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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 not even a memory Ψ aline

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MessageSujet: not even a memory Ψ aline (#)   not even a memory Ψ aline EmptySam 7 Avr 2018 - 16:22


aline & isaac

not even a memory


Impossible de mettre la main sur cette foutue carte bancaire. Alors Isaac s’empresse de fouiller chacune de ses poches pour la quatrième fois, le regard vers le sol et le pas pressé. Le cours va bientôt commencer et sans son professeur, il risque d'être moins intéressant que prévu. Tout ça pour un sandwich. Enfin, le tintement familier des clefs qui s’entrechoquent le fit presque sourire mais dans un coup brutal elles allèrent s'écraser sur le sol, “putain mais vous pouvez pas faire attention ?”. L’amabilité, toujours. La galanterie, évidemment. Isaac ramasse le trousseau et se redresse, les yeux noirs, sur une femme qui sert sa fille dans ses bras comme si elle se trouvait face au plus grand violeur du pays. L’australien aurait tout donner pour ne plus jamais se retrouver face à ce regard qui navigue entre la surprise et l’effroi. Ce regard qu’il a connu tard dans la nuit, une vingtaine d’années auparavant. Alors il hoche la tête, les lèvres pincées et reprend son chemin, loin de cette femme qui a su réchauffer son lit mais aussi son coeur.

Un peu plus d’une semaine s’est écoulée depuis ces retrouvailles pour le moins timides. Isaac les a même oubliées. Beaucoup de choses se bousculent dans sa tête et il n’est pas rare que certaines se voient balayées, pas toujours par hasard : une fine sélection de ce qu’il n’est pas nécessaire de retenir. Préservez cet équilibre fragile, monsieur Shelby. Une phrase thérapeutique, des mots imprécis : le conseil d’un médecin à un patient, le conseil d’un sain à un malade, de celui qui sait à celui qui ne sait pas. Ou peut-être bien est-ce l’inverse. L’australien se sent divaguer en tournant la clef dans la serrure de son bureau. Alors il referme la porte, traverse la pièce et ouvre ce petit tiroir duquel il sort une petite boite remplie de pilules. Il en avale deux et s’assoit, enfin. Les étudiants fuient les couloirs de l’université, le brouhaha incessant des discussions envahit l’espace et sonnent la fin de la journée. Ellie ne rentrera pas tôt aujourd’hui alors, à quoi bon se presser.
Isaac griffonne encore et encore. C’est un homme d’un autre temps : pendant que les autres professeurs utilisent leurs ordinateurs à outrance, il continue la pratique manuscrite. Est-ce par plaisir ou par manque de feeling informatique ? Probablement un peu des deux, il n’a jamais été très doué avec les nouvelles technologies : il est ce qu’on appelle aujourd’hui, un vieux con. Alors il planifie, rédige et réfléchit sur papier lorsque qu’un timide toc toc fait résonner la porte. “Entrez”, il scrute l’arrivante par-dessus ses lunettes, visage étrangement familier, il a le sentiment de l’avoir déjà croisée ailleurs que dans les longs couloirs. Il reste figé un instant, elle en fait de même, les mains jointes sur un cahier qui cache le haut de ses cuisses. Isaac remarque à présent que les lieux sont silencieux alors il se redresse, “on va se regarder longtemps comme ça ?”. D’ordinaire calme et serein, Isaac se sent mal à l’aise en présence de la jolie blonde, pour des raisons qui lui échappent. “Qu’est-ce que je peux faire pour vous ?”, désireux d’abréger sa gène, il pose son stylo et croise les bras sur les feuilles éparpillées.
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