Isaac & Axl. | Encore vous ?

ONGLET 1 ONGLET 2

Encore vous ?

Isaac & Axl

Depuis que Axl travaillait à l'université en tant que professeur, il avait pris son rôle très au sérieux. Il était du genre exemplaire t même s'il paraissait froid au premier abord, les élèves assistant à son cours s'accordaient presque tous à dire que c'était un bon professeur. Il n'était jamais en retard et surtout il ne contrariait jamais la direction. Même s'il était ami avec la proviseure, il avait au dessus d'elle tout un corps de personnes gérant la gestion de l'université et tous les ans, ils donnaient rendez-vous aux professeurs pour une sorte de gros bilan annuel. Axl avait déjà assisté une fois à ce genre de réunion. C'était plutôt long et sans vraiment un réel intérêt, mais il avait fait son maximum pour ne pas paraître totalement ailleurs lorsque les gros bonnets s'étaient mis à parler.

Cette année encore, il voulait montrer le bon exemple alors il s'était préparé son petit calepin à note et il avait fais attention de mettre son téléphone sur silencieux. Esmeralda, sa fille au pair gardait son fils alors il n'avait aucune raison de s'en faire. Lorsqu'il passa la porte de la salle de conférence, certains professeurs étaient déjà arrivés. Il les salua poliment mais on ne peut pas dire qu'en un an et demi, il avait réellement développé de liens avec eux. Axl s'imaginait toujours que les gens parlaient sur lui dans son dos. De son histoire, du fait qu'il avait été prisonnier et de son retour. Cette histoire avait été très largement médiatiser, mais il se montait un peu trop la tête. Il prit place sur une des tables en U ni trop loin de l'emplacement où se trouverait les gestionnaires, ni trop loin de la sortie, juste au cas où.

Axl savait plus ou moins à quoi s'attendre. Il remercia ce qui semblait être la secrétaire lorsqu'elle posa une petite bouteille d'eau face à lui. Ça allait être une très longue après-midi et il aurait largement préféré donné un cours, mais c'était peine perdu puisque aucun élève ne se trouvait dans l'établissement en ce moment même. En bon élève, il posa son bloque note sur la table en sortant un stylo de sa veste puis il tourna sa tête observant l'homme qui s'installer à coté de lui.

D'abord un léger sourire puis il le salua mais il y avait quelque chose d'étrange. Il avait l'impression d'avoir vu cet homme au moins cinq fois ces derniers jours. D'abord au supermarché, juste devant lui à la caisse. En plus, dans la salle d'attente de son psychologue puis après à la plage. Il était persuadé également de l'avoir déjà croiser dans les couloirs mais cela été normal s'il se trouvait être à la réunion c'est qu'il était professeur. Soit cet homme ressemblait de près à d'autre, soit c'était bien lui. Non, c'était bien lui, ce sourire qu'il avait même croiser en allant aux toilettes dans un restaurant quelques jours plutôt. C'était marquant, un homme qui vous souris aux toilettes alors que vous vous apprêtez à faire comme lui quelques mètres plus loin.

- Vous ?!

CODES c LITTLE WOLF.

ONGLET 1 ONGLET 2

axl & isaac

encore vous ?

En retard. Comme d’habitude. Il faut avouer que les réunions d’institution n’étaient pas ce qui angoissait le plus Isaac dans son emploi du temps. Et la raison de ce retard ? Ni plus, ni moins qu’un café trop chaud qu’il était tout à fait hors de question d’abandonner à son triste sort. Le pas lourd et la démarche cadencée, l’australien traverse un à un les couloirs de l’université bousculant poubelles et élèves sur son passage, si seulement il y en avait. Il entend déjà les ricanements des uns, quelle bande de branleurs ces historiens, et les commentaires des autres, encore en retard, lui, il est bizarre. Et comme chaque année, c’est en inspirant un grand coup et en leur servant son sourire des plus crispés qu’il contiendra son irritabilité, qu’il ravalera ses insultes. La convocation de la première année lui avait servi de leçon : on ne frappe pas ses collègues de boulot monsieur Shelby, c’est mal. Alors il était devenu un professeur comme les autres, bête et discipliné, qui obéit aux supérieurs et évite les débordements. Jusqu’à la prochaine fois seulement.

Isaac frappe mais n’attend pas l’invitation pour entrer. Un seul regard sur l’assemblée et le voilà convaincu de sa participation à ce qu’il rapproche d’une assemblée de pintades en talons hauts. Il ne prend pas la peine de saluer, à quoi bon, les critiques seront mauvaises de toute façon. Il repère une place près d’un compatriote à barbe et surtout près de la porte qui lui servira d’échappatoire le moment venu. Les pieds de la chaise frottent bruyamment contre le sol et lorsque le silence revient, vous ?! Shelby arque un sourcil, cherchant déjà une excuse plus plausible que le café quant à son retard. Il s'assit doucement, comme si un excès de bonnes manières lui ferait pardonner tous ses péchés, puis il sort son carnet de notes en dévisageant son voisin. Un gars qu’il a déjà croisé visiblement puisque ses traits lui sont familiers. Au supermarché ? Au bar ? Chez la psy ? Dans les couloirs tout simplement ou tous ces endroits à la fois plus certainement. Je vais commencer à croire que vous me suivez, franchement, Isaac ouvre le carnet, cherche pendant quelques pages puis y laisse son stylo pour ne pas recommencer la manœuvre une fois ses mains occupées à autre chose, et c’est flippant. Il sort son téléphone et pianote quelques lignes pour Ellie en attendant que les hostilités débutent.

Les gros poissons de cet aquarium finissent par venir poser leurs royaux postérieurs parmi le commun des mortels et l’australien ne peut contenir un léger soupir. La mine sur le papier, il s’apprête à faire semblant d’être attentif lorsqu’il surprend son voisin les yeux dans le vide. Toujours aussi chiantes leur réunion, son regard glisse vers l’orateur qui gesticule un peu plus loin, comme un gamin qui ne veut pas se faire prendre à discuter, ça fait longtemps que vous devez vous les taper ? Isaac s’étonne d’avoir déjà vu plusieurs fois le brun mais d’être incapable de lui donner une date d’arrivée dans l’établissement, lui-même étant là depuis … Bien trop longtemps. Autant trouver une distraction ailleurs et finalement, il est pas si flippant que ça le voisin.

AVENGEDINCHAINS

ONGLET 1 ONGLET 2

Encore vous ?

Isaac & Axl

Axl roula des yeux en observant son voisin. On se demandait bien lequel suivait l'autre puisque généralement, Axl avait toujours été le premier présent dans les yeux où ils s'étaient croisés, à part peut-être au supermarché où il est presque impossible de définir lequel des deux étaient entrés en premier. Son voisin ? Il en avait entendu parler quelques fois en prenant un café dans la salle de pause, mais les ragots ce n'était pas son truc. Axl était du genre à se faire une opinion seulement lorsqu'il connaissait une personne et encore son opinion n'était pas forcément la même qu'une autre. Pourquoi on devrait tous s'aimer d'abord ? Le feeling ça se contrôle pas, mais ça première opinion sur cet homme à coté de lui c'est que soit il le suivait ou alors il avait une vie similaire à la sienne et ça c'était flippant. Il marmonna un truc qui ressemblait à ça.

- On se demande lequel est le plus flippant…

Axl posa son regard sur le café qu'avait pris son confrère et il regretta de ne pas avoir fait le même choix. C'était le meilleur moyen pour ne pas piquer du nez à ce genre de réunion, mais il avait tellement eu peur d'être en retard qu'il n'y avait même pas pensé au final. Dommage. Axl eu un sourire pour les personnes qui rentraient mais rien n'y faisait, le soleil à travers la vitre lui rappelait qu'il pourrait être en ce moment même les deux pieds sur une planche de surf. C'était le temps idéal, il avait même regardé l'avancer des vagues ce matin avant de partir, de quoi se faire un peu plus mal, mais si la réunion finissait avec un peu d'avance (il avait le droit d'y croire) et bien il ferait probablement un détour par la plage étant donner que son fils passait la journée avec leur fille au pair. Sa planche était dans son pick-up et il était presque sûr de pouvoir l'entendre l'appeler… Il sortit de ses pensées lorsque son voisin s'adressa une nouvelle fois à lui.

- Peut-être un peu. Un résumé sur papier ça ferait l'affaire, je comprends pas que les profs soient conviés à ce genre de truc, on ne peut même pas en placer une.

Oui, Axl se souvenait parfaitement qu'à sa première réunion, les questions de fin étaient déviées en réponses plus loufoques les unes que les autres selon le niveau de gêne que ça provoquait aux gros bonnets de l'université. Alors qu'Axl essayait de rester un minimum concentré sur ce qui se passait devant lui il échangea un regard avec son interlocuteur avant de lui répondre.

- J'ai eu la chance d'arrivée l'année dernière, une semaine avant la réunion. C'est ma deuxième et vous ?

S'il se faisait prendre, Axl allait se sentir bête, mais c'était tellement plus intéressant de parler avec cet autre prof que tant pis pour ce qui arriverait. Néanmoins, s'il se faisait reprendre à l'ordre il arrêterait car il n'était pas encore titularisé et cette place lui tenait à coeur, ça serait bête de la perdre pour si peu. Il parla un peu moins fort.

- Au fait, je m'appelle Axl c'est mieux que « le mec flippant », non ?

CODES c LITTLE WOLF.

ONGLET 1 ONGLET 2

axl & isaac

encore vous ?

Figure connue et reconnue de l’université, Shelby s’y était forgé une place aussi imposante que le nombre d’années enseignantes à son actif. Plus de quinze et moins de vingt, assez pour faire partie des meubles et avoir décelé nombre de petits génies de la chronologie et autant de temps pour les avoir perdus de vue, comme si leur parcours ne lui importaient que peu une fois sortis des murs de l’université. Et pourtant Isaac est un homme discret ; froid comme la glace, entêté comme un âne mais qui s’efforce à ne faire que des vagues utiles qui ne le mettront pas sur le devant de la scène. Depuis toujours en conflit avec la hiérarchie, il met à rude épreuve la patience de ses supérieurs en arrivant toujours à ses fins, de façon annoncée ou dissimulée. Tête pensante des divers trafics qui animent les rues de Wellington, c’est avec prétention qu’il accepte l’anonymat mais refuse la soumission. Alors si les bruits de couloirs chantent l’Haktiva c’est pour s’indigner du mystère qui plane autour du bureau de monsieur Shelby.

Le nouveau voisin grommèle quelques mots qui ne parviennent pas aux oreilles de l’australien qui ne prend pas la peine de le faire répéter. Isaac griffonne quelques marques d’une fausse attention ; au moins la date, c’est scolaire mais ça fait son petit effet. Sur sa même lancée, le voisin parle de ces prochaines heures qui risquent d’être chiantes à mourir. On est juste là pour qu’ils aient du public, Shelby passe sa main sur son menton, les yeux posés sur cet énorme personnage qui a pris la parole près de la directrice, une question d’ego, ni plus, ni moins. L’année dernière, il y avait échappé en prétextant une grosse grippe. Et l’année d’avant, c’était la panne de sa deux roues. Mais cette année, c’est madame Shelby en personne qui lui avait botté le cul pour qu’il daigne faire le déplacement ; aussi insolent puisse-t-il être, Isaac n’avait pas contredit la maîtresse de maison et avait accepté son sort. Non sans grognements étouffés et insultes rendues presque muettes.

En effet, quelle chance, Shelby lui adresse un sourire ironique car il ne peut compatir à ce manque de timing. Une semaine de plus et cela aurait été la première réunion de celui qui louche sur le café de son voisin. Je fais partie du décor maintenant et je peux vous assurer que la quinzième est aussi chiante que la première, il pose son stylo et croise les bras sur son torse, abandonnant définitivement l’idée de porter une écoute attentive à ce ramassi de prétentieux. Un soupir en dit long sur ces envies d’être partout, sauf ici, lorsque les présentations viennent enfin, Isaac et oui, je confirme, c’est beaucoup mieux, il manque de lui tendre une poignée de main mais il se remémore assez vite que ce n’est pas l’endroit idéal. Ils restent un instant muets l’un et l’autre, pour n’éveiller aucun soupçons comme deux ados qui dealent au fond de la classe. Shelby se penche finalement vers le nouvel objet de son intérêt, tout en gardant le regard tourné vers l’autre côté de la pièce, j’vais boire un whisky après pour oublier ce mauvais moment, t'en es ? Il avait prit la liberté du tutoiement comme ça lui arrive régulièrement. Entre deux hommes en galère, il trouvait ça naturel.

AVENGEDINCHAINS

ONGLET 1 ONGLET 2

Encore vous ?

Isaac & Axl

Son voisin n'avait pas tort. Si cette réunion n'était pas obligatoire, qui viendrait au final ? Certainement quelques professeurs un peu lèches bottes, mais loin de remplir une salle comme aujourd'hui. C'est dingue ce que pouvait faire le pouvoir comme obliger de pauvres professeurs innocents à perdre leur temps. Axl aurait profiter de cette journée pour faire toute autre chose, comme surfer, passer du temps avec son fils ou mettre au point un nouveau cours. Bref, rien qui ne laisser présager d'écouter avec lassitude un discours interminable, mais c'était comme ça, il n'avait pas le choix. Enfin ça, c'était sans compter sur Isaac qui visiblement n'avait pas envie plus que lui d'écouter tout ce blabla administratif. Axl regarda brièvement les autres personnes présentent dans la salle avant de répondre à son voisin.

- C'est pas faux, mais regardez, y a quand même deux trois intéressés.

Il ne pu s'empêcher de sourire en lançant un petit coup de tête vers une des professeurs d'anglais qui prenait visiblement en note tout ce qui sortait de la bouche du grand patron. Peut-être qu'elle était chargée du compte rendu ? Axl décida de prendre lui aussi quelques notes histoire de ne pas ressortir avec une feuille blanche.

- Whaaa, vous avez survécu à quinze de ces réunions ? Je suis impressionné.

Et il l'était vraiment. Si Axl avait eu la date de cette réunion plus tôt, il aurait très certainement chercher un prétexte pour ne pas y venir mais à croire qu'ils avaient tout prévu pour que tout le monde vienne. Après les présentations avec Isaac, l'homme qui parlait devant l'assemblée de professeurs tourna son regard vers Axl qui ferma immédiatement la bouche en faisant mine de prendre sérieusement des notes cette fois-ci. Pris la main dans le sac ? Quelques minutes à peine après ce flagrant délit, Isaac se pencha de nouveau vers Axl pour lui parler.

- Carrément, si c'est toi qui paye ta tournée.

Bizarrement, Axl lui parlait comme s'il le connaissait depuis un certain temps, voir comme si c'était un ami. C'était plutôt étrange, mais en même temps, il avait croisé cet homme tellement de fois ces derniers temps que c'était presque comme s'il connaissait tout de lui. En tous les cas, il savait quel genre de nourriture il mangeait, qu'il voyait un psychologue et qu'il fréquentait les mêmes lieux en ville. De quoi faire peur, vraiment. C'est donc pour cela que le tutoiement ne le déranger pas non plus.

- Tu crois qu'on va s'en sortir vivant ou le cerveau formaté à l'éducation nationale ?

Qu'il demanda à Isaac se penchant à son tour vers lui.

CODES c LITTLE WOLF.

ONGLET 1 ONGLET 2

axl & isaac

encore vous ?

Shelby soupire longuement, songeant à son autre vie, celle qui est la sienne, la véritable. Il pense au Holster et à ses petits trafics qui flottent autour. Il se perd un instant entre le bar et la salle de poker, où les fortunes naissent tout comme les dents se brisent. Et s’il arrêtait tout ? Et s’il désertait les couloirs de cette université emmerdante à crever pour se consacrer à l’entretien de son trône dans ce royaume de criminalité ? Isaac y songe, de temps en temps, mais il se ravise toujours lorsque le parfum d’Ellie envahit l’air. Lorsqu’elle lui sourit, son innocence et son ignorance lui sommant de garder un pied dans la légalité. Elle est autant sa force que sa faiblesse et sans sa présence, l’australien écumerait toutes les nuits les couloirs du casino à ramasser le fruit de son pouvoir.

Nonchalamment, Isaac suit le signe de tête de son voisin qui lui indique la femme saucissonnée dans son tailleur bleu, les yeux qui sautent de sa feuille griffonnée aux grosses joues de l’orateur. Sa main semble possédée tant elle s’agite sur ses notes et Shelby ne peut retenir un rire étouffé à cette situation qu’il n’avait pas remarqué avant. La bonne conscience d’Axl lui ordonne d’écrire quelques mots, lui aussi, pourtant avec un manque flagrant de motivation. Je suis impressionné, toujours les bras croisés, l’australien hoche doucement la tête en pinçant les lèvres, mimant la fausse prétention, ouais, faut avoir un certain courage. Toujours à l’image de deux ado qui s’estiment rebelles, leurs bouches se ferment soudainement lorsque les regards se tournent vers eux. Dans un mouvement qui se veut lent et contrôlé, Shelby reprend une position adéquate sur sa chaise, essayant d'être le plus naturel possible.

Lorsque les attentions reviennent peu à peu au trop long discours auquel ils assistent, Axl se penche vers lui, carrément, si c’est toi qui paye ta tournée. L’audace est une qualité qu’Isaac affectionne dans une amitié et il la salue d’un sourire satisfait, ok, je marche. L’engagement silencieux que ce verre ne sera pas le dernier, loin de là. Pourtant exigeant en relations amicales, Shelby se laisse porter par ce feeling piqué à la testostérone qui les lie et il se projette déjà à cette promesse d’une soirée autour d’un bon whisky. Pas au Holster, partout mais pas dans ce lieu trop familier. Tu crois qu’on va s’en sortir vivants ou le cerveau formaté à l’education nationale ? Sorti une seconde fois de ses songes, Shelby réfléchit un instant, je crois surtout que qu’ils n’ont pas l’intention de nous laisser sortir en pleine possession de nos capacités mentales, il se redresse et appuie ses coudes sur la table face à lui pour occuper ses dix doigts avec le stylo coincé entre les feuilles de son carnet de notes, c’est pire qu’une prison. Quelle ironie que de critiquer un lieu si assidûment visité.

AVENGEDINCHAINS

ONGLET 1 ONGLET 2

Encore vous ?

Isaac & Axl

Même si Axl avait dû encaisser les regards assassins de certains de ses collègues lorsqu'il avait été pris en plein flagrant délit sur un sujet pas du tout rigolo, il n'avait pas pu s'empêcher de continuer à parler avec Isaac. Il s'étonnait presque de ne pas l'avoir déjà durant les nombreuses fois où ils s'étaient croisés. Il faut dire que Axl n'était pas le plus apte à engager une conversation. Il large sourire se dessina sur ses lèvres lorsque Isaac accepta de payer sa tournée. Une belle soirée se dessinait à l'horizon même s'il ne devait pas abuser de la boisson.

Axl lui posa ensuite quelques questions et surtout, il exprima une certaine admiration au fait que son nouvel ami ait déjà assisté à quinze réunion. Pour être honnête, Axl ne savait même pas s'il tiendrait quinze ans à ce poste. Pas qu'il n'aimait pas son nouveau métier, mais c'était assez loin de ce qu'il avait imaginé en terme de carrière. Peut-être qu'un jour il se sentirait près à remonter la pente du journalisme, qui sait ?

La réunion dura encore un moment et Axl se demanda si effectivement, il était encore en possession de toutes ses facultés mentales ? Certainement, mais là, il ne serait pas contre une pause. Il échappa ensuite un léger. Pire qu'une prison, peut-être pas et il savait de quoi il parlait. Le chef du gang des pingouins en costards annonça que c'était la fin et Axl ne se fit pas prier pour se lever en s'étirant le plus discrètement possible au passage. Il lança à l'attention de Isaac.

- Je chanterais bien « libérer, délivrer », là tout de suite.

Un léger sourire en coin puis ils quittèrent la salle de conférence. C'était dingue comment l'air extérieur lui avait manqué. Étant donner que Isaac acceptait de payer les premiers verres, Axl lui laissa le choix du bar, ça lui était égal dans le sans où il ne fréquentait pas vraiment de bar et donc n'avait pas de préférence. Sur le chemin, il envoya un message à sa file au pair pour lui dire qu'il rentrerait un peu plus tard. Il continua de parler de tout et de rien avec Isaac finissant par pointer du doigt leur origine commune à l'Australie. Ces deux là avaient vraiment beaucoup de points communs.

FIN.

CODES c LITTLE WOLF.

ONGLET 1 ONGLET 2