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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 — forever, no matter what (shelby's family)

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MessageSujet: — forever, no matter what (shelby's family) (#)   — forever, no matter what (shelby's family) EmptySam 7 Avr - 18:51


forever, no matter what
isaac et ellie / Remember those walls I built. Well, baby, they're tumbling down And they didn't even put up a fight. They didn't even make a sound. – BEYONCE.
La journée avait été harassante. Mais pas vraiment pour le nombre de pas qu'avait parcouru Ellie. Oh ça non. Plutôt pour le mal de crâne qu'elle s'était tapée toute la journée, alors qu'un nombre incalculable de dossiers s'étaient entassés sur son bureau. Aujourd'hui, c'était la journée des papiers et Ellie détestait cette partie de son poste. Elle préférait, de loin, le terrain. Les joies de courir partout en ville. La vieille époque où elle n'était que simple officier de police lui manquait parfois. Mais elle s'était donnée un but et surtout, le salaire n'était pas le même. Il fallait grandir, dans tous les sens du terme. Heureusement, un petit sms de son bien aimé lui avait redonné du baume au coeur en fin de journée. Il était rare qu'Isaac prenne le temps de taper sur son clavier. Déjà, avec ses gros doigts, c'était une tâche assidue. Encore plus quand on connait le bonhomme comme Ellie et qu'on sait que la technologie et lui, ça ne va pas ensemble. Elle l'avait d'ailleurs saoulé un bon moment pour qu'il est un téléphone portable dernier cri, histoire de prendre des photos, qu'elle puisse lui en envoyer également. Si elle l'avait écouté, il serait resté avec son éternel téléphone à clapper. Non vraiment, ça ne l'a faisait pas. Et les premiers jours d’initiations ont été épiques et bercé par les fous rire d'Ellie en voyant son compagnon s'énervait tout seul devant un écran plus petit que la paume de sa main. Vraiment, elle n'aurait raté ça pour rien au monde. Mais passons. Ce n'est pas le sujet. Une fois qu'elle eut répondue au petit message de son époux, la belle ne pu s'empêcher d'accélérer la cadence de son boulot, afin de tout clôturer à temps et ne pas arriver en retard à la maison, comme presque tous les soirs. Non, il en était hors de question. Elle avait besoin de ce moment avec son mari. Il fallait qu'elle remette un sujet épineux sur le tapis et elle se devait d'être ponctuelle pour ne pas mal commencer la soirée et avoir toutes les chances de son côté. Elle savait y faire, quand il fallait. Mais là, la belle devait bien avouer que c'était peine perdu en ce qui concernait le bébé. Isaac changeait de sujet constamment quand elle abordait ce mot. Oui, bon quoi ? Il ne voulait pas d'un enfant avec sa femme ? Au bout de vingt années de mariage, Ellie aurait penser que ça suffisait pour prouver qu'ils étaient fait l'un pour l'autre et assez, également, pour qu'ils songent à mettre au monde une partie d'eux deux. Inspirant légèrement en y repensant, la jeune femme finit par fermer le dernier dossier et attrapa son manteau pour filer à tout allure, sur ses talons hauts, direction la voiture puis la maison.

Madame Shelby finit par entrée dans la maison mais elle n'eut même pas le temps de poser sa veste, que déjà, deux petits queues affolés virent lui souhaitaient la bienvenue. Rémus et Romulus. Les deux bergers allemands qu'Isaac avait décidé d'adopter. Oui, c'était plus l'idée de son mari que la sienne. Ellie n'était pas très fan des animaux, plutôt chez les autres en fait mais allez savoir pourquoi, elle avait fini par dire oui. Doucement. finit-elle par dire, tandis qu'elle caressait amicalement les deux bêtes. Ils pouvaient se montrer brusques par moment, alors qu'Ellie, elle était toute petite et fragile. Pas fragile. Non. Elle ne serait pas d'accord avec ça. Disons qu'ils l'avaient déjà fait tomber plusieurs fois en montrant leur affection. Ellie ne voulait pas se retrouver sur les fesses ce soir. JE SUIS RENTRÉE ! beugla t'elle, alors qu'elle entendait le bruit des casseroles dans la cuisine. Oui bon, y avait peut être pas besoin de crier, Isaac avait du entendre son arrivé. Mais comme promis, elle ne passa pas par la cuisine tout de suite. Elle devait d'abord se mettre sur son 31. La belle finit par mettre en vrac ses talons sur le sol et grimpa à toute allure vers la chambre. Que mettre, que mettre ? T'elle était la question alors que ses yeux vagabondaient sur ses fringues dans le dressing. Y avait tellement de choses qu'elle ne savait plus. Vous savez, le dilemme éternel quand on a une garde robe bien remplie mais qu'on pense qu'on n'a jamais rien à se mettre ? C'était le cas, là tout de suite. Soufflant plusieurs fois, tandis qu'une moue boudeuse illuminait son visage, Ellie était indécise. Sur son 31. Soudain, une illumination parvint jusqu'à son cerveau et elle se mit à sourire. Sourire enfantin, alors qu'elle venait de trouver l'idée du siècle. Celle là, il l'aura pas vu venir. Puis, c'était une bonne façon d'amadouer son mari pour obtenir cette fameuse chose qu'elle voulait depuis un sacré moment maintenant. Une fois la douche prise et la tenue enfilée, Ellie descendit dans le salon doucement, calmement sur ses pieds nus. Je suis prête. dit-elle, la main sur les hanches, tandis qu'Isaac était en train de préparer la table. Elle était là, devant lui, debout sur ses deux petites jambes, en ... sous-vêtement sexy. Oui, les idées bizarres, ça sort souvent de l'esprit de Madame Shelby. Quoi ? Pourquoi il faisait cette tête bizarre, du mec surpris. Il avait demandé qu'elle se mette sur son 31, c'était chose faite. T'as dit, sur mon 31. Je pense que c'est la meilleure des tenues, non ? Un sourire en coin s'étira sur son minois. Il devait se douter qu'elle avait quelque chose à lui demander, ou alors non. Qu'importe, ce soir, elle gagnerait.


Dernière édition par Ellie Shelby le Mar 10 Avr - 10:25, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: — forever, no matter what (shelby's family) (#)   — forever, no matter what (shelby's family) EmptyLun 9 Avr - 17:31


shelby's

forever, no matter what


Un dernier coup d’oeil dans la glace et Isaac sourit en anticipant la remarque d’Ellie. “T’es très élégant mais mon dieu, tu vis pas dans le même monde que nous”, elle se mettrait à rire avant de rejoindre ses bras. Il porte un pantalon de costume bleu nuit et une chemise blanche : jusque là, rien d'extravagant. Mais son plaisir, c’est les bretelles, signature de l'élégance à l’anglaise appréciée par un australien. Il ajuste son col une dernière fois et désespère de ces chemises trop serrées au niveau des épaules. Elle fera l’affaire pour ce soir. Il laisse son téléphone sur la table de nuit après avoir lu la réponse d’Ellie, il ne comprend toujours pas l'intérêt de ces petits dessins qu’elle met partout dans ses messages. Pas dans le même monde que nous, hein. C’est peu de le dire. Isaac ouvre le tiroir du petit meuble et va trouver le faux fond qui dissimule un de ses nombreux secrets. L’ironie a voulu que sa dulcinée soit charmée par le mystère qui plane autour de lui. Trop de mystère. Il avale alors trois comprimés qui lui assurent de passer une soirée sereine et de rester muet un peu plus longtemps. De reculer encore de quelques pas tout en se berçant de l’espoir qu’il n’aura jamais à sauter.
Ses pas lourds et rapides dans les escaliers firent virevolter les canidés qui s’assoupir  aussitôt aux ordres de leur maître. Parce qu’on va pas se mentir, Ellie ne leur inculque rien d’autre que réclamer des gratouilles. Déterminé et organisé, Isaac fait claquer le torchon dans les airs avant de le déposer sur son épaule. Les plaques chauffent tranquillement pendant que l'australien allume sa première cigarette de la soirée. Merci, monsieur Shelby pour cette cuisine fonctionnelle, car les maladroites ambitions culinaires de madame auraient à peine laissé de la place pour un lave vaisselle. Balayées les idées reçues : dans ce foyer, c’est l’homme qui est aux fourneaux et fort heureusement, sauf pour les estomacs affamées de carbone. Et ce soir c’est l’amour qui parle sous la forme d’un délicieux fumet marins dont elle raffole tant. Les minutes passent et les lieux prennent l’allure d’un restaurant cinq étoiles : table mise avec attention, doux parfum d'appétit contenté et un mari qui sifflote en cuisine. La porte s’ouvre et les chiens se jettent sur l’arrivante qui hurle sa présence, comme tout les soirs. Isaac sourit sans répondre, ravi d'entendre ces petits pas feutrés qui se hâtent dans les couloirs. Les années ont eu raison de sa fierté masculine et aujourd’hui, Shelby n’avoue qu’à demi-mots que les doigts d’Ellie dans son cou le font encore frémir de sentiments.
Les huiles crépitent, les épices cuisent et les frites dorent pendant qu’il installe les verres que la table. Je suis prête, la clope au bec, Isaac se retourne et arque un sourcil sur ces formes exposés à son regard non innocent. T’as dis sur mon 31, je pense que c’est la meilleure des tenues non ? L’homme hoche la tête doucement pendant que son regard se perd sur ce corps qu’il connaît par cœur mais dont il ne se lasse pas. Ah ! La dentelle, quelle fourberie, celle qui lui fait perdre la tête à tous les coups. Ouuuuh, il s’approche d’un pas prédateur, attrapant sa clope dans une main, j’ai fait la cuisine pour rien, je sais ce que je vais manger ce soir, et le loup attrape sa proie dans ses bras et vient enfouir son visage dans son cou. Et c’est sans effort qu’il sépare Ellie du parquet de leur salon, qu'elle passe ses bras autour du cou de son mari et ses jambes autour de ses hanches. Et les baisers se succèdent : sur la joue, sur l'épaule, la poitrine, etc … Aucun endroit à portée n’est épargné. Un pas, puis deux et tous les autres, Isaac emmène sa dulcinée jusqu'à la cuisine et la dépose assise sur le plan de travail chauffé par les plaques de cuisson. Hors de question que ce popotin de rêve n’attrape froid, c’est qu’il est attentionné le Shelby. Toujours lové entre les cuisses de madame, Isaac pose la nicotine dans le cendrier à côté, que me vaut ce plaisir si tôt dans la soirée ? Et de cette même main, il vient remuer la sauce au lait de coco qui se lie lentement dans la petite casserole. J’arriverai jamais jusqu’au dessert avec tes formes sous les yeux, tu le sais, son autre main caresse minutieusement le creux si cambré de ses reins et son souffle tiède glisse sur sa poitrine. Il prend soin d’elle comme du plus précieux trésor de l’univers et la garde près de lui jalousement, à l’abri des pirates qui sillonnent les rues de ce monde. Sa jalousie est une preuve et elle le sait.
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MessageSujet: Re: — forever, no matter what (shelby's family) (#)   — forever, no matter what (shelby's family) EmptyLun 9 Avr - 18:32


forever, no matter what
isaac et ellie / Remember those walls I built. Well, baby, they're tumbling down And they didn't even put up a fight. They didn't even make a sound. – BEYONCE.
La jeune femme se savait persuasive lorsque la situation l'y obligée. Non pas qu'elle aimait user de ce pouvoir. Pas vraiment. Ou alors, ça dépendait de la personne en face d'elle. Ellie connaissait le pouvoir de son minois, de ses sourires et de l'apparence angélique qu'elle pouvait donner. Rien qu'au boulot, ça avait porté ses fruits de nombreuses fois. Elle inspirait confiance et donc, aucune méfiance. Sauf qu'il faut toujours se méfier de l'eau qui dort. En adoptant cette tenue, qui n'en est pas vraiment une au vue de son corps presque nue, Ellie avait quelque chose à l'esprit. Avec le temps, la belle avait apprit que pour amadouer un homme, il fallait user de sous ses charmes. Ce n'était pas un piège pour autant. Elle aimait faire plaisir à son mari, qu'importe la circonstance et même si elle n'avait rien de particulier derrière la tête. Mais ce soir, c'était quelque peu différent. Elle voulait remettre sur la table un sujet épineux et qui apportait son lot de discordes au sein de leur couple. Disputes, pas vraiment. Puisque Isaac changeait de sujet ou alors, ne répondait rien, laissant le silence se chargeait du reste au près de la jeune femme. Elle ne lui mettait pas le couteau sous la gorge, mais aller finir par le faire. Ou pas. Ellie n'aimait pas quand elle n'avait pas ce qu'elle voulait. Comme beaucoup de personnes sans doute. Elle était d'une patience innée cependant, mais là, le vase commençait doucement à se remplir jusqu'à déborder. Son horloge biologique tournait, elle le sentait. Bientôt, Shelby ne serait plus capable de porter un enfant et il était hors de question qu'elle passe à côté du bonheur d'être maman. Depuis qu'elle avait l'âge de jouer aux poupées, Ellie en rêvait. La soirée prévue par son mari, tombait donc parfaitement bien. Il était difficile dans la vie de tous les jours de mettre un sujet comme celui-ci sur le tapis. On ne pouvait pas se le dire le soir, dans le lit, tandis qu'un des deux lisait et que l'autre contemplait les mouches. Au fait j'veux bébé. Non, ça ne marche pas comme ça et Ellie voulait une conversation sérieuse et posée à ce sujet. Il était hors de question qu'un des deux se braquent sous prétexte que l'autre était beaucoup trop occupé ou fatigué pour en parler.

La belle était donc là, debout, à moitié nue devant son mari, tandis que son rouge à lèvre chanel faisait ressortir ses petites pommettes rosies. Elle ne pu s'empêcher de s'amuser de sa réaction et du regard qu'il avait sur elle. Après autant d'années, on pourrait croire qu'un couple vacille et ne se regarde plus comme au premier jour. Avec les Shelby, on pouvait bien constater que cette règle n'était pas toujours vraie. Ils s'aimaient et se désiraient comme au premier jour, jamais lassés l'un de l'autre. C'était beau de voir qu'on était encore désiré par son mari. Isaac s'approcha alors de sa belle, tel un prédateur de sa proie. J’ai fait la cuisine pour rien, je sais ce que je vais manger ce soir. Ellie ne pu s'empêcher de crier légèrement de surprise lorsque son mari l'attrapa pour la soulever hors du sol. Comme une habitude, elle mit ses mains autour de son cou et ses jambes autour de sa taille. Ses baisers l'a faisait frémir de tous les côtés. Sa peau répondait par chacun de ses touchés et une ivresse exquise parcourait toute son échine. Un vrai délice. Elle se laissait faire et enivrait par le bien être d'être contre la personne que l'on aime et qui nous aime en retour. Oubliant presque le pourquoi du comment elle avait décidé d'enfiler une telle tenue. Approchant ses lèvres de l'oreille de son mari, elle ne pu s'empêcher de lui chuchoter. Exactement, des moules. Un léger rire sortit d'entre ses lèvres, tandis qu'elle repensait au message plus qu'explicite qu'Isaac lui avait envoyé dans la journée. C'était sans doute lui qui avait ouvert le jeu de cette soirée après tout. Il l'avait cherché. Ses fesses virent ensuite, se posaient sur le plan de travail et Isaac reposa sa cigarette dans le cendrier. Ellie n'avait jamais été fan de l'odeur de celle-ci, mais depuis qu'elle était mariée avec lui, la belle s'y était habituée. Jusqu'au point d'en griller avec lui, lorsque ça lui chantait. Une habitude qui ferait rougir de colère monsieur Barnes, le père de la belle. Que me vaut ce plaisir si tôt dans la soirée ? Rien de particulier, pensa t'elle en premier. Mais c'était complètement faux. Et Ellie savait très bien qu'elle ne pouvait pas lui mentir. La vérité se voyait toujours sur son visage enfantin. C'était une affreuse menteuse et une affreuse fille aussi. Elle jouait de ses charmes auprès de son mari, dans l'espoir d'obtenir quelque chose de sa part. Quelque chose qu'il ne voulait sans doute pas. C'est pourquoi, Ellie se mit à hésiter sur ses intentions premières. Elle se mordit la lèvre supérieure, réfléchissant aux faits. Dire, ne pas dire. Ça se tiraillait dans son esprit déjà bien plein. Isaac ne lui rendait pas les choses faciles. Tout en cuisinant, il ne l'avait pas lâché, lui exposant quelques délicieuses caresses dont Ellie n'arrivait pas à résister. J’arriverai jamais jusqu’au dessert avec tes formes sous les yeux. C'était peut être le but et en même temps, son ventre criait famine. Mais ils pouvaient tout aussi bien manger après. Plus tard. Ellie était restée étonnement silencieuse durant ces quelques minutes qui s'étaient écoulées. Un véritable exploit alors que la jeune femme n'avait jamais sa langue dans sa poche. La belle fit alors glisser ses fins doigts le long du torse de son mari, enlevant un, puis deux, jusqu'au dernier bouton de la chemise qu'il portait. Il était d'une élégance raffinée ce soir, mais trop habillé au goût de la jeune femme. Peut-être que je n'ai pas envie qu'on aille jusqu'au dessert. répondit-elle, un brin provocatrice. La belle finit par attraper les deux bretelles sur les épaules de son mari et les fit descendre jusqu'à ce qu'elles ne tiennent plus sur lui. Ses mains expertes revirent sur son torse nu, repoussant un peu sa chemise. Il lui fallait de la place. Son regard noisette vint se perdre dans celui de son mari et Ellie déposa un doux baiser sur sa peau, remontant dans son cou. Elle fit le chemin à plusieurs reprises, laissant quelques marques rouge venant du maquillage qu'elle avait déposé sur ses lèvres. Mais il est vrai que cette tenue n'est pas sans arrières pensées. Elle avait réussi à le sortir, comme ça, mais sa voix n'avait pas porté trop dans les hauts non plus. Ses mains finirent par entourer son cou et ses yeux, retrouvaient ceux de son mari. Y a quelque chose que je veux te demander. Ou qu'on reparle. Peu importe. Elle sentait tout à coup son époux se raidir. Ah merde. Elle aurait bien continuer ce petit jeu pourtant, mais il semblerait qu'elle l'est refroidi. Après tout, c'est compréhensible. Elle espérait cependant que cette discussion ne gâche pas toute la soirée. Ellie avait fait, autant du repas que de son mari. Elle voulait juste prendre le temps de discuter bébé avec lui et qu'il essai aussi de comprendre son point de vue. Jusqu'ici, elle n'avait pas eu de réponse claire. D'où sa motivation actuelle. Elle finit par papillonner des yeux, telle une biche, essayant de l’attendrir avant la bombe. Tu te souviens de la conversation qu'on a eu la dernière fois et où t'as même pas répondu. Elle n'était pas claire. Et ça se voyait dans le regard Isaac qui se posait une tonne de question, se remémorant sans doute la dernière conversation qu'ils avaient eu. Mais pour tout dire, y en avait eu tellement qu'elle n'était pas certaine qu'il trouve. Sa main droite se baladait sur le torse presque nue de son mari, baissant les yeux vers son geste pour ne pas avoir à le regarder. Tu sais ... Le bébé. Pour habitude, Ellie était toujours sûre d'elle, elle n'avait honte de rien et regardait toujours les gens dans les yeux lorsqu'elle parlait. Sauf que là, la jeune femme avait plus l'impression d'être une gamine qui avait fait une connerie et qui n'osait l'assumer. Elle finit par souffler longuement, resserrant ses cuisses autour de son mari, priant pour ne pas qu'il s'envole sur le champ. J'ai envie d'un petit bout de moi et d'un petit toi. Bon là, si ce n'était pas clair, Ellie n'y comprenait rien.


Dernière édition par Ellie Shelby le Mar 10 Avr - 10:25, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: — forever, no matter what (shelby's family) (#)   — forever, no matter what (shelby's family) EmptyLun 9 Avr - 21:59


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forever, no matter what


Elle était piquante, comme au premier jour. C’est probablement ce caractère, affublé de ce joli minois, qui a fait chavirer le coeur creux de monsieur Shelby. Lui, l’homme fort et indépendant, le loup sauvage et solitaire. Celui qui s’était juré, il y a de ça de trop nombreuses années, de ne jamais poser un genou à terre, pour personne. Et aujourd’hui, l’anneau qu’il porte autour de l’annuaire cache une jolie peau blanche qui n’a pas vu la lumière du soleil depuis un long moment. Alors comme à chaque fois qu’elle lui fait les yeux doux, il se prend au jeu des mains baladeuses, celles qui savent être brusques mais aussi celles qui savent dire je t’aime. Ces mots dont Isaac est avare mais dont il prouve chaque jour la véracité. A sa question, Ellie s’enferme dans le silence. Son regard de biche se perd dans le bleu océan de son époux et il comprend que le charnel n’est pas son intention première. Si elle savait, la brune, que le manipulateur du couple était son cher et tendre, elle ne tenterait même pas de la lui faire à l’envers. Elle réfléchit, prudemment, patiemment, comme si elle pesait chaque lettre de chaque mot. Isaac enchaîne mais il a construit sa vie sur des mensonges, il est un homme brillant qui manie l’art de modifier la vérité avec talent.
Peut-être que je n'ai pas envie qu'on aille jusqu'au dessert, le numéro de charme qu’elle entreprend tire Isaac de ses soupçons. Il ne s’occupe plus de la sauce qui frémit encore et ses deux mains passent dans le dos d’Ellie. D’un geste mesuré, il la ramène un peu plus vers lui, vers le bord du plan de travail, son bassin faisant pression sur le sien. Il ferme les yeux en laissant sa bouche glisser sur la courbe de son épaule, dans son cou. Le parfum d’Ellie l’enivre et il voudrait éprouver cette sensation jusqu’à sa mort. Mais il est vrai que cette tenue n'est pas sans arrières pensées, il l’écoute à peine, serrant le petit corps de sa femme contre son large torse. De ses doigts de fée, elle l’a presque débarrassé de sa chemise et il peut sentir la chaleur de sa peau contre la sienne. Si le paradis existe, il est entre les bras de la jeune femme. Alors Shelby embrasse son cou, amoureusement, et laisse ses mains s’envoler jusqu’à l'agrafe du soutien-gorge, pressé de le retirer. Y a quelque chose que je veux te demander, ou qu'on reparle, peu importe, la douche froide réveille le loup et dans un geste calme, il enlève ses mains de la dentelle et les pose sur le plan de travail, de part et d’autre de son épouse. Son regard accusateur, et interrogateur, se relève et se plante dans l’autre. Cette expression contrariée n’est que trop habituelle pour Ellie : Isaac l’écoute, sans un mot, suspicieux. Tu te souviens de la conversation qu'on a eu la dernière fois et où t'as même pas répondu, il ne s’en souvient pas et ne cherche même pas à s’en souvenir, elle va lui rafraîchir la mémoire bien assez vite. Oui … ? Sa voix s’attarde dans l’atmosphère, attendant la suite avec dépit. La belle a le regard fuyant et cette attitude a bien trop de signification pour l’australien qui devine que ce qui l’attend promet d’être corsé. Tu sais ... Le bébé, j’ai envie d'un petit bout de moi et d'un petit toi, cette phrase provoque une vive réaction chez l’intéressé qui roule des yeux et pousse un râle de mécontentement, roooooooh, Ellie ! Isaac lève les deux mains vers le ciel et s’éloigne d’un pas ou deux, tu vas pas recommencer avec ça ? Contrarié, il prend la direction du salon, laissant la jeune femme à demi nue dans la cuisine.
Ellie eut juste le temps de reprendre contact avec le sol que son époux revient avec un plaid entre les mains dans lequel il vient mettre à l’abri sa dulcinée. Tu me fais vraiment chier avec cette histoire, accompagnant ses hanches d’un bras, il incite la brune à rejoindre le salon avec lui et l’aide à s’installer dans le canapé. Après avoir ouvert la bouteille de vin rouge et servit deux verres sur la table basse, il s’assied près d’elle, les coudes vissés sur ses cuisses. Il a l’air des mauvais jours encré sur son visage et sort une cigarette du paquet qu’il lance ensuite sur la table. L’odeur de la nicotine empli son nez et calme ses ardeurs. Il regarde droit devant lui, le cadre d’en face et y voit son propre reflet : celui d’un homme protecteur mais aussi celui d’un homme malade, qui prétexte l’aversion pour cacher la peur. Alors il réfléchit, conscient qu'il ne pourra pas éternellement refuser à Ellie de profiter de ce que la nature lui permet de faire.
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MessageSujet: Re: — forever, no matter what (shelby's family) (#)   — forever, no matter what (shelby's family) EmptyMar 10 Avr - 11:28


forever, no matter what
isaac et ellie / Remember those walls I built. Well, baby, they're tumbling down And they didn't even put up a fight. They didn't even make a sound. – BEYONCE.
Il n'y avait rien que Isaac et Ellie n'avaient séparé. Rien. Pas même la déprobation du père de la belle quant à son époux. Malgré cela, elle l'avait épousé, espérant que son père apprenne à connaitre l'homme qu'elle aimait et qu'il finisse par l'apprécier tout autant qu'elle. Il n'y avait jamais eu d'insurmontable à dépasser dans leur couple et ils avaient toujours été en accord parfois. Isaac l'avait soutenu dans sa carrière et n'avait presque rien dit lorsqu'elle rentrait à des heures pas possible le soir. Ellie quant à elle, savait très bien que son mari avait des secrets. Il ne fallait pas la prendre pour une débile. Mais jamais ô grand jamais elle n'avait posé la moindre question. La base d'un couple pour la jeune femme, c'était la confiance. Sans cela, il ne sert à rien de continuer. Et Ellie avait confiance en Isaac. Assez pour ne pas en demander trop. Chacun avait eu une vie avant l'autre et chacun avait le droit à son jardin secret. Sans cela, on se fait vite étouffer par l'autre. Leur vingt années de vie commune n'avaient été que plaisir, passion, chamailleries en tout genre bercées par les cris de la belle ainsi que ses pleures. Oui, il faut dire qu'Ellie ne sait pas vraiment se contenir. C'est un flux constant d'émotions qui les fait taire au sein du travail, mais aussitôt qu'elle pose les pieds chez elle, elle se laisse aller. Isaac en a souvent fait les frais, cependant, jamais il n'a rien dit. Feu et glace. Deux parfaits opposés en parfaite harmonie. Ellie était certaine d'avoir rencontrer l'âme soeur en sa compagnie. Il était impossible pour elle d'imaginer sa vie sans lui.

Malgré les mains baladeuses de son mari qui faisaient frémir chaque parcelle de peau, Ellie osa l'impossible. Elle savait qu'elle allait aussitôt mettre fin à cette étreinte charnelle dès que le mot "bébé" sortirai d'entre ses lèvres. Et même si l'envie d'aller plus loin lui tarauder l'esprit, elle se devait de garder à l'esprit l'objectif qu'elle s'était fixée. Mais c'était dur, très dur. Isaac avait le don de la mettre dans ses états lorsque son souffle caressait sa peau, la serrant encore plus contre lui histoire qu'elle ne s'échappe pas. Les mots eurent du mal à sortir. Grattant le fond de sa gorge et cherchant un passage adéquate pour s'en échapper. Il arrêta aussitôt ses gestes alors qu'il s'apprêtait à lui retirer le premier tissu dentelés. Et merde. Pour habitude, Ellie avait un courage sans faille. Elle ne se laissait jamais démonter par une situation qu'elle n'était pas certaine d'accomplir. Mais le regard toisant de son mari en disait long sur la suite. Aussitôt les paroles dîtes, il poussa un râlement de colère et d’agacement, signant la véritable fin de leur câlin. Il avait retiré ses mains chaudes de son petit corps. Roooooooh, Ellie ! Un pas en arrière puis deux, la belle osa enfin remonter son regard vers lui, prête à en découdre par la parole, mais aucun son ne pu sortir. Tu vas pas recommencer avec ça ? Et bien si. Elle le faisait si elle en avait envie d'abord. Comme une gamine, Ellie affichait une moue de mécontentement, prête à lui râler à la tronche comme à son habitude. Mais elle n'eut le temps de dire quoi que ce soit qu'il était déjà sortie de la pièce. Bon sang, la fuite était donc la seule chose qu'il était prêt à affronter ce soir ? Cette attitude avait le don de faire grandir la colère dans son estomac qui criait déjà famine, en plus de ça. Elle secoua la tête de gauche à droite, leva les yeux et les bras les ciels, marmonnant dans sa barbe toute seule. Une attitude des plus déplorable. Elle finit par descendre du plan de travail, ses pieds retrouvant le sol froid. Elle était restée silencieuse et pour tout dire, ce n'était pas du tout son habitude. Mais Isaac ne lui avait pas laissé le temps d'en placer une. Elle était prête à le suivre dans toute la maison, même dans la rue en sous vêtement si il l'y avait forcé. Mais non. Monsieur Shelby était revenu dans la cuisine, munit d'un plaid qu'il enroula autour d'elle, comme d'un objet précieux. Une attention qui finit par faire taire sa colère aussitôt. Isaac était brut, froid et glacial. Du moins, c'était l'image qu'il rendait. Mais lorsqu'on le connaissait comme Ellie, on se rendait vide compte que tout ceci n'était qu'une façade de plus à l’édifice. Il n'avait rien de cet homme. Il savait se montrer doux et attentionné envers sa femme et ça lui suffisait. Tu me fais vraiment chier avec cette histoire. Et lui l'emmerder royalement à ne rien dire sur le sujet, à chaque fois. Il finit par l'accompagner de son bras pour prendre la direction du salon et s'installait sur le sofa, servant un verre de vin à chacun. L'odeur de la nicotine juste allumée vint rapidement aux narines de la jeune femme et elle finit par attraper son verre pour en boire une gorgée. Un long silence parcouru la pièce, elle restait incroyablement muette. Oui, même ça, ça peut arriver. Finalement, elle laissa le plaid retombait le long de ses épaules et reposa son verre sur la table basse, tournant son regard vers celui de son mari. Il arborait la mine des mauvais jour et Ellie comprit que la tache ne serait pas si simple qu'elle se l'était imaginé dans la journée. Pourquoi ? fut d'abord, le seul mot qui s'était frayé un chemin dans ce silence de plomb. Je pourrai comprendre ta réaction si on était des jeunes mariés. Mais ce n'était pas le cas. On est ensemble depuis vingt ans. Je pense que là, on peut se permettre d'avoir un bébé. Ellie ne voulait pas se rendre à l'évidence complète. Celle qu'elle refusait de croire. Que son mari ne voulait tout simplement pas devenir père. Pour une fois, sur ce sujet, ils ne s'accorderaient pas et ce n'était pas une confession qu'ils s'étaient faites devant l'autel. Mais elle comprenait, au vue de la tête de son mari, qu'il y avait quelque chose de plus. Quelque chose qui le prenait au coeur et dont il ne semblait pas vouloir parler. La jeune femme finit par attraper la cigarette fumante qu'il avait entre ses lèvres, tirant à son tour dessus. Elle en avait besoin. Pour se calmer un peu et ne pas exploser, là tout de suite, sur ce canapé. C'est quoi ? T'as pas envie d'un bébé ? Si c'était le cas, Ellie n'était pas certaine de bien accueillir cette décision. Elle qui en rêvait depuis longtemps. Un des deux devraient mettre ses envies de côté.
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MessageSujet: Re: — forever, no matter what (shelby's family) (#)   — forever, no matter what (shelby's family) EmptyMar 10 Avr - 21:07


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forever, no matter what


La schizophrénie. Psychose parmi les psychoses. Un mal de notre siècle, ou peut-être celui d’avant, qui sait. Tout du moins, aujourd’hui les fous ne sont plus enfermés à double tours et lynchés sur les places publiques. Aujourd’hui, on les cache dans un coin de la société, on les assomme de médocs à gogo et on leur prie de bien vouloir rester discrets. Des années de flottement entre les pilules roses, bleues, jaunes pour finalement bien réagir à la blanche. Isaac connaît ces parcours hospitaliers dont on ne se rappelle plus du commencement sans pour autant apercevoir la fin. Votre maladie vient d’une part de la génétique monsieur Shelby, vous avez des antécédents dans la famille ? Incapable d’entendre ce genre d’annonces, l’australien avait retourné le bureau de rage, laissant idiot le bcbg à lunettes qui prenait les patients pour des numéros. Il avait longtemps arpenté les couloirs des hôpitaux, son bonnet vissé sur la tête et ses mains plombées dans les poches, se répétant que ça ne pouvait pas être possible, que ça ne pouvait pas être lui qu’il voyait dans le miroir : les cernes charbonnées, les traits tirés, la barbe négligée et le regard perdu. Admettre avait été très compliqué. Ensuite, ça avait été plus facile de vivre avec la maladie, de se construire une image. Isaac garde cette faiblesse enfuie dans son âme, comme on le lui a apprit, mais s’en accommode bien. Le problème survient lorsqu’elle lui réclame un fils, une fille, peu importe mais un peu de leurs deux coeurs pour n’en former qu’un. Il s’était imaginé père, s’extasiant devant des premiers pas et grognant les premières nuits, emmenant sa fille à la danse et son fils à la boxe, quittant ce monde serein lorsque le cancer ou un autre l’emportera, laissant madame Shelby entourée de ce qu’ils ont de plus cher. Génétique monsieur Shelby.
Il est sortit de ses songes par le bruit feutré du plaid qui glisse sur les épaules d’Ellie alors qu’elle lui pose la question qu’il cherche tant à éviter. Il tourne son regard vers elle : elle est à demie nue sur le canapé, plus belle que jamais. Qu’est-ce qui l’empêcherait de lui offrir ce qu’elle souhaite, là, maintenant ? Je pourrai comprendre ta réaction si on était des jeunes mariés, on est ensemble depuis vingt ans, je pense que là, on peut se permettre d'avoir un bébé, il tire sur sa clope et vient finalement s’adosser dans le canapé. C’est pas ça Ellie, finit-il par laisser échapper. Elle s’approche pour lui retirer la cancéreuse qui se consume entre ses doigts. Il déteste la voir fumer, elle qui est si belle, si parfaite. Mais il ne dit rien, elle l’enverrait paître de toutes façons. C'est quoi ? T'as pas envie d'un bébé ? Il aurait voulu la rassurer, lui répondre qu’il ne s’agissait pas de ça, qu’ils étaient encore et toujours sur la même longueur d’onde. Que le problème venait de lui et certainement pas d’eux. Mais il se tut et s’enfila le verre de vin, cul sec. Tu sais que j’ai jamais trop aimé les enfants, noyer le poisson pour nager plus loin encore, Isaac avait pour une fois cessé de fuir, je sais pas si l’idée d’être père me plaît tellement. Il se ressert un second verre et reviens s’enfouir dans sofa. Il abandonne sa clope aux douces mains d’Ellie et s’en allume une autre. En colère mais pas fermé, Shelby lève son bras, invitant sa douce à venir se blottir contre lui, on est pas bien juste tout les deux ? T’as pas assez avec ton mari et ses deux cabots ? Les mots sont froids et ses dents serrées mais il attend avec désir que ce petit corps vienne se réchauffer contre le sien. Même s’il est dur, même s’il est arrogant, Ellie finira toujours pas l’amadouer. Encore mieux que les cachetons, y’a l’amour.
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MessageSujet: Re: — forever, no matter what (shelby's family) (#)   — forever, no matter what (shelby's family) EmptyMar 10 Avr - 22:52


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Quand ça fait des années qu'on partage la vie de quelqu'un, on s'imagine souvent tout connaitre de cette personne. Mais les êtres humains ont cette fâcheuse habitude à laisser des secrets derrières eux. A garder des choses cachées. Parfois par honte, parfois pas débit ou simplement un manque d'assurance. Heureusement, ce n'est pas majorité des humains. Seulement ceux qui se cachent d'un passé trop lourd à supporter, d'une vérité trop difficile à avouer. D'un mensonge trop gros pour être avouer. Ellie avait eu des secrets, comme beaucoup de personnes sans doute, mais Ellie ne les avait jamais gardé bien longtemps, sauf tout ce qui concernait le boulot. Donc par obligation. Elle était de cette race d'humain qui ne savent pas mentir et encore moins inventer un mensonge pour en cacher un autre. Elle rougissait tout de suite, se mettait à balbutier pour finir par balancer toute la vérité. Et c'était encore bien pire avec son mari. Isaac avait ce regard ... qui ... Elle n'arrivait pas à expliquer mais impossible de lui mentir sur quoi que ce soit. Isaac avait dû, donc, la sentir arriver. Rien que par ses mots et son attitude qui en disait long sur ses intentions premières. La réaction de son mari ne se fit pas attendre pour son plus grand mécontentement. Seulement, elle était loin de se douter la véritable raison de toute cette histoire, vraiment loin.

Attendant sur le canapé, le silence avait tout à coup, fait place entre le couple. Autour d'un verre de vin et d'une cigarette. Le combo parfait pour une belle soirée. Oui. S'il n'y avait ce sujet sur la table. Mais il était là, et maintenant, il fallait bien assumer. Elle osa poser les questions. Celles qui fâchent. Celles dont on ne veut pas entendre la réponse. La vraie. Finalement. Ellie n'avait pas envie d'entendre de sa bouche qu'il ne voulait pas d'enfant. Parce qu'elle savait que dès qu'il l'aurait dit, elle ne pourrait rien faire de plus. Ce n'est pas le genre de chose qu'on change chez une personne, comme on change une chemise. La sentence tomba, comme un claque dans son coeur. Il rata un battement et se mit à oppresser sa poitrine. Elle suffoquait intérieurement. Tu sais que j’ai jamais trop aimé les enfants. Je sais pas si l’idée d’être père me plaît tellement. Elle savait ? Non pas vraiment. Pour tout dire, ils n'avaient jamais abordé ce sujet et elle prenait plutôt son aversion des enfants comme un truc doux et marrant à regarder. Rien à voir avec ça. Isaac avait finit son verre d'une seule et unique traite. Elle, elle était incapable de mettre quoi que ce soit dans sa bouche à présent. Même pas la cigarette qui fumait entre ses doigts. Ellie restait silencieuse, le regardant faire, sans savoir si elle devait céder à la colère ou ne plus rien dire. La situation était difficile. Pour une fois, ils étaient en désaccord sur quelque chose. Ce quelque chose vraiment très important pour la jeune femme. Elle ne pouvait pas le forcer. Il ne pouvait pas la forcer à renoncer non plus. Une situation sans issue hormis si l'un des deux mets de côté ses envies. Isaac avait relevé son bras, l'invitant donc à le rejoindre contre son corps. Elle restait stoïque, la bouche entre ouverte, pleine de pensées. Incapable de faire un mouvement, tandis qu'elle voyait son rêve de devenir maman s'envoler. Pour Isaac, elle l'abandonnerait ce rêve. Mais pas sans y laisser des plumes, elle le savait. Détournant finalement, le regard, Ellie attrapa son verre et le bu à son tour, d'une seule traite. On est pas bien juste tout les deux ? T’as pas assez avec ton mari et ses deux cabots ? Si ils étaient biens. Elle ne disait pas le contraire mais voulait plus. Le beurre, la crémière et l'argent en même temps. Là, elle devait se contenter de la crémière et de l'argent. Ça claquait dans sa tête. Ce refus qui ne changerait pas. L'envie qui ne serait jamais assouvie. Tu sais que ça n'a rien à voir avec tout ça. Un son. Le premier depuis de longues minutes. Elle avait fini par tourner son regard vers son mari qui attendait toujours qu'elle le rejoigne dans ses bras. On pouvait lire dans son visage la tristesse de ce coup de massue prit en pleine figure. Mais Ellie s'était promit de ne pas en faire un scandale. Il avait le droit de dire non. Tout comme elle avait le droit de vouloir un bébé. La belle finit par le rejoindre. Un cocon confortable qu'était son torse. Le doux son du coeur battant de son mari lui vint aux oreilles alors qu'elle avait reposé la tête contre sa peau. Tu promets d'y réfléchir quand même ? Ellie releva le regard vers son mari. Une promesse. Un espoir léger. Pas un non négatif. Elle n'était pas prête à l'entendre. Pas ce soir, pas maintenant. Et doucement, tout en se relevant légèrement, la belle finit par s'asseoir sur ses genoux face à lui, attrapant entre ses deux mains son visage. Ce même visage qu'elle aimait tant et où son regard ne cessait de se perdre. Sur ses yeux, ses traits et sa barbe fournie. Elle avait le coeur lourd certes. Ce refus ne la laissait pas de marbre mais elle aimait son mari. Et même si l'envie d'avoir un enfant devenait pesante, elle ne l'aurait pas sans lui. A choisir, elle préférait le garder lui, au détriment de son bonheur à elle. Un sacrifice pesait. Un sacrifice amoureux. Ses mains retrouvèrent le chemin de son torse et sa bouche, le chemin de ses lèvres. Un baiser amoureux, simple et fougueux à la fois. Comme eux. Sa bouche finit par descendre le long de sa joue pour attirer dans son cou qu'elle berça de mille baisers. Remontant à son oreille, elle chuchota : Tu veux manger ou ... Ou tout autre chose qu'ils avaient déjà commencé plus trop, dans la cuisine. Sur ce plan de travail qui portait encore la marque des fesses d'Ellie.
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MessageSujet: Re: — forever, no matter what (shelby's family) (#)   — forever, no matter what (shelby's family) EmptyMer 11 Avr - 15:50


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Son silence en disait long. Pas celui d’Isaac, habituel et sans surprise. Mais celui de sa moitié, triste comme les pierres. Les mots de son époux, blessant et sans filtre, avaient en partie confirmé ses craintes les moins secrètes mais probablement les plus terribles. Son visage se ferme comme une rose qui se meurt et son sourire si sincère s’endort dans ses remords. Ellie est une femme aussi pétillante qu’une petite fée et son dynamisme n’a d’égal que sa beauté. Quel bonheur de se réveiller à ses côtés, chaque matin de cette vie, de celle d’avant mais aussi il l’espère, celle d’après. Tu sais que ça n'a rien à voir avec tout ça, mais la fée a perdu sa poudre de magie ce soir et dans son habit de dentelles, elle semble avoir perdu l’envie de voler. Shelby se sait coupable et détourne le regard sous peine de tout avouer. Il est le méchant de ce comte, celui qui blâme la jolie princesse en la laissant vieillir en haut de sa toure. Celui qui la prive de ses rêves et pourtant il est aussi celui qui les réalisera, tôt ou tard. Allez, viens, d’un signe de tête, il l’invite une seconde fois à se joindre à la chaleur de son corps, ce qu’elle accepta finalement. Elle était recroquevillée là, fragile et vulnérable, entre les bras de celui qui est son étoile mais également son bourreau. Tu promets d'y réfléchir quand même ? Elle relève un visage plein d’espoir, attendant un geste, une promesse de son époux qu’il lui permettrait de rêver encore un peu. Je te le promets, un brin de sincérité et un baiser déposé sur ses cheveux au doux parfum de fleurs.
Fougueuse, comme au premier jour, la jeune femme finit par se tirer de l’étreinte de son mari pour enjamber ses cuisses et venir se lover contre lui, à califourchon. Ses doigts de fée pianotent sur les joues d’Isaac qui soutient les flammes de ses yeux, absorbés par ce danger, amoureux de ces iris. Sa mâchoire est prisonnière de cette poigne de fer gantée de satin et il resterait là des années durant si les mains gracieuses n’étaient pas descendues sur son torse et les lèvres fruitées n’avaient pas emprisonné les siennes, provoquant en lui un torrent d’ivresse charnelle. Elle l’embrasse avec autant de passion que de douceur, valsant avec son coeur comme elle seule n’en est capable. Alors il se laisse faire, bête et sentimental, pendant que ses larges mains attirent sa douce contre son torse, l’étreint si fort qu’il sent son coeur frapper contre sa poitrine. Sans crier gare, la bouche d’Ellie s'enfuit dans son cou, tu veux manger ou … Isaac sourit, reconnaissant sa faiblesse face aux charmes de son épouse, j’ai pas très faim finalement. Son appétit est tout autre à présent et il profite d’un instant d'inattention pour dévorer le cou de sa belle. Shelby est un être qui fonctionne à la testostérone et au whiskey alors quand madame se déhanche avec autant de proximité, il se trouve toute chose.
Ses mains retrouvent vite le chemin qu’elles avaient emprunté un peu plus tôt, tu permets, y’a un truc que j’avais pas terminé dans la cuisine. D’un geste habile, l’australien fait sauter l'agrafe avec une grande maîtrise et c’est avec une étonnante douceur qu’il fait glisser les bretelles en dentelles sur les épaules d’Ellie. Incapable de s’arrêter de l’embrasser, ses lèvres viennent chercher leurs complices pendant que d’une main, il emprisonne un de ses seins et de l’autre, collée dans le creux de ses reins, il empêche leurs deux corps de s’éloigner. Avec Isaac, l’amour c’est passionné, fort et parfois sauvage. La douceur lui échappe souvent mais c’est ainsi qu’Ellie l’a choisi : une grande brute aux coups de reins faciles mais à l’attention délicate. Son souffle devient plus intense et il suspend leur baiser, juste un instant, pour entreprendre de retirer sa chemise. Elle viendra à sa rescousse pour lui enlever le tissu trop serré, il en est certain, alors il hape son regard dans le sien et leur signification n’a plus de secrets pour le couple. Le repas va brûler mais peu importe, après avoir rassasié leur appétit de l’autre, ils commanderont ce qui rassasiera leurs estomacs vides.

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MessageSujet: Re: — forever, no matter what (shelby's family) (#)   — forever, no matter what (shelby's family) EmptyMer 11 Avr - 20:54


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Il n'y avait rien qui ne les avaient séparé. Non rien. Isaac et Ellie avaient toujours été sur la même longueur d'onde dans leur couple. Ils s'étaient mariés peu de temps après leur rencontre, comme une évidence certaine qui ne l'avait pas fait douté quant à sa réponse. Au fil des années, leur couple s'était forgé plus fort que jamais. Ce n'était pas le couple parfait non, mais ils avaient trouvé un équilibre qui était le leur. Alors, certes, ce soir, ils n'étaient foncièrement pas d'accord. Ils n'avaient pas le même avis et la même envie. Mais Ellie ne pouvait pas lui en vouloir en pour autant. Elle ne pouvait pas le forcer à faire quelque chose qu'il ne voulait pas. Isaac ne le faisait pas pour elle, elle se devait donc de faire de même.
La jeune femme s'était réfugiée dans ses bras. Ceux qui donnent envie d'y rester éternellement. Elle semblait minuscule près de lui, aussi peu vêtue. Lui, le grand homme aux bras de fer, l'imposant. Elle, la petite femme fluette et sensible. Un contraste frappant mais tellement touchant. Il se montrait prudent, sans doute de peur de la briser. Et puis, elle lui demanda de lui faire une promesse. Signe d'espoir afin que ce soir, juste ce soir, l'envie ne s'envole pas. Elle voulait continuer d'y croire. Encore un peu. Même si le tic tac de la vie sonnait lentement, lui rappelant qu'il ne lui restait pas beaucoup de temps pour concevoir. Le temps. C'était maintenant ce qui allait les séparer ? Ou alors, ce qui allait les liés encore plus fort que jamais ? Ellie n'avait pas la réponse. Non. Elle s'était sortie de l'esprit toute cette conversation, comme on se débarrasse d'un mauvais souvenir. Ses lèvres retrouvèrent celles de son mari, douces et brusques à la fois tandis que le désir gonflait dans le bas de son ventre. Son corps se faisait plus chaud, plus oppressant aussi. Ils s'abandonnaient dans les bras de l'un, occultant tout ce qui pouvait se passer autour d'eux. Ellie oubliait tout, en cet instant, son souffler percutant son cou, sa peau. J'ai pas très faim finalement. La belle ne put s'empêcher de sourire à ses paroles. Un sourire amusée, réalisant le pouvoir qu'elle pouvait, elle aussi, avoir sur lui. Elle se laisse aller à cette sensation si délicieuse. Les lèvres d'Isaac choquent sur sa peau dorée, se pinçant la lèvre inférieure. Tu permets, y’a un truc que j’avais pas terminé dans la cuisine. Nouveau sourire qui s'étire sur ses lèvres, tandis que les mains de son mari retrouvent le tissu dentelés de son soutien gorge. En un seul coup, le voilà déjà bien loin, laissant son corps nue devant ses yeux. Leurs bouchent se retrouvent, puis leurs langues, pour une danse endiablée. La passion commune, elle se hâte d'un pas rapide, à enlever sa chemise alors qu'il semble galérer. Elle le sert beaucoup trop et Ellie en rigole légèrement. Les bras d'Isaac sont imposants alors que le tissu est léger. Ses doigts se promènent sur son torse, elle retrouve ses lèvres, son cou, son buste, se laissant aller à toutes les fantaisies. Son corps l'appelle, elle se presse davantage contre lui. Elle se veut douce et à la fois brusque. Elle l'aime, le désir, l'encourage, s'essouffle à cette étreinte. Elle s'atèle ensuite, à la ceinture de son pantalon et au premier bouton, déposant des doigts habiles sur le bas ventre de son mari. Elle le touche, le caresse lentement, laissant le désir submergé son mari, mais aussi elle, par la même occasion. Dring, dring. Le son de son téléphone portable se fit entendre, dans un salon étonnamment silencieux, bercé par leur souffle désireux. Et merde. Sur le moment, elle ne bouge pas, continuant d'embrasser son mari, ne faisant pas attention à la sonnerie qui retentit. Elle espère qu'il va finir par s'éteindre en fait. Mais non. Quelques secondes plus tard, de nouveau, son portable se met à sonner. Tant de fois quelques minutes à peine ? Signe que ce n'était autre que le boulot. Ellie poussa un râle de mécontentement, tandis que son mari continuait à la bercé par ses baisers. Mais là, elle devait répondre. C'était ça, le plus gros défaut d'Ellie. Incapable de se passer de son travail. Incapable de voir les priorités. Elle pesta légèrement. Je suis désolée. finit-elle par dire, alors qu'elle avait déjà mit à leur étreinte, retrouvant le sol de ses pieds. Elle fuyait le regard d'Isaac. Elle savait ce qu'il pensait. Elle savait qu'il lui en voudrait. Le meilleur moyen était donc la fuite. Rapidement, Ellie s'était saisi de son portable, répondant alors à son interlocuteur et quittant le salon pour retrouver la cuisine, et avoir une discussion plus discrète que devant son mari. Surtout, elle ne voulait pas contempler son regard accusateur. Elle venait de mettre fin à leur étreinte de le plus triste des manières. Elle avait tord, elle le savait, mais ne l'avouerai certainement pas. La conversation dura plusieurs limites et lorsqu'elle fut terminée, la belle revint dans le salon. Je dois revenir au bureau, un imprévu. Elle grimaçait et attendait la sentence. Mais quoi qu'il en soit, la jeune femme n'avait pas le temps de se disputer pour ça ce soir. Attrapant son soutien gorge sur le sol, elle finit par l'enfiler, alors que quelques minutes plus tôt, elle ne le voulait plus sur son corps. Je suis, vraiment, vraiment, désolée. Ça, elle l'avait déjà dit. Ce genre de choses arrivaient souvent, pas tout le temps, mais régulièrement. Isaac en avait l'habitude. Ellie avait apprit à ne plus s'en vouloir, parce que ça ne servait à rien. Il savait avec qui il s'était marié et l'avait accepté. Du moins, c'est ce qu'elle pensait. Au fin fond de sa caboche, elle éprouvait une certainement jubilation d'avoir était coupé de la sorte. Oui, dans un sens, elle lui en voulait un peu. Pour le bébé. Son refus. Son désaccord. Une vengeance ? Peut être. Elle ne savait pas vraiment en fait. Ne se l'avouerait jamais de toute façon. Attrapant le visage de son mari entre ses mains, elle déposa un baiser sur ses lèvres, essayant bien de montrer que malgré tout, elle s'en voulait. On remet ça demain. Bon, elle n'était pas certaine non plus que ça se fasse demain. Mais ils avaient toute la vie non ? Le boulot d'Ellie pressait. Elle n'avait pas le temps. Et sans plus attendre, elle fila dans la chambre afin de se rhabiller et d'opter pour une tenue plus convenable. Ce soir, elle avait du pain sur la planche et ne connaissait pas son heure de retour.
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MessageSujet: Re: — forever, no matter what (shelby's family) (#)   — forever, no matter what (shelby's family) EmptyJeu 12 Avr - 15:04


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Le temps, oui, le temps. Isaac savait, Isaac redoutait le jour où elle le lui imposerait, l’ultimatum. Elle veut un enfant, elle veut laisser un peu d’elle dans ce monde afin de le rendre un peu plus doux, certainement. Alors il serre les dents tant que la belle garde patience. Il recule l'échéance d’un mois ou deux, d’un an et d’autant qu’il en faudra pour la garder près de lui. Car l’horloge tourne, celle dont le tic tac résonne dans le coeur d’Ellie, celle qui un jour sonnera la fin de son héritage. Les années défilent et Shelby se voile la face, les laissant s’enfuir, ignorant leurs conséquences. Est-ce qu’elle le quitterait avant qu’il ne soit trop tard ? Ce serait un acte qu’on ne condamne pas alors Isaac ne pose pas la question, jamais. Il continue son chemin, la tête basse et le pas déterminé, attrapant sa moitié par la main assez fort pour qu’elle se laisse porter par le courant, sans poser de questions.
Elle ne se débat pas, jamais, sous ses mains expertes qui connaissent chacune de ses formes par coeur. Elle se trémousse, elle rit lorsque la dentelle s’envole derrière le canapé. Un jeu charnel, un désir réciproque anime leur couple. Elle rit plus fort lorsqu’il peine à se défaire de sa chemise et pense sûrement à le traîner en acheter de nouvelles. Ses doigts se faufilent sur son torse et descendent le libérer de sa ceinture et autre gêneur. Les mains de l’australien errent sur le corps d’Ellie, redessinent ses hanches, creusent ses reins et emprisonnent ses fesses. Ses lèvres dansent sur la poitrine nue de son épouse, le désir gonfle un peu plus bas et comme un homme gouverné par ses hormones, il est à présent dépendant du bon vouloir de sa dame. Le téléphone d’Ellie sonne une fois mais ils l’ignorent, absorbés par leurs ébats. La passion les coupent du monde et ils ne veulent rien d’autre. La sonnerie retentit une seconde fois mais Isaac ne réagit pas. Je suis désolée, elle s’envole de ses petites ailes et il ne lui facilite pas la tâche car il s’accroche, ses doigts résistent, ne veulent pas laisser s'éloigner ces hanches qui le font fantasmer. Ellie ? T’es sérieuse ? L’homme s’insurge, un enfant que l’on privé de son jouet, mais elle prend la fuite malgré tout, se réfugiant dans cette conversation professionnelle qui l'emmène hors du salon. Fais chier, Shelby se lève finalement, ramasse sa chemise avec rage. Le voilà con, au milieu du salon et la mâchoire crispée, frustré de cet arrêt trop rapide. Elle revient aussi furtivement qu’elle est partie, je dois revenir au bureau, un imprévu. Les yeux d’Isaac se lèvent vers le plafond, tu vas vraiment me laisser dans cet état ? L’air ahuri et sa chemise à la main, de l’autre il lui indique la direction de son caleçon déformé par son désir. Je suis vraiment, vraiment désolée, elle attrape son soutien-gorge, ouais, tu peux. Vexé de la situation, c’est en ronchonnant qu’il reboutonne son pantalon, mettant de côté sa virilité et son désir. Avant de filer dans la chambre, Ellie s’approche et lui vole un fougueux baiser qui le fait grogner une fois de plus. Il boude comme un enfant et les bretelles frottent ses genoux lorsqu’il marche vers la cuisine. On remet ça demain, Isaac lâche un rire ironique et en l’entendant monter les escaliers, il hausse la voix à son attention, dans tes rêves, j’suis pas un mec facile. Elle est déjà loin dans les couloirs et il rumine pourtant conscient d’avoir accepté cette femme et surtout ce métier. Il repense au premier jour, à l’intérêt non innocent qu’il avait trouvé dans ce mariage, intérêt aujourd’hui effacé par les sentiments. Elle passe la porte en courant, claque la porte et le saluant au passage. Il ne répond pas, jette sa chemise trop petite sur la chaise et entreprend de ranger le bordel qu’ils n’ont même pas utilisé.

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— forever, no matter what (shelby's family)
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