contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées.. qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?
elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
T'avais pris un coup avec le départ de ton cousin. D'ordinaire, tu supportais beaucoup de choses, mais le départ de Newt avait sonné le glas de ta bonne humeur. Toi que rien n'arrivait à descendre. Tu passais le plus clair de ton temps à travailler, ou à osciller entre l'errance la plus totale et la colocation. Même l'apparition de ta petite soeur dans ta vie n'avait pas réussi à te redonner un peu de goût à tout ça. Et pourtant, Ginnifer marquait un certain tournant dans ta vie.
Tu ne te laissais toutefois pas complètement aller. Il t'arrivait même de passer du temps en dehors du travail à trouver des activités intéressantes. Que tu rentrais dans la catégorie "errance", malgré tout. Comme par exemple, entrer dans une librairie. Tu aimais bien lire mais sans plus. Et tu ne trouvais plus aucun réconfort dans ce que tu lisais non plus, ce qui n'aidait pas forcément. Tu y allais plus parce que le silence de la librairie te laissait l'occasion de mieux réfléchir et de mieux faire le vide dans ta tête.
En entrant, tu continuais toujours d'errer, allant de rayon en rayon, t'intéressant à peine aux nouveautés, et encore moins aux livres que tu connaissais de nom. Tu finirais bien par t'arrêter quelque part et par prendre un livre à acheter. Ou par te cogner à quelqu'un. Quelqu'un que tu connaissais bien. Et que tu n'étais pas certain d'avoir envie de voir à cet instant précis. « Salut Blondie. » Pour d'autres, c'était peut-être amusant ou affectueux. Pour toi, c'était banal, et c'était plus pour l'énerver qu'autre chose, même si ça commençait à te lasser.
Newton était parti et les choses entre Kyan et toi n'étaient guère simple. A vrai dire, tout dans ta vie était devenu compliqué. Pourtant, les choses étaient limpides pour toi : ton ancien meilleur ami avait fui le pays et la personne pour laquelle ton coeur craquait, travaillait en tant qu'associé principal dans ton cabinet. A croire que tu ne faisais que t'attirer les mauvaises ondes. Pour le moment, Micah ignorait tout de l'ambiguïté de votre relation et tu t'en voulais de le lui cacher. Pour autant, vous parveniez à collaborer et c'était ce qui t'importait. Rien ne devait troubler le bon fonctionnement de votre firme. Mais dire que tu encaissais tout ça parfaitement serait un mensonge. Kyan, c’était un problème, et Newt un autre. S’il y a bien une chose que tu regrettais, c’est la manière dont tout s’était terminé entre vous. Une partie de toi espérait encore pouvoir arranger cette situation merdique. Tu te leurrais et ça c’était la partie consciente de ton esprit qui ne cessait de te le renvoyer en pleine tête. Tu pousses un long soupir. Tu viens de terminer ton plaidoyer et tu as besoin de te changer les idées. Un coup d’œil à ta montre t’indique que la librairie est toujours ouverte. Tu ramasses tes affaires et indiques à ton assistante qu’en cas de problème, elle peut te joindre sur ton téléphone portable. La jeune femme acquiesce et te souhaite une bonne soirée « S’il n’y a rien d’urgent, tu pourras partir un peu plus tôt. Le répondeur prendra le relais » Un rapide signe de main et tu es à l’extérieur . Le soleil est encore bien présent et tu te surprends à sourire. Ça fait du bien. Tu mets ton sac contenant tes papiers dans le coffre et ne conserve que ton sac à main avec toi. Le trajet jusqu’en centre-ville se passe sans encombre et finalement tu trouves rapidement une place pour te garer. Tu rentres dans la librairie sans réellement avoir de titre en tête. Tu préfères tomber dessus par hasard. Mais ce n’est pas sur le hasard que tu tombes, c’est sur Emrys, le cousin de Newt. Décidément, tu as le chic avec cette famille ! Ton expression reste neutre. Tu sais à quel point il était proche de Newton, alors ce n’était vraiment pas le moment de chercher les problèmes. Il te salua à ta manière, une pique envoyée pour gagner tes nerfs « Bonjour à toi aussi Emrys » Tu sais qu’il doit t’en vouloir d’une manière ou d’une autre. Tu t’apprêtes à t’en aller mais ta mère t’a enseigné les bonnes manières « Je sais que tu n’en as surement rien à faire, mais je suis désolée pour ta tante. C’était une femme formidable » Et tu le penses.
Te retrouver à la librairie, ça te fait du bien. Le calme qui y règne, c'est ce qu'il faut pour calmer l'ouragan qui a lieu dans ta tête, à toujours réfléchir à tout et à rien. La vérité, c'est que tu aurais du mal à te calmer dans un endroit comme ta colocation. Tout y a changé, tout y est différent, c'est vrai qu'avant tout semblait si simple et désormais, c'était à peine si vous n'y aviez pas fait deux clans. Inconsciemment. Parce que Jensen avait complètement changé, et qu'il était difficile d'avoir une conversation normale avec lui sans que le ton monte. Même toi ça te soûlait alors tu préférais te taire en sa présence et ça n'arrangeait absolument rien au malaise qui régnait. Ici, c'était différent. Sans malaise, un environnement neutre. Une réflexion totale que tu pouvais difficilement faire chez toi, ou au travail. Parce qu'au travail, tu ne pensais carrément pas, tu exécutais. C'était le seul aspect qui te plaisait vraiment, d'ailleurs. Mais même ici, t'étais visiblement pas tranquille. Tu haussais un sourcil. Oui, bonjour, c'était ce que tu venais de lui dire, oui. La suite, tu la prends comme elle vient. Une vraie claque. Tu sais qu'elle n'y est pour rien dans la mort de ta tante, mais avec l'absence de Newt, c'est pas simple pour toi d'aller au delà du deuil, à vrai dire. Même si t'as accepté tout ça, faut dire que t'as pas le choix, mais au quotidien, ta tante te manque. Tu passes pour un hypocrite à tes propres yeux, quand tu sais que tu ne la voyais plus aussi souvent, à tel point que tu ignorais tout de son cancer. Mais sa voix au téléphone, parfois faiblarde, mais qui trouvait toujours des excuses pour te dire que tout allait bien et qu'elle t'aimait, ça te manque. Parce que ta tante, c'était un peu comme une vraie maman. Elle avait, comme toi, les deux noms de famille : celui de ta mère, et celui que tu portes parce qu'elle t'avait légalement adopté. Alors oui, ça te fait bizarre de te dire que la seule figure maternelle normale que tu as eue toutes ces années est définitivement partie. Et, un jour, dans longtemps tu l'espères, ce sera au tour de ta mère. La vie est mal faite, faut le dire. Tu ne souhaites en aucun cas que ta mère ne meurt. Mais avec les souffrances qu'elle endure depuis toutes ces années il aura fallu que ce soit sa soeur qui décède... Tu regardes Skye. D'habitude, c'est de l'aversion que tu ressens en la voyant. Il y a cinq minutes à peine, c'était ce que tu ressentais. Et pourtant, un sourire, un élan de sympathie, même rapide. « Merci, Blondie. Ca fait du bien d'entendre ce genre de choses. » Non pas que tu le savais pas déjà, mais l'entendre de quelqu'un d'autre qu'une personne à qui elle manque, ça rend cette vérité plus réelle. M'enfin, c'est pas un élan de gentillesse de ta part qui te fait perdre tes vieilles habitudes. D'ailleurs, au fond de toi, t'espères bien qu'elle déteste encore ce surnom.
Sujet: be quiet (skye) (
