be my lover (adrian)

adrian northam

one more light

les informations en vrac

la partie anecdotes ○
○ one ○ Adrian est né dans une famille catholique pratiquante de Nouvelle-Zélande. Avant lui, il y avait déjà une soeur, Judith, puis un frère, Louis. Il n'est pas resté le petit dernier bien longtemps puisque les parents Northam ont eu à nouveau des enfants très rapidement. Ils sont sept en tout, et Adrian s'entend aussi bien avec chacun d'entre eux. Il n'a jamais été jaloux des autres, et était toujours le premier à prendre soin des plus jeunes.
○ two ○ Il a grandi dans le rythme de la religion chrétienne, et ça ne l'a jamais dérangé. Les valeurs de la religion lui ont été inculqué à merveille, il était heureux. La messe le dimanche était une habitude, le déjeuner qui en suivait également. Il n'en a jamais souffert, et si aujourd'hui, il ne pratique plus, il a toujours autant de respect envers cette religion qui l'a éduqué. Il lui arrive encore aujourd'hui de se réfugier dans une église afin de faire le point sur lui-même et sur sa vie.
○ three ○ Adrian dessine depuis son plus jeune âge. D'abord pour représenter des formes à l'école, puis rapidement, un don s'est développé pour les matières plastiques et il est tombé amoureux de l'aquarelle. Il a voulu suivre des cours d'histoire des arts au lycée, complètement passionné par l'art moderne. Quand on lui a demandé ce qu'il voulait faire, c'est naturellement qu'il a choisi cette voix. Ce n'était pas facile au départ, ses parents jugeaient l'art non pas comme une voie professionnelle mais comme un loisir. Cependant, il s'est battu pour faire accepter cette voie à ses parents, et il a commencé des études en histoire des arts après son diplôme de fin de secondaire, et a intégré une grande école d'art en parallèle.
○ four ○ Il a passé un concours pour devenir professeur d'art il y a trois ans, et il l'a eu avec succès. Il enseigne ainsi l'art du dix-huitième à l'université de Wellington, mais aussi l'art plastique et la maitrise de l'aquarelle dans l'école d'art où il a étudié. Ses professeurs ont su, pour son plus grand bonheur, reconnaître son talent.
○ five ○ Au plus grand damn de ses parents, Adrian n'est pas prêt pour une relation sérieuse. Il est suffisamment embêté avec les plus jeunes de la famille qui le prenne pour chauffeur, et ça ne l'intéresse pas de se poser, de prendre des responsabilités. Il se contente de vivre, il aime son travail et sa famille compte plus que tout. Malgré tout, il aimerait avoir des enfants un jour, sans doute, mais il juge avoir le temps devant lui. Il n'a que vingt-sept ans après tout.
○ six ○ C'est un grand accro à la caféine. Il boit plusieurs cafés par jour, à des heures bien précises, mais il en a besoin. Son café corsé de huit heure est le plus important, il ne sait pas être productif sans lui. Il est également un grand fumeur, mais se cache pour que ses parents ne soient pas au courant. C'est assez étrange, il l'admet volontiers, mais il ne veut pas décevoir ses parents et sa famille.
○ seven ○ Il a quitté la demeure familiale il y a trois ans seulement, le jour de ses vingt-quatre ans. Il aurait aimé ne jamais la quitter, mais il s'est rendu à l'évidence qu'il devait prendre son indépendance si il voulait être pris au sérieux. Il s'est installé en colocation avec deux fabuleuses jeunes femmes, avec qui il vit toujours aujourd'hui. Ne pensez-pas qu'elles terminent dans son lit ou bien qu'il les regarde sous la douche, elles sont homosexuelles. Il les apprécie énormément, et elles sont presque comme ses meilleures amies désormais.
○ height ○ Il essaye d'être le plus sérieux possible lorsqu'il est au travail. Il est contre les relations avec les élèves, et essaie d'être le plus distant possible. Adrian ne travaille jamais sans son costard, accompagné de la cravate couleur moutarde que sa mère lui a offert lors de la remise des diplômes du lycée. Une façon pour lui de remercier sa famille à nouveau.
○ nine ○ La colocation possède un chien, un berger australien nommé Gypsy. Officiellement, c'est celui d'Adrian, il l'a adopté un an après le début de la colocation. Gypsy est comme un gosse, avoir un chien était un rêve d'enfant et le jeune professeur est heureux d'avoir pu le réaliser. Par ailleurs, il a longtemps pensé, d'après les dires de ses parents, qu'il était allergique aux poils de chiens. C'était simplement un mensonge pour qu'il arrête de réclamer une boule à poil, comme il disait enfant.
○ ten ○ Depuis quelques semaines, une jeune fille a attiré son attention. Il l'a vu en allant sur la plage pour se détendre, et elle dessinait. Il n'a pas pu s'empêcher de regarder, d'un oeil curieux et sans doute inapproprié les oeuvres et croquis de la jeune femme, et il a aussitôt vu en elle un réel potentiel. Il hésite depuis plusieurs jours à aller lui parler, enfin, afin de lui proposer d'intégrer l'école dans lequel il enseigne.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ sean o'pry</pris> adrian northam

l'histoire de ma vie

stronger

Adrian ne travaillait pas aujourd’hui, c’était exceptionnel et bien trop rare à son goût. Les dernières vacances qu’il avait pu prendre remontait à plusieurs années, et les rares jours de repos apparaissaient à lui comme l’occasion idéale de se ressourcer et changer d’air. La colocation se déroulait toujours à merveille, et même si il avait souvent envie de profiter des deux femmes qui partageaient son logement, aujourd’hui n’était pas comme les autres. Simplement un besoin de prendre l’air, de rencontrer d’autres personnes. Ses élèves lui donnaient du fil à retordre en ce moment, et il peinait à comprendre quelle en était la raison. Les examens de fin d’année de l’université n’avaient pas été simple suite à une panne d’électricité générale, et les partiels avaient dû être déplacés début janvier. A l’école où il travaillait, les examens de présentations orales avaient lieu au même moment, et Adrian ne savait plus où donner de la tête. Il aimait son métier, mais parfois, il avait simplement besoin de changer d’air et de ne plus y penser. Souvent, il aimait rejoindre sa famille pour se détendre mais aujourd’hui, il pensait à quelqu’un d’autre.

Le professeur n’arrivait pas à oublier la jeune femme qu’il avait croisé il y a quelques semaines sur la plage sud d’Island Bay. Blonde, le corps svelte et la plastique de rêve, les yeux bleus, il ne savait pas comment elle s’appelait ni même son âge, et pourtant, il ne cessait de penser à elle. Ses yeux avaient embrassés ce jour-là les croquis presque parfait que la blonde essayait de rattraper après qu’une bourrasque de vent les ait fait s’envoler. Il n’avait pas osé l’aider, mais avait trouvé la scène particulièrement inspirante et l’avait reproduit le soir même sur une aquarelle. Les jours passèrent, les semaines, et cela en devint une habitude. Le dimanche matin, alors que la rosée du matin s’installait seulement, il partait à son rendez-vous sur la plage pour l’observer. Les pieds dans le sable, au loin, elle arrivait vers lui sans même remarquer qu’il était présent. La tête baissée, le jeune homme ne voulaient pas s’afficher. Être discret semblait être la première chose qu’il souhaitait, et la blonde ne l’avait toujours pas remarqué. Peu à peu, il commençait à s’attachait à elle, à ses oeuvres qu’il voyait à peine au loin et qui avaient un potentiel qui ne pouvait laisser s’envoler, à ses cheveux longs de couleur or qui virevoltaient dans les airs à cause de l’air marin. Il l’observait, et chaque soir, il reproduisait cette scène sur ses toiles blanches.

Depuis quelques jours, il ressent l’étrange besoin d’aller lui parler, se présenter. Cette fille l’intéresse, oui, pas d’une manière profiteuse mais simplement curieuse. Il voulait apprendre à la connaître, peut-être même lui offrir son enseignement. Il ne l’avait jamais croisé à l’Université ni même dans son école, et elle ne figurait pas parmi la liste des élèves. Il songea même à ce qu’elle soit encore lycéenne, et dans ce cas, il se promettait de ne pas la laisser faire n’importe quoi avec son talent. La fille l’intriguait, et il se sentait prêt. A débarquer dans sa vie, et à la changer, à tout jamais.