Essence Endormie

Jacinda Daphné Berenson

 
A lion still has claws & mine are long and sharp, my Lord.

les informations en vrac

la partie anecdotes ○


I. C’est une mère lionne, touchez à un cheveu de ses enfants et vous le regretterez un jour ou l’autre. Méthodique, calme et manipulatrice, elle vous le fera payer au centuple. La patiente est une vertu qu’elle possède alors elle attendra sagement dans l’ombre pour apparaître. Elle la mit au monde avec assez de douleur ainsi, elle ne veut pas les voir être écorchés par n’importe quoi ou n’importe qui. Sous son silence se cache un feu incendiaire et bien que ses lions ont besoin d'être griffé pour savoir ce qu'ait la douleur, elle reste aux aguets. Les iris aiguisés.    

II. Elle a eu son premier enfant très tôt, trop tôt sans doute.  Toute seule ou accompagnée, elle allait l’élever et le chérir même sans rien. Le père en avait envie lui aussi alors elle a mis ses études de côté.

III. Elle forme une équipe avec son mari, des hauts, des bas, ils en ont connu, mais ils sont restés liés ensemble. Jacinda n’a pas eu de famille à proprement parler pendant son enfance. Elle a été baladée de famille en famille ou elle a appris à survivre.  Ils sont devenus la sienne et puis un autre, deux autres et une fille.

IV. Elle a quelques diplômes qui ne lui servent pas vraiment, mais qu’importe, elle a souhaité continuer d’apprendre même enceinte, même si c’était ses enfants en premier et encore aujourd’hui elle continu. Sans doute qu’elle aurait été une femme acharnée, de tête au travail, mais elle n’a jamais eu ce genre de travail. Son mari ayant les moyens, il lui a accordé le droit de pouvoir rester avec ses enfants.

V. C’est une femme généreuse, gentille, attentionnée et aimante, douce. Elle croit au bon. Elle a un côté profondément idéaliste qui l’habite. Elle a beaucoup d’amour en elle et en donne aux êtres les plus fragiles, les enfants, les animaux. Elle a une sensibilité exacerbée parfois qu’elle dissimule pour ne pas qu’on voie ses faiblesses. Secrète, elle fait difficilement part des morsures qui la tailladent.

VI. Elle s’investit dans des oeuvres en tant que, bénévole, ce n’est pas la plus douée, mais ça lui plaît de le faire.

VII. Elle écrit énormément et avec beaucoup de passion. La bibliothèque est son lieu, les livres sont univers tout entier et les pages sont sa liberté. C’est son trésor à elle et ça depuis toujours, même lorsqu’elle n’avait rien, un livre était tout. Elle aime la poésie énormément.

VIII. Son enfance, elle n’en parle pas, mais ses enfants savent que ça  été difficile.

IIX. Elle est mécène envers des artistes, ce qui fait qu’on lui offre des oeuvres, mais comme elle ne sait pas toujours quoi en faire, elle les fait exposer dans des galeries d’art. Elle aime bien organisés des vernissages ou participer a des évènements mondains. Même si ce n’est pas d’où elle vient, elle s’est très bien intégrée.

IX. L’annonce d’une potentielle maladie plane sur sa tête. Elle gère ça à sa façon.

X. Sa fille est issue d’une autre relation, elle ne l’a jamais dit.  

les indiscrétions sur le joueur

 

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<pris>○ naomi watts </pris> jacinda berenson

gasoline

Être mère, c’est sentir tout son être s’arracher sur l’instant. Vous brisez un bout de votre corps pour lui léguer. Votre héritage, vos respirations sont partagés. C’est ainsi jusqu’à votre dernier souffle. Il n’y a pas d’être plus important qu’eux. Face à leur regard azuré, le monde peu bien s’écrouler. Jacinda sourit dans la blondeur ivre de ses enfants.

La dévotion s’est réveillée lors de sa première grossesse, dans ses entrailles. Sans défense, elle était prudente. Rien avant ne l’avait touché autant que c’est mois. Elle sut qu’elle avait changé. Elle n’était plus seule et ne le serait plus jamais. Ils étaient la définition de l’amour. L’Amour. Le grand Amour, le puissant. La sagesse inscrite sur son visage lui laisse des airs impassibles, elle écoute, entendent les murmures. Son sang est dans leurs veines, elle ne veut que le meilleur pour eux. Sous ses airs de femme en retrait, elle mène son bateau à bon port.

La femme à la chevelure d’or est un mystère qui s’éclipse, elle ne se dévoile jamais entièrement ou capte des images pour en reproduire les émois. Elle est un reflet et son être. Des facettes, un puzzle en pièce qui s’assemble mal. Incalculable, en vérité sous ses aires simples de femme au foyer, elle est vagabonde et incendiaire. Aventure, passade, histoire, elle s’est enivrait de différent parfum, c’est perdu mais c’est toujours retrouver dans la canonisation de sa famille. Elle fait, ce qu’elle peut elle se donne toujours au meilleur même si ce n’est pas toujours facile.

La liberté, on la lui a offerte, étant enfant sans attache, sans règle, sans toit et pourtant maintenant elle a tout ça et Jacinda sait la chance qu’elle a, mais aussi possède toujours sa liberté.  La vie mondaine et les apparences, elle apprécie cela sans pour autant se perdre. Elle aime donné de l’utiliser a ses respirations, pour les autres, pour elle même également. Elle n’avait rien, rien et ils ont tout, alors elle partage ce qu’elle a.

Il y a les livres qu’elle dévore, au début ils étaient là pour combler la solitude, pour être accompagné, pour ne pas sembler bête, pour devenir quelqu’un. C’est son refuge. Elle s’est mise très vite à écrire dans les ombres de sa prime jeunesse. C’est ainsi qu’elle libéra ses démons, ne tomba pas trop profondément. L’équilibre. Elle était en parfait équilibre en expulsant tous les démons de leur habitacle à coup de plume et d’encre. C’est un secret ou presque, ses enfants l’ont vu, la voit encore parfois. Elle ne fait ça juste pour le faire, sans arrière-pensée qui déboîte sur quelque chose de plus matériel.

L’ennui de la vie est chiffonné par les mouvements encore présents de ses enfants, même, au loin, elle sent les tornades qui les accompagnent, et non loin, elle est là. Elle voudrait tout simplement les voir épanouies, qu’importe ce qu’ils sont. Elles les aiment avec leurs différences et leurs similitudes. Couper le cordon, elle l’a fait sans difficulté pour ne pas les étouffer mais au fond de son coeur elles manquent d’eux.