don't look back in anger (arnaud)

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Valentin avait un cours sur la gestion budgétaire à donner aujourd'hui, ce n'est pas sa matière préférée, mais il gère assez bien la chose. Il gère très bien son argent et son petit commerce, juste qu'il ne peut pas leur dire comment il fait pour bien gérer l'argent, du moins, la drogue n'est pas un bon exemple. Il avait toutes les notes de l'autre professeur en main. Il était présentement dans sa classe, à regarder les feuilles que l'on lui avait laissées et à attendre l'arrivée des élèves. Il avait toute sa tête, quand il sait qu'il va enseigner, la veille, il reste tranquille, sans boire, ni même fumer un joint. Il s'était préparé mentalement et la cloche avait sonné, les élèves avaient enfin pris place dans l'auditorium. Ils étaient assez nombreux, assez calmes, enfin presque tous, parce qu'il a fallu qu'il tombe sur le groupe dans lequel Arnaud se trouvait. Valentin tente de rester patient dans ses cours, mais à l'extérieur de l'université, c'est une vraie boule de feu et présentement, à l'intérieur de son corps, il pourrait presque y déclencher l'alarme d'incendie, tellement qu'il bouille. Parce que le gosse de riches a décidé de jouer les perturbateurs et Val n'a pas hésité à le remettre à sa place, mais de façon classe et subtile. Au bout de deux heures environ, il termine son cours. « Arnaud Delacroix, je souhaiterais te voir. » Il se permettait de le tutoyer, il attend que les autres sortent de la salle et il va fermer rapidement la porte. La prochaine cour n'est pas prévue dans l'immédiat. « Ça va, tu t'amuses bien à jouer les adolescents en me faisant chier ? » Maintenant qu'ils ne sont que tous les deux, il peut bien se permettre de hausser le ton et d'insérer des injures.

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T’avais cours aujourd’hui et y’avait une chose que tu ne pouvais pas calculer c’était la présence de Valentin dans tes cours. Ça te fou tout à l’envers chaque fois chaque fois que ton regard croise le sien. Depuis quand il était remplaçant à l’Université celui-là d’ailleurs ? La dernière chose que tu te souviens c’est qu’il trafiquait, mais tu ne te rappelais pas qu’il faisait du remplacement. T’entre donc dans la salle de cours en compagnie de Mark puisqu’il est dans tout tes cours. Vous allez vous placer plus haut et le cours commence. Tu t’amuses à faire le fou, entre faire des avions en papier qui atterrissent un peu partout, tu t’amuses aussi à tenter de perturber Valentin au devant la classe. C’est de la provocation pure et dure. Puis le cours tire à sa fin, la cloche sonne. Tu ramasses donc tes trucs et avant même que t’eus le temps de quitter la classe tu entends. « Arnaud Delacroix, je souhaiterais te voir. » Tu t’arrêtes, soupires et lèves les yeux en l’air. Tu attends que tout le monde soit sortir de la classe et tu regardes Valentin plutôt découragé. « Ça va, tu t'amuses bien à jouer les adolescents en me faisant chier ? » Tu te mets à rire en serrant tes livres contre toi. « Toi ça t’amuses de me sermonner comme si j’étais un enfant ? » Tu le regardes droit dans les yeux. « Et p’tite remarque.. on n’a deux années qui nous séparent, alors on repassera question d’adolescent.. La seule différence qu’il y a maintenant c’est que t’es en position d’autorité puisque t’es mon enseignant.. Alors maintenant est-ce que je peux y aller ou tu vas me garder en retenue ? » T’es sur la défensive, mais en vrai tu l’as cherché. Il serait peut-être temps que vous discutiez ensemble, mais en même temps t’es pas sûre d’en avoir vraiment envie, ou du moins pas dans cette classe..

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Valentin avait fait preuve de patience, à vrai dire, il se voit mal pousser la gueulade devant tout le monde. Et Dieu sait, qu'il y a des professeurs qui atteignent leur limite et le font devant tout le temps. Ceci dit, lui, il ne le faisait pas, mais il pouvait humilier de façon plus ou moins subtile devant les autres, ça peut toujours servir de leçon, en général en tout cas. Il n'avait pas prévu d'être dans ce cours et encore moins, avec Arnaud dans la salle. Mais bon, il n'allait pas l'épargner pour autant. « Je devrais peut-être te donner la fessée alors. » Mais pas sûr que ça serait très soft s'il venait à le faire, autant oublier ça tout de suite. Il y a des moments où Val ne sait pas toujours se contrôler, surtout quand quelque chose le contrarie. Mais malgré tout, il aime ce job, et ça lui fait toujours de l'argent en plus, il ne va pas cracher sur ça. Il se met à rire à son tour et puis il lève les yeux. « Et on voit tout de suite, c'est qui le plus mature hein. » Parce que contrairement à Arnaud, il a passé l'âge de faire des avions en papier, même pour faire chier le prof qui donne le cours en avant. « Vas-y, tu es libre. » Il croise ses bras tout en le regardant. « Mais tu ne pourras pas m'échapper, je sais où te trouver, je connais la ville par cœur, les recoins, où tu traînes. Tu ne pourras jamais me fuir. » En plus d'avoir des contacts et yeux partout, il n'allait pas pouvoir rester longtemps caché, en tout cas, le fuir éternellement, ça va être difficile étant donné qu'ils vivent dans la même petite ville. « Au fait, comment va ton cœur depuis la dernière fois ? » Un sourire en coin s'affiche sur son visage. Il a besoin de sa dose de provocation, sinon ce n'est pas drôle.  

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T’avais pas envie de rester dans la classe avec Valentin. T’avais un peu peur de ce qui pouvait se passer avec lui, puis en même temps même si tu redoutais ce moment tu te doutais que ça allait arriver. Tu serres donc tes livres contre toi, ta respiration s’accélère. « Je devrais peut-être te donner la fessée alors. » Tu secoues la tête découragé. « Ah je vois.. c’est ce qui t’fais prendre ton pied m’faire souffrir.. » Dis-tu la mâchoire crispé. T’aurais dû fermer ta gueule et faire comme tout le monde dans la classe. T’aurais du t’abstenir de faire des conneries et pour ça tu ne te serais pas retrouvé ici avec lui, dans cette classe la porte fermée. En plus il ne se gêna surtout pas pour te faire la remarque. « Et on voit tout de suite, c'est qui le plus mature hein. Vas-y, tu es libre. » T’allais pas te faire prier en tout cas. T’attendais que ça qu’il te donne le feu vert pour que tu puisses quitter la salle de classe. Alors, tu te dirigeas vers la porte mais tu t’arrêtas au son de sa voix. « Mais tu ne pourras pas m'échapper, je sais où te trouver, je connais la ville par cœur, les recoins, où tu traînes. Tu ne pourras jamais me fuir. » Tu restas dos à lui un moment puis tu te retournas. T’es en colère, tes brisé mais en fait t’es surtout très mélanger dans tout ces sentiments. « Tu vas me traquer.. pour quoi faire Val ? Bordel j’suis pas ton esclave.. tu peux bien te donner dans l’illégalité, mais jamais tu feras de moi ta pute.. » Dis-tu en grognant et déposant tes livres sur un bureau tout près. T’es prêt à l’affronter. Tu l’as pensé, il était temps que vous mettiez les choses au clair. Enfin tu devais avoir le cœur net sur certaines choses. « Au fait, comment va ton cœur depuis la dernière fois ? » Tu ne peux t’empêcher de rire. « Il se porte bien t'en fais pas pour lui.. C’est pas comme s’il avait vraiment d’un besoin d’un imbécile à aimer.. » Tu t’approchas de lui ne le quittant pas une seule seconde des yeux. « Puis pourquoi cette question ? D’toute façon on n’en à rien à foutre de l’amour.. C'est toi-même qui l'a dis. » T’as eu le cœur brisé, d’ailleurs ton cœur il l’est toujours. T’as pas digérer encore ce qu’il t’a dit. Une année c’est pas assez long pour recoller le cœur brisé.  

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Il ne pouvait pas s'empêcher de faire allusion à la fessée, déjà, le lieu est plutôt approprié, non ? Ce n'est pas ce qu'ils faisaient dans le temps ? Bien qu'aujourd'hui, il faut revoir la définition, parce que dans le cas de Valentin, c'était plus qu'une punition qu'il avait en tête. « D'après toi ? » Se contente Val de lui dire, après tout, ça ne serait pas tant nouveau, mais maintenant, la donne avait un peu changé, déjà parce qu'ils s'étaient éloigné et que si Arnaud voulait lui en faire baver, c'était son problème, mais il savait qu'il n'allait pas se laisser faire. Il fallait qu'il joue les possessifs, ou plutôt les traqueurs, il aime avoir les gens à l'œil, surtout les ennemis, pas qu'il considère Arnaud comme un ennemi, mais il avait besoin de savoir ce qu'il faisait, enfin, dans la mesure du raisonnable. C'est une obsession chez Valentin, il ne faut pas chercher plus loin. Il le regardait s'arrêter. Il sourit légèrement et il hausse les épaules. « Ce n'est pas ce que tu étais l'été passé ? » Ouais, un beau salaud, et même s'il aimerait se montrer plus doux, plus agréable, il avait du mal, il était le mode provocateur était enclenché. Bien évidemment, c'était plus que physique, mais il ne serait pas vraiment de l'avouer, trop fier sans doute. Val le regarde s'approcher de lui et il ne doutait pas une seconde qu'il avait le cœur brisé ou en tout cas, il l'avait sans doute eu. « Parce que c'est la vérité, je ne fais pas dans la romance. Je connais pas ça, je ne sais même pas c'est quoi aimer. » Sauf peut-être lui-même et sa mère ? Il soupire légèrement et il s'approche à son tour de lui. « Tu m'aimes toujours ? Enfin ce truc-là, dans ton cœur, le truc que tu ressentais. » Besoin de savoir, de vérifier, si c'est toujours le cas, ça sera plus facile, s'il est passé à autre chose, ça sera autre chose qui se passera. Il n'avait pas prévu de le revoir, mais maintenant qu'il était là, il avait envie d'en profiter. 

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« D'après toi ? » Honnêtement t’aurais préféré qu’il ait un minimum de sentiments pour toi. Du moins qu’il te fasse comprendre que votre relation n’était pas que de la baise au final. Sauf qu’une fois de plus tu t’es fais prendre par l’amour. Tu t’es attaché à lui et lui s’est foutu de ta gueule. Tu commences à penser que jamais tu ne seras aimé comme il se doit. En tout cas une chose est sûre ça n’allait pas être Valentin qui allait t’aimer. Il est trop préoccupé par sa propre personne pour avoir le temps de se soucier des autres autours – soit toi.  Tu continuas de le regarder tout en gardant une certaine distance. Une fois de plus ses paroles ne te satisfait pas. Elles te brisaient à l’intérieur. T’avais beau avoir l’air, mais t’as plutôt senti ton cœur exploser dans ta poitrine. « Ce n'est pas ce que tu étais l'été passé ? » Tu soupiras puis baissas les yeux. « Avoir su . j’aurais réclamé un salaire raisonnable. » Dis-tu finalement en croisant tes bras sur ton torse à tour. Tu n’avais pas envie de lui dire : non je t’aimais vraiment. De toute façon tu n’avais pas vraiment besoin de préciser que tu étais amoureux de lui, tu lui as déjà dis et il a très bien entendu. Puis la conversation avança drôlement . « Parce que c'est la vérité, je ne fais pas dans la romance. Je connais pas ça, je ne sais même pas c'est quoi aimer. »Est-ce que tu avais envie de reparler de tout ça avec lui alors que tu sais qu’il en a rien à foutre, t’es pas certain. Puis tu l’as bien compris qu’il ne savait pas aimer. Surtout parce que tu l’aimais, mais seul.. « Tu m'aimes toujours ? Enfin ce truc-là, dans ton cœur, le truc que tu ressentais. » Finit-il par te demander en s’approchant de toi. Il est près.. trop près de toi et t’as peur de ce qui pourrait aussi arriver. Tu le regardes donc de haut en bas sans jugement juste inquiet de sa réaction. « N..Non.. » Dis-tu en ravalant ta salive de travers t’étouffant presque. «  Ce truc comme tu dis, il n'existe plus. Et y'a une année  qui a passée Valentin. J’suis passé à autre chose.  J’vais pas t’aimer sans avoir rien en retour.. j’suis pas si fou contrairement à ce que tu crois. »  Tu te pinça les lèvres. TU mentais, ton cœur était toujours fou de lui puis en plus de savoir que tu allais passer ton temps à le croiser, ça te rendais fou. Tu pourrais peut-être lâcher tes études.. Non ? Encore là il t’a dit qu’il allait littéralement te traquer.

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Il ne sait pas jouer les sensibles, mais par contre, jouer les salauds, ouais, ça, il s'y connaît parfaitement. Mais au fond, vraiment au fin fond de son être, il y a quand même une partie de lui qui est bien, vaut mieux une mini partie que rien du tout. Il faut juste bien la chercher et pour le moment, il n'y a que sa mère qui a trouvé cette partie. « Le truc, c'est que je ne fais pas dans la prostitution, du coup, tu n'aurais rien eu. » Dit-il en souriant légèrement. Il faisait dans la drogue, c'était bien en masse, il ne se voyait pas vendre le corps d'une femme, traiter la femme comme un objet, de la merde. Il y a des hommes proches de lui qui ont tenté le coup et qui se sont ramassé avec un œil au beurre noir. Valentin s'était rapproché de lui, un peu plus près à chaque fois. Il ne sait pas trop quoi c'est quoi l'amour et il ne cherche pas à savoir de quoi il s'agit, être attaché à quelqu'un est déjà assez difficile, et il est assez obsédé ainsi, vaut mieux pas qu'il tombe amoureux. « Non ? » Il continue de s'approcher, jusqu'à ce qu'Arnaud frappe son dos contre un mur et qu'il soit coincé entre ça et Val. Il l'écoutait parler, sans le quitter des yeux. Il avait envie de lui dire qu'en retour, il avait eu son corps, mais il s'abstenait de lui dire. Il place ses mains sur le bord du mur pour l'empêcher de s'échapper. « Oui, je comprends. » Dit-il, alors qu'il ne semble pas tellement le croire, il se penche pour venir presser ses lèvres contre les siennes. C'est peut-être le moyen de le savoir, de savoir si son cœur continue de s'emballer pour lui.

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« Le truc, c'est que je ne fais pas dans la prostitution, du coup, tu n'aurais rien eu. » Tu soupires. Décidément votre conversation ne s’améliore pas et tu n’auras certainement pas le dernier mot avec Valentin. Sauf que ça tu le sais, pourquoi n’y as-tu pas pensé avant. Tu le sais pourtant qu’il ne donne pas sa place. Toi non plus d’ailleurs. Vous avez l’air de deux coqs qui se préparent à se battre. C’est de la folie. Tu voulais bien le faire chier tout à l’heure, mais là t’es plus certain d’avoir envie d’avoir un tel affront avec lui. Déjà que t’as l’impression qu’il va finir par t’avoir à l’usure. T’es faible quand tu le vois, bien qu’il te fasse chier au plus haut point, t’arrive tout de même à trouver la perfection en lui. T’es con ou t’es amoureux, un des deux, voir les deux. Depuis tout ce temps tu n’arrives toujours pas à comprendre comment il peut avoir autant d’emprise sur toi. Comment il arrive toujours à ses fins avec toi. Bordel, t’es pas sa marionnette, ou peut-être que si. C’est ça, tu l’as trouvé et c’est ce que t’as toujours été pour lui finalement. Puis il te demande si tu es toujours amoureux de lui. T’aurais aimé que ton corps ne parle pas à ta place, mais au lieu de ça il t’a plutôt trahis. Tu lui a pourtant dis non. Tu le regardes donc s’approcher de toi. Tu deviens nerveux. « Non ? » Tu secoues la tête négativement. « Non je te dis.. t’as besoin d’une preuve c'est ça ? C’est quoi ton problème ? » Dis-tu en reculant d’un pas ou deux alors qu’il s’approche de toi. Tu le sais intérieurement que tu lui mens mais que tu te mens aussi à toi-même. Mais bon sens t’aimerais tellement que ce ne soit pas ça. T’aimerais tellement ne pas l’aimer et faire comme lui- que votre relation soit sans attache que physique. Sauf que c’est plus fort que toi, t’es attiré vers lui autant physiquement que sentimentalement. Tu passes donc en mode défensive, mais apparemment il s’est rendu compte que t’es un très mauvais menteur. T’as une grande gueule, mais pour mentir t’es nul. T’es trop habitué de dire ce que tu penses quand t’en a envie. Tu te retrouves finalement coincé entre lui et le mur. Ses mains de chaque coté de toi te bloquent pour ne pas que tu t’échappes. Bordel.. tu dois résister, penses-tu. « Oui, je comprends. » Te dit-il alors qu’il vient presser ses lèvres contre les tiennes. Tu restas la immobile quelques secondes. Ça devait être l’effet de surprise. Tu déposas tes mains du son chandail que tu serras entre tes doigts et le repoussas. Enfin t’essaye de le faire, mais tes mains sont agrippée à son chandail comme si ta vie en dépendait. « Bordel, mais qu’est-ce que tu fais ? » Dis-tu finalement en fronçant les sourcils et relâchant son chandail que t’avais littéralement froissé.

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Évidemment que non, qu'il n'avait pas besoin de preuve, enfin si, mais c'était surtout pour lui, pour savoir s'il y avait espoir qu'ils retrouvent un jour leur relation ou du moins un truc similaire, sans qu'ils se prennent constamment la tête. Déjà, que Val n'est pas facile à vivre, si en plus Arnaud lui donne du fil à retordre, ça ne va certainement pas se finir en bonne et due forme. La première fois qu'ils s'étaient vue, il voyait qu'un sale gosse de riche en lui, qui fait la fête pour se rendre intéressant aux yeux des autres, qui se défonce que pour faire comme ses petits copains. Il ne voyait pas grand-chose en lui qui l'attirait, si ce n'est que son physique et l'attirance sexuelle qu'il éprouvait, c'est d'ailleurs toujours le cas. Mais il n'avait pas certainement pas prévu de passer l'été à ses côtés et à se retrouver attacher à ce dernier. Il avait préféré jouer les insensible quand Arnaud lui avait avoué ses sentiments, tout simplement parce qu'il a du mal à se voir en relation, il n'est pas stable et à long terme, ça risque d'être novice pour tous les deux. Évidemment, il ne peut pas prévoir l'avenir, ce qui aurait pu se passer, mais de toute manière, Arnaud n'était là que pour l'été, à quoi bon s'engager dans un truc qui va prendre fin le lendemain. Il était hors de question pour le blond de s'embarquer dans ce genre de relation et de suivre ce chemin déjà échoué à l'avance. Maintenant, qu'il savait que cela était permanent, il avait envie de le rendre fou à nouveau, de jouer avec lui, avoir une certaine emprise, sûrement par possessivité, parce qu'il a besoin de le voir revenir vers lui, alors qu'il pourrait faire de même avec un autre sans problème, mais ça ne serait pas pareil. Mais c'est tombé sur lui, sur Arnaud. Il n'avait pas hésité une seconde à l'embrasser, espérant seulement que personne n'allait entrer dans la pièce ou les voir. Ça irait mal pour les deux, mais surtout pour Valentin, vu que c'est lui l'enseignant et que les universités ne courent pas les rues à Wellington. Il le sent agripper son chandail, alors qu'il finit par le repousser en lui demandant ce qu'il fait. « Tu n'es pas idiot, tu sais ce que je faisais. » Ce n'était pas évident ? Il arrange son chandail en passant sa main pour ne pas le froisser davantage. Il aime rester propre, que ses vêtements le soient. Il lève finalement les yeux vers lui. Val avait eu envie de l'embrasser et il aurait aimé que ça soit réciproque. « Tu peux dégager. » Dit-il froidement. Il se recule et il attrape son sac à bandoulière et il le porte à son épaule, prête à dégager.  

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« Tu n'es pas idiot, tu sais ce que je faisais. » Tu baisses les yeux alors qu’il se recule. C’est clair que tu savais ce qu’il faisait, d’ailleurs c’est pas l’envie qui manque de recommencer ce baiser. En réalité c’était tout ce que tu demandais de sentir ses lèvres contre les tiennes, son corps contre le tien. Bon sens il t’a manqué mais t’as pas envie d’être un faible devant lui. « Ce que je veux dire c’est pourquoi tu fais ça si tu ne m’aimes pas ? » Dis-tu en plaçant tes mains derrière ton dos. T’es pas certain d’avoir droit à une réponse clair et net, mais au moins tu as osé lui poser la question. Tu ne te sens cependant pas mieux de lui avoir demander. Tu sais que sa réponse ne sera probablement pas ce que tu demandes, mais peut-être que c’est que tu veux vraiment. Tu veux avoir la certitude que vous deux ce n’était que pour vous amuser et rien de plus.  « Tu peux dégager. »  Te dit-il alors qu’il met sur son épaule son sac. Tu lui a posé une question mais t’es encore sous le choc de ce qui vient de se passer. T’es même partagé entre ce que tu veux et ce que tu ne veux pas. Bordel t’as vraiment un problème. Puis tu mets toutes tes pensées de côté. C’est plus fort que toi. Tu te jettes sur lui sans crier gare et l’embrasse. C’est passionnel et intense. Est-ce qu’il avait lui aussi envie de poser ses lèvres sur les tiennes ? T’en sais foutrement rien, mais tu sais par contre que t’es toujours attiré vers lui.  Puis maintenant un coup que tu l’as embrassé comme il venait de le faire avec toi, tu te recules. Tu baisses les yeux et te racles la gorge. « C’était qu.. qu’un besoin physique .. fais-toi pas d’idée. » Dis-tu en tentant de reprendre ton souffle et tes esprits. Ça peut que tout ce qui était sentimental pour vous, enfin pour toi ne soit plus. Tu relèves les yeux pour le regarder. Tu attrapes ensuite tes livres et les plaques de nouveau contre ton torse. Est-ce que t’as envie de recommencer, oui sans hésiter. Sauf que tu devrais partir .. en plus c’est tout de même ton prof.
 

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Valentin n'avait pas envie de lui répondre. Déjà, s'il le faisait, sûrement qu'Arnaud regretterait qu'il ait ouvert sa bouche. Il sait très bien qu'ils n'ont pas besoin de s'aimer pour ça. Enfin, c'est vrai que Val évite d'embrasser n'importe qui, surtout si le cœur et les sentiments n'y sont pas. Ceci dit, il n'allait pas commencer à parler de sentiment et d'attachement. Il a fait un faux pas, il n'aurait pas dû l'embrasser, mais plutôt rester professionnel, ou tenter en tout cas. Ça avait été plus fort que lui, il a eu besoin de presser ses lèvres contre les siennes. Maintenant, ils pouvaient partir chacun de leur côté. Il avait ramassé son sac, prêt à quitter les lieux, mais Arnaud se jeta sur lui soudainement, faisant tomber son sac au sol. Il est surpris de le voir revenir vers lui, après ce qu'il venait de dire. Il n'est pas mécontent, loin de là, savoir qu'il est prêt à revenir vers lui comme ça, il ne va pas nier que ça lui plaise grandement. Par contre, Val joue les insensibles et il finit par le repousser. Il le regarde dans les yeux. « Ne recommence plus, compris ? » C'était le monde à l'envers, mais il avait besoin de jouer les hommes froids, pas pour l'éloigner, mais freiner ce qui venait de se produire, ce baiser, les choses ressenties. « Je suis dorénavant ton professeur, pas ton amant. » Il attrape à nouveau son sac en soupirant. Il avait besoin de mettre cette distance, seulement pour lui-même, peut-être que ça allait le freiner ou peut-être pas. « Et je ne ferai pas de passe droite durant les cours, déjà que t'es un emmerdeur de première. » C'était vraiment le cas de le dire, il avait eu envie de lui mettre des claques derrière la tête tout à l'heure, mais ils n'étaient pas seuls et il avait fait preuve de diplomatie, enfin, pas loin de ça.  

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Tu ne sais pas ce qui t’as pris. Toi qui s’étais juré de ne pas le toucher et d’à peine le regarder, tu t’es menti à toi-même. Tu t’es laissé emporter par l’émotion et t’as sauté dessus sans te poser des questions. Heureusement, tu t’es rendu compte que tout ça n’avait aucun sens et ce même si t’en avais envie. Ses lèvres contre les tiennes tout à l’heure t’ont remémoré des souvenirs que tu croyais disparut. « Ne recommence plus, compris ? » Tu fronces les sourcils et le regarde. D’abord c’était lui qui avait commencé et c’était toi le coupable. Non, non , non et non. Pas question que ce soit ta faute. Pour l’avoir fait chier ça oui, mais pour le baiser s’il t’avait pas coincé entre lui et le mur ainsi que ses lèvres se soient déposées sur les tiennes, tu n’aurais pas recommencé. « À vos ordres.. Monsieur. Comme VOUS voudrez » Dis-tu toujours en riant..mais en mettant l’accent sur le monsieur et le vous. Tu fais exprès, après tu le connais un minimum. Tu sais que même s’il tente d’être froid il a un point faible. T’es pas certain de savoir ce que c’est encore mais tu trouveras. «Je suis dorénavant ton professeur, pas ton amant. » Tu le regardas te mordillant la lèvre inférieure. « Dommage.. moi qui croyait que ça pouvait te sembler excitant de te taper ton élève. » Tu te mis à rire. L’entendre te dire ça te faisait tout drôle quoi qu’en même temps il n’avait pas tords. Sa relation avec toi devait rester professionnelle quoi qu’avant elle ne l’était pas et ça te plaisait, oui dans la mesure ou t’es tombé amoureux de lui. « Et je ne ferai pas de passe droit durant les cours, déjà que t'es un emmerdeur de première. » En sourire en coin s’afficha sur ton visage. Oui tu pouvais être un foutu emmerdeur. Après tout il l’a cherché. Si il ne s’amusait pas à jouer au con avec toi peut-être que tu resterais sage. « J’suis pas inquiet .. quoi que je m'attendais pas à être privilégier.. mais dis-toi que t’as encore rien vu. » T’essaie de le provoquer, est-ce que ça va fonctionner t’en sais rien, mais au moins t’auras le mérites d’avoir essayé. Tu tournas les talons puis recula jusqu’à son bureau. Une fois tout près tu poussas les livres qui se trouvaient dessus le meuble par terre. « Désolé.. j’ai pas fais gaffe. » Dis-tu le regard provocant. Tu l’as dis tu finiras par trouver son point faible.


 

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Il ne fallait pas céder, même s'il l'avait fait, il devait impérativement rester de son côté et Arnaud du sien, pas sur la même ligne. Il ne veut pas, enfin, si, il veut lui sauter dessus et probablement le coucher sur la table pour le baiser, mais il allait résister. En plus, Arnaud avait l'air surpris tout à l'heure suite au baiser que Val lui avait donné, ils ne savent pas sur quel pied danser ses deux-là. Il lève les yeux quand il insiste sur le mot vous, ouais, ça le fait un peu vieillir quand même, mais la position d'autorité, il en a l'habitude, même à l'extérieur, c'est juste un contexte différent. Il sourit légèrement en coin suite à ce qu'il venait de lui dire. « Oui, mais ça, je l'ai déjà fait, Arnaud. À plusieurs reprises. Ils avaient besoin de cours particulier, tu vois. » Des cours très particuliers et inutile de dire que Valentin n'est pas le genre de professeur que l'on voit à tous les jours à l'école, ils sont souvent bien plus âgés et pas nécessairement agréables à regarder, comparer au blond. Il rit légèrement en le voyant agir comme un enfant. Ouais, mais il ne sait pas que Valentin a ses limites et elles sont très minces. Il s'approche de lui, il lui attrape le cou et le bras dans le dos avant de le pousser contre le tableau. « Je ne crois pas que tu saisis vraiment qui je suis. » Dit-il en déplaçant sa main de son cou à sa tête pour le tenir en place. « Tu te crois drôle et malin, mais des fois, il vaut mieux rester à sa place. » Il le lâche en se reculant finalement. Il allait peut-être devoir souvent le remettre à sa place ou alors, il allait comprendre, mais ça pouvait empirer à la longue. « Ramasse-moi ses livres, après tout, c'est de ta faute. Ou tu veux peut-être que j'en glisse un mot au doyen ? » Et de toute manière, ce n'est pas sa salle, lui, il va de salle en salle, et le prochain enseignement va se poser des questions.  

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« Oui, mais ça, je l'ai déjà fait, Arnaud. À plusieurs reprises. Ils avaient besoin de cours particulier, tu vois. » Tu vois très bien ce qu’il veut dire, t’es pas idiot.  Puis t’avais dis ça que pour le provoquer. Tu te mis donc à rire puis t’approchas doucement du bureau. Tu fis tomber les livres au sol puis fit l’innocent. Est-ce que ça aussi tu avais fait exprès, oui certainement ! C’était un autre moyen de le faire rager, juste pour voir jusqu’où était sa limite. Tu n’as pas peur de lui.  En moins de deux, tu te retrouveras la face collé contre le tableau de la classe, ta main dans le dos ainsi que sa main qui tient sa Tête. Tu laissas sortir d’entre tes lèvres un bruit sourds lorsque on torse heurta aussi le tableau. « Je ne crois pas que tu saisis vraiment qui je suis. » Malgré tout ça, un sourire en coin apparut sur ton visage. « Tu te crois drôle et malin, mais des fois, il vaut mieux rester à sa place. » Te dit-il en se reculant. Tu te mis à rire, c’est plus fort que toi.  C’est peut-être son rôle d’Autorité sur toi que t’as du mal à respecter,  tout comme le stress qui s’empare de ton corps. T’as du mal à t’y faire puisque l’été dernier c’était beau et doux entre vous, alors que là ça te semble un peu plus violent et faux. T’as l’impression qu’il combat ses désirs. . « Ramasse-moi ses livres, après tout, c'est de ta faute. Ou tu veux peut-être que j'en glisse un mot au doyen ? » Tu continuas de rire et replaça tes vêtements. Tu ramassas les deux trois livres qui se trouvaient au sol, mais au lieu de les déposer sur le meuble, tu les laissas retomber. « Tu t’fous de ma gueule.. pour des livres.. » Tu le fixas et t’approcha pour l’affronter. « Toi ! T’as envie de que je fasse un plainte pour agression.. Je me souviens pas m’être déjà fais maitriser par un enseignant.. Quoi que y’en a peut-être des plus fous que d’autre. » Tu le connais Valentin, quoi que t’as jamais vraiment eut affaire à lui alors qu’Il est carrément en colère. Tu sais quel sont ses activités, mais tu t’en fou. Tu te fous de ce qui ce passe autour de lui, parce que tout ce qui compte pour toi c’est lui pour ce qu’il est et non ce qu’il fait. « Donc si j'comprends bien tout ce qui vient de ce passer.. tu m'auras à l'oeil comme si j'étais ton chien, tu m'feras suivre, surveillé mais en réalité t'en a rien à foutre de moi.. Tu veux seulement avoir une emprise sur moi, c'est ça ? » Dis-tu les sourcils fronçés le regard toujours défiant.

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feat. val&arnaud

À vrai dire, il s'en fout des livres, il avait simplement perdu patience, c'était sûrement depuis le début du cours, qu'il avait contenu sa rage de ne pas lui en mettre une. De toute manière, ce n'est pas son problème les bouquins, ça va être celui du prochain enseignant. Il s'était laissé emporter, il faut dire que ce n'est pas le genre à être très calme, rarement il arrive à contenir sa rage. Valentin n'avait pas pu se retenir, il lui avait pratiquement étampé le visage contre le tableau, évidemment, il ne l'avait pas fait si violemment, c'est-à-dire, qu'il n'aura aucune marque. Il faisait exprès, il le savait, mais il est loin d'être patient, en dehors de l'université, ça sera pire, ça sera pratiquement sur son terrain et il laissera sûrement court à son imagination. Il riait comme s'il ne le croyait pas ou alors, il est vraiment stupide et il ne tient pas à la vie. Il lève les yeux en le voyant faire. « Vas-y, fais ta plainte, pauvre garçon. » Qu'il le fasse, il n'a aucune preuve et en plus, Val aussi a plus d'un tour dans son chapeau. De toute manière, ça va lui servir à quoi ? Ce n'est pas comme s'il allait quitter la ville pour autant, il est né ici, il ne va pas partir aussitôt. « Ouais, tu as raison, je n'en ai rien à foutre de toi, et je ne vais pas perdre mon temps à te surveiller. Tu n'en vaux pas la peine. Je peux en baiser d'autres, si j'en ai envie. Et puis, eux au moins, ils savent mettre une limite entre l'amour et le contact physique. » Il serre la bretelle de son sac entre ses mains tout en s'approchant de lui. Il était méchant avec lui, ses paroles devaient sûrement lui faire l'effet d'un couteau de poignard, enfin, c'est ce qu'il croit, mais il avait besoin d'arrêter de le voir. « C'est terminé, Arnaud. » Il ne peut pas être plus clair que ça, ça ne fonctionnera pas entre eux. Il préfère quitter la salle pour se rendre dans la salle où les profs se retrouvent. Val n'a pas envie de revenir sur ses pas, ni sur ses paroles, l'amour, c'est du grand n'importe quoi à ses yeux.