contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées.. qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?
elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
Toute la nuit après la soirée qu’il avait passé avec la rouquine, Craig n’avait cessé de penser à elle. Il avait terminé sa toile dans la foulée, n’ayant passé son temps qu’à faire ça, oubliant presque de dormir, de se nourrir, ou d’aller aux toilettes. C’est vrai qu’il ressentait un manque depuis qu’elle n’était plus dans son appartement, il avait réussi à passer une nuit et une journée sans elle, mais la nuit qui venait s’avérait être plus compliquée. La soirée avait débutée depuis quelques temps déjà, il faisait nuit noire dehors, ce n’était sûrement pas une très bonne idée de s’aventurer dans les rues. Il ne craignait pas les gens dehors, il n’avait pas peur de se faire agresser, ni rien d’autre, il avait peur de lui-même, de ce qu’il pouvait faire. C’était impulsif de sortir de chez lui, comme ça, pour se rendre chez la rouquine. Puis même, qu’est-ce qu’il allait faire, une fois là-bas ? Ils ne se devaient rien l’un à l’autre, elle avait posé pour lui, ils s’étaient embrassés, et puis ? Elle avait son numéro et n’avait laissé aucun message et il ne pouvait pas la blâmer car lui non plus n’avait laissé aucune trace dans sa boîte de réception. Ils étaient deux inconnus, qui s’étaient posés quelques questions, rien de plus. Il s’était répété ça pendant de longues minutes pour se convaincre lui-même d’aller se coucher, de rester sage, et de l’appeler seulement le lendemain. Après tout, c’était sa modèle, il lui avait fait la promesse de lui dire quand la toile serait terminée, il allait la tenir. Une nuit à passer, et il pourrait la revoir. Mais non, une nuit, c’est un peu trop long. Il ne s’écoutait pas lui-même et avait décidé de sortir malgré tout, il avait l’adresse de la rouquine et il s’y rendait sans la moindre hésitation, à pieds. Une fois en bas de son immeuble, il lui fallait toquer, sonner, faire quelque chose. Mais il se dégonflait peu à peu, à vrai dire, il ne savait pas ce qu’il pouvait lui dire. Salut, tu me manques ? Très réaliste mais trop enfantin, il voulait quand même garder sa crédibilité, sa part de mystère et également sa dignité, les hommes qui courent après les femmes aussi faiblement ne sont pas vraiment intéressants pour celles-ci. Il était donc en bas de son immeuble, et il avait déjà repéré la fenêtre de celle-ci, d’ailleurs, il pouvait très bien la voir, chez elle. Il était déjà rassuré, dans un sens, de voir qu’il n’y avait aucune compagnie masculine à ses côtés, qu’elle était seule. Toutes les images d’elle qu’il voyait à ce moment-là, il les imprégnait dans un coin de sa tête, comme des milliers de photographies qui ne risquaient pas de sortir de son cerveau d’aussitôt. Ce qu’il faisait était clairement du voyeurisme mais il se disait qu’il ne faisait rien de mal, après tout, il en avait déjà vu beaucoup plus d’elle, et c’était volontaire de son côté, alors il s’autorisait cette infraction à sa vie privée.
electric bird.
Rafael Rodríguez
ONGLET 1
○ âge : 44 ans. (22.04)
○ statut : en couple.
○ métier : major dans l'armée, présentement à la retraite, il joue les intervenants dans son propre centre communautaire.
○ quartier : #13 south bay.
○ orientation sexuelle : hétérosexuel.
○ informations en vrac :
ₓₓ sociable - impatient - fonceur - surprotecteur - parfois un peu étrange, mais on dit que ça fait son charme - parfois sarcastique et distant - confiant - passionné - ambitieux - franc - vif - pas très bavard en général - il aime être entouré de personnes - apprécie l'art, la musique et le cinéma - c'est un excellent combattant et tireur - il n'apprécie pas l'injustice - il aime bien l'alcool et adore la nourriture - il aimerait bien fonder une famille, mais ses relations n'ont jamais duré bien longtemps, surtout à cause de son métier ₓₓ fait parti d'un country club.
Un coup la journée terminée, elle s'était précipitée chez elle, pour retirer ses vêtements pleins de sang et prendre un bain chaud. Elle avait eu droit à une frayeur, à ses mains tremblantes qui tenaient son flingue face à un voleur armé qui avait terminé sa course sur le sol après s'être ouvert le cou avec son petit couteau. Heureusement, elle n'était pas seule à ce moment-là. Elle avait tenté d'arrêter l'hémorragie, mais en vain, elle s'était sali plus qu'autre chose. Ce fut un échec, un vilain échec. Elle traînait dans son bain, en petite boule, le menton posé sur ses genoux, elle tentait d'oublier la scène, tout ce sang sur le sol et sur ses mains. Nahla sursauta à la sonnerie de son four, mais au fond, elle n'avait aucunement envie de manger, la faim n'était pas présente dans son estomac. Elle avait fini par sortir du bain, serviette sur la taille, et direction la cuisine, elle arrête la cuisson, et elle se dirige directement vers sa chambre, qui se trouve à être du côté est, fenêtre grande ouverte, lumière allumée, et rideau tiré sur le côté. Elle s'approche de la fenêtre, elle jette un coup d’œil à l'extérieur, ça l'air tellement calme d'en haut. Elle rentre la tête et elle attrape sa brosse, commençant à se peigner les cheveux, les yeux fermés, mais les ouvre aussitôt, suite aux visions de journée désastreuse. Elle repose sa brosse et elle s'approche de son lit, attrapant son long tee-shirt qui lui arrive pratiquement aux genoux, elle détache sa serviette, qui atterrit au sol et enfile ce vêtement. Elle aime bien dormir avec ce dernier, c'est confortable, et elle peut bouger comme elle veut, sur le tee-shirt, il y a un logo de Catwoman, qu'elle avait acheté à une convention.
En bas de cet immeuble, occupé à la regarder s’habiller, se coiffer, se préparer pour dormir, il avait pris la décision de ne rien tenter. Il n’allait pas monter à l’étage, il n’allait pas lui parler, il n’allait rien faire de plus que de rester là, planté comme un con, la tête en l’air à regarder cette femme qui l’obsédait tant. Il avait trouvé ses échanges avec elle presque passionnés et finalement il réussissait à admettre qu’elle avait une emprise folle sur lui, d’ailleurs, si ça n’était pas le cas, il ne serait sûrement pas là à cette heure-ci. Le fait de la regarder et de ne rien faire d’autre l’empêchait de se concentrer sur lui-même, il restait debout, mais il n’était pas forcément stable, il avait malencontreusement fait un pas ou deux pour mieux la voir, sans vraiment s’en rendre compte. Un pas ou deux de trop puisqu’il se retrouvait en bordure de route, et aussi tardivement, ça pouvait être dérangeant voir dangereux pour les automobilistes. Un coup de klaxon le fit sursauter et surtout, regarder ailleurs. Il était sur la route, il se mettait en danger lui-même, les gens autour de lui, et il risquait fortement de se faire griller. Il était sûr de ne rien faire de mal mais par prudence, par peur, ou par n’importe quel autre sentiment, il eut le réflexe de se retourner, mettant la capuche de sa veste sur sa tête pour qu’elle ne reconnaisse pas non plus sa chevelure, bien qu’il se doutait qu’elle n’avait pas fait une fixette sur celle-ci à leur première rencontre. Il lui tournait le dos, regardant le sol en face de lui, essayant d’adopter une attitude normale. S’il était parti en courant après ça, ça aurait été plus suspect qu’autre chose, et la demoiselle étant flic, il n’avait pas vraiment envie de se retrouver interrogé par ses collègues, pour savoir ce qu’il lui voulait, pourquoi il l’espionnait, qu’est-ce qu’il comptait faire une fois celle-ci endormie. Il n’était pas un criminel, juste un gars absorbé par une femme, et c’est en serrant les poings, de nouveau sur le trottoir, qu’il se répétait encore qu’il ne faisait rien de mal. Il avait attendu quelques minutes avant d’oser se retourner une nouvelle fois vers la fenêtre, qu’il retrouvait fermée, les rideaux tirés et la lumière éteinte. Pas de silhouette, rien, il se retrouvait seul dans la nuit avec personne à regarder. Il reprenait alors légèrement ses esprits et rentrait chez lui, un peu déçu, mais avec quelques bonnes images en tête. Une fois à sa maison, il n’alla encore une fois pas se coucher, préférant se rendre dans son atelier. Il avait un journal intime, enfin, un cahier de dessins intimes, bref, il dessinait, racontait sa vie, c’était son petit truc à lui. Et là-dedans, au stylo bleu, il griffonnait des dizaines de dessins d’elle, avec sa serviette, avec son t-shirt et ce fameux logo, avec le contour de son immeuble, sa fenêtre et ce qu’il avait pu apercevoir de sa chambre. Il la dessinait elle, comme ça, sur pas mal de pages, pour après ça aller se coucher à son tour, toujours persuadé de ne pas avoir fait quelque chose de mal.
Sujet: obsession (nahla) (
Toute la nuit après la soirée qu’il avait passé avec la rouquine, Craig n’avait cessé de penser à elle. Il avait terminé sa toile dans la foulée, n’ayant passé son temps qu’à faire ça, oubliant presque de dormir, de se nourrir, ou d’aller aux toilettes. C’est vrai qu’il ressentait un manque depuis qu’elle n’était plus dans son appartement, il avait réussi à passer une nuit et une journée sans elle, mais la nuit qui venait s’avérait être plus compliquée. La soirée avait débutée depuis quelques temps déjà, il faisait nuit noire dehors, ce n’était sûrement pas une très bonne idée de s’aventurer dans les rues. Il ne craignait pas les gens dehors, il n’avait pas peur de se faire agresser, ni rien d’autre, il avait peur de lui-même, de ce qu’il pouvait faire. C’était impulsif de sortir de chez lui, comme ça, pour se rendre chez la rouquine. Puis même, qu’est-ce qu’il allait faire, une fois là-bas ? Ils ne se devaient rien l’un à l’autre, elle avait posé pour lui, ils s’étaient embrassés, et puis ? Elle avait son numéro et n’avait laissé aucun message et il ne pouvait pas la blâmer car lui non plus n’avait laissé aucune trace dans sa boîte de réception. Ils étaient deux inconnus, qui s’étaient posés quelques questions, rien de plus. Il s’était répété ça pendant de longues minutes pour se convaincre lui-même d’aller se coucher, de rester sage, et de l’appeler seulement le lendemain. Après tout, c’était sa modèle, il lui avait fait la promesse de lui dire quand la toile serait terminée, il allait la tenir. Une nuit à passer, et il pourrait la revoir. Mais non, une nuit, c’est un peu trop long. Il ne s’écoutait pas lui-même et avait décidé de sortir malgré tout, il avait l’adresse de la rouquine et il s’y rendait sans la moindre hésitation, à pieds. Une fois en bas de son immeuble, il lui fallait toquer, sonner, faire quelque chose. Mais il se dégonflait peu à peu, à vrai dire, il ne savait pas ce qu’il pouvait lui dire. Salut, tu me manques ? Très réaliste mais trop enfantin, il voulait quand même garder sa crédibilité, sa part de mystère et également sa dignité, les hommes qui courent après les femmes aussi faiblement ne sont pas vraiment intéressants pour celles-ci. Il était donc en bas de son immeuble, et il avait déjà repéré la fenêtre de celle-ci, d’ailleurs, il pouvait très bien la voir, chez elle. Il était déjà rassuré, dans un sens, de voir qu’il n’y avait aucune compagnie masculine à ses côtés, qu’elle était seule. Toutes les images d’elle qu’il voyait à ce moment-là, il les imprégnait dans un coin de sa tête, comme des milliers de photographies qui ne risquaient pas de sortir de son cerveau d’aussitôt. Ce qu’il faisait était clairement du voyeurisme mais il se disait qu’il ne faisait rien de mal, après tout, il en avait déjà vu beaucoup plus d’elle, et c’était volontaire de son côté, alors il s’autorisait cette infraction à sa vie privée. 
