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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 Run's beach - Cleo

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MessageSujet: Run's beach - Cleo (#)   Run's beach - Cleo EmptySam 3 Fév - 6:54


Change ta vie aujourd'hui.
Ne parie pas sur le futur, agis maintenant, sur-le-champ.


" Salut, salut Island Bay ! J'espère que vous passez une bonne matinée. Pour bien commencer cette dernière, je vous laisse en compagnie de notre Bruno Mars national et nous reviendrons ensuite sur les nouvelles de la semaine. " La musique plana délicatement dans la chambre, tandis qu'un homme chauve mettait une clope dans son bec. Il l'alluma machinalement, fixant le plafond. Un regard sur le réveil et il soupira. Il était tôt, beaucoup trop tôt pour un chômeur : sept heures trente du matin. Mais il n'arrivait pas à dormir plus, il n'y était jamais arrivé d'ailleurs. Il tira une première bouffée, tandis qu'il claquait de la langue. A ce dernier, un berger allemand débarqua en trombe dans la chambre, la queue remuante et la langue pendante - il faisait chaud aujourd'hui - pour ensuite sauter sur le lit. Là, il se coucha sur le ventre de son maître, tout en le fixant avec tendresse. Ce dernier lui adressa un sourire, empli d'amour, tandis qu'il lui caressait la tête tout en continuant de fixer le plafond. La première clope du matin, c'était sacré chez lui, autant que le café d'ailleurs. C'est pourquoi quand il eut finit sa Lucky Strike, il se releva, faisant sauter du lit le chien, pour se diriger vers la cuisine. Tandis que le café coulait, il alla dans la salle de bain, là, il se mit un bref coup sur la figure, observant les cernes qui ornaient ses yeux ainsi que ses pattes d'oies qui ne faisaient qu'augmenter. Il retourna dans la cuisine, se versa du café dans une tasse tandis qu'il remuait machinalement la cuillère dedans. Son chien aboya. Il eut un léger rire. Il perdait pas le nord, ce cleps ! Alors, il lui remplit sa gamelle d'eau pour ensuite lui mettre les restes de la veille dans sa gamelle. Le chien se mit donc à manger avec appétit.

" Bon appétit, mon vieux ! " dit l'homme en caressant le dos de son compagnon.

Là, il prit sa tasse et se dirigea à l'extérieur, il alluma de nouveau une cigarette tout en buvant machinalement son breuvage. Un picotement à sa langue, ainsi qu'une impression de muscle pâteux, lui signifia que le liquide était bien trop chaud mais aussi qu'il avait sans doute trop bu la veille. Il secoua la tête pour finalement continuer de boire, se moquant parfaitement de la douleur que le café provoquait dans son estomac. La douleur vous permettait de savoir que vous étiez vivant, n'est-ce pas ?


L'homme sérieux est dangereux.
Il est naturel qu'il se fasse tyran.


Une sensation de se faire observer le fit sortir de ses pensées. L'homme se retourna alors et tomba nez à nez avec son berger qui le regardait, impatient. Alors, il rentra de nouveau dans sa demeure et posa sa tasse dans l'évier. Ensuite, il se dirigea vers sa chambre. Là, il enfila un T-shirt en elastane, assez moulant pour le faire transpirer mais assez léger pour être confortable durant un jogging, ainsi qu'un pantalon de sport gris. Il se mit brièvement du déodorant, tandis qu'il revêtait ses tennis. Il entendit son chien sauter partout dans la maison, même sur les canapés et avec un rire il le siffla. Ce dernier apparut presque immédiatement à ses pieds, assit avec son collier dans la gueule. Le chauve lui mit alors, pour ensuite lui enfiler un harnais avec deux sacoches : où il mit son paquet de clope dans la poche gauche et une mini gourde dans celle de droite. Ceci fait, il ordonna à son chien de boire une dernière fois : ce qu'il fit, puis sortit ensuite de la maison. Il observa brièvement les environs, ainsi que le ciel. Il faisait beau aujourd'hui. Tant mieux, il pourrait courir longtemps comme ça. Il laissa son berger faire rapidement ses besoins tandis qu'il faisait ses étirements : on ne partait jamais à la course sans étirer un minimum ses muscles, c'était une obligation.

Après plusieurs minutes d'étirement, il rappela son chien à ses pieds, mit ses écouteurs dans ses oreilles et partit au pas de course. On pouvait voir à quel point Dionysus était bien dressé, puisqu'il restait aux pieds de son maître, quoiqu'il advienne. Le duo pouvait croiser des chiens, chats, rien y faisait, ils restaient toujours côte à côte. En fait, c'était presque un exploit puisque le chien n'avait que 8 mois. A 8 mois, ils sont curieux de tout, ils courent après tout et tout le monde mais lui était différent. Il devait tout à son partenaire. L'ancien agent de police se souvenait parfaitement de sa première rencontre avec le chiot. C'était durant l'un de ses nombreux jogging. Il courait tranquillement lorsque soudain, il entendit un couinement près d'une benne à ordure. Intrigué, il s'était arrêté pour ensuite aller voir. Ce qu'il vit le révolta : un sac en plastique était présent dedans, avec huit chiots dedans mais seulement un avait survécu. Sans même se poser de question, il avait déchiré la prison de cet animal, l'avait prit dans ses bras, recouvert avec son bonnet et était repartit en courant vers chez lui. Il l'avait emmené chez les vétérinaire : le chiot n'était ni sevré et surtout n'avait que trois semaines. Alors il l'avait élevé au biberon, l'avait fait dormir avec lui pour qu'il garde la même chaleur que sa mère aurait du lui offrir. Et depuis ce jour, ces deux là sont devenus complètement fusionnels. Personne ne peut les séparer. On touche à son maître et Dionysus pourrait bouffer la personne. On touche à son chien et le chauve pourrait tirer une balle dans la tête du responsable.

En fait, je me demande si Dionysus ne lui fait pas revivre son amour pour Eden par procuration. Il est sa rédemption.


Le présent n'est pas un passé en puissance.
Il est le moment du choix et de l'action.


Cela faisait maintenant plusieurs minutes que le duo courait dans les rues d'Island Bay. Ils profitaient pleinement de l'air pur qui allait et venait sur leur visage. Ils appréciaient vraiment, que ce soit le chien ou l'humain, ces petits moments privilégiés. Ces moments où ils étaient que tous les deux, communiant avec la Nature. Ces moments où ils n'entendaient que le silence matinal de la ville. Ces moments où ils pouvaient courir sans perturber quelqu'un. Alors, ils pénétrèrent tranquillement sur la plage, appréciant le soleil venant taper sur leur visage. L'homme aimait réellement cette sensation d'eau salée sur ses chevilles découvertes, ainsi que l'air pur de la mer. Il n'y avait pas cela à Wellington. C'était réellement un bonheur. Mais surtout, ça lui changeait de la taule. Il n'y avait ni barrière, ni gardes qui vous tapent dessus. Un sourire planait sur ses lèvres tandis qu'il se laissait aller dans ses pensées, en écoutant la musique. Il n'entendit même pas l'aboiement d'avertissement de son chien. Il ne vit pas non plus la silhouette près de lui. C'est pourquoi il fut surprit en sentant un choc. Au moment où il enleva ses écouteurs, il entendit un bruit sourd et posa un regard sur le sol. Une jeune femme venait de tomber au sol. Il venait de la percuter. Alors avec un sourire confus, il lui tendit la main, son coeur tambourinant encore sa poitrine du à la course arrêtée trop soudainement.

" Excusez-moi, mademoiselle, je ne vous avais pas vu. " dit-il en rappelant rapidement Dionysus qui regardait méchamment la jeune femme. Il détestait qu'on bouscule si soudainement son maître. Car pour lui, c'était de la faute de la jeune femme.
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Cleo Carter
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○ âge : 36 (05.01)
○ statut : mariée
○ métier : perchiste, productrice de films x également
○ quartier : east bay, #133
○ orientation sexuelle : hétéro
○ informations en vrac :
née mcleod ❋ petite fumeuse ❋ mariée depuis novembre 2017 ❋ à seth qu'elle connaît depuis la mi-octobre de cette même année ❋ devenue copine avec les pompiers du coin à force de mettre le feu à sa cuisine en tentant de... ben cuisiner ❋ calamité derrière les fourneaux ❋ a la main verte par contre ❋ aime la déco ❋ super danseuse ❋ a remporté des prix au swing, au rock acrobatique et au lindy hop dans sa jeunesse ❋ orpheline, ses parents sont morts dans un accident de voiture quand elle avait dix ans ❋ fan de muse et de musique alternative ❋ scottish pride ❋ a un bébé corgi portant le doux nom de cher ❋ les responsabilités et autre trucs chiants d'adultes, c'est pas trop sa tasse de thé ❋ carbure au café et au thé justement ❋ pourrait passer des nuits entières à jouer à l.a. noire ❋ accro à buzzfeed unsolved, friends et westworld ❋ adore les films d'horreur ainsi que ceux de tarantino et l'âge d'or du cinéma ❋ pleure trop souvent devant les films ❋ a une aversion pour les dindes depuis far cry 5 ❋ n'a temporairement plus le permis et se balade à bicyclette mais participe parfois à des courses de rue ❋ fashion victim
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MessageSujet: Re: Run's beach - Cleo (#)   Run's beach - Cleo EmptyDim 4 Fév - 1:42

Un des grands mystères de la vie, selon Cleo, c’était pourquoi les gens qui n’y étaient pas obligés se levaient tôt ? C’était précisément la question qu’elle se posait à nouveau, baillant devant sa tasse de café, la tête lourdement posée dans la paume de sa main. Elle ne bossait que tard ce soir, elle avait donc tout le loisir de faire la grasse matinée. Oui, mais c’était sans compter sur son cher et tendre, la prunelle de ses yeux, la crème dans son café, le lait dans son thé et blablabla, bref, le type qu’elle avait épousé et qui partait bosser tôt le matin, lui. Il attendait un paquet visiblement important et lui avait demandé de le réceptionner à sa place. Et bien sûr, la poste n’avait pas envoyé une heure précise par mail, non, juste une tranche horaire ; entre 7h et 17…super, elle espérait juste qu’ils passeraient le matin et pas l’après-midi parce qu’elle n’avait pas que ça à faire, non plus. Jouer les petites femmes d’intérieur ne lui plaisait pas vraiment mais il fallait pourtant qu’elle s’active si elle ne voulait pas piquer du nez directement dans son café.

Vaisselle et rangement était ce qu’elle avait prévu de faire, mais elle renonça bien vite pour s’assurer que Cher, son Corgi de trois mois, visiblement du matin étant donné que le chiot courait en tous sens depuis que Kevin était parti, ne manquait de rien avant de passer sous la douche. A peine avait-elle commencé à faire couler l’eau que, comme par hasard, un coup de sonnette l’en sortit vite fait bien fait. La poste, évidemment. La jeune poussa un long soupir, sortit pour enfiler son peignoir de bain et dévala l’escalier pour aller ouvrir la porte et récupérer le fameux paquet qu’elle s’empressa de balancer dans un coin pour refermer la porte au nez de ce facteur qui inspectait tout ce qu’il pouvait voir de l’intérieur de la maison une fois qu’elle eut signé le reçu. Bon, au moins elle ne pouvait pas se plaindre de voir sa journée gâchée, il était encore très tôt. Après être retournée sous la douche sans interruption cette fois-ci, Cleo se trouva devant un cruel dilemme : elle pouvait soit faire quelque chose de sa journée, soit retourner se coucher en laissant la porte du jardin ouverte pour Cher. La seconde option était terriblement tentante, il fallait bien l’admettre, mais ça serait vraiment du gâchis… Il y avait du soleil, comme toujours. La rouquine se tourna alors vers Cher.

    « Ça te dirait qu’on aille faire un tour à la plage entre filles ? »


Le bébé Corgi pencha la tête sur le côté et remua la queue, Cleo prit ça pour un oui. Elle lui passa son collier, prit une bouteille d’eau minérale pour le chien et de la crème solaire pour elle et se mit en route, traversant une partie de la ville dont les habitants vaquaient paisiblement à leurs occupations pour atteindre la plage. Ça la changeait radicalement des autres fois où elle était venue ; en cette heure matinale, il n’y avait pas encore grand-monde et c’était étrangement très agréable, la demoiselle avait l’impression d’avoir un petit coin de paradis pour elle toute seule. Elles marchèrent un bon moment au bord de l’eau avec Cher qui craignait manifestement que les vagues ne l’emportent au loin jusqu’à ce que le téléphone portable de Cleo n’émette un bip. Le fameux « t où ? » s’afficha alors sur son écran. Alors ça c’était fort. Elle se serait attendue à recevoir ce genre de messages de la part de son mari, elle lui aurait passé un savon en rentrant à la maison parce qu’elle avait bien le droit d’être où ça lui chantait, mais ce n’était pas lui, c’était sa mère adoptive qui, après trois mois, s’était apparemment enfin rendue compte qu’elle était partie de Canberra.

Passablement énervée pour le coup, elle se lança aussitôt dans la rédaction d’une réponse pas très sympa. C’est ainsi qu’arriva la collision. Sans crier gare, ce fut comme si une tonne de muscles lui était jetée violemment au visage. D’autres personnes en auraient sans doute été ravies, Cleo non. Elle n’aimait pas que l’on envahisse son espace personnel ainsi. Le choc fut si brutal qu’elle en tomba par terre, Cher jappant et sautillant joyeusement autour d’elle tandis qu’elle se mangeait le sable. Celui-ci amortit pas mal sa chute, mais cette saleté s’insinuait effectivement partout et, si elle n’en avait pas eu plein la bouche, elle aurait sans doute traité son assaillant de sombre abruti. Au lieu de quoi, elle se contenta de recracher le sable qu’elle n’avait pas encore ingurgité en grimaçant. Lorsque le « sombre abruti » en question lui tendit la main en s’excusant, la rouquine mit une main en visière pour mieux l’observer avant d’accepter son aide. Un grand type sans cheveux bodybuildé. Il n’aurait pas eu l’air commode sans le sourire d’excuse qu’il affichait. Elle finit par accepter son aide.

    « Y a pas de mal, mais euh… faites quand même attention. »


C’est alors qu’elle remarqua le chien qui l’accompagnait et qui n’avait l’air très enchanté de ce petit accident. Comme si c’était de sa faute à elle… cela dit, Cher lui faisait la fête, toujours contente de se faire un nouvel ami.

    « Il est mignon, quel âge il a ? Il a l’air jeune. » questionna-t-elle en désignant le chien du menton avec un petit sourire.


Qui oserait dire que les animaux n’aident pas à sociabiliser ??

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MessageSujet: Re: Run's beach - Cleo (#)   Run's beach - Cleo EmptyLun 5 Fév - 17:53

Il ne faut pas demeurer accroché au passé.
La vie est trop intéressante pour cela. (c) Paul Auster - Léviathan


" Y'a pas de mal. Mais euh ... Faîtes quand même attention. "

Elle n'avait pas tord la petite. C'est vrai qu'il aurait du faire attention, qu'il aurait du regarder ce qu'il entourait. Car avouons-le, il n'avait pas le corps fait pour percuter quelqu'un sans lui faire le moindre mal. D'ailleurs, ce corps. Il avait tout fait pour l'avoir. Mais contrairement à certains, il ne fait pas un culte du corps, non, il est ainsi pour se défendre, pour pouvoir défendre ses opinions mais aussi ses intérêts. Car il sait parfaitement qu'il n'est pas quelqu'un d'intelligent, ni même de très cultivé, alors oui, la violence était sa seule manière de s'exprimer. Et puis, tout cela avait commencé lorsqu'il s'était retrouvé en prison. Vous pensez réellement qu'un flic gringalet arriverait à survivre ? Ce serait drôle mais impossible. Car un flic en prison est un flic mort. C'était comme foutre un dompteur de lion dans la cage du dit lion, il le tuerait sur le champ. Tout simplement car il lui en voudrait de l'avoir enfermé, tout simplement car il n'accuserait pas le coup d'être aussi impuissant. Alors la nature reprendrait ses droits et la proie deviendrait prédateur. Alors, oui, il savait parfaitement qu'en arrivant dans cette prison, il ne serait pas accueilli les bras ouverts, au contraire. Il avait été hué, bousculé, frappé, mais finalement il avait réussi à s'en sortir. Il s'était musclé, avait frappé, avait presque tué tout simplement pour faire comprendre que le chaton était devenu tigre. Qu'il deviendrait bientôt le roi de ces lieux, qu'il avait des amis. Et bien évidemment, ça fonctionna, on le respecta : pire encore, on le craignit, au point de s'écarter de son chemin quand on le croise, au point de pleurer sa mère quand il nous menace.

" Il est mignon. Quel âge il a ? Il a l'air jeune. "

La voix de la rouquine le fit alors sortir de ses pensées et il posa un regard tendre sur son partenaire canin. Ce dernier ne cessait de regarder la jeune femme avec haine, ce qui le fit rire. Ce chien était vraiment son alter-ego, mais surtout il était son éponge émotive. Il laissait apparaître des émotions que son maître refusait de laisser libres. C'est vrai que quand on le regardait ainsi, le berger paraissait réellement jeune : il n'avait pas encore sa taille adulte, son oreille droite pendait encore sur le côté du à son jeune âge, ses pattes étaient encore plus grosse que son corps, son regard était brillant et des trous étaient présents à l'endroit où des crocs définitifs devraient être. Mais malgré son âge, on voyait déjà à quel point il protégeait son partenaire. En même temps, il lui devait tout. Il n'était qu'un chien, mais il était assez intelligent pour savoir quand être reconnaissant envers l'Homme ou non. S'il retrouvait le maître de sa mère, il le tuerait sans aucun doute. Ou alors Riley le ferait bien avant lui. L'abandon ne devrait pas exister, que ce soit chez les hommes ou chez les animaux. Comment pouvait-on détruire une vie simplement car elle est un fardeau ? Comment pouvait-on laisser mourir des animaux tout simplement car nous ne supportons pas les responsabilités ? Il ne comprendrait jamais. Il n'avait jamais comprit en réalité. En fait, il avait toujours sauvé des animaux. Il se souvenait de ce jeune husky qu'il avait ramené une fois à Eden, la faisant hurler car elle était allergique. Mais aussi ce caniche et pour finir ce siamois qu'ils avaient gardé cinq ans et qui avait fini par mourir d'une pneumonie. Ouais, il avait beau paraître comme une armoire à glace, il n'en demeurait pas moins quelqu'un d'hyper sensible, mais cela personne ne le saurait.

" Il a huit mois. Et la vôtre ? Elle a quel âge ? " dit-il en désignant la petite corgi, pour ensuite tirer délicatement la main de la jeune femme vers lui pour qu'elle puisse se mettre debout.

Apporter un peu de beauté dans les coins ternes et monotones des âmes.
Laisser un monde un peu meilleur qu'on ne l'a trouvé. (c) Paul Auster - Tombouctou

L'homme déposa un bref regard sur la petite chienne qui sautait partout. C'est vrai qu'elle était mignonne ... A sa manière, on va dire. Il n'avait encore jamais vu de tel chien, en réalité. Oh bien entendu, il avait entendu parler des corgi, race de chien élevé par la reine d'Angleterre en personne, mais il n'en avait jamais vu de ses yeux. En fait, cette chienne lui rappelait des souvenirs. De douloureux souvenirs. Eden lui avait dit un jour, que si elle n'avait pas été allergique, elle aurait sans doute prit un chien de cette race-là : car ils étaient gentils, petits et vifs. Tout ce qui la correspondait, en vérité. Car elle était pas bien grande Eden : un petit mètre cinquante cinq. Mais c'est ce qui l'avait séduit dés le premier jour. Petite mais grande gueule. Elle répondait souvent du tac au tac, elle envoyait bouler les premiers qui lui jetaient la pierre, mais surtout elle demeurait gentille avec ceux qu'elle aimait. Il se souvenait à quel point au début, il avait eu du mal à l'apprivoiser, mais finalement quand ce fut fait, elle lui donna beaucoup plus qu'il n'aurait pu imaginé. Une vraie petite bombe à retardement. Une bombe qui venait vous réveiller en sautant sur le lit le matin, mais qui en même temps était capable de venir doucement avec un petit déj' lorsque vous avez passé une nuit atroce. Elle était son petit ange. Un ange tombé du ciel qui avait, malheureusement, du le rejoindre beaucoup plus tôt.

" Je vous offre un café pour me faire pardonner ? " dit-il avec un sourire.

En fait, le chauve était tout le contraire qu'on pouvait imaginer de lui. Quand on le voyait comme ça, on pourrait imaginé que c'était une brute de décoffrage, un homme qui vous bouscule sans même se retourner, mais il n'avait pas été élevé. Non, il avait été élevé dans l'optique d'être un véritable gentleman avec les demoiselles, un véritable serviteur de ces dames, et c'est sans doute ce qui avait plu à sa défunte femme. En fait, son corps était la seule arme qu'il avait pour protéger la gente féminine, et son pays quand il pouvait encore le faire. Il finit par se pencher vers son chien, sortit la bouteille d'eau qu'il avait dans l'une des sacoches sur son dos puis enfin son paquet de cigarette. Il but, au point de vider plus de la moitié de la bouteille, pour ensuite se prendre une cigarette et l'allumer. Il s'éloigna quelque peu de la jeune femme pour qu'elle ne reçoive pas de fumée, il détestait imposer son vice aux autres, et ensuite tira une latte. Mon dieu, ce que ça pouvait faire du bien de fumer après un jogging. Un paradoxe, certainement, mais il détestait faire les choses comme il fallait.
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MessageSujet: Re: Run's beach - Cleo (#)   Run's beach - Cleo EmptyVen 9 Fév - 2:59

Si Cleo ne s’était pas mise à crier au scandale, c’était d’abord et avant tout parce qu’elle avait été réellement surprise que ce type prenne le temps de stopper sa course pour s’excuser et l’aider à se relever. C’est bien triste mais le monde d’aujourd’hui ne vous laissait plus la moindre illusion et la norme serait de continuer à courir sans même se retourner, exactement comme si de rien n’était. Une espèce de délit de fuite mais à pieds, en quelque sorte. Au lieu de quoi, il se tenait toujours devant elle, avec un sourire d’excuse aux lèvres. Ça surprenait mais ça faisait plaisir aussi. Celui à qui ça n’avait pas l’air de faire trop plaisir, c’était le chien du bonhomme, qui continuait de gronder mais on aurait dit plus pour la forme qu’autre chose. Huit mois, eh ben, quel caractère si jeune, ça promettait ! Cela dit, la rouquine ne pouvait pas vraiment parler vu que Cher ne tenait pas en place et qu’elle n’allait sûrement pas tarder à emmêler tout le bazar en tournant sans cesse autour de tout le monde avec sa laisse accrochée à son collier. Elle eut un sourire attendri pour la petite chienne qui n’en faisait décidément qu’à sa tête puis elle se laissa remettre sur pieds par l’armoire à glace au sourire amicale avant de commencer à s’épousseter, histoire de se débarrasser du sable autant que possible.

    « Elle a trois mois ; on vient tout juste de l’avoir. »


Après quoi elle se pencha doucement sur l’autre chiot et lui parla directement :

    « Mon pote, je te présente Cher, la mini-diva. Et toi, c’est comment ? »


Elle se redressa ensuite à la proposition du maître. Venait-il de prononcer le mot magique ? Il semblerait que oui. Lui offrir un café, c’était le truc qui marchait à tous les coups avec la jeune femme. Enfin, peut-être pas à tous les coups, ça dépendait des circonstances, mais pour s’être faite envoyer au sol, ça marchait en tout cas. Son sourire s’élargit.

    « Ah… si vous me prenez par les sentiments. »


Il lui fallut alors défaire les nœuds que Cher avait fait sur ce temps-là mais ça ne lui prit guère de temps, heureusement. Il n’y avait plus qu’à prendre la direction du café, donc. Mais avant cela, Cleo songea qu’il n’était pas très poli de prendre un café sans avoir d’abord fait les présentations. Une fois de plus, elle tendit la main à son « agresseur » très gentleman mais pour le saluer comme il se devait, cette fois.

    « Au fait, je m’appelle Cleo. Enchantée de faire votre connaissance, aussi fracassante fut cette rencontre. »


De leur côté, les deux chiots avaient eux aussi l’air de faire connaissance et c’était tellement mignon que Cleo devait se retenir de s’exclamer « awwwwww » tout haut.

    « Vous êtes du coin ? Ou bien vous venez juste faire du rentre dedans aux filles qui traînent sur la plage tôt le matin ? »


Une boutade évidemment mais Cleo ne put s’empêcher d’espérer qu’il ne le prendrait pas mal ; c’était un risque à courir lorsqu’on avait un sens de l’humour un peu nul. Et ce monsieur restait tout de même assez impressionnant en dépit de son sourire chaleureux. Après tout, elle ne le connaissait ni d’Eve ni d’Adam et la prudence restait de mise pour l’instant. Sous ses dehors de gentleman se cachait peut-être une brute assoiffée de sang qui attendait de s’être un peu éloigné pour la kidnapper ou elle ne savait trop quoi. Le moins qu’on puisse dire, c’est que le petit Corgi offrirait peu de résistance, si ça arrivait. Mais la rouquine pensait surtout qu’il n’en était rien et qu’elle s’était bien farci la tête d’histoires saugrenues à force de regarder Buzzfeed Unsolved True Crime.

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MessageSujet: Re: Run's beach - Cleo (#)   Run's beach - Cleo EmptySam 17 Fév - 4:45

Le vieil homme se mit à réfléchir, les yeux perdus dans le vague, et Paul s'aperçut qu'il aimait cette manière de prendre son temps, comme si chaque parole méritait d'être pesée.


En fait, quand on y pense Riley n'a pas toujours été comme ça : je veux dire avenant. Il n'a pas toujours été très avenant envers les gens. Vous savez avant, Riley c'était le gamin à ses parents. Le gosse qui restait toujours dans les jupons de sa mère car il avait trop peur d'aller vers les gens, celui qui se planquait derrière les jambes de sa génitrice quand on voulait lui dire bonjour. Un gamin timide, vraiment timide. Il rougissait dés qu'on lui disait bonjour, il s'enfuyait dés qu'on voulait discuter avec lui, pire encore il ne partageait jamais ses jeux avec les autres enfants car il avait bien trop peur de les affronter. Il était toujours ce gamin qui était au fond de la cour, à regarder les autres enfants jouer. Toujours le gamin qui était au fond de la classe, à dessiner plutôt qu'écouter, qui ne participait jamais en classe car bien trop peur des reflexions des autres. Il n'était pas non plus très populaire dans son collège, on le fuyait presque car on le trouvait trop bizarre. Mais tant mieux, il était bien mieux que seul que mal accompagné comme on dit souvent. Mais alors pourquoi ? Pourquoi était-il soudainement devenu populaire au moment du lycée ? Tout simplement car ses fréquentations ont changé, mais aussi car il avait découvert les filles aux alentours d'un séjour en vacance. Il s'était rendu compte qu'il pouvait plaire, qu'il était beau garçon mais surtout qu'il avait un sourire ravageur : alors il en avait joué. Il avait joué à l'adolescent rebelle, au footballeur populaire et il avait adoré cela. Mais lorsqu'Eden était arrivée dans sa vie, tout cela avait changé : il s'était rendu compte que l'amour, le vrai le véritable, existait, alors il avait tout cessé. Et il était devenu ce qu'il est aujourd'hui : un homme bon et surtout très gentleman envers les femmes. Un homme à marié comme diraient certaines.
Trois mois alors ? Cette petite chienne pleine de vie avait trois mois ? Il comprenait mieux pourquoi elle était comme ça dorénavant. En fait, depuis tout petit il avait toujours adoré les chiens : que ce soient des caniches ou des rottweillers. Pour lui, ils étaient tous identiques. Ils étaient les meilleurs amis de l'Homme. Depuis tout petit il avait côtoyé les chiens. Il se souvenait d'ailleurs de son premier chien : Fox. Un magnifique labrador noir que son père avait ramené d'une arrestation. En fait, son père était intervenu dans une affaire de maltraitance animale : un chien abandonné sur un balcon pendant un soir de Noël. Et il avait vu cet adorable chiot, seul, sur un balcon, en pleine neige tandis que ses maîtres étaient partis en voyage. Il n'avait pas hésité une seule seconde et l'avait ramené chez lui. Au départ, sa femme avait protesté, prétextant une place insuffisante, puis lorsqu'elle avait vu le lien immédiat entre son fils timide et ce chien entreprenant elle avait cédé. Ce chien avait effectivement sa place dans le foyer familial. Heureusement pour eux, personne n'était venu le réclamer et il avait donc vécu quatorze ans avec eux. C'est d'ailleurs Riley qui l'avait emmené chez le vétérinaire pour lui accorder son repos éternel : il se rappellera sans doute à jamais de cet instant. Il se rappellera toujours de Fox. Lorsque la jeune femme s'adressa à Dionysus, ce dernier se mit alors presque immédiatement dans les pattes de son maître en grognant de timidité, ce qui fit rire ce dernier.
Elle accepta son café ? Tant mieux, ça leur permettrait de faire plus ample connaissance. Non pas qu'il veuille la draguer ou quoi, ce ne fut pas son intention, de toute façon elle n'était ni son genre, ni de son âge. Il aimait les femmes, c'était certain, mais il n'était pas cougar. D'ailleurs il détestait cela : les cougars. Ces vieux qui draguent les jeunes ? C'était quoi l'intérêt à part profiter de la naïveté évidente de la jeunesse ? Ouais non, il ne comprendrait sans doute jamais ce penchant de l'humanité. Finalement, quand la jeune femme lui tendit la main pour se présenter, il hocha la tête et lui serra la main, gentiment. Pas trop fort, car il connaissait sa force, pour se présenter lui aussi. Un gentleman se devait de se présenter avant d'emmener sa dame boire un café, c'était évident de nos jours.
" Enchanté Cléo. Je me nomme Riley Wilcott pour ma part et je suis très heureux de faire la connaissance de votre petite chienne, ainsi que de vous. "
Finalement Dionysus s'était autorisé un petit moment de répit et avait accepté d'aller se présenter à la petite chienne. Et cette présentation faite, ils allèrent ensuite jouer ensemble dans un coin ce qui fit sourire le chauve. Son chien faisait le timide, mais finalement il était tout aussi gentleman que son maître. Tel homme, tel chien, comme on dit.
" C'est vrai que j'aime énormément bousculer les gens, c'est mon second hobbie je dois dire. " dit-il en riant doucement. " Non plus sérieusement, je viens tout juste d'arriver à Island et vous ? "
Il avait très bien accepté sa petite blague : en même temps, à quoi bon se vexer, sachant que c'est lui qui venait de faire la première erreur ? Ce serait comme si un homme s'offusquait alors qu'il venait tout juste de jeter la première pierre ... Un comble n'est-ce pas ? Finalement, il siffla un bon coup, rappelant son chien à ses pieds, lui rattacha la laisse et se mit en marche, indiquant à la jeune femme de le suivre. Il jeta furtivement sa cigarette terminée dans un coin, sentant une légère pateuse. Les effluves de l'alcool revenant timidement chatouiller ses papilles. Un bon café, non très sérieusement il avait besoin d'un café, sinon il retomberait dans son unique vice. Un vice dangereux quoiqu'il en soit.
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MessageSujet: Re: Run's beach - Cleo (#)   Run's beach - Cleo EmptyMer 7 Mar - 4:40

Riley Wilcott, ça sonnait vaguement irlandais et Cleo ne put s’empêcher de se demander si le monsieur était un highlander ou non. Elle s’étonnait toujours du nombre de compatriotes – ah si, si les anglais sont considérés comme des compatriotes, alors les irish également – il lui arrivait de croiser dans l’hémisphère sud mais dans le fond, ça n’avait rien d’étonnant puisque c’était cette bonne vieille Elisabeth qui régnait en seigneur et maître sur ce coin du globe. Quoi qu’il en soit, si elle se posa effectivement la question, elle ne la posa cependant pas au principal intéressé de peur d’être indiscrète. Et ça serait un mauvais départ, on est tous d’accord là-dessus. Bref, son sourire s’élargit et elle dut répondre un truc du genre « moi de même » lorsqu’il lui dit qu’il était enchanté de faire sa connaissance et c’était vrai. Bon, certes, elle aurait aimé que ça soit un rien moins brutal comme rencontre mais après tout, la jeune femme venait tout juste d’emménager et elle ne connaissait pas encore grand-monde alors elle était toujours ravie d’en faire de nouvelles, de rencontres. C’était d’autant plus le cas lorsque la personne en question avait un chien et que Cher pouvait également se lier d’amitié avec celui-ci parce que soyons clairs : le bébé corgi ne serait jamais un chien de garde.

Ainsi la rouquine apprit-elle que Riley aussi venait de débarquer à Island Bay. Ah, si ça se trouve, elle avait vu juste en le pensant irlandais. Ils se mirent en route tandis qu’elle répondait :

    « Oh, vraiment ? Moi aussi, ça fait environ trois mois. »


Ironie du sort, elle avait l’impression de toujours répondre la même chose à chaque fois qu’on lui posait une question ; « quel âge à ton chien ? » « trois mois », « depuis quand est-ce que tu vis en Nouvelle-Zélande ? » « trois mois », « vous êtes mariés depuis quand ? » « trois mois », mais c’était comme ça, sa vie avait pris un tournant radicale depuis trois mois alors elle n’y pouvait rien si sa réponse était un poil redondante.

    « Du coup, vous connaissez de bons endroits pour prendre un café ? Je viens de Canberra et là-bas, l’enseigne phare c’est Starbucks, sinon, le moins qu’on puisse dire c’est que les salons de thé ont plus de succès. Alors loin de moi l’idée de dire que ce qu’ils font c’est de la merde mais c’est triste un peu quand même. »


D’accord, il venait tout juste de dire qu’il venait d’arriver mais on ne sait jamais et puis il faut bien se serrer les coudes entre nouveaux, se refiler les bons tuyaux, ainsi de suite. En parlant de café, ils longèrent la digue jusqu’à trouver un minuscule établissement qui en vendait. Cleo prit alors Cher dans ses bras, jugeant que la petite chienne était encore trop jeune pour qu’elle puisse se permettre de l’attacher devant la vitrine, ne serait-ce que le temps de récupérer sa commande. Puis elle se dit qu’il devait en être de même pour Riley, aussi se proposa-t-elle d’aller chercher les cafés pendant qu’il leur trouvait une place aussi ombragée que possible. C’est qu’elle faisait attention à sa peau malgré la crème sur laquelle on ne pouvait compter qu’une fois sur deux, c’était bien connu.

L’écossaise aurait cru qu’il ne se trouverait pas grand-monde à cette heure, comme c’était le cas sur la plage mais il s’avéra que ce petit café devait être the place to be car il y avait une file monstre bourrée de types en costards, l’oreille scotchée à leur téléphone portable. Elle prit donc son mal en patience et ne ressortis que quinze bonnes minutes plus tard.

    « Voilà, voilà, désolée pour l’attente, y a un monde fou. J’espère que vous n’avez pas de rendez-vous de la plus haute importance là, tout de suite. »


Parce que ça serait dommage qu’il parte sans prendre le temps de déguster cette boisson qui, non seulement s’était fait attendre, mais qui en plus, avait coûté un bras. Tout comme chez Starbucks, quoi. Cleo trempa ses lèvres dans son latte macchiato et se brûla la langue. Au moins c’était chaud, et pas dégueu, en plus de ça.

    « Alors, vous vous amusez bien ici ? »

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MessageSujet: Re: Run's beach - Cleo (#)   Run's beach - Cleo EmptyMer 14 Mar - 23:37

Le mot " Étranger " est une des plus belles promesses du monde, une promesse de couleurs, belle comme la Liberté.


Irlandais ? Il ne s'était jamais réellement posé la question, en réalité. Il savait que sa mère, ainsi que ses grands-parents maternels avaient des origines étrangères. Mais il n'avait jamais réellement réfléchi à la question. Après, maintenant qu'il prenait du recul il se rendait compte que son nom avait réellement des connotations irlandaises. Et puis, quand il réfléchissait un petit peu à son passé, il se rendait aussi compte que l'Irlande y était sans doute un peu. En effet, il se rappelait parfaitement de son grand-père maternel, qu'il n'avait connu que huit ans, qui avait un léger accent irlandais. Il lui avait aussi parlé de la St Patrick, cette fête irlandaise qui fêtait la bière ainsi que des rites celtes. Son grand-père en était fan. En même temps, pour un alcoolique, c'était étrangement étonnant. Sa grand-mère, quant à elle, il ne l'avait pas connu. Mais avec un prénom comme Erya, on était certain de ses origines irlandaises. Alors ouais, en prenant du recul, c'était évident qu'il avait des origines irlandaises. Mais alors, pourquoi ses parents ne lui en avaient-ils jamais parlé ? Pourquoi ne pas lui avoir annoncé de telles origines ? Pourquoi ne pas parler de cela ? Il ne comprenait pas. Mais au final, il s'en fichait un peu, enfin aujourd'hui je veux dire. Au départ, il avait cherché, mais maintenant ça lui passait au dessus.
En fait, il se demandait de quelles origines pouvait être la jeune femme. Mais quand il l'observait, il devinait quelque peu. Une écossaise. En effet, ses cheveux roux lui faisaient réellement penser à ce pays. Il avait rencontré énormément d'écossais lorsqu'il pratiquait encore son métier de policier. Peut-être de la bonne manière, mais il se souvenait particulièrement de leurs cheveux. Tous des roux. C'en était presque choquant et étonnant.
" Oh je vois. Moi, ça ne fait réellement qu'un mois que j'habite ici. " dit-il tout naturellement.
Un mois. Ca passait vite quand même le temps quand on y pensait. Ca faisait un bon mois que sa vie avait prit un tournant évident, qu'elle avait changé du tout au tout et qu'elle était devenue bien étrangère à ce qu'il aurait pu imaginer. Un mois que sa vie était devenue celle d'un ex-taulard, d'un citoyen lambda. En fait, en un mois, il était passé de fierté de la Nation à reclus de la société. Ouais ça faisait bizarre, réellement. Il avait mit plus de dix ans à construire une vie bien rangée, à aider les autres, à rendre service en son pays ... Mais ensuite, il avait mit moins d'une seconde pour tout détruire, pour anéantir la vie d'un inconscient et ensuite finir en prison. Il savait que son acte aurait des conséquences, mais il n'aurait pas imaginé qu'elles soient si rapides : quoique. Comme quoi, l'Homme a un libre arbitre, il sait juger des conséquences de ses actes, mais il n'a toujours pas la notion du temps.
" Beh disons que je suis plus un oiseau de nuit que de jour, si vous voyez ce que je veux dire. " dit-il en rigolant ironiquement. " Mais sinon, je connais plus des bars que des café ou autre. Même à Wellington, quand je travaillais encore, je prenais mes cafés sur un stand dans la rue, donc. "
Wellington. La fameuse ville qu'il avait quitté en commettant son crime. Cette ville qui l'avait accueilli à bras ouvert, qui lui avait permit d'avoir une magnifique carrière et finalement qu'il avait souillé en une fraction de seconde. Parfois, il s'en voulait, sincèrement. Puis au moment où les regrets apparaissaient, le visage d'Eden couvert de sang apparaissait et là il secouait la tête en oubliant tout. Il ne pouvait s'en vouloir, c'était impossible. Pas pour lui. Il l'avait fait en tout état de cause.
Délicatement, il posa sa main sur la tête de Dio et suivit la jeune femme le long de la plage. Un bon café, ouais, il en avait véritablement besoin. Sortir tous les soirs, boire et surtout se réveiller avec un mal de crâne ... C'était pas une vie, surtout à bientôt cinquante ans. Un regard sur le café en question et un petit sourire apparut sur ses lèvres. Qui l'eut cru ? La plage était vide, mais cette enseigne pleine. C'était tout bonnement étonnant. Il resta là, adossé à une bouche d'incendie avec son chien assit à ses pieds. Quelques minutes plus tard, la jeune femme apparut avec deux café et un sourire confus. Désolée de l'attente ? Il ne fallait pas. Elle était déjà bien gentille de lui ramener son café, alors il n'allait pas se permettre de se plaindre de l'attente, c'était irrespectueux. Il secoua la tête en lui adressant un sourire reconnaissant, il s'en fichait en vérité. Il mit sa dosette de sucre, prit la touillette et remua son café. Ensuite, il but une gorgée et fronça des sourcils lorsque celui-ci lui brûla les lèvres. Chaud, mais délicieux.
" M'amuser c'est un bien grand mot, mais disons que ça me permet de tourner une page. Et vous ? Ca vous plaît comme ville ? " demanda-t-il réellement intéressé.
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MessageSujet: Re: Run's beach - Cleo (#)   Run's beach - Cleo EmptySam 17 Mar - 2:56

Un mois ? Wow, il était encore plus neuf qu’elle dans cette ville. Mais il avait néanmoins l’air de connaître le coin. Peut-être était-il des environs ? Difficile à dire, même avec son accent. Toujours est-il qu’il connaissait mieux les bars que les cafés, selon ses dires. Ah oui, Cleo voyait tout à fait. On peut dire qu’elle n’avait été une grande sorteuse. D’abord parce que son boulot ne le lui permettait pas toujours avec ses horaires décalés mais aussi et surtout parce que « sortir », dans son vocabulaire, c’était synonyme de « danser » et que si ce n’était pas pour danser, alors elle ne voyait pas l’intérêt d’aller savoir dans un bar miteux, super inconfortable et où tous les mecs qui ne se lavaient pas les mains après être passé aux toilettes piochaient allègrement dans les cacahuètes. Non merci. D’autant que c’était dans ce genre d’endroits qu’il lui arrivait de se faire aborder. Moins maintenant, heureusement. C’était fou le pouvoir répulsif que pouvait avoir un simple anneau d’or placé au bon annulaire, la rouquine s’en émerveillerait toujours. Mais lorsque Riley évoqua ses cafés pris à des stands dans la rue, elle ne put s’empêcher d’afficher une mine perplexe.

    « Non, vous voulez dire que ça se boit vraiment, ça ? »


Pour elle, ça devait s’apparenter aux cafés des machines : imbuvables mais peut-être était-elle un peu difficile à ce sujet. Bref. Après quoi l’écossaise s’éclipsa quelques instants, le temps de commander puis de récupérer les boissons et se trouva un petit coin d’ombre tout à côté de la bouche d’incendie. Elle cassa un sucre en quatre et donna le plus petit morceau à Cher qui n’en fit qu’une bouchée avant de repartir à l’assaut de son nouvel ami. C’est ainsi qu’elle apprit qu’à l’instar de bien des gens qu’elle avait croisé jusqu’ici, Riley s’était installé à Island Bay pour tourner une page de sa vie. Rien de bien étonnant à cela, quand les gens avaient besoin de changer, ils mettaient généralement le cap sur un endroit ensoleillé, où l’air était vivifiant. Rares étaient ceux qui rêvaient de partir élever des pingouins à Groenland. Elle écoutait attentivement tout en hochant la tête entre deux gorgées puis Riley lui retourna sa question. Si elle s’amusait à Island Bay ? Oui mais parce qu’elle savait qu’elle ne s’y installerait pas définitivement. La Nouvelle-Zélande n’avait jamais été son premier choix, mais ça faisait très bien l’affaire en attendant.

    « Plutôt, oui, c’est plus calme que Canberra qui n’est même pas la ville la plus agitée d’Australie, vous imaginez le changement. Mais c’est provisoire, j’aimerais rentrer en Ecosse d’ici quelque temps. Le soleil tape beaucoup trop fort par ici, si vous voulez mon avis. » répondit-elle avec un petit sourire.


Ça tombait bien puisque c’était également le cas de son mari. Enfin, lui voulait juste vivre à la campagne, pas spécialement en Ecosse, mais l’idée avait l’air de lui plaire assez. Ils auraient pu le faire directement sans passer par la case Nouvelle-Zélande maintenant que Cleo était riche mais ayant vécu la majorité de sa vie en pleine capitale, elle savait pertinemment que la transition serait ultra-compliquée s’ils étaient tout de suite partis pour les Highlands. Et Wellington lui avait semblé être un assez bon compromis. Oh, ils auraient pu rester en Australie aussi mais vous avouerez que les kiwis c’est drôlement plus mignon que les goanas, les serpents, les araignées qui font la taille de votre tête et autres crocodiles. C’est bien pour cette raison que la rouquine n’avait jamais osé trop s’éloigner de la ville et pourtant, fut un temps où elle aurait adoré partir à la chasse aux koalas et aux kangourous. Désormais, l'outback australien lui filait des sueurs froides.

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