L’enfance n’est qu’un souvenir brûlant. [Marlon Antonelli]

1. Marlon est né à Manhattan le 21 juin 1990. 2. Il n'y a pas d'amour entre lui et sa fiancée, ce n'est qu'une façade le temps de trouver un arrangement avec leurs pères. 3. Il n'a jamais eu de preuves que le véritable amour existait, il ne le recherche pas non plus, il s'amuse juste en attendant de tomber sur la personne qui saura voir sous son masque. 4. Ayant eu une enfance difficile, Marlon s'est créé une carapace afin de cacher ses faiblesses et ainsi ne plus être blessé par quiconque. 5. Sa grande sœur représente ce qu'il y a de plus important à ses yeux. 6. Il ne se cache pas que vivre dans le luxe lui plaît. 7. À cause de son père, il s'est toujours senti responsable du suicide de sa mère et n'aime pas s'étaler sur le sujet. 8. Il espère secrètement trouver quelqu'un qui le comprenne et ne le juge pas à travers l'apparence qu'il se donne, mais il ne l'avouera jamais. 9. Lorsqu'il tient profondément à quelqu'un, il est prêt à remuer Ciel et Terre pour son bonheur. C'est aussi pour cette raison qu'il essaye de s'attacher le moins possible aux gens qui l'entourent. 10. La nuit tombée, il adore se balader, prendre un grand bol d'air frais et de calme.

Marlon est l’exemple type du gosse de riche New-Yorkais. Fils d’un magnat de la finance milliardaire, il est né avec une petite cuillère en argent dans la bouche, tout lui est accessible, son compte en banque ne connaît pas de limite mais, à contrario, c’est un enfant délaissé.

À peine arrivé sur Terre, c’est un enfant pleins de problèmes de santé, chétif, qui pleure beaucoup, et dont la mère se suicide quelques mois après sa naissance. Son père l’en tiendra pour responsable et passera son temps à l’éloigner. Pensionnats, colonies de vacances, tout est prétexte à éloigner Marlon des siens. C’est ainsi qu’il avait appris à ses dépens à ne pas offrir sa confiance ni même révéler ses sentiments, même lorsqu’il s’agit de votre propre père.

Avec le temps, il en devient un garçon débrouillard et parvient à se créer une carapace en développant un côté cruel, vaniteux, égocentrique et narcissique, mais ce n’est qu’une apparence pour sauver les siennes.
Diaboliquement intelligent et machiavélique, il mène son monde à la baguette non seulement grâce à son nom, mais aussi à son charisme. Son potentiel ne connaît pas de limites. Il n’a en apparence aucune faiblesse, si ce n’est une : son père et le tyran qu’il est en sa présence.

Il existe cependant un rayon de lumière dans sa vie : sa grande sœur, Lukas, qu’il aime bien plus que tout et qui le lui rend bien.
C’est avec elle, et elle seule, qu’il parvient à se montrer sous son véritable jour et à tomber le masque pour laisser apparaître son affectuosité, son dévouement, sa gentillesse et ses touches d’humour. Tout simplement parce que, jusqu’à aujourd’hui, personne d’autre n’a réussi à gagner sa confiance.

Lorsque leur père, Santo Antonelli, avait coupé les vivres à Lukas en apprenant qu’elle compte entrer à l’académie de police après être sortie d’Harvard, Marlon s’était empressé de rattraper les affres de son père en payant le loyer de sa propre sœur, alors qu’il n’était encore qu’au lycée. Il subvient à ses besoins grâce à son argent de poche qui suffisait à lui seul à vivre une vie entière n’importe où en Nouvelle-Zélande.

À l’ordre de son père, il est entré à Yale en spécialité finance et en a été diplômé avec succès.

Mais cela ne lui suffisait pas, son père, qui tenait plus à sa réputation qu’à ses propres enfants, avait également décidé de le marier. Avec qui ? Une jeune femme du nom de Jordan qu’il ne connaissait pas.
Il sera alors, jusqu’ici, révolté de devoir épouser une femme qu’il n’aimait pas.
Et, au fur et à mesure du temps, finira par s’allier à sa fiancée pour empêcher à tout prix ce mariage sans amour qui n’avait pas de valeur, ni à ses yeux, ni aux yeux de Jordan.