it's a bad day (Galios #6)

ONGLET 1 ONGLET 2

Je t’attendais avec impatience. On avait échangé des messages mais cela n’avais pas calmé mon inquiétude. Je me rongeais les sangs mais je tâchais de ne pas te transmettre ma propre inquiétude. J’avais fini par poser mon portable pour préparer le repas. Repas qui était en train de refroidir dans la casserole sur la plaque éteinte. Moi j’étais allongé dans le canapé, luttant contre le sommeil devant une émission stupide dont je ne retenais absolument rien. J’avais enfilé un maillot qui t’appartenais et j’avais enroulé la couette autour de moi.

Il ne faut que quelques minutes avant que je ne ferme les yeux et que je plonge dans un sommeil agité alors que tu tardais à rentrer. Les heures défilaient dans un lourd silence. J’avais fini par réellement m’assoupir quand tu entras dans l’appartement. Mais je ne t’entendis pas, trop plongé dans mes cauchemars. La télé marchait dans le vide alors que mon bras pendait mollement le long du canapé. Mon sommeil était agité, imaginant ainsi les pires scénarios. Cette journée avait été atrocement longue. JE sens une présence mais cela ne me réveille pas, je bouge simplement un peu plus dans le canapé. Je murmure doucement dans mon sommeil des mots incompréhensibles. Je sens un poids contre moi et c’est ce qui m’éveille. Je reconnais ce parfum entre mille. « t’es rentré ? » Je grogne en ne bougeant pas de là où je suis. J’ouvre doucement les yeux, avant de tomber sur ton visage. « Désolé. » JE soupire en me passant une main sur le visage.

ONGLET 1 ONGLET 2

une journée de merde, il n'y a rien d'autre à ajouter. tu pousses un long soupire, tu as déposé sierra chez elle en t'assurant que tout allait bien. tu te pinces les lèvres et te diriges maintenant vers l'appartement partagé avec gaalad. il s'inquiète pour toi et c'est bien normal, mais tu n'as pas voulu qu'il te rejoigne. la situation avec ses propres parents est déjà bien assez compliquée, pas besoin de lui imposer les soucis que tu pouvais avoir avec ta mère. avant qu'elle ne meurt. putain, et dire que tu n'as même pas pleuré, même pas eu ce besoin de pleurer durant l'enterrement. tu déglutis lentement et te gares en bas de l'immeuble, avant de fouiller tes poches pour récupérer tes clés et pour pouvoir rentrer tranquillement. tu n'as pas fait attention à l'heure et il est déjà bien assez tard comme ça. tu fermes la porte de l'appartement derrière toi et te diriges doucement vers le salon. tu remarques rapidement que ton homme c'est assoupi sur le canapé. tu te mords l'intérieur de la joue et tu retires ta veste et tes chaussures pour t'approches de galaad. tes doigts glissent dans ses cheveux avec douceur et tu l'appelles doucement, mais il se contente de remuer dans son sommeil et de marmonner quelques mots. tu ne peux t'empêcher de le trouver absolument adorable et tu ne résistes pas à l'envie de venir prendre une photo de lui, avant d'abandonner ton téléphone sur la table basse et de venir t'allonger à moitié sur lui. ce qui le réveille. t'es rentré ? tu te redresses un peu et te pinces les lèvres. ouai. tu murmures doucement, retenant un petit soupir et venant poser ton visage contre son torse. tu laisses tes jambes se mêler aux siennes. désolé. tu fronces les sourcils et te redresses, tes doigts glissant doucement contre l'angle de sa mâchoire. désolé de quoi ? tu demandes en arquant un sourcil, te penchant pour venir l'embrasser avec douceur.

ONGLET 1 ONGLET 2

Je n’osais imaginer dans quel état tu étais. C’est pour ça que j’aurais réellement aimé rester éveillé en t’attendant. Pourtant je m’endors comme un vieillard de 80 ans. Je ne t’entends même pas rentrer. Quel comité d’accueil… je suis simplement un peu déçu que tu n’ais pas voulu que je t’accompagne, j’aurais aimé être présent, c’était un peu mon rôle de compagnon. Mais je ne peux pas t’en vouloir, la raison n’est pas valable. Je sais que tu ne voulais pas que je m’inquiète mais j’en avais le droit. J’avais le droit de prendre part à ta vie dans les moments faciles comme dans les moments difficiles. Mais c’est comme si tu ne me laissais pas cette chance. Le sommeil efface cette frustration, et cela m’empêcherait probablement de me mettre en colère. Je ne t’entends pas rentrer ni même t’approcher. J’ignore l’heure qu’il est, mais il doit être bien plus tard que d’habitude. Je remue dans mon sommeil, sentant que quelque chose ou quelqu’un semblait vouloir m’en sortir. Je grogne en murmurant des propos inaudibles. Je finis par sentir un poids contre mon corps, ce qui me pousse à me réveiller doucement. Avant même d’ouvrir les yeux complètement je sais que c’est toi, je sens ton parfum. Je frissonne en sentant les doigts dans mes cheveux. J’affiche un sourire triste avant de plonger mes yeux dans les tiens. Je m’étire un peu avant de te demander si tu es rentré. Question stupide. Je finis par glisser mes bras autour de toi dans une étreinte réconfortante. Je te demande pardon, et je soupire quand tu ne comprends pas. « J’aurais dû être réveillé à t’attendre. » Je pince légèrement ma lèvre inférieure avant de sortir une autre réponse, qui me ronge le cœur. « Et j’aurais dû insister pour y être avec toi. » Que tu le veuilles ou non j’aurais dû m’imposer naturellement à ce moment, même si je ne portais pas forcément ta mère dans mon cœur. Mais tu es mon fiancé, et c’était l’excuse à tout, justement.

ONGLET 1 ONGLET 2

tu ne sais pas vraiment si laisser ta frangine seule est une bonne idée ou non. tu ne sais pas, et tu as envie d'être égoïste, aujourd'hui. tu as envie de rentrer et de laisser galaad te prendre dans ses bras sans rien faire d'autre de la soirée qui, de toute manière, est déjà bien entamée. soupire au bord des lèvres, tu n'entends pas de bruit quand tu rentres et tu fronces un peu les sourcils, la situation n'étant pas habituelle. les battements de ton cœur se calment quand tu te rends compte que ton fiancé s'est simplement endormis. rien de grave. tu viens t'allonger contre lui, sur lui, ton visage enfouit dans son cou, respirant doucement son odeur. tu pourrais t'endormir à ton tour avec facilité, s'il ne s'était pas réveillé au moment ou tu as glissé tes doigts dans ses cheveux. vos regards se croisent et tu esquisses un sourire triste. j’aurais dû être réveillé à t’attendre. tu hausses vaguement les épaules, et tu reviens poser ton visage contre son torse. c'est pas grave. tu réponds simplement. tu ne lui en veux pas, comment est-ce que tu pourrais lui en vouloir ? et j'aurais dû insister pour y être avec toi. tu fronces un peu les sourcils et tu déposes tes lèvres dans son cou, mordillant doucement sa peau encore chaude de sommeil. elle ne mérite pas que tu te déplaces. tu réponds calmement, trop calmement sans doute. et pourtant, tu es bel et bien conscient de ce qu'il se passe, de ce qu'il s'est passé. tu soupires un peu, avant de venir voler un petit baiser à galaad. tu te redresses pour le laisser respirer et bouger, aussi, ton poids l'écrasant jusqu'à présent. tu ne sais pas trop quoi ajouter, au fond. les sourcils légèrement froncés, t'as aucune idée de ce que tu peux vraiment ressentir, au fond. et c'est sans doute ça le plus perturbant. tu ne sais même plus quoi penser de la mort de ta propre mère. mon père va se barrer en europe. tu lâches finalement, la voix légèrement tremblante. de ça aussi, tu ne sais pas quoi en penser.

ONGLET 1 ONGLET 2

je sais bien que quand quelque chose te touche au plus profond c’est naturellement vers ta jumelle que tu te tournes. Je m’en suis accommodé sans rechigner pendant toutes ces années, pourtant aujourd’hui j’aurais eu envie de me rebeller contre ça. Parce que tu es mon fiancé, celui avec qui j’allais partager le reste de ma vie. J’avais donc le droit légitime de vouloir partager ce moment difficile avec toi. Mais tu m’avais sciemment écarté. Et je t’en voulais pour cela, mais j’avais décidé de mettre ma rancœur de côté pour aujourd’hui, gardant dans un coin de ma tête d’avoir cette discussion avec toi plus tard. Je m’étais finalement endormi, me réveillant simplement quand tu viens contre moi. J’étais heureux de te voir enfin rentré, d’être enfin là pour toi. Je caresse tes cheveux dans un geste de réconfort, alors que je laisse éclater ma culpabilité de ne pas être là pour toi. Tu n’en fais pas tout un plat. Je glisse ma main dans tes cheveux. Je frissonne alors que tu attaques mon cou. Je fronce les sourcils avant de secouer la tête. Certainement que ta mère ne mérite pas que l’on soit là pour elle. Mais ce n’était pas pour elle que je disais ça mais pour toi. « Je m’en fous d’elle. Mais c’est mon rôle d’être là pour mon mari. » Je suis un peu cinglant, j’en ai conscience, mais c’est plus fort que moi, j’en ai marre d’être un peu la dernière roue du carrosse parfois, ou d’en avoir l’impression. Je prolonge ton baiser avant de me redresser. « Tu veux boire ou manger quelque chose ? » Je change de sujet pour éviter la dispute. Ce n’était vraiment pas le moment. Mais il allait falloir que tu comprennes que je ne passerais plus en dernier, plus maintenant que je suis ton futur mari, il va falloir t’y faire. Je jette mes jambes hors du canapé alors que je me redresse avant d’aller me chercher un verre. Je sors deux verres en attendant ta réponse. À la place tu m’annonces que ton père déménage en Europe. Je me retourne vers toi. « Oh… » Je remarque ton regard, le combat qui s’y lit à l’intérieur, que je suis peut-être le seul à voir. Je tends le bras avant de t’attirer à moi. Je dépose un baiser sur tes lèvres tout en glissant un bras autour de ta taille. « Tu as le droit d’être en colère ou triste. Même s’ils ne le méritent pas vraiment. » Je resserre mon emprise autour de toi. « Et je ne pars pas moi. » Je glisse mon nez dans ton cou avant de soupirer doucement. Prêt à t'apporter toute la tendresse dont tu as besoin.

ONGLET 1 ONGLET 2

tu laisses tes lèvres glisser doucement contre la peau de galaad, tandis que ses doigts glissent dans tes cheveux et c'est réconfortant. tu fermes les yeux et tu pourrais rester comme ça pendant des heures, allongé sur ton fiancé et à deux doigts de t'endormir. tu te mords l'intérieur de la joue, tu ne veux pas qu'il t'en veuille, que de l'avoir écarté de tout ça. c'est juste que la situation te semble bien trop compliquée alors ... je m’en fous d’elle. mais c’est mon rôle d’être là pour mon mari. tu te tends légèrement en entendant son ton cinglant et tu manques un léger soupir. futur. tu rectifies avec un ton taquin, avant de venir l'embrasser longuement. tu fermes les yeux quelques instants. tu veux boire ou manger quelque chose ? tu te redresses un peu pour laisser galaad libre de ses mouvements, et tu comprends qu'il essaye de changer de sujet. tu te pinces les lèvres et tu hausses vaguement les épaules. un verre d'eau ça ira. tu souffles simplement, vous avez bien assez bu avec sierra là-bas, pour essayer d'oublier un peu la peine qui vous a traversés. tu es tenté de le cacher à galaad, mais tu sais que ce n'est pas la bonne solution. on a bu avec sierra, je préfère ne pas abuser de l'alcool. tu souffles en riant, offrant un regard tendre et réconfortant à ton fiancé, pour le rassurer. tu te mords l'intérieur de la joue et tu glisses tes doigts dans tes cheveux. tu te lèves, las, pour rejoindre galaad à la cuisine. tu te mords l'intérieur de la joue et tu termines par lui avouer que ton père va se barrer en europe. oh... tu te pinces les lèvres et tu retiens un léger soupir, tandis que vos regards se croisent. ta voix se fait plus tremblante et tu hausses un peu les épaules avant de laisser le brun t'attirer contre lui. tu enroules tes bras autour de son torse, appuyant ton front contre son épaule. tu as le droit d'être en colère ou triste. même s'ils ne le méritent pas vraiment. et je ne pars pas moi. tu hoches doucement la tête et tu retiens un léger soupir, luttant contre toi-même, au fond. tu te mords l'intérieur de la joue. je t'aime. tu murmures doucement avant de te redresser pour l'observer, le regard un peu perdu. t'es tout ce qu'il me reste. tu murmures. il y a sierra aussi, mais tu as juste besoin de lui, à cet instant précis. et ça fait bien des années qu'il supporte de te partager avec ta jumelle, il a bien le droit de t'avoir pour lui. tu viens l'embrasser doucement et un soupir fragile s'échappe de tes lèvres.

ONGLET 1 ONGLET 2

Je frissonne en sentant tes lèvres humides contre ma peau. Je t’apporte ce réconfort dont tu sembles avoir terriblement besoin. Pourtant ça n’empêche pas ma propre frustration de grimper à l’idée d’avoir été écarté de ce moment si bouleversant dans ta vie. Mais, en même temps je ne voulais pas t’accabler de culpabilité, ce n’était pas le jour. Pourtant le ton que j’emploie ne cache pas cette frustration qui me dévore. Je fronce légèrement les sourcils en te sentant te raidir. Je roule mes yeux dans les orbites. Je me retiens de te rentrer en plein lard alors que tu rappelles, à juste titre, que l’on n’est pas encore marié. Il faut dire que les préparatifs n’avancent pas vite, finalement. À part la demande, on n’avait parlé de rien. Ni du lieu, ni de ceux que l’on souhaitait inviter, ni même de ce que l’on voulait comme cérémonie. Je prolonge furtivement ton baiser. Je change de sujet abruptement, sans délicatesse, mais je voulais absolument éviter la dispute aujourd’hui. Je hausse un sourcil quand tu avoues avoir déjà bu plus que de raisons. Généralement quand j’étais là j’étais particulièrement attentif à ta consommation, car je ne voulais tout simplement pas que tu retombes dans les travers d’il y a quelques mois. Mais je m’abstiens de tout commentaire, encore une fois. Je te sers un verre d’eau, tandis que je me sers le cocktail que j’ai confectionné. Tu finis par m’avouer qu’en plus ton père a décidé de partir en Europe. Je déglutis avant de comprendre que ce tumulte qui t’habite te malmène. Tu n’en parles pas mais je sens ton trouble lorsque je t’attire contre moi. Je glisse mes bras dans ton dos que je caresse doucement. Je me sens impuissant face à tout ça, je ne peux que t’apporter que mon amour, mais j’ai toujours l’impression que je ne peux rie faire. Je déteste de me sentir impuissant. Je souris doucement avant de poser une main sur ta joue et de la caresser délicatement. Je ne te laisse pas t’éloigner, glissant mes doigts contre tes lèvres. « je t’aime aussi mon cœur. » Je dépose un baiser sur ton front. « À toi, pour toujours » je souris alors que je sens que cet élan de possessivité reviens. Je glisse mes bras autour de toi en prolongeant le baiser. Je nous pousse contre le plan de travail, là où j’ai posé nos verres. Je grimpe sur le plan de travail avant de t’attirer entre mes jambes. Je te serre contre moi. « Tu ne seras jamais seul, je te le promets. » je t’embrasse passionnément, ayant bien l’intention de te faire oublier cette journée merdique.

ONGLET 1 ONGLET 2

tu ne peux pas t'en empêcher. tu es sans doute défaitiste au fond. mais vous n'êtes pas encore mariés, ni lui, ni toi ne portez le nom de l'un ou de l'autre. tu te mords l'intérieur de la joue, tu sais bien que tu risques d'énerver en le reprenant. tu te pinces les lèvres et souffles longuement, secouant la tête de gauche à droite. vous n'en avez pas vraiment reparlé, depuis qu'il t'a demandé. tu te mords l'intérieur de la joue et retiens un petit soupir, tu aimerais que les choses avancent, mais ... avec ton père qui s'en va. tu souffles longuement, te pinçant les lèvres une nouvelle fois. tu avoues ensuite à ton fiancé que tu as bu en compagnie de ta frangine, sans doute trop d'ailleurs, mais tu n'en ressens même pas les effets. tu manques un soupire. tu lui confies que ton père s'en va, justement. sans doute ce qui a provoqué votre descente de vin, avec sierra. tu secoues la tête de gauche à droite. je t’aime aussi mon cœur. tu fermes les yeux et soupires un peu en sentant ses lèvres contre ton front. à toi, pour toujours. tu hoches doucement la tête et tu étouffes un gémissement contre ses lippes quand il te serre soudainement contre toi, tandis qu'il recule pour s'asseoir sur le plan de travail. tu te glisses entre ses jambes et tu l'embrasses une nouvelle fois. tu ne seras jamais seul, je te le promets. tu relèves légèrement la tête pour croiser son regard. je t'aime tellement. tu souffles, en te mordant l'intérieur de la joue. tu viens appuyer ta tête contre son torse, enroulant tes bras autour de son torse. tu fermes les yeux et tu inspires longuement son odeur. si fort. tu ajoutes en t'appuyant contre lui. tu as simplement besoin de tendresse et d'amour. celui que galaad peut te porter. tu te mords l'intérieur de la joue avant de revenir l'embrasser, tes doigts glissant dans sa nuque pour le serrer contre toi.

ONGLET 1 ONGLET 2

Bien sûr que j’aimerais que ça avance plus vite, que je puise enfin porter ton nom. Car depuis l’altercation avec mes parents, je ne veux plus porter ce nom. Je voulais tourner définitivement la page de ces épisodes plus que douloureux. Mais c’est comme si le destin s’amusant à nous mettre des bâtons dans les roues. Comme s’il nous empêchait d’avancer, sans trop pouvoir l’expliquer. Mais je sais au fond de moi que ce n’est qu’une question de temps. Après tout ce qui nous est arrivé je ne peux pas me dire qu’il va encore nous arriver malheur. Je ne laisserais rien ni personne nous séparer de nouveau, je ne voulais pas vivre de nouveau l’enfer que j’ai vécu loin de toi. Mais pour le moment ce n’était pas le sujet de la journée. Je me devais d’être présent pour toi, maintenant, même si tu ne m’en avais pas laissé l’occasion avant. Je ne devais pas laisser la culpabilité m’envahir. Je t’abreuve de mes sentiments, de mon amour. Je voulais que tu sentes ma présence autant physique que psychologique. Tu ne devais pas être seul avec tout ce que tu endurais. Je reste constamment en contact avec toi comme si tu risquais de t’échapper. Une fois installé sur le plan de travail, mes jambes entourent tes hanches et mes bras se posent sur tes épaules. Mes doigts glissent dans tes cheveux, je sais que c’était quelque chose qui te faisait beaucoup de bien. et je voulais te faire oublier ta peine. Je glisse mes bras autour de tes épaules pour te serrer contre moi. Mes jambes également resserrent leur emprise. Mes doigts effectuent un massage sur ton cuir chevelu. Je laissais tes cheveux glisser entre mes doigts alors que nos lèvres se trouvent pour un baiser sensuel et lent. J’agrippe ton tee-shirt en prolongeant ton baiser. Je ferme les yeux alors que nos langes se mêlent et que je gémis. Mes pieds appuient sur tes fesses alors que je dois lâcher tes lèvres par manque de souffle. Je caresse ta joue avant de sourire. « Je pourrais passer ma vie à t’embrasser… » Je souris, rêveur alors que mon regard se perd dans le tien.

ONGLET 1 ONGLET 2

tu ne peux pas, tu ne peux plus vivre sans galaad à tes côtés. ce serait trop douloureux, insurmontable. ça l'a été pendant quelques semaines maintenant et l'idée de le quitter, ne serait-ce plus qu'une seule journée, t'effraies et t'angoisse plus que tout au monde. tu te mords l'intérieur de la joue et tu termines par te laisser aller à votre étreinte. ton corps contre le sien, c'est doux, c'est rassurant. tu fermes les yeux et tu enroules tes bras autour de son torse et dans son dos, pour ne pas t'éloigner, jamais. plus jamais. et bientôt, ce sera jusqu'à la mort, rien de plus, rien de moins. tu soupires doucement de bien-être quand tu sens les doigts de gal glisser dans tes cheveux et masser doucement ton crâne. tu embrasses tendrement ses lèvres et tu pourrais complètement te laisser aller à cette étreinte. tu pourrais t'y perdre. tu ris un peu quand tu l'entends gémir et que ses talons appuient contre tes fesses. du calme, beau brun. tu souffles contre ses lèvres, le taquinant un peu. je pourrais passer ma vie à t'embrasser... tu souris et tu acquiesces doucement, ton regard toujours dans le sien. c'est dommage, parce que si tu fais ça, on pourra pas profiter d'autres choses. tu pouffes de rire, en venant l'embrasser une nouvelle fois. tu viens mordiller sa lèvre inférieure en riant un peu. tu m'accompagnes pour une douche à deux ? tu demandes en riant un peu, t'éloignant à peine, pour pouvoir regarder ton visage, tandis que tu en te défais pas pour autant de son étreinte, la savourant chaque seconde.

ONGLET 1 ONGLET 2

Bien sûr je n’imagine pas ma vie sans toi, sans ta voix grave et ton grain de folie, effacé pour le moment. Je ne réitérerais pas l’expérience de me séparer de toi, sauf si notre amour se détruit, mais j’ai la prétention de croire que cela n’arrivera pas avant très longtemps. À l’heure d’aujourd’hui j’étais devenu très possessif, surtout depuis nos retrouvailles. Je ne me lassais pas de te toucher encore et encore. Je serre mes bras autour de ton corps pour t’apporter ce réconfort dont tu as besoin, je le ressens au plus profond de mes tripes. On n’a même plus besoin de parler pour se comprendre. Mes doigts se perdent dans tes cheveux un peu plus longs, ce qui te rendait indéniablement sexy. Tu me rendais totalement fou. Alors je me perds, comme à chaque fois que tu m’embrasses, dans ce baiser, laissant mes émotions prendre le dessus. Je grogne en tentant de reprendre mes esprits quand tu me reprends doucement. Je t’avoue que je ne me lasse pas de tes lèvres. Mes doigts glissent d’ailleurs sur ses lèvres tentatrices. Je hausse un sourcil. « Et après c’est moi qui doit me calmer… Alors que tu fais des allusions à tout va… » Je souris doucement tout en caressant ta joue. Je n’oubliais pas la peine qui t’habite en ce jour funeste. « je suis toujours disponible pour toi beau gosse… » je souris en attrapant ta main et t’entrainant dans la salle de bain. Je te déshabille en même temps avant de retirer mes vêtements. On se glisse dans la douche. Je fais grimper la température en adorant ton corps jusqu’à ce que l’eau devienne froide. Je continue à adorer ton corps dans la chambre, pour une bonne partie de la nuit. Jusqu’à ce que nos corps soient épuisés et courbaturés. Je voulais être le centre de ton monde. Que tu oublies ta peine et ta douleur. Je m’impose à toi, tendrement, possessivement. Je m’endors, les bras te gardant contre moi, après un énième je t’aime glissé à ton oreille.

FINI

ONGLET 1 ONGLET 2