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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 our names in lipstick on a mirror (rade ♡)

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MessageSujet: our names in lipstick on a mirror (rade ♡) (#)   our names in lipstick on a mirror (rade ♡) EmptyDim 26 Nov - 0:31

You're driving me insane
Rade #6

Perdu. Tu es perdu. Tu ne t’es jamais senti aussi insignifiant. Tu n’as jamais été aussi incertain de ta place sur cette planète. Tu ne crois pas au destin. Tous les chemins ne mènent pas à Rome. Tu en es convaincu. Pourtant, tu en es à un point où tu questionnes tout. Pourquoi est-ce que Jay et toi avez eu cet accident ? Pourquoi est-ce qu’après huit mois, il y a toujours des moments où tu as peur de fermer les yeux ? Pourquoi est-ce que tu l’as rencontré devant cette chambre ? Pourquoi est-ce qu’il faut que tout soit aussi compliqué ? Pourquoi est-ce qu’il a fallu que tu tombes amoureux ? Oui, amoureux ... Tu ne te l’avoues pas. Pas encore tout du moins. Et ça n’arrange rien au bazar que sont tes pensées. Tu ne comprends plus rien. Tu ne sais plus ce que tu penses. Tu ne sais plus ce que tu ressens. Tu as l’impression que ton cœur va se frayer un chemin en dehors de ta poitrine, que ta tête va exploser en un million de morceaux. Tu fais les cents pas dans la rue. Les gens t’observent du coin de l’œil, probablement prêts à t’éviter si tu leurs sautes subitement dessus. Tu n’y prêtes aucune attention. Tu ne réalises même pas que ton comportement est suspect. Tu pourrais être dans ton salon que ça serait pareil. Sauf que plus tu y réfléchis, moins tu ne comprends ce que tu fabriques. Depuis quand tu renonces ? Depuis quand tu fais demi-tour ? Depuis quand tu te caches ? Tu t’arrêtes brusquement et passes une main sur ton visage. Tu ne sais pas ce qu’il t’arrive. Tu te sens … différent. Tu n’es pas toi et ça te rend dingue. Tu ne sais pas à quoi c’est dû. Tu ne réalises pas que la distance que tu as installée avec Jay chamboule tout ton monde. Tu ne réalises pas que les réactions de Cade ont un impact considérable sur ce qu’il se passe dans ta tête. Aveugle à tous ces facteurs, tu commences à perdre patience. Ça suffit. Ça suffit !

De nouveau devant son immeuble, tu marques une pause. Il n’y a aucune blonde en vue - si ce n’est une quinquagénaire qui promène son chien - pourtant, tu la revois franchir la porte comme si c’était un fantôme. Bon sang Reid, ressaisis-toi … Tu prends une grande inspiration et reprends ta route. Un pas après l’autre. Étonnamment, tu ne te presses pas autant que la veille. Tu ne sais même pas ce que tu vas lui dire. Est-ce qu’il se souvient même de ta petite intervention de cette nuit ? Probablement pas. Arrivé sur le seuil de son appartement, tu colles ton front contre la porte. Tu as l’impression de devenir fou. Un pas en avant. Cinq pas en arrière. Plus vous paraissez faire de progrès, plus vous régressez. Tu ne sais pas où tout ça va vous mener. Tu ne comprends pas pourquoi il faut toujours que les choses se compliquent avec toi. Ça vient forcément de toi. Ça ne peut être que ça. Toujours le front plaqué contre le bois froid, ton poing vient cogner à plusieurs reprises contre la porte. Au bout de quelques secondes, tu te redresses. Juste avant qu’elle ne s’ouvre sur lui. Cade. Tu peux voir les séquelles de la soirée de la veille sur son visage … et sur sa main, toujours bandée. Tu lui adresses un léger hochement de tête. « J’ai voulu passer c’matin pour vérifier qu’t’avais survécu à ta nuit. C’est pas tous les jours qu’j’te retrouve inerte sur l’tapis du salon, » laisses-tu échapper en soupirant. Tu ne sais pas où tu vas avec ça. Pourtant, les mots te viennent d’eux-mêmes. Pour le meilleur comme pour le pire. « J’voulais récupérer mon sweat aussi … » ajoutes-tu en tournant habilement autour du pot. Tu ne sais pas comment amener ce qui te dérange vraiment. Tu n’oses pas vraiment lui parler d’elle. La dernière fois que le sujet de son ex s’est abruptement inséré dans votre conversation, c’était pour te dire qu’il l’avait embrassée. Ça t’a clairement … fait une belle jambe - restons polis. Ce n’est pas la confrontation en elle-même qui te fait peur, c’est ce qui pourrait en sortir. Tu plantes ton regard dans le sien. Tu te sens éreinté. « M’enfin vu c’qui sortait d’ton appart, j’me suis senti d’trop. » Tu hausses les épaules négligemment sans pour autant le lâcher du regard. « Honnêtement, tu m’rends dingue. J’sais plus sur quel pied danser avec toi et ça me … » Tu te sens incapable de finir ta phrase. Non. Tu ne sais pas comment finir ta phrase. Tu n’as pas la moindre idée de ce que tu attends de lui. À ce stade, probablement n’importe quoi … une réaction, une phrase, n’importe quoi.

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MessageSujet: Re: our names in lipstick on a mirror (rade ♡) (#)   our names in lipstick on a mirror (rade ♡) EmptySam 9 Déc - 16:53

You're driving me insane
Rade #6

Elles se frottent, s'entrechoquent, mais la froideur reste la même. T'as froid. Tes mains sont gelés et l'une d'elle est clairement saccagée. Est-ce que tu te souviens du comment t'en es arrivé là ? Pas du tout. Des flash de la nuit te reviennent en mémoire, mais rien de claire et précis. Tu revois son visage, ce sentiment de devenir fou. Ce bordel dans ta tête. Tu distingues plus le vrai du faux. Tu souffres de l'intérieur et pas qu'un peu. La pente que tu as franchi, tu viens de la dévaler à toute vitesse. Tête la première, te voilà de nouveau enfoncé dans ce marasque qu'est ta vie. Tu t'y sens bien, ou pas. Ça dépend des jours. Une partie de toi s'accroche, elle donne l'illusion que tout va bien. Pire encore : que tu vas bien. Ne faisant pas ça pour toi, mais pour lui. Parce que tu lui as promis d'être là. D'être là pour lui, pour vous deux. Que cette fois tu peux être l'aîné, que tu peux gérer … mais t'en doutes. T'en doutes foutrement. Parce que ça fait mal. Les mots, les actions, tu les encaisses tel un punching-ball. Et il ne cesse de revenir, de te marteler, mais tu tiens le coup. Tu affrontes la douleur, gardant un sourire à l'extérieur et te brisant un peu plus de l'intérieur. Foutu que tu es. Trouvant du réconfort dans ce que tu ne devrais pas. L'alcool. Pêché mortel, qui cause doucement ta perte, mais tu t'en moques. Tu fous de savoir si c'est bon pour toi. Tu t'en fous de savoir si tu vas retrouver ton job, pourtant tu devrais. Tu devrais t'accrocher, de battre, comme tu le faisais y a quelques semaines encore … Sauf que la flamme elle s'éteint. Tu le rejettes lui, qui n'a rien demandé, lui qui est là .. lui qui s'est infiltré dans ta tête. Tu le repousses parce que ta peur. Peur de ce que tu pourrais faire. Peur qu'il te voit ainsi. Peur de ce qui pourrait se passer. Parce qu'une partie de toi veut plus. Plus que ces instants, plus que ces lèvres sur les tiennes.. plus que ça .. mais non. Tu refuses. Cette voix tu la fais taire, préférant te dire que tu ne mérites pas tout cela. Tu ne mérites pas quelqu'un après ce que tu viens de faire. Foutre la vie de ton frère en l'air. Non tu ne mérites pas qu'on s'accroche à toi. Alors tu le repousses parce que tu ne sais faire que ça, que c'est plus facile ainsi … pourtant tu veux qu'il soit là. Tu as rêvé de lui cette nuit .. est-ce réellement un rêve ? T'en sais rien. Son sweat lui est bien réel, présent à tes côtés. Tu la revois avec … la rage qui est montée en toi et puis … ses lèvres sur les tiennes. La confusion. Soufflant de plus belle, tu passes ta tête entre tes mains. La douleur ne te fait plus rien. Ton corps se laissant tomber sur ton canapé, même lui n'arrive plus à te réconforter. Pourtant tu te laisses couler. Tu tentes tant bien que mal de laisser tes pensées de côté. Sauf qu'elles reviennent, doucement mais sûrement, te ramenant à cette réalité. Ta réalité, dure, sinistre, mais parce que tu le veux bien. Tes yeux se ferment doucement, laissant la fatigue t'attraper. Tu sais que tu ne vas pas te reposer, mais tu te laisses quand même faire …

Un bruit te ramène à la réalité. Doucement tu t'échappes de tes songes, grimaçant en t'appuyant sur ta main. Oubliant une fois de plus qu'elle est accidentée. Et ça continue de tambouriner. Toi qui pensais que ce n'était qu'une illusion, traînant la patte tu t'avances vers la porte. Zombie que tu es. Tu ne sais pas pourquoi tu ouvres. L'envie de voir personne est plus forte que jamais, mais pourtant … Tu le fais. Tu ouvres ou plutôt tu lui ouvres. Son visage qui apparaît, un truc qui se noue dans ton estomac en voyant son visage. Parce que tu t'y attendais pas. Et que tu comprends même pas que ce truc au fond de toi, c'est bien plus. Bien plus important qu'une simple attirance. « J’ai voulu passer c’matin pour vérifier qu’t’avais survécu à ta nuit. C’est pas tous les jours qu’j’te retrouve inerte sur l’tapis du salon, » te laissant happer par ses mots, tu n'as pas rêvé. C'est tout ce que tu penses. Il était bien là. Tu ne deviens pas fou .. pas encore. « J’voulais récupérer mon sweat aussi … M’enfin vu c’qui sortait d’ton appart, j’me suis senti d’trop. » tu ne comprends pas trop où il veut en venir. Il parle, mais toi tu ne percutes pas. Tu es juste content, oui content. Tu ne saurais expliquer, mais le fait de savoir qu'il était là te rassure… pourtant tu ne montres rien. C'est juste un sentiment éphémère. Parce que tu fais peur à voir. Que tu pourrais jouer facilement dans Walking Dead, tes pas sont lasses, mais tu arrives à te diriger vers le canapé. « Honnêtement, tu m’rends dingue. J’sais plus sur quel pied danser avec toi et ça me … » te figeant à ses mots. Tu as toujours le dos tourner et tu ne sais pas comment réagir … tu ne t'attendais pas à ça. Pourtant c'est lui. Lui qui t'a déjà balancé une bombe. Lui qui revient sans cesse dans tes pensées .. lui qui est là. Toi qui est .. loin. Soufflant tu fermes tes poings, te mordant la lèvre pour calmer ta douleur. Te maudissant intérieurement. « j'suis pas encore mort comme tu peux voir ... » froid, distant, tu ne sais pas pourquoi tu agis ainsi. Il n'a rien fait. Rien demandé, mais toi … « regardes dans la chambre. » t'essaies d'éviter de répondre à sa question, pourtant tu sens son regard sur toi. Tu te doutes qu'il en a rien à faire de tout ça. Qu'il attend autre chose, mais tu ne peux pas. Finissant ta course sur le canapé … te raclant la gorge et n'osant pas la regarder. Tu ne peux pas. Tes mains sont aussi froides que tes paroles et une partie de toi déteste ça, mais tu ne peux pas. Tu ne peux pas lui infliger cela … même si tu le fais déjà..
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MessageSujet: Re: our names in lipstick on a mirror (rade ♡) (#)   our names in lipstick on a mirror (rade ♡) EmptyVen 12 Jan - 23:33

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Rade #6

Tu peux lire la surprise sur son visage. Il ne s’attendait visiblement pas à ta visite. Pourtant, tu es bien là. Ce que tu fiches ? Tu n’en es pas bien sûr. Tu sais que, dans le fond, tout ce que tu veux c’est t’assurer qu’il va bien. Sauf que non. Il ne va pas bien. Mais ça, tu le sais déjà. Ça fait un moment que tu le sais. Tu ne l’as jamais connu autrement. Ses démons étaient déjà présents quand tu l’as rencontré à l’hôpital. Pourtant, tu l’as accepté tel quel. Tu l’as toujours accepté pour qui il est. Pas de carapace. Pas de masque. Juste lui. Tu le regardes te tourner le dos pour retrouver son canapé. Tes mots semblent l’arrêter. Tu ne sais pas ce qu’il comprend de tes paroles. Tu es toi-même incapable de terminé ta phrase. Il t’épuise. Il t’épuise vraiment. Pourtant, tu ne changerais rien. Si tu devais rejouer ta vie à partir du jour où tu l’as croisé à la cafétéria de l’hôpital, tu referais absolument tout de la même façon. Tu n’as aucun regret. Cette place, aussi difficile soit-elle, c’est la tienne.

Tu entres dans l’appartement et refermes la porte derrière toi. Il ne t’a pas invité à entrer - techniquement, il ne t’a jamais invité à entrer - mais ce n’est pas ça qui va t’arrêter. Surtout pas après tout ce que vous avez vécu tous les deux. En soit, ce n’est pas si énorme que ça, mais étant donné le peu de temps depuis lequel vous vous connaissez, c’est plutôt significatif. Tu as probablement vécu plus de péripéties pendant ces derniers mois que dans ta vie entière. Le moins que l’on puisse dire, c’est que vous n’avez pas le temps de vous ennuyer. « J'suis pas encore mort comme tu peux voir ... » te répond-t-il sans même te regarder. Son ton est tranchant. Tu laisses échapper un soupir. En temps normal, tu te serais avancé vers lui, pris place à ses côtés sur le canapé … mais pas aujourd’hui. Les mains dans les poches, à l’entrée de la pièce, tu l’observes de loin. « En effet, j’vois ça. Vivant et grognon qui plus est, » lâches-tu à son intention. Avant de te diriger vers la chambre comme il te l’a suggéré. Tu trouves ton sweat sur le lit … défait des deux côtés. Tu ne veux pas remarquer ce genre de détails, pourtant tu ne vois que ça. Et tu sais que quand tu l’as couché … Tu balayes cette pensée de ton esprit. Tu ne veux pas penser à tout ça. Non. Tu ne sais même plus ce que tu fiches-là. Tu te répètes que tu voulais t’assurer de son état, que tu voulais récupérer ton sweat … seulement, tu sais que ce ne sont que des excuses. Oui, ce matin, c’est tout ce que tu voulais. Mais ce soir … tout est différent. Tu pensais que vous aviez eu un moment tous les deux, que tu avais ne serait-ce qu’une once d’importance à ses yeux … mais elle était là. Elle était là. Elle était là. Peut-être que c’était pour le mieux finalement. Après tout, elle le connait depuis plus longtemps, probablement mieux. Peut-être que tu n’étais qu’une phase passagère … Cette idée te donne la nausée. Tu secoues la tête. Ça suffit.

Ton sweat sur l’épaule, tu retournes dans le salon où Cade n’a pas bougé d’un centimètre. Tu l’observes un moment, cherchant tes mots. Tu n’as pas envie d’être jaloux, pourtant tu l’es. Ça t’énerve. Tu n’as aucune envie de chercher les embrouilles. Pas maintenant. Pas avec lui. Pas comme ça. Pourtant, c’est presque plus fort que toi. Parce que tu es perdu. Parce que tu ne sais pas s’il se fout de toi intentionnellement ou s’il est juste totalement aveugle et dépourvu d’empathie. Tellement de sentiments et d’émotions contradictoires se bousculent en toi. Tu ne sais pas quoi en faire. « Tu sais, tu peux faire c’que tu veux. T’es assez grand pour faire tes propres choix, mais ça serait p’t-être pas mal que tu t’décides … » lui lances-tu sans le quitter du regard. « J’suis là. J’te vois. Genre, vraiment, j’te vois. Et j’attends, j’suis patient. Mais tu peux pas juste … » Tu marques une pause, pas trop certain de comment terminer cette phrase. C’est qu’avec tout ça, tout ce qui se passe, les mots t’échappent. « … tu peux pas juste … j’suis pas … j’suis pas une paire de chaussettes que tu peux changer quand ça t’plait. » Tu ne fais aucun sens. Et pour une fois, tu en as pleinement conscience. Tu sais ce que tu cherches à exprimer, mais il n’y a rien à faire, les mots ne te viennent pas. Tu ne t’attends pas à ce qu’il comprenne ce que tu essayes de lui dire. Tu te sens juste … futile. « Laisse tomber, » souffles-tu finalement avant d’ajouter : « j’voudrais pas être là la prochaine fois qu’elle débarque. » Malgré tes paroles, tu ne bouges pas. Tu restes dans l’embrasure de la porte entre sa chambre et le salon. Tu as envie qu’il réagisse, qu’il te dise quelque chose de pertinent, quelque chose que tu ne sais pas déjà. Tu veux qu’il te rassure, qu’il te retienne. Tu veux qu’il fasse quelque chose. N’importe quoi, mais quelque chose. Parce que tu ne veux pas abandonner et que t’as l’impression qu’il ne cherche pas à te retenir.
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MessageSujet: Re: our names in lipstick on a mirror (rade ♡) (#)   our names in lipstick on a mirror (rade ♡) EmptyJeu 18 Jan - 19:56

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Rade #6

Une douleur apparaît dans ton ventre. Tu ne sais pas trop ce qu'elle vient faire là. Elle te serre. Te ramène à ses mots. L'envie de plonger ton regard dans le sien, mais non. Non, tu ne fais rien. Tu te contentes de rester avachis sur ton canapé. Tu veux qu'il parte, mais en même temps tu le veux près de toi. Souvenir de la dernière fois, de cet échange, qui a eu lieu à l'endroit où tu te trouves. Ce moment d'égarement ? C'est ce que tu tues à dire. Sauf que dans le fond ce n'est pas ça, mais t'en as pas conscience. T'as pas conscience que t'es en train de tout foutre en l'air. De rejeter quelqu'un de bien. Quelqu'un qui te fait du bien. Quelqu'un qui te fait sourire. Quelqu'un qui compte bien plus que tu le crois. Que tu fuis cette relation, parce que oui, vous en avez une. Une relation inexplicable. Un truc qui se passe. Un truc qui t'échappe. Alors t'es là, las de parler, las de tout. Oui tu veux qu'il parte, parce que c'est le mieux pour lui. Parce que tu penses à lui. Sauf que tu ne penses pas vraiment à lui dans le bon sens, incapable de comprendre où il veut en venir dans ses mots. Tu l'écoutes à peine. Incapable de lui répondre franchement. Incapable de voir qu'il ne vient pas là juste pour un sweat, mais pour toi, vous. Un vous que tu rejettes, parce que c'est mieux. Mieux qu'il soit loin de toi. Loin de cette destruction qui te consume. Alors tu l'envoies balader. Parce qu'en ce moment, tu ne connais que ça, que ça fait un moment que tu agis ainsi. Toi qui pensais remonter la pente. On peut dire que c'est mort, la pente tu la dévales, la tête la première. Heureux ? T'en sais rien. Tu serres les dents pour empêcher cette douleur te brûler de l'intérieur. Douleur ou autre sentiment ? T'en sais rien. Il parle, il te parle, mais tu ne l'écoutes pas. Qu'il fasse sa vie, qu'il s'en aille. Qu'il t'abandonne lui aussi.. voilà ce que tu veux à ce moment précis… le veux-tu vraiment ? Ça c'est la réel question que tu devrais te poser. Tu préfères juste l'éviter. Ranger dans une boîte tous ses sentiments. Ceux qui sont trop lourds à porter. Ceux qui font mal. Comme les mots de ton frère. Son état, son aspect … tu fermes les yeux un instant, soufflant. Tu sais de quoi tu as besoin, sauf que tu tiens bon. « Tu sais, tu peux faire c’que tu veux. T’es assez grand pour faire tes propres choix, mais ça serait p’t-être pas mal que tu t’décides … » ses mots te sortent de tes pensées. Ou plutôt de ton état de transe. Tu essaies, tu essaies tant bien que mal de calmer la douleur intérieur, mais rien. Tu ne comprends pas non plus où il veut en venir. C'est-il lui même ce qu'il veut te dire ? Là est la question, mais toi tu es largué. Tu ne comprends pas pourquoi il s'en va pas. Pourquoi il s'acharne. « J’suis là. J’te vois. Genre, vraiment, j’te vois. Et j’attends, j’suis patient. Mais tu peux pas juste … » Et il continue, comme cette boule au fond de ton estomac. Faites que ça s'arrête, te dis-tu. Détournant ton regard, parce que c'est trop… douloureux de le regarder. Que ça agrandit cette douleur au fond de toi. Largué que tu es, par ses mots, par ce qui se passe en toi. « … tu peux pas juste … j’suis pas … j’suis pas une paire de chaussettes que tu peux changer quand ça t’plait. » Il se perd et toi.. toi tu souffles. « Laisse tomber, j’voudrais pas être là la prochaine fois qu’elle débarque. » Te levant. T'en as besoin. Toute façon au point où tu en es, puis tu ne comprends rien à ce qu'il te raconte. Il te parle de chaussette, ton premier réflexe, regarder les tiennes. Qui sont troués pour l'une et bleu pour l'autre. Remarquant que ce n'est pas les mêmes. En temps normal, tu en rigoleras, là ça te fait ni chaud, ni froid. Farfouillant dans tes placards, à la recherche de quelque chose de fort. Bien plus fort que cette nuit, puis tu te rappelles. Ça te revient en mémoire : elle a jeté la bouteille. « la salope » que tu murmures entre tes dents. Est-ce qu'il t'a entendu ? Peut être, t'en sais rien. Tu t'en moques. Attrapant une bouteille au hasard. Retournant à ta place, tu remarques qu'il est toujours là. Qu'il n'a pas bougé et toi ? Toi t'en as marre. Marre qu'il attende tous une réponse. Qu'il attende quelque chose de toi. « tu veux quoi à la fin ? » ton regard dans le sien. Tu le regardes pour la première fois depuis qu'il a pénétré dans ton appartement. Le lâchant pas du regard, parce que c'est ça l'effet Reid. Une fois que tu as plongé ton regard dans le sien, tu n'arrives plus à le lâcher. Tu bois, passant ta main sur ta bouche. « t'attends quoi d'moi ? Tu veux bien un truc, t'es comme les autres… vous voulez tous un truc. » tes pas se sont rapprochés. Ta voix est un mélange de reproche, de colère. Tu tentes de le faire partir, qu'il te lâche lui aussi.. c'est tout ce que tu mérites. « tu viens ici pourquoi ? Pour admirer mon état, ça t'éclates de me voir ainsi ? Ou alors non. » tu bois. Tu parles. Tu avances. T'en as marre. « non tu te dis tiens si j'allais le sauver… mais tu peux rien… tu peux rien pour moi… vous pouvez rien pour moi ... » face à lui. T'as pas remarqué que tu t'es rapproché. Trop peut être … « alors tu veux quoi. » que tu lui dis ton visage face au sien. Tu ne recules pas. Pas cette fois. T'es peut être las, mais tu lâches ce qui te reste sur la conscience. Parce que t'as pas encore capté, que tu n'as pas rêvé. Il était bien là. Réellement là. Qu'il se soucie de toi. Qu'il est jaloux de celle qui s'est trouvé là cette nuit. Celle que tu as envoyé baladé. Celle dont il a pris la place. Non, tout ça tu le vois pas. Tu vois juste son regard. Un regard qui t’hypnotise, comme la première fois que tu l'as vu. Échos à cette première rencontre. Ce jour-là tu ne savais pas ce qu'il adviendrait de toi. Pire qu'il serait dans ton appartement à l'heure qu'il est… et pire encore que tu n'es pas prêt à l'en laisser s'échapper. Tu le veux, mais inconsciemment, tu veux qu'il reste
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MessageSujet: Re: our names in lipstick on a mirror (rade ♡) (#)   our names in lipstick on a mirror (rade ♡) EmptyLun 26 Fév - 1:46

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Rade #6

Il ne comprend absolument rien à ce que tu lui racontes. Tu peux voir les muscles de son visage se contracter devant son incompréhension et son agacement. Oh oui, ce soir, tu peux facilement voir que tu l’agaces. Mais pour ta défense, tu commences à en avoir ras la pastèque de vos conneries. Un coup vous vous sautez dessus, un coup l’ambiance est plus glaciale qu’au pays des pingouins. T’en peux plus de tout ça. Ton compas interne est tout déréglé. Faut croire que Cade est ton aimant. Tu t’en approches d’un peu trop près et c’est le bordel. Tu veux juste retrouver le nord. C’est tout ce que tu veux. Pas le sud-ouest ou le nord-est. Juste le foutu nord. Et le pire dans tout ça, c’est que tu n’as pas l’impression de demander la lune. Tu ne piges pas pourquoi ça doit forcément être compliqué, pourquoi il faut constamment que les choses s’enveniment quand vous faites quelques pas en avant. Tu te sais poisseux, mais là … là, tu trouves que c’est quand même relativement gros, même pour toi. Toujours appuyé contre l’embrasure de la porte et les mains dans tes poches, tu le regardes partir à la recherche de sa précieuse bouteille. Tu peux l’entendre bougonner, mais aucun de ses mots n’arrivent vraiment jusqu’à tes oreilles. Il reprend sa place sur le canapé, remarquant par la même occasion que tu n’as pas bougé, que tu es toujours là. Est-ce qu’il veut vraiment que tu t’en ailles ? Tu n’en as pas la moindre idée. La dernière fois qu’il t’a ordonné de lui foutre la paix, il t’a presque supplié de rester avec lui la seconde d’après. Non … tu ne sais vraiment pas sur lequel pied danser avec lui. « Tu veux quoi à la fin ? » te demande-t-il en daignant enfin poser son regard sur toi. Tu lèves les yeux au ciel. Tu n’arrives pas à croire qu’il soit sérieux de te demander ça. Et pourtant … « T'attends quoi d'moi ? Tu veux bien un truc, t'es comme les autres… vous voulez tous un truc, » crache-t-il à ton intention. Tu ressens sa colère dans chacun de ses mots. Une colère qui semble t’être destinée, seulement tu ne comprends pas pourquoi. Tu ne sais pas ce que tu as fait pour mériter ça. Depuis le premier jour, tu as été là pour lui quand il avait besoin de toi. À chaque fois. « Tu viens ici pourquoi ? Pour admirer mon état, ça t'éclates de me voir ainsi ? Ou alors non … non tu te dis tiens si j'allais le sauver… mais tu peux rien… tu peux rien pour moi… vous pouvez rien pour moi ... » Il s’est rapproché de toi en parlant, toujours sa bouteille à la main, buvant une gorgée entre deux phrases. Il te fait de la peine. C’est la première fois que tu ressens ça à son égard. Jusque-là, tu as été compréhensif et patient. Tu as fait preuve de beaucoup d’empathie parce que c’est juste qui tu es, mais là … là, sa bouteille à la main, à te cracher son mépris à la figure ; tu es triste pour lui. « Alors tu veux quoi ? » Tu réalises qu’il a fini et que cette fois, il attend vraiment une réponse de ta part. Cette proximité entre vous te rend hilare, tu commences à rire comme jamais. Un rire nerveux qui te prend au ventre et que tu n’arrives pas à contrôler. Dans tout ça, tu as brisé le contact entre vos regards, tu l’as poussé pour récupérer ton espace vital. Il te faut bien une minute pour te calmer. Tu trouves cette situation absurde. Il ne peut pas déverser sa colère sur toi et se tenir si près de toi en même temps, ça ne marche pas. Ça n’a aucun sens. Et pourtant, tu trouves que ça le caractérise parfaitement. Cade, ou la contradiction à l’état pur. Tu reprends ton sérieux et lui fais de nouveau face. « T’as toujours rien compris en fait … » lui lances-tu dans un soupir. Tes mains ont finalement quitté tes poches et tu les écartes de ton corps, paumes vers le haut, pour appuyer tes propos. « J’attends rien d’toi. J’ai jamais rien attendu d’toi. » Tu secoues la tête, lasses de devoir prononcer ces paroles tout haut. Tu pensais vraiment qu’il aurait saisi à l’heure qu’il est, mais visiblement, ce n’est pas le cas. « J’cherche pas à t’sauver. Y’a qu’toi qui est capable de t’sortir du trou que t’as creusé. Parce que oui, mon gars, c’est toi qui l’a creusé ton fichu trou et t’y es encore avec ta pelle à t’acharner alors qu’t’as déjà trouvé l’fond. » T’es dur et tu en as conscience, seulement il ne réalise pas à quel point il peut te faire mal. Et à ce stade, ce n’est même plus de la jalousie. Tu as fait comme un trait sur la jolie blonde, comme si son souvenir était resté accroché à tes quelques phrases incompréhensibles à propos de paires de chaussettes. Là, maintenant, tout de suite, il n’y a plus que vous deux. Et pas vraiment dans un bon sens. « Mais ouais, t’as raison. T’voir te détruire, c’est si fun que j’reviens encore et encore. J’prends tellement mon pied que ça m’dérange même pas qu’tu joues avec moi comme un foutu pantin. » C’est à ton tour de cracher ta peine. Tu passes tes deux mains dans tes cheveux avant de les laisser glisser sur ton visage. Cette visite prend une toute autre tournure que celle que tu avais espérée … et ce n’est pas peu dire quand on sait que tu n’étais pas vraiment sûr toi-même de ce à quoi tu t’attendais. Tu laisses finalement tes bras retomber le long de ton corps. Un signe de capitulation. « À quoi bon … de toute façon, tu vois rien. Tout est sous ton nez pourtant, mais c’est comme si t’avais un voile. Pire qu’la cataracte. » Tu fais un pas vers lui. Tu vois que tes mots l’atteignent. Parce que dans le fond, tu as le même impact qu’il a sur toi. Tu es peut-être le seul de vous deux à t’en rendre compte, pourtant c’est la stricte vérité. Tu réalises, alors que tu vas faire un deuxième pas dans sa direction, que tu es encore une fois en train de te faire avaler par la spirale infernale qu’est Cade. Tu te stoppes, secouant désespérément la tête. « Mais t’sais quoi ? T’as raison. Noie tes problèmes, ça marche tellement bien, » lui dis-tu en indiquant sa bouteille d’un léger signe de la tête. « J’laisse tomber. T’as pas b’soin d’moi. T’as b’soin d’personne, pas vrai … » Tu ne te rappelles pas avoir ressenti cette douleur et cette sensation d’oppression un jour dans ta vie. Tu as besoin de sortir de là avant de suffoquer. Ton sweat jeté maladroitement sur ton épaule, tu marches à reculons vers la porte d’entrée, incapable de le quitter du regard. Cette profonde tristesse que tu sens en toi te broie de l’intérieur. Tu sais qu’en prononçant ces mots, en partant comme tu es en train de le faire, tu casses quelques choses entre vous. Tu es terrorisé à l’idée de le perdre, pourtant tu ne sais plus quoi faire. Il l’a dit lui-même, tu ne peux rien pour lui. Rien. Tu te retournes à mi-chemin entre Cade et la porte en tentant de ne pas faiblir. Cependant, avant de tourner la poignée, tu lui adresses un dernier regard. « Tu verras, un jour, à quel point t’avais tort, » lui lances-tu finalement. Il le regrettera. Tu le sais. Et pour la première fois de ta vie, tu sais que toi aussi. Cade Braxton, ton premier regret.
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