contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
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sean et ellie / Just shoot for the stars if it feels right And aim for my heart if you feel like it. Take me away and make it okay.– MAROON 5.
Il commençait à se faire tard au commissariat. La nuit était tombée et Ellie avait pour seule lumière, la lampe de son bureau. Elle se mit légèrement à bailler et leva enfin la tête du document qu'elle consultait, relevant l'heure sur son portable. Ah oui, en effet, il était tard. La belle décida donc qu'il était temps de rentré chez elle. Elle attrapa sa veste en cuir et son sac à main, finissant par sortir de son bureau. Quelques pas puis elle marqua un arrêt, intriguée par une lumière dans la pièce. Le bureau de Sean. Fronçant légèrement les sourcils, la jeune femme prit le chemin de celui-ci et une fois dans l'encadrement de la porte, elle constata que son ami était encore là, visiblement prit par divers dossiers. Elle connaissait bien ce fardeau qui l'accablait elle même tous les jours. Sean, elle le connaissait depuis ... Depuis la préhistoire en fait. Gamins, ils jouaient ensemble. Ils ont fait pleins de trucs ensemble. Oui vraiment. Et cette pensée l'a fit soudainement sourire. Elle toqua à la porte pourtant ouverte et finit par lâcher. Encore là ? Question stupide, puisqu'elle avait la réponse sous les yeux. Tu sais que tu devrais lever le pied ? C'était l'hôpital qui se foutait clairement de la charité. Ellie était très mal placée pour donner ce conseil qu'elle ne suivait pas elle-même. La jeune femme finit par entrer complètement dans la pièce, s'approchant du bureau de son ami. Tu te souviens quand on avait pas à se soucier de ce genre de paperasses ? Le bon vieux temps, n'est-ce pas ? L'époque où ils avaient juste à monter dans la voiture et faire le tour des différents quartiers. L'époque où ils discutaient sans cesse, se voyaient bien plus qu'ils ne voyaient leurs conjoints respectifs. Forcément, ça créé des liens. Parfois, ça me manque. finit-elle par dire, les yeux levés vers le plafond, pensive. Un léger soupire sortit d'entre ses lèvres et ... BAM ! Elle s'approcha un peu plus, refermant avec fermeté le dossier que Sean consultait. Viens, on va boire un verre. Ça fait longtemps. Elle scruta sa réaction, sourire sur le visage et sourcils levés. Non il n'aurai pas vraiment le choix. Si ? Non ? Cap ? Ah oui, un vieux truc aussi. La préhistoire, comme je disais.
Dernière édition par Ellie Shelby le Mar 10 Avr - 10:24, édité 2 fois
De la paperasse, encore et toujours. Ces foutus papiers finiront par m’achever. A l’époque, lorsque je n’étais qu’un simple agent de police, j’étais loin de m’attendre à atteindre un jour ce poste avec tant de responsabilités. Pourtant, quand l’opportunité s’était présentée, je n’avais nullement hésité à sauter sur l’occasion sans penser que je passerais le plus clair de mon temps derrière mon bureau. Certes, ce poste possède des avantages que les autres peuvent nous envier tels que son propre bureau, sa propre place de parking ou encore un salaire plus qu’acceptable. Cependant, au détriment de notre vie privée. A quoi bon s’inquiéter, quand notre moitié passe tout autant que nous du temps à son travail. J’essayais tout de même de m’arranger pour accorder des moments à Avery, bien qu’elle s’inquiétait plus pour ses patients que notre couple, malheureusement. Dorénavant, je ne comptais plus mes heures puisque nous étions séparés et en pleine procédure de divorce. Au moins, le travail me permettait de penser à autre chose que son doux visage et retardait le moment de rentrer à l’appartement me remémorant divers souvenirs avec elle. Je ne risquais que d’être mélancolique entre ces murs. Ainsi, je pouvais me concentrer sur mon travail jusqu’à tard dans la soirée, comme ce soir-là. « Encore là ? » Cette voix familière détournait mon regard fixé sur la paperasse jusque là. Je découvrais, sans grande surprise, Ellie au seuil de la porte de mon bureau. Rien qu’en la voyant, elle réussissait à me donner le sourire puisqu’elle et moi, c’est une grande histoire d’amitié qui date de loin, très loin même. De suite après, je jetais un coup à ma montre avant de regarder par ma fenêtre. Ainsi, je prenais conscience que la nuit était déjà tombée. « Des papiers, comme d’habitude. J’ai pas vu le temps passé. » lui répondais-je en me frottant les yeux, épuisé de ma journée. Peut-être que ça peut sembler facile de s’occuper des papiers, mais il n’y a rien de plus fatiguant que de rester concentré sur une seule tâche chaque jour, ennuyante en plus de ça. « Tu sais que tu devrais lever le pied ? » Je savais pertinemment que je passais presque tout mon temps au travail, mais Ellie n’était pas la mieux placée non plus pour me faire cette réflexion. « Tu peux parler ! » répliquais-je alors pour l’embêter gentiment. « Tu te souviens quand on avait pas à se soucier de ce genre de paperasses ? Parfois, ça me manque. » Je m’en souvenais comme si c’était hier, en fait. Il m’arrivait de regretter parfois cette période où nous étions la plupart du temps fourrés ensemble et non le nez dans les papiers à longueur de journées dans nos bureaux respectifs. « Comment oublier ? » lui disais-je, pensif à mon tour. Je me faisais surprendre par Ellie alors qu’elle refermait mon dossier sous mes yeux. « Viens, on va boire un verre. Ça fait longtemps. » Au départ, je n’étais pas vraiment convaincu préférant me retrouver seul avec moi-même, d’ailleurs cela devait surement se voir sur ma tête. Au final, j’allais facilement me laisser persuader. « Cap ? » A cet instant, un large sourire s’était dessiné sur mes lèvres. Je me levais sans plus attendre de ma chaise et prenais ma veste que j’enfilais sur mes épaules. « Allons-y alors ! On devrait même y aller en dansant pour marquer le coup, cap ? » proposais-je en faisant quelques pas de danse jusqu’à la porte de mon bureau pour lui montrer avant de reprendre ma marche jusqu’à la sortie du commissariat.
sean et ellie / Just shoot for the stars if it feels right And aim for my heart if you feel like it. Take me away and make it okay.– MAROON 5.
Sean et Ellie avaient toujours eu cette complicité. Ils se connaissaient depuis des lustres et ne comptaient, d'ailleurs, plus les années. Ils avaient commencé par être amis, c'était d'ailleurs lors de la période gothique d'Ellie. Une période difficile où elle se cherchait encore et Sean avait été d'un soutien amical. Ils avaient accroché assez rapidement. Sans doute dû à leur caractère un peu enfantin et cette vision de la vie plutôt simple. Puis les problèmes familiales de chacun avait aussi contribué à ce rapprochement. Puis, il y a eu la période, brève, où ils avaient été amants. Amants d'une nuit. Juste pour le fun. Un pari débile qu'ils avaient tenu jusqu'au bout, puis tout deux ont vécu leur premier émois et ébats sexuels ensemble. Sean et Ellie avait instauré un jeu simple, d'apparence, entre eux. Celui du cap ou pas cap et rapidement, c'était devenu leur façon de communiqué. La période des jeux sexuels n'avaient pas duré. Il fallait se rendre à l'évidence, ils étaient plus fait pour blaguer ensemble que pour se faire des câlins. La vie joue de drôle de tour parfois, puisqu'ils ont finit par faire bosser ensemble. La passion du métier les liant encore davantage. Donc autant dire qu'ils se connaissaient presque, parfaitement. Ellie avait toujours eu une grande affection pour son ami et apprendre qu'aujourd'hui, il était sur le point de divorcer, ça lui faisait mal au coeur. Elle était pourtant certaine qu'auprès d'Avery, Sean avait trouvé sa moitié, comme elle, elle l'avait trouvé auprès d'Isaac. Mais la belle n'osait pas trop lui en parler. Sean ne se dévoilant pas si facilement que ça, elle ne voulait pas créer un malaise de toute sorte et simplement passer un bon moment avec son ami de toujours. Elle était donc entrée, sans vraiment de gêne, dans son bureau, constatant qu'ils avaient tous les deux la fâcheuse habitude d'être assidues à leur travail et donc, de rester tard le soir Des papiers, comme d’habitude. J’ai pas vu le temps passé. Ces fameux papiers. Ellie ne pouvait pas se les voir en peinture en ce moment. Depuis toujours même et elle regrettait souvent d'avoir accepter le job. Elle lui fit la réflexion tant attendu, mais se la faisait à elle même par la même occasion. Et Sean ne pu s'empêcher de lui balancer un petit : Tu peux parler ! Ce qui la fit rire immédiatement. C'est clair. Elle n'avait vraiment aucun conseil à donner sur le sujet. Le bon vieux temps lui revint en mémoire. Ah que le temps passe vite également. Il est loin le temps où toutes ses choses ne les souciaient guère. L'époque où tout allait pour le mieux aussi et où les problèmes semblaient beaucoup moins grave que maintenant. D'ailleurs, en parlant de bon vieux temps, il était sans doute temps pour eux de remettre le pied à l'étrier en s'octroyant une petite pause bien mérité. Quoi que de mieux que de partir boire un verre en bonne compagnie ? Chose pensée, chose dite. Sean ne semblait pas chaud tout à coup, mais Ellie avait une arme de persuasion efficace. Leur fameux jeu du cap ou pas cap. Ainsi, elle lui lança un défi, aussi bien oral que par le regard et la réaction de son ami ne se fit pas attendre trop longtemps. Allons-y alors ! On devrait même y aller en dansant pour marquer le coup, cap ? Ce qu'il fit aussi en se levant de son bureau sous le regard amusé d'Ellie. Ce qui pouvait être bête parfois. Mais elle fit rapidement de même, attrapant le bras de Sean au passage alors qu'ils se dirigeaient tous deux vers la sortie du commissariat. Ce soir, c'était décidé, pas de sujets épineux sur la table, seulement deux amis qui se retrouvent autour d'une bière, ou du pinte. Allons y gaiement, tant qu'à faire. Tu veux aller où ? finit-elle par demander, alors qu'ils empruntaient déjà la rue en face du commissariat, bras dessus, bras dessous. Ellie prit quand même le temps de se saisir de son portable, histoire d'envoyer un sms à Isaac pour qu'il ne s'inquiète pas de son retard. Grand retard même. Il ne lui en tiendrait pas rigueur, du moins, elle l'espérait profondément. Lui sortait souvent avec ses amis, elle pouvait en faire de même. C'était simple entre eux, du moment que les limites étaient placées. Je me ferais bien un karaoké ! Ça fait longtemps que je n'ai pas entendu ta douce voix. Si Sean avait l'avantage de bien chanter, ce n'était pas du tout le cas d'Ellie qui criait plus dans le micro qu'autre chose. Mais au moins, elle participait toujours à l'ambiance, faisant valser les foules. Et en plus, j'ai une grande soif. Un point important qu'elle se devait de signaler tout de même.
Après toutes ces années, notre amitié ne s’était nullement esquintée. Justement, l’impression même qu’elle était toujours la même qu’à ces débuts. Celle-ci n’avait pas pris une ride, à l’inverse de nos visages. Depuis tout ce temps, nous en avions traversés des événements entre nos premières fois, nos classes à l’école de police, nos affaires criminelles, nos mariages, nos emménagements et promotions. Il s’en était passé des épisodes, que ce soit ensemble ou chacun de notre côté. Peu importe ce que nous vivions, nous étions toujours là l’un pour l’autre dans les bons comme dans les mauvais moments. Cependant, je ne touchais presque aucun mot sur mon divorce à mes proches préférant laisser paraitre que j’encaissais plutôt bien ma situation alors que c’était loin d’être le cas. Je m’imaginais que le temps finirait par dissiper ma mélancolie plutôt que de les embêter. Personne n’aime entendre quelqu’un se plaindre, de plus. Aussi, peut-être que c’était une question de fierté m’empêchant de confier ma peine, ce qui me renfermait peu à peu puisque mon mal-être me rongeait de l’intérieur. Ce soir-là, nul choix que de suivre Ellie. Ainsi, je passais d’une humeur à l’autre à cause d’un simple jeu instauré entre nous depuis longtemps. Je me mettais même à faire quelques pas de danse pour montrer mon enthousiasme à l'idée de passer de temps avec elle, en fin de compte. D’autant que cela n’était pas arrivé depuis un petit moment entre nos boulots et vies respectives. Autant profiter de cet instant, au risque de le regretter plus tard. Accrochés l’un à l’autre, nous quittions sans peine le commissariat et marchions sans réels buts dans les rues de la ville. « Tu veux aller où ? » Question pertinente, car plusieurs choix de bars sur Wellington s’offraient à nous. Il ne nous manquait plus qu’à déterminer le bar où nous passerions notre temps, tel un plat sur la carte d’un restaurant, mais Ellie me donnait l’occasion de choisir pour nous deux. « Hum … » réfléchissais-je un court instant avant de rétorquer. « Où tu veux, tiens. Peut-être que tu vas me faire découvrir un nouveau bar même si j’en connais déjà un tas. » Certes, la plupart des bars de la ville n’avaient plus de secrets pour moi, bien que je privilégiais un bar en particulier depuis quelques temps, non loin du commissariat. Voyant Ellie tapotait son téléphone, surement pour envoyer un message à sa moitié, je ne pouvais m’empêcher de faire une petite réflexion : « T’es entrain de dire à ton mari que t’es en bonne compagnie avec moi ? Il risque de râler. » souriais-je bêtement après ma remarque. « A moins que tu ne lui dis pas que nous allons nous amuser ensemble jusqu’au lendemain matin. » Décidément, mon humour était lui aussi de sortie après tout ce temps. Après ça, le choix d’Ellie pour le bar était fait. « Je me ferais bien un karaoké ! Ça fait longtemps que je n'ai pas entendu ta douce voix. » Je n’avais pas réellement la tête à chanter à cause de mon état d’esprit depuis ma séparation avec Avery, même si j'étais heureux de sortir avec mon acolyte d’armes. Je lui partageais donc mon ressenti. « Hum … je sais pas. J’ai pas trop la tête. » Pour chanter, il me fallait tout de même une puissante frénésie pour me mettre dans l’ambiance sachant que je préférais chantonner du rock avant tout. Je ne voyais pas chanter des chansons mélancoliques. « Et en plus, j'ai une grande soif. » A cet instant, une idée me venait à l’esprit. « D’accord, mais à une condition : tu me payes en bière !»
repère staff pour comptage de points merci de ne pas retirer /!\
Sujet: — whiskey tango foxtrot (sean) (