Noa › Know the rules well so you can break them effectively

Noa Lane

l’excentricité et la force de caractère marchent toujours de pair

les informations en vrac

Dire que ma famille est compliquée est un euphémisme. La relation avec ma mère a toujours été ambiguë. Je n'ai jamais vraiment accepté sa maladie. Les choses se sont empirées quand je l'ai surprise au lit avec une de mes amies récemment. › Ma famille se compose également de mon jumeau. Ma moitié, celui pour qui je ferais tout. Bien que nos tempéraments soient différents, il est mon support et mon pilier. › lui et moi n'avons jamais connu notre père et cela ne m'avait pas posé de problème jusqu'à ce que je trouve un objet lui appartenant. Étais-ce parce que les choses allaient moins bien ou parce que j'avais toujours refoulé cette envie? Je ne sais pas. › Dans la foulée des personnes importantes pour moi, on y retrouve Reagan, une amie d'enfance, la meilleure. J'ai peur de perdre cette complicité si elle apprend le secret que je tente de lui cacher du mieux que je peux. › Amoureuse de l'eau, j'ai rapidement appris à nager dans mes cours de natation et j'ai rapidement trouvé un intérêt pour le surf. Aujourd'hui, j'en fais encore souvent et j'ai été embauché pour aider les débutants. › Mon jumeau et moi, durant nos longues conversations où on déblatérait sur nos vies et nos rêves, avons mentionné le souhait d'aller visiter le Canada, terre de nos origines. À défaut d'avoir une famille nombreuse, peut-être que de connaître nos origines va pouvoir combler ce vide. › J'ai un caractère fort qui décroche quelques airs bêtes chez mes interlocuteurs parfois. Ce n’est quand même pas de ma faute si la marque de rebelle a été imprégné dans ma personnalité, je n'aime pas quand on me dit quoi faire › malgré cela, je suis une personne sociable qui aime les gens, la vie, les fêtes et l'alcool. › J'ai une seule peur et c'est de finir seule. Même si je n’en ai pas toujours l'air, je dépends des personnes près de moi. › Autodidacte, j'aime apprendre moi-même les choses qui m'intéressent. C'est pour cette raison que je n'étais pas l'élève modèle à l’école. › Je fais encore pleins de bêtises, souvent c’est pour embêter ma mère ou chercher son attention à ma manière pour qu’elle m’aime autant qu’elle aime Kenzo. › Voir Reagan partir habiter en appartement seule m’a donné la même envie et se désir trotte dans ma tête depuis un certain temps.

les indiscrétions sur le joueur

Code:

<pris>Kaya Scodelario ›</pris> noa lane

   

The story of my life

I give her hope and I spend her love until she's broke inside

Ma tête semblait peser une tonne et me donnait la sensation que j’allais m’écrouler dans l’espace d’une demi-seconde. Un bras vient se poser dans le bas de mon dos et m’aide à me relever de la pelouse que j’avais adoptée comme lit. Je me laissais guider en ayant les deux mains sur ma tête pour essayer d’arrêter le tambour qui tapait sur mes tempes. Je distingue les cris qui s’élevèrent aussi forts que la musique lorsque je rentre dans la maison. Mon guide me dirige, alors, vers l’étage supérieur où le bruit s’était atténué, mais remplacer par celui de mon cellulaire qui vibrait contre ma cuisse. Je prends une pause et cherche un soutien contre le mur pour regarder qui tentait de me joindre. Deux appels manqués provenant de ma mère et un message de mon jumeau qui me demandait où j’étais. Je tente de répondre un « tout va bien » qui ressemble plus à un «  tput vq bnin », pour lui faire comprendre que je suis encore en vie. L’idée d’entendre ses remontrances au téléphone ainsi que ceux de ma mère accentuait déjà mon mal de tête. Je continue donc mon chemin et tourne la poignée de la première porte que je vois pour entrer dans une chambre au lit invitant. Je saute directement sur l’objet désiré et souffle un coup en mettant mon bras devant mes yeux à cause de la lumière qui venait de s’allumer. Le matelas s’affaissa quand une personne vient me rejoindre dessus et je chuchote doucement en cachant mon irritation : « Je sors, donnez-moi une minute… » Je profite de ces quelques moments de répit pour essayer d’accumuler le reste d’énergie en moi pour me relever quand une voix familière s’élève dans la pièce : « Ça va. Prend ton temps… Respire ça va te faire du bien. ». J’enlève mon bras et reconnaît le visage. Je le vois se lever et se diriger de l’autre côté de la pièce pour ouvrir la fenêtre et une brise de vent vient caresser mon visage. Je prends une grande respiration et essaye de me contrôler pour cacher le trouble qui s’était emparé de moi. « Declan… Qu-qu’est-ce que tu fais ici ? Reagan n’est pas avec toi ? » J’essayais de replacer les pièces du casse-tête ensemble, mais c’était en vain. Pourtant, celle-ci m’avait bien dit ne pas pouvoir m’accompagner à cette soirée parce qu’elle avait l’intention de la passer avec son petit ami. Or, si lui était ici, où était ma meilleure amie ?  Je plisse les yeux parce que réfléchir me prenait beaucoup de concentration présentement et Declan vient se réinstaller à côté de moi et son odeur vient jusqu’à mes narines et je reconnais celle de celui qui m’avait amené jusqu’ici. « Attend, ça fait combien de temps que tu es ici ? » J’avais complètement perdu la notion du temps. En parlant de perdre, je m’assure que j’ai encore tout sur moi. Mon téléphone, mes cartes et mes clés répondent à l’appel dans mes poches de shorts. Je continue ma vérification sur ma main droite et relève ma tête sèchement en affichant un air inquiet. « Ma bague, oh non, j’ai perdu ma bague. » Je me relève du lit d’un coup et soulève les draps afin de vérifier qu’elle ne soit pas tombée en dessous de moi et fait le tour rapidement du plancher. Mon cœur battait de plus en plus à la réalisation que la bague, ou plutôt celle de mon père, n’est pas dans les parages. C’était la seule chose que j’avais qui me rattachait à lui et je l’avais trouvé par accident dans la chambre de maman. Personne ne savait que je l’avais et elle représentait beaucoup à mes yeux. J’allais en parler à Kenzo bientôt, mais si je ne la retrouve pas, je ne pourrai rien faire et je m’en voudrais. Avec ces émotions, j’avais complètement oublié la présence du copain de ma meilleure amie dans la chambre quand celui-ci s’était approché et m’avait pris l’épaule pour m’aider à me relever. « Noa, calme-toi… » Il est sourd où il ne comprend juste rien ? « Non, je dois la retrouver. » J’avais repoussé son bras rapidement pour me libérer afin d’aller chercher plus loin, mais celui-ci rattrape mon poignet pour m’en empêcher. « Ce que j’essaie de te dire c’est qu’elle est ici. » De son autre main, il va chercher dans sa poche le bijou et me la tend aussitôt que j’eu fini de me débattre. « Elle était à côté de toi sur le gazon tout à l’heure. » Le soulagement s’empare de moi et je saute dans ses bras, encerclant son cou de mes bras jusqu’à presque l’étrangler en signe de remerciement. « Merci, merci mille fois ! » Je relâche la pression et me recule tranquillement. Je réalise soudain la proximité de nos corps et de nos visages. C’est à ce moment-là que j’aurais du m’éloigner, mais pour une quelconque raison, je ne l’avais pas fait…