant une semaine. Cela compensera pour celle qu'elle a prise de moi quand j'ai dû m'habiller en mascotte pour surveiller un suspect. Je pourrais essayer de l'atteindre mon cellulaire, mais je risque de la réveiller.

Non, je ne veux pas la réveiller. Nous avons passé une sacrée semaine. Après plusieurs jours à boire du café et manger des sandwichs sur un coin de bureau, nous avons finalement retrouvé le suspect dans une affaire de drogue. Il a été coriace. Un peu trop à mon goût après tout ce que nous avions contre lui. J'ai du mal à voir des gens aussi résistants alors qu'ils sont devant le fait accompli : ils sont dans la merde. Non, ils se croient tout permis ne disant que le mot « avocat » pour se sortir d'affaire. Dans ces cas-là, je deviens plus tendu, plus irrité et irritant. Surtout quand nos enquêtes impliquent des enfants. Son propre fils est dans le trouble à cause de sa drogue et il n'a pas la décence de s'avouer vaincu afin de le sauver. Non, c'est sa foutue cam sa priorité !

Mia a dû m'isoler hors de la salle d'interrogatoire :

« Il faut que tu te calmes. Qu'est-ce qui se passe ? Je ne t’ai jamais vu autant investie... »

Je ne lui ai pas dit. Je ne lui ai rien dit, mais j'aimerais tant lui dire...

Qu'il m'a fait penser à mon père...

Tous les deux ont des priorités qui vont au-delà de leur enfant.

Lui, c'est la drogue et mon père, c'est son travail...

Rarement à la maison. Présent que lorsque nécessaire. Et encore, il avait le don de ramener du travail à la maison...

Jamais disponible quand on lui demandait...Non, pas pour moi, en tout cas.
J'étais heureux pour ma soeur, par contre. Elle recevait tout l'amour nécessaire qu'elle devait avoir. Enfin, je faisais en sorte de compenser afin qu'elle ne manque de rien.

Oui, pour elle, il n'y avait pas de problème. Elle l'idolâtrait et il en était heureux. Sa petite fille qui portait son grand uniforme et qui marchait au bon rythme dans le salon. Moi, quand je voulais le prendre son uniforme, je recevais un sermon. Que j'allais le salir, le déchirer...

C'était toujours comme cela, Mia. J'essayais de me faire remarquer pour qu'il me voie aussi, voir que j'essayais de lui faire honneur, qu'il est fier de moi. Pourtant, j'étais tellement nerveux, craintif de faire une gaffe que je me retrouvais au sol ou que je disais une mauvaise réponse. Bref, je le décevais constamment ne faisant jamais rien de bon. Pourtant, je l'aimais et je voulais qu'il m'aime.

Non, je n'en veux pas à ma soeur. Non, Mia. Elle n'est pour rien là-dedans. Non, c'est à lui que j'en veux. De toujours vouloir la perfection, m'en demander plus sans jamais m'encourager. D'oser me dire qu'il avait honte de moi. Que j'étais un bon à rien...et partir ne voulant pas m'entendre pleurer.

Je ne supporte pas ce genre d'attitude. De voir un adulte ne crier après un enfant pour aucune raison valable et encore ; il n’y a rien de valable pour crier après un enfant. Entendre des stupidités de leur bouche croyant que cela va leur faire réfléchir. Leur jeter le blâme, la responsabilité comme s'il avait causé une catastrophe nucléaire.

Voir des parents regarder leur téléphone le long d'un terrain de soccer plutôt qu'encourager leur enfant. Mettre le travail en avant, laissant les petits derrières...

Non, c'est la pire chose à faire, Mia...L'enfant n'est pas stupide, mais il peut comprendre de travers et se voir comme une nuisance au sein de la famille. On a simplement le goût de disparaître. Que ce serait plus simple pour tout le monde !

Je me suis sentie comme un bon à rien pendant longtemps, Mia...et cela revient parfois. Tu ne t'en rends pas compte, mais il m'arrive de me retirer après une réunion avec nos supérieurs. Cette fois où j'ai pris les devants et que j'ai mis l'enquête en péril. C'est revenu.

Je me sens tout drôle, petit...comme si je me retrouvais dans ma chambre avec mon père au-dessus de moi me disant ces choses. Je baisse la tête et ne regarde pas plus haut que mes chevilles, priant le ciel que cela va passer. Qu'il va partir de ma chambre avant que je craque !

Je ne serais pas comme eux. Pas comme lui. Ah non, Mia. Pas du tout. Mes enfants, je vais les aimer. Les aimer à la folie. M'intéresser à ce qu'ils font, à ce qu'ils sont. Simplement de les voir sourire, les entendre rire va me faire sentir vivant. On sera fier d'eux, j'en suis sûre. Peu importe le sport, leur goût, leur orientation, on va les aimer, car ce seront nos enfants.

Ils auront sûrement tes yeux, car ils sont trop magnifiques pour rester unique. J'ai du mal à rester attentif à cause d'eux, parfois. Tu ne t’en rends pas compte, mais il faut, souvent, que je regarde légèrement à droite ou à gauche de ta tête sinon, c'est l'enfer. J'entre dans une spirale que je ne peux pas contrôler. Non, ma tête est inondée d'images de nous, ensemble...En tant que couple, en tant que parents... et franchement, c'est tellement agréable de voir cela. Je n'arrête plus d'y penser ; à nous. Depuis longtemps qu'on se connaît, je ne me vois pas avec une autre femme dans ma vie. Pas après tout ce qu'on a vécu. On se soutient, on se complète. On s'aime, j'en suis sûr. Moi, oui, en tout cas et plus fort que tu peux le croire, même avec ces petites tâches de sauce piquante sur le coin de tes lèvres. Rien que d'y penser, j'arrêterais de te caresser la joue et je les enlèverais en t'embrassant tendrement.

Oui, j'aimerais avoir ces enfants, Mia. Passer nos journées dans notre lit à faire l'amour afin que tu tombes enceinte ou simplement parce qu'on en a envie. Déjeuner accompagné de deux, trois ou quatre frimousses aux yeux scintillants et à la chevelure d'enfer...

Mia, si j'avais le cran de me sortir de ma propre cage, je te dirais...

« Hummmmm, le film est déjà fini ? Est-ce que j'ai manqué quelque chose d'intéressant ? »

« Non, tu n'as rien manqué, comme d'habitude. »