I have a dream. | judan #11

J'vais chez Evan ce soir, tu peux garder Félix ? Tu n'attends pas vraiment de réponse négative. Tu sais que Tom gardera son filleul avec plaisir. Et puis, il a l'habitude maintenant. Il sait que tu t’éclipses régulièrement pour rejoindre Evan. Et puis, garder Félix, c'est vite dit. Parce que tu as prévenu le brun que tu arriverais tard. Tu veux être là pour coucher ton fils. Pour pouvoir l'embrasser et le border. Sûrement qu'il ne se rendra pas compte de ton absence, même. Tu l'espères, en tout cas. Tu l'espères parce que tu n'as pas envie que ton fils pense que tu l'abandonnes constamment. C'est beaucoup trop compliqué en ce moment. Ça l'a été encore aujourd'hui alors que tu as menti à Evan. Un mensonge qui a vite été révélé d'ailleurs. Cette rencontre, tu l'as toujours redouté. Et tu savais que ça allait faire des dégâts. Finalement, tu trouves que ça c'est mieux passé que prévu. Les deux hommes n'en sont pas venus aux mains, et c'est tout ce qui t'importe. Surtout devant Félix. Il est clair que tu leur en aurais voulu si ça avait été le cas. Et ça aurait été sûrement très difficile à leur pardonner. Mais, ils ont su être sages. Ils ont réussi à avoir une conversation presque civilisée. Tu es magnifique. Tu souris doucement à Tom alors que tu es enfin prête à quitter l'appartement. Tu as mis une petite robe et tes cheveux sont relevés grâce à un chignon. Tu as même fais l'effort de mettre des talons.
Tu arrives rapidement devant l'appartement d'Evan. Tu connais la route par coeur, à présent. Tu frappes doucement à la porte pour montrer ton arrivée. L'ouvrant finalement pour entrer dans l'appartement sans attendre qu'il vienne à ta rencontre. Tu peux arrêter d'être aussi parfait ? Tu souffles alors que tu t'es déjà approchée de lui. Tu viens l'enlacer alors qu'il est dos à toi et prépare à manger. Tu déposes un baiser dans son cou. J'suis désolée pour toute à l'heure. Tu murmures, sincère. Ouais, tu es carrément désolée de lui avoir caché la vérité. Même si c'est trop tard maintenant. Même si le mal est fait. Et tu ne peux plus revenir en arrière. Ça sent bon, tu as cuisiné quoi ? Tu demandes finalement, curieuse. Tu viens regarder les casseroles d'un air curieux. Ce n'est pas de ta faute si tu meurs de faim à longueur de journée. C'est à cause du petit pois, ça.

tu ne sais pas quoi penser de ce qu'il s'est passé cette après-midi. judith t'a menti délibérément et n'a même pas essayée de se justifier quand tu t'es retrouvé face à elle au parc. et surtout, face à oscar. tu as réussi à ne pas le frapper. c'est un petit miracle, en quelque sorte. tu soupires longuement. et pour te changer les idées, tu décides de cuisiner. tu as échangé quelques sms avec judith et c'est prévu qu'elle vienne te rejoindre un peu plus tard dans la soirée. et tu as tout simplement envie de lui faire plaisir, de la voir sourire. tu as envie d'oublier cette après-midi, en quelque sorte. te dire qu'il n'y a que vous. tu te pinces les lèvres et fouilles tes placards avant de commencer à préparer le repas. tu es d'ailleurs penché sur tes casseroles, en train de remuer. tu entends toquer, mais tu n'as pas le temps de t'éloigner de la cuisine que la porte s'ouvre au loin. tu te mords l'intérieur de la joue et tu tournes un peu la tête en voyant judith. salut. tu souffles en riant. tu peux arrêter d'être aussi parfait ? tu hausses vaguement les épaules face à sa demande. tu viens glisser tes mains contre la sienne. tu tournes un peu la tête et tu viens l'embrasser du bout des lèvres. j'suis désolée pour tout à l'heure. tu fermes les yeux quelques instants. je sais. c'est pas grave. tu murmures en te redressant pour observer son visage quelques instants. ça sent bon, tu as cuisiné quoi ? tu te pinces brièvement les lèvres. un risotto au poulet. et j'ai préparé quelques fruits pour le dessert. j'avais pas grand chose d'autre dans les placards. tu souffles en riant. je peux faire une salade en entrée si ça te dit. tu ajoutes en venant effleurer sa joue du bout des doigts. t'es magnifique ce soir. tu murmures finalement, en l'attirant doucement à toi pour un baiser.

Salut. Tu fais un peu comme si c'était chez toi maintenant. Parce qu'on ne va pas se mentir, c'est presque le cas. Depuis votre séjour au lac, tu passes le plus clair de ton temps ici. Même si tu essayes de laisser respirer Evan. Pour qu'il puisse s'habituer petit à petit à tout ça. Pour qu'il puisse ne pas se sentir étouffer. Tu ne veux rien précipiter, c'est vrai. Toi aussi tu n'es pas totalement certaine de ce que tu veux réellement après tout. Je sais. C'est pas grave. Pour toi, ça l'est un peu quand même. C'est pour ça que tes excuses sont sincères. C'est pour ça que tu le lui répètes une nouvelle fois. Tu n'aurais pas du lui mentir. Tu n'aurais pas du le faire parce que tu n'aides en rien à repartir sur de nouvelles bases. Et puis, peut-être que ça va l'éloigner, Evan. Et toi, cette idée te fait terriblement peur. Parce que tu voudrais éviter cette situation. Parce que tu n'as pas envie que votre relation se détériore. Mais, tu l'aurais mérité si ça avait été le cas. Pourtant, Evan reste tel que tu le connais. Tel que tu le découvres. Doux, protecteur. J'ai été bête. J'pensais que tu n'arriverais pas à te contrôler si tu me savais avec lui. Et il t'a clairement étonné, tu dois l'avouer. Finalement, l'odeur de la nourriture vient titiller tes narines. Et forcément, tu meurs déjà de faim. Tu entends le dîner avec une certaine impatience depuis plusieurs heures déjà. Un risotto au poulet. Et j'ai préparé quelques fruits pour le dessert. J'avais pas grand chose d'autre dans les placards. Je peux faire une salade en entrée si ça te dit. Tu secoues doucement la tête. Non, ce sera parfait. Mais tu n'aurais pas dû tant t'embêter. Une pizza aurait largement suffit. Tu souffles alors que vous êtes enfin face à face. Un sourire tendre étire tes lèvres. Et toi en dessert. Tu murmures alors que le sang te monte déjà aux joues. C'est vrai que ça ne te ressemble pas vraiment de dire ce genre de choses. Mais Evan est la preuve vivante que les Hommes peuvent changer. Alors, toi aussi. T'es magnifique ce soir. Ton visage prend un air faussement outré après que vos lèvres se soient séparées. Parce que je ne le suis pas habituellement ? Tu demandes en reculant un peu, un sourire sur tes lippes.

tu aimes bien avoir judith près de toi, savoir qu'elle est dans ton appartement. ça te fait du bien, en quelques sortes. tu te mords l'intérieur de la joue et tu souris un peu trop bêtement sans doute, tandis qu'elle s'excuse une nouvelle fois de t'avoir menti. en temps normal, et avec n'importe qui d'autre, sans doute que tu l'aurais mal pris. tu hausses doucement les épaules. j'ai été bête. j'pensais que tu n'arriverais pas à te contrôler si tu me savais avec lui. tu hausses vaguement les épaules et te pinces les lèvres. tu fais des efforts. pour judith. parce que tu sais qu'oscar n'est pas un parfait inconnu pour elle. tu retiens un soupir, ça ne te réjouis pas plus que ça. j'peux pas t'empêcher de le voir. je le ferais jamais. tu souffles simplement. jude se penche sur les casseroles. tu lui expliques rapidement ce que tu as prévu. tu n'as jamais été un grand cuisinier, mais tu t'y mets doucement. non, ce sera parfait. mais tu n'aurais pas dû tant t'embêter. une pizza aurait largement suffit. tu ris un peu et te tournes vers la jeune femme pour venir l'embrasser doucement. et toi en dessert. tu arques un sourcil en l'entendant, et un petit rire franchit tes lèvres, d'autant plus quand tu la vois rougir. ça peut se négocier ... tu souffles en riant. tu reviens l'embrasser doucement. et tu ne peux t'empêcher de la complimenter. parce qu'elle est magnifique, comme toujours. parce que je ne le suis pas habituellement. tu esquisses un petit sourire et tu l'observes avec douceur, glissant tes doigts contre ses jours. évidemment que si. tu souffles en te rapprochant un peu pour venir lui voler un petit baiser. tu peux mettre la table ? tu demandes en souriant doucement, te pinçant les lèvres. tu viens l'embrasser une nouvelle fois.

Tu es bien consciente que tu n'aurais pas dû lui mentir. Que la vérité aurait été la meilleure solution. Ça vous aurait évité cette confrontation. Ce moment gênant alors que beaucoup trop de monde vous regardaient. Et puis, tu avais peur que Félix ressente toutes ces tensions. Tu veux le protéger. Tu veux qu'il se sente en sécurité. Et tu n'as pas envie qu'il vous voit vous déchirer. J'peux pas t'empêcher de le voir. Je le ferais jamais. Tu hoches doucement la tête. Je le sais bien. Mais je ne voulais pas t'inquiéter pour rien ... Tu murmures comme réponse. C'est surtout que tu ne veux pas qu'il se fasse des idées. Tu ne veux pas qu'il pense que tu joues sur deux tableaux. Même si ça n'a jamais été ton genre, c'est vrai. Mais tu as changé, dernièrement. Tu n'es plus la même. Et tu as été infidèle une fois. Alors forcément, ça n'aide pas à établir un début de relation sain. Enfin, c'est ce que tu penses. Mais, tu as l'impression qu'il ne t'en veut pas tant que ça. Tu as l'impression qu'il prend sur lui, Evan. Et dans le fond, ses efforts te vont droit au coeur. Parce que tu sais qu'il fait ça pour toi. Tu sais qu'il s'efforce d'être différent que lorsque vous étiez à Haïti pour te faire plaisir. Ça peut se négocier ... Tu souris doucement, même si le sang t'est déjà monté aux joues. Ah oui ? Intéressant. Tu souffles alors que vos lèvres se rencontrent à nouveau. On commence les négociations quand ? Tu souffles finalement contre ses lippes. Tu t'éloignes un peu alors qu'il te complimente déjà. Un air faussement outré sur ton visage. Tu ris doucement après ta remarque. Evidemment que si. Tu hoches doucement la tête. Plus satisfaite par sa réponse. Tu peux mettre la table ? Tu souris doucement et tu t'éloignes à contre coeur de lui. Tu viens te servir dans les placards pour mettre deux couverts que tu installes ensuite sur la petite table basse du salon. Vous avez déjà vos habitudes. Repas télé quand vous êtes que vous deux, mais à table lorsque Félix est là. Félix était content de te voir toute à l'heure. Tu souffles, sincère, tandis que ton regard glisse sur lui.

je le sais bien. mais je ne voulais pas t'inquiéter pour rien ... tu secoues la tête de gauche à droite. ne t'inquiète pas pour moi judith. tu souffles doucement. tu peux t'en sortir tout seul. tu peux, tu prends sur toi pour la laisser vivre sa vie, ne pas l'étouffer. tu te mords l'intérieur de la joue et tu viens l'embrasser doucement. tu veux que tout soit bien, entre vous. que tout soit clair, pas comme à haïti. tu ris un peu en entendant judith parler du dessert, et tu arques un sourcil amusé. ce n'est pas vraiment dans son genre, d'être comme ça. et tu dois bien avouer que ça te plaît. ça ne te plaît que trop de la voir rougir et d'essayer de la mettre un peu plus dans l'embarras pour la taquiner. tu te pinces les lèvres. ah oui ? intéressant. on commence les négociations quand ? tu mordilles sa lèvre avant de la laisser s'éloigner un peu. après manger ? tu tentes en penchant un peu la tête sur le côté. tu ne la laisseras pas rater un repas, de toute manière. tu te pinces les lèvres, avant de la complimenté. parce qu'elle est magnifique comme ça. elle a toujours été magnifique, de toute manière. tu l'observes quelques secondes, tandis qu'elle ouvre les placards pour aller dresser la table au salon. tu retournes à la cuisson de ton risotto. félix était content de te voir toute à l'heure. tu hoches doucement la tête. j'étais heureux de le voir aussi. tu souffles en éteignant le gaz. on mange quand tu veux. tu indiques en te tournant vers la jeune femme avec un petit sourire. tu te mords l'intérieur de la joue et glisses tes doigts dans tes cheveux. j'me disais que ... 'fin s'il a envie et que t'es près à me le confier ... j'pourrais m'occuper de félix de temps en temps ? tu demandes après quelques secondes d'hésitations.

Ne t'inquiète pas pour moi Judith. Tu ne peux pas tellement t'en empêcher, après tout. Tu as imaginé toutes sortes de scénarios quant à leur rencontre, à Evan et Oz. Alors, forcément, tu lui as menti pour éviter le pire. Pour éviter qu'il se fasse de fausses idées sur votre relation actuelle avec Oscar. Pour éviter qu'il s'énerve aussi, Evan. Et tu sais qu'il a beaucoup pris sur lui pour garder son sang froid. C'est plus fort que moi, tu sais. Tu souffles finalement. Tu ne sais pas vraiment quelle réaction aurait eu Oz si Evan s'était emporté. Et tu imagines bien que l'un d'entre eux aurait pu se retrouver à l'hôpital. Mais, tu n'es pas venue ici pour parler que de ça. Non, tu veux profiter du temps passé avec Evan. Si bien que tu t'étonnes toi-même de parler ouvertement de tes envies. Ouais, tu as clairement envie de lui. Tu mets ça sur le compte des hormones, tout simplement. Après manger ? Je prépare mes arguments alors. Tu dis en riant un peu. Même si tu n'es pas certaine de devoir amener beaucoup d'arguments pour le convaincre. Quoi que, ça pourrait être drôle de voir le brun te résister. Les rôles seraient inversés pour une fois. Tu te dégages finalement de son emprise, à contre coeur, afin d'aller dresser la table au salon. J'étais heureux de le voir aussi. On mange quand tu veux. Tu sais que Félix apporte déjà beaucoup d'importance à Evan. Il te pose des questions à son sujet assez régulièrement. Et tu regrettes qu'ils ne se soient pas vus plus de fois que ça. Mais, tu dois l'avouer, tu réagis un peu égoïstement à ce sujet. Tu préfères voir Evan sans Félix. Tout simplement parce que tu veux profiter de vos moments à deux. Comme avant. Mais, tu ne peux pas écarter votre fils indéfiniment, tu en es bien consciente. Tu reviens à la cuisine pour prendre une bouteille d'eau fraîche. J'me disais que ... 'fin s'il a envie et que t'es près à me le confier ... J'pourrais m'occuper de Félix de temps en temps ? Tu te retournes vers Evan, un peu étonnée par sa demande. Tu as toujours voulu lui laisser une certaine liberté. Qu'il avance par étape dans cette nouvelle vie que tu lui as un peu imposé. Je sais qu'il en meurt d'envie. Tu souffles, un sourire qui étire tes lèvres. Il veut apprendre à te connaître. A connaître son père. Oui, Félix l'a déjà verbalisé. Alors, tu es totalement convaincue de ce que tu avances. Et, évidemment, je n'ai rien contre cette idée. J'ai confiance en toi. Tu souffles en souriant à nouveau. Aujourd'hui, oui, tu as confiance. Tu viens finalement t'asseoir sur le canapé pour montrer que tu es prête à te mettre à table.

tu retiens un léger soupir. elle s'inquiète trop pour toi, tu le vois bien, sans doute que ça la bouffe, aussi. tu te mords l'intérieur de la joue. c'est plus fort que moi, tu sais. tu hoches doucement la tête, oui, tu le sais bien. tu esquisses un petit sourire à son intention et, tu dois bien l'avouer, tu es étonné de la tournure de la situation. enfin, étonné de ses mots. tu la connais judith, c'est rare qu'elle exprime de cette manière ce que son corps dit tout bas. un sourire se dessine sur tes lèvres et tu la taquines un peu. je prépare mes arguments alors. tu hoches la tête, amusé par la situation. tu la laisses se détacher de ton emprise et tu laisses ta main glisser contre ses fesses, tandis qu'elle s'éloigne. tu te pinces les lèvres et te retournes déjà vers les préparations en train de cuir, laissant judith dresser la table au salon. elle revient quelque temps après, tandis que tu as éteint le gaz et que vous pouvez manger, quand elle le souhaitera. tu termines par laisser échapper les mots qui s'emmêlent dans ton esprit depuis quelques heures déjà. tu as envie de connaître ton fils, de t'en occuper. et judith semble un peu étonnée par ta demande. tu fronces légèrement les sourcils, les lèvres pincées. je sais qu'il en meurt d'envie. un petit souffle de soulagement t'échappe. il veut apprendre à te connaître. à connaître son père. tu hoches la tête, c'est toujours un peu étrange d'entendre ça à voix haute. tu n'as pas l'impression d'être un père pour lui. pas encore. et, évidemment, je n'ai rien contre cette idée. j'ai confiance en toi. tu souris doucement. merci. tu souffles, avant d'attraper le plat pour la suivre au salon, servant vos deux assiettes. tu ramènes la casserole à la cuisine et tu viens t'installer sur le canapé. bon appétit. tu murmures doucement. même si j'suis pas trop certain de moi sur ce coup. tu ajoutes avec un rire, avant de planter ta fourchette dans un morceau de poulet. tu ne cuisines que rarement, après tout. et tu n'as pas tellement envie d'empoisonner judith et le petit poids. cette pensée te fait sourire doucement.

Merci. Evidemment, tu n'as rien contre cette idée. Bien au contraire, même. Tu es heureuse d'apprendre que Evan est prêt à faire un pas de plus vers Félix. Parce que tu sais que le gamin n'attend que ça. Et toi aussi, d'un côté. Tu ne sais pas trop comment vous définir tous les trois. Enfin, tous les quatre même. Et tu as promis à Evan d'y aller doucement. D'y aller à son rythme. Alors, tu ne veux pas le brusquer. Ni dans tes mots, ni dans tes actions. Tu le laisses mener la danse. Même si cette idée est un peu compliquée pour toi. Toi qui a toujours eu l'habitude de tout organiser, de tout prévoir. Drôle d'ironie quand on sait que tu portes un second bébé surprise. Bon appétit. Merci. Tu souffles alors que tu as déjà commencé à manger. Tu meurs de faim. Et c'est sûrement psychologique, un peu. Tu te dis que c'est à cause du petit pois. Une excuse, en fait. Même si j'suis pas trop certain de moi sur ce coup. Tu fais mine de réfléchir quelques secondes. C'est délicieux, ne t'en fais pas. De toute façon, c'est l'intention qui compte. Et du moment que c'est fait avec amour. Tu souffles en riant doucement. Sauf que tu te rends compte de ta bêtise un peu trop tard. Parler d'amour. Vous n'avez jamais évoqué ce sujet. Pas aussi explicitement en tout cas. Tu sais qu'il y a quelque chose de fort qui vous unit. De vraiment très fort. Mais de là à parler d'amour, tu n'en sais rien. Enfin, pas pour Evan en tout cas. Parce que c'est tout nouveau pour lui ce genre de situation. Et puis, c'est peut-être beaucoup trop tôt pour aborder ce sujet. Tu t'améliores, c'est certain. Tu ajoutes pour te rattraper un peu. Pour essayer de lui faire oublier tes derniers dires. Tu te souviens de la catastrophe qu'il était en matière de cuisinier lorsque vous étiez à Haïti. Heureusement, tu étais celle qui cuisinait. Quand il t'en laissait l'occasion en tout cas.

tu n'es pas vraiment certain de toi, mais tout ce que tu sais, c'est que tu as envie de passer du temps avec ton fils, apprendre à le connaître vraiment, savoir ce qu'il aime vraiment, avec quoi est-ce qu'il joue, qu'est ce qu'il aime manger. tu te pinces les lèvres, judith semble être surprise. de la bonne manière, tout du moins. tu te mords l'intérieur de la joue. vous vous installez tranquillement devant la télévision, pour manger ensembles. merci. tu esquisses un sourire et te mords l'intérieur de la joue, tandis que tu portes une fourchette jusqu'à tes lèvres. tu ne sais pas vraiment si c'est mangeable, ça à l'air. tu ne cuisines que trop rarement. c'est délicieux, ne t'en fais pas. de toute façon, c'est l'intention qui compte. et du moment que c'est fait avec amour. ton geste se suspend, avant que tu ne manges une nouvelle gorgée. tu fronces un peu les sourcils. l'amour, l'amour. t'es un peu perdu au fond, tu essayes de ne pas y penser, parce que c'est la, et c'est tout. tu t'améliores, c'est certain. tu esquisses un petit rire et tu te penches pour déposer un baiser sur sa joue. c'est fait avec beaucoup d'amour, crois-moi. tu murmures contre son oreille avant de te relever et de continuer tranquillement de manger. je suis content que ça te plaise. tu ajoutes après quelques instants. tu manques un soupir, te dépêches de terminer ton assiette avant de la reposer sur la table et de boire une gorgée d'eau. tu attires doucement judith contre toi, la laissant terminer de manger tranquillement.

Évoquer le sujet de l'amour entre vous, ça n'est jamais arrivé. Parce que tu ne veux pas profiter les choses entre vous. Tu ne veux pas que Evan est la sensation que tu le brusques. Tu veux y aller à sa vitesse, à sa manière. Parce que tu ne souhaites pas tout faire foirer entre vous, cette fois. Votre relation a une grande importance. Peut-être même trop grande à tes yeux. Alors tu es forcément gênée après avoir prononcé ces mots. Tu mets les pieds dans le plat sans le vouloir réellement. Tu tentes de te rattraper. Tu tentes de faire passer la pilule. Même si le sang te monte aux joues bien trop rapidement. C'est fait avec beaucoup d'amour, crois-moi. Au fond, tu es soulagée par sa remarque. Alors, un sourire vient étirer tes lèvres. Un peu béat, un peu con, sûrement. Comme une adolescente qui découvre l'amour pour la première fois. Au fond, c'est peut-être un peu le cas. Je suis content que ça te plaise. Tu hoches une nouvelle fois la tête. Terminant ton assiette moins rapidement que Evan mais blottie contre lui. Le silence qui s'installe n'est pas pesant. Bien au contraire. Il est même reposant, doux. Ça te fait du bien. Tu reposes finalement ton assiette sur le table basse pour ensuite revenir dans les bras du brun. Evan ? Tu souffles finalement pour rompre le silence. Ton regard vient glisser et se plonger dans ses iris. Tu tentes un sourire timide avant de finalement te lancer. Je ... J'voudrais qu'on officialise notre relation ... Qu'on puisse se voir autre part que dans ton appartement. Que Félix sache que ... que nous deux, nous quatre, c'est quelque chose. Après tout, Oz le savait maintenant. Et tu t'apprêtes aussi à le dire aux Northam. Tu ne veux pas le brusquer, ouais. Mais tu as envie d'avancer, aussi. Une relation cachée et pleine de mystère ça a son charme pendant quelques semaines seulement.

tu y penses depuis quelque temps. t'occuper de félix, apprendre à être un père, un vrai. tu manques un léger soupir, pas vraiment certain de ce que tu es en train de faire ou de demander à judith. tu ne sais même pas si elle accepterait de te laisser seul avec le garçon. tu te mords l'intérieur de la joue, finalement soulagé d'entendre une réponse positive de sa part. tu te pinces les lèvres. vous terminez par manger, sujet délicat qui est abordé. l'amour, l'amour. tu n'en sais trop rien, de ce que ça fait, l'amour. tu secoues un peu la tête et tu laisses judith terminer son assiette, blottie contre toi. tu encadres ses épaules d'un bras pour qu'elle reste dans ton étreinte. tu fermes les yeux et te pinces brièvement les lèvres. doux silence entre vous, qui ne te dérange pas le moins du monde. evan ? mm ? tu demandes en tournant un peu la tête. tu croises les prunelles de judith et tu souris un peu bêtement. un peu trop bêtement, sans doute. je ... j'voudrais qu'on officialise notre relation ... qu'on puisse se voir autre part que dans ton appartement. que félix sache que ... que nous deux, nous quatre, c'est quelque chose. tu l'observes quelques choses, les sourcils légèrement froncés. tu retiens un léger soupir et tu viens embrasser le coin de ses lèvres. si tu veux, on peut. tu souffles doucement. même si ... je suppose que tes frères vont avoir du mal à me supporter, non ? tu demandes avec un petit rire, te mordant l'intérieur de la joue. tu caresses distraitement son bras, du bout des doigts, t'enfonçant un peu plus dans le canapé, attirant jude dans ton étreinte. tu retiens un petit soupir et fermes les yeux quelques instants. tu te pinces les lèvres et, finalement, tu viens faire glisser tes doigts contre son ventre, légèrement pensif. vous quatre. ça te fait encore un peu peur, et en même temps, ça te plaît bien.

Cette question te brûle les lèvres depuis bien trop longtemps. Tu ne veux pas le brusquer. Tu ne veux pas lui donner l'impression de lui forcer la main. Bien au contraire même. Toi aussi tu n'as pas envie de tout précipiter. Et puis, tout est simple entre vous. Enfin, autant que ça puisse l'être quand on connait votre situation. Mais il n'y a pas de disputes, pas de rancune. Et tu aimes ça, toi. Mais tu voudrais pouvoir te montrer aux yeux de tous avec Evan. Tu voudrais que le reste des Northam apprennent la nouvelle. Tu voudrais pouvoir aller dîner avec lui et pouvoir l'embrasser en pleine rue. Et tant pis si ça plait à personne. Ouais, tu t'en fiches bien toi. Parce que le principal, c'est que tu sois heureuse. Si tu veux, on peut. Un sourire vient étirer tes lèvres. Tu es plutôt soulagée par sa réponse, tu ne peux pas le cacher. Parce que forcément, c'est un cap à passer que de vous montrer au grand jour. Même si ... je suppose que tes frères vont avoir du mal à me supporter, non ? Tu hausses doucement les épaules, un léger rire qui s'échappe d'entre tes lippes. Ce n'est pas à eux de te supporter. Tu souffles en lui tirant doucement la langue. Mais tu sais qu'au fond, ses appréhensions sont sérieuses. Louis n'a jamais porté Evan dans son coeur. Et puis, le reste de la fratrie non plus à vrai dire. Mais peu importe, ce n'est pas ce qui compte. Alors, tu te redresses doucement. Tes pupilles qui se noient déjà dans les siennes, ta main qui vient caresser sa joue. J'me fiche de ce qu'ils peuvent penser. Et puis, s'ils veulent mon bonheur, ils devront s'y faire. Tu hausses finalement légèrement les épaules avant de venir poser tes lippes sur les siennes.

la discussion prend un tournant important. mais pas vraiment étonnant, au fond. parce que vous parlez souvent de félix, de ton fils, votre fils. tu essayes d'en apprendre le plus sur lui grâce à judith, et tu te sens prêt pour t'occuper de ton fils pendant quelques heures durant une journée. tu te mords l'intérieur de la joue et tes doigts glissent dans tes cheveux, tandis que tu serres doucement judith contre toi avec ton autre bras. un léger sourire se dessine sur tes lèvres quand elle évoque de dévoiler votre relation et pourtant, tu n'arrives pas à ne pas penser à la réaction qu'auront ses frères. tu crains cette réaction, tu dois bien l'avouer. ce n'est pas à eux de te supporter. tu te pinces brièvement les lèvres et tu ris un peu en la voyant te tirer la langue. tu viens lui voler un baiser pour la peine mordillant sa lèvre inférieure avec tes dents. c'est vrai. tu souffles en riant un peu. tu fermes les yeux un instant quand elle vient caresser ta joue. j'me fiche de ce qu'ils peuvent penser. et puis, s'ils veulent mon bonheur, ils devront s'y faire. tu hoches doucement la tête et tu fermes les yeux quelques instants. tu te mords l'intérieur de la joue et tu viens répondre à son baiser avec tendresse, tes doigts glissant dans sa nuque pour prolonger votre échange. tu termines par venir poser ton front contre le sien en souriant doucement. comment va le petit-pois ? tu demandes finalement en glissant tes doigts contre son ventre avec un sourire. tu n'as pas été là pour la première grossesse de la jeune femme, mais tu comptes bien être présent pour celle-ci. tu fermes les yeux un instant, avant de relever la tête pour venir l'embrasser une nouvelle fois, savourant le goût de ses lèvres.

Cette discussion devient sérieuse. Beaucoup plus qu'à l'habituel. C'est le genre de chose que tu évites, normalement. Parce que tu as peur de ces vérités qui peuvent blesser. Mais tu as besoin d'avancer, Judith. Tu as besoin de savoir ce que veut Evan. Alors, vous montrer au grand jour, ça a son importance aussi. Être un vrai couple. Ne plus avoir besoin de se cacher. Et puis, maintenant que Oz a plus ou moins digéré la pilule, il n'y a plus aucune raison de vivre dans l'ombre. Et tant pis si tes frères n'acceptent pas la nouvelle. Toi, tu veux simplement être heureuse. Et que Félix le soit, lui aussi. C'est vrai. Tu souris finalement, venant caresser sa joue. Tout ça, vous l'affronterez ensembles. A deux. Tu veux le rassurer, ouais. Même si toi aussi tu as un peu peur, c'est vrai. Mais tu sais que vous vous en sortirez ; et c'est le principal. Comment va le petit-pois ? Il vient caresser ton ventre et tu te blottis un peu plus contre lui. Ça te fait encore bizarre de te dire que tu es enceinte. Ça te fait encore bizarre tous ces changements dans ta vie en si peu de temps. Tes fiançailles rompues, le retour d'Evan et ce petit être qui pousse en toi. Ça fait beaucoup, c'est vrai. J'crois qu'il va bien. Tu souffles, simplement. Tu ne peux pas en être certaine à cent pour cent. Pas avant d'avoir fais la première échographie. D'ailleurs, j'ai pris rendez-vous chez l'obstétricien. J'y vais le mois prochain pour la première échographie. Tu t'y es un peu prise en avance, c'est vrai. Mais c'est ton côté psychorigide qui a besoin de tout contrôler qui s'est éveillé. Et puis, tu travailles à quelques pas de la maternité. Alors, tu n'as pas résisté. Tu voudras m'accompagner ? Tu demandes finalement en souriant doucement. Tu ne le forces pas. Et tu ne veux pas qu'il se sente obligé de venir. Tu as été seule pour les échographies de Félix, et tu peux l'être pour celle-ci. Au pire, Tom t'accompagnera avec plaisir et tu le sais. Mais tu as envie de partager ce moment avec Evan. Entendre son coeur battre pour la première fois alors que vos doigts sont liés. C'est comme un nouveau départ. Une nouvelle chance qui s'offre à vous.