Just because you like to destroy.

   

Federico Rocchetti

petite citation pour faire joli

   
   

les informations en vrac

1. Les hommes et les femmes comme réconfort. T'essaies encore de te persuader que les sensuelles te font autant d'effort de la rugosité des corps virils, mais c'est bien eux qui te font frémir et qui t'électrisent.
2. L'Italie comme souvenir, ça fait au moins une dizaine d'année que tu n'y es pas retourné. T'as encore ton accent pour te trahir et ces quelques mots qui chantent tellement mieux dans ta langue natale.
3. Ces racines dont t'es fier, la Mama qui tient une place si importante. Comme un cliché que tu acceptes pour une fois. T'es proche de tes parents encore, tu laisserais jamais personne critiquée celle qui t'a mis au monde. Elle est un trésor, la seule pour qui tu ploies.
4. T'es marié mais t'as besoin de la tromper. Comme pour la punir de t'avoir enfermé, d'avoir du te conformer aux demandes de cette société trop lisse. Tu sais qu'elle le voit, tu sais qu'elle en pleure et tant qu'elle en sera malheureuse, tu continueras.
5. Les poings comme défouloir, le sang qui s'échappe de tes lèvres comme réconfort. Tu te bats illégalement, tu redeviens l'homme du peuple le temps d'une soirée parce que c'est comme ça que tu décompresses de ta vie trop remplie. Des combats dans des entrepôts, des coups que tu assènes de mieux en mieux. Tu deviens bon et ça te plait, c'est plus exaltant que de s'échouer sur un corps nu.
6. L'argent t'as bouffé dès que t'en as eu assez pour te foutre des factures à payer. T'es comme tous les autres et t'en veux toujours plus maintenant. T'aimes montrer que t'es pas n'importe qui, que tes costumes valent autant que le salaire de tes cons d'employés.
7. T'as ce besoin de tout contrôler, d'avoir les autres à tes pieds et plus si affinité. A la vie comme à la baise, t'aimes les voir se mettre à genoux, t'aimes les entendre te supplier et avoir des vies inutiles entre tes grasses mains.
8. Tu n'aimes pas le clichés quand ils ne te vont pas, quand ils salissent ta divine personne. La vie n'est pas pleine de couleurs comme dans les livres et comme sur le drapeau qui représente une partie de toi, de la communauté à laquelle tu refuses d'appartenir. T'aimes pas qu'on t'assimiles à ses tapettes qui te font honte, tu détestes encore plus qu'on se gausse sur ton manque de virilité.
9. Ta famille est repartie en terre sainte, parce que la mal du pays était trop important. Toi t'es resté bien sûr, t'aimes trop ta vie pour changer, tu t'aimes trop pour faire passer la Mama et les sœurs adorées avant le culte de ta propre personne.
10. T'as beau toutes les aimer, les femmes et leurs belles courbes, leurs cheveux imprégnés d'un parfum enivrant. Tu supportes pas celles qui offrent leurs corps entre elles, qui ne s'échouent pas aux creux des reins des hommes. Tu devrais être tolérant pourtant mais ça ne fonctionne pas comme dans les idéaux du monde.
11. Tu marches au chantage quand t'as pas ce que tu veux. Tu sais que l'argent achète tout, tu ris quand on te dit que non. Tu trouves toujours un moyen d'arriver à tes fins et tes échecs, tu les détruits, tu reviens jamais dessus parce que tu ne veux pas apprendre d'eux.
12. T'es un orgueilleux bouffé par ton égo trop encombrant, t'aimes te donner des airs d'homme puissant et pourtant tu reste ce gamin des vignes de Milan. T'adore toucher la terre, t'aime faire croitre la vie et la regarder s'épanouir. T'as la main verte et ça te plait, ça te détend plus que la cigarette que tu affectionnes déjà trop.
13. Ton chien, le plus fidèle des compagnons. Azzo ne te quitte jamais, il est la troisième génération qui voit le jour au sein de la famille Rocchetti. Une bête à qui tu portes un amour inconditionnel et qui te le rend au centuple. Tu vas le connaître de la vie à la mort ce chien, tu va être le tout de son existence et ça te plait.
14. Tu dors très peu et il paraît que c'est un truc des gens heureux. C'est juste que t'as trop à pensé et pas de temps à accorder à ce foutu Morphée qui se matérialise jamais pour que tu le prennes une fois.



   

les indiscrétions sur le joueur

   
   

Code:

<pris>iwan rheon ›</pris> federico rocchetti

       

   

l'histoire de ma vie

petite citation pour faire joli

   Né de la sainte patrie, Federico est le premier fils de cette génération de Rocchetti. Véritable fierté et trophée pour cette famille qui comptait déjà quatre belles filles, il est la gloire de son père, le soulagement de sa mère. Voué dès ses premiers cris à reprendre les vignes familiales, baigné dans le vins et ses odeurs enivrantes depuis son plus jeune âge.

Le fils Rocchetti est connu de tout le village non loin de la somptueuse Milan, mais le fils montre très vite qu'il en veut plus, qu'il aspire à mieux que cette vie de dure labeur qui a bercé les étés de son enfance et de son adolescence. Il est le seul et pourtant ne reprendra pas le fabuleux métier de son père, qui se résignera à le laisser à une de ses filles, brisant honteusement cette tradition de passer le flambeau aux mâles uniquement. Mais Federico voit grand, il bosse l'anglais depuis qu'il fait chanter sa belle langue dans le cœurs des fillettes, depuis qu'il a compris qu'il en aura besoin pour s'ouvrir les portes d'un tout autre monde. C'est un gamin de la télévision, des films et des séances cinéma qui donnent envie de voir plus loin que les cigales et l'huile d'olive.

Et le gamin grandit, grandit si vite que sa mère pleure de le voir partir pour la grande Rome et son éloignement. Il commence ses études de commerce dans la mère patrie, mais choisira bien vite le bout du monde pour continuer à se former, pour faire geindre la Mama qui n'a jamais voulu qu'on lui retire ainsi son Bambino.

C'est la grande et prestigieuse Amérique qui attire d'abord l'enfant du pays de la botte. Il y reste un an et se lasse de tout ce qui existe déjà, de toute cette grandeur qui n'est qu'une illusion mal orchestrée. Si empire il doit y avoir, alors cette empire se fera dans la gloire et la déraison. Les States regorgeant de tonnes de personnages dans le genre de l'Italien, ce dernier préfère passer son chemin et s'étendre là où les rêves sont encore dans la tête des gens, et pas seulement placarder sur des affiches. La Nouvelle-Zélande lui ouvre les portes, les petits boulots également car l'argent n'est pas encore présent, il ne coule pas encore dans ses rudes mains qui réclame la terre tant elles sont propres maintenant.

Les études passent, le succès se fait attendre. Federico, dans toute la splendeur de son audace, se lance seul à la conquête du marché publicitaire, aux rêves avortés des ménagères qui n'ont que leur marque de thé ou de lessive comme réconfort le plus certain. Federico se fait une place, il se marie aussi, surtout pour la forme, surtout parce qu'elle est Italienne et qu'elle viendra panser les plaies de la Mama. Maigre consommation pour cet homme de la méditerranée qui ne la voit plus qu'en photo désormais. Et l'empire se construit, les contrats affluent, la confiance se fait de plus en plus orgueilleuse.

Un homme à l'apogée de sa gloire, ou presque. Parce qu'il ne souhaite pas retomber, parce qu'il est certain de pouvoir gravir encore plus de marches vers le panthéon des hommes qui ont réussi.