One kiss is all it takes [Rhea]

Rhea Prince

no tears left to cry

les informations en vrac

la partie anecdotes ○
Rhea est douce, naïve et émotive. Elle est incapable de cacher ce qu’elle ressent, son expressivité la trahissant instantanément. Elle possède une joie de vivre contagieuse lorsqu’elle se sent aimé. ○ Elle est incapable de mentir. Elle a déjà essayé mais cela se voit trop dans ses gestes et dans sa façon de parler. Mentir la rend aussi tellement nerveuse qu’elle ne peut le supporter bien longtemps. ○ Elle a beaucoup de difficulté à dire non ou encore à s’opposer aux autres lorsque quelque chose ne lui convient pas. Elle préfère alors demeurer silencieuse plutôt que de faire entendre son opinion. Elle évite les conflits autant que possible. ○ Elle a une grande sœur du nom de Rosalie qui est de onze ans son aînée. Rhea ne songe même pas à une vie sans sa sœur. ○ Son père est un militaire d’origine américaine alors que sa mère est une cuisinière originaire du Portugal. Leur rencontre demeure un mystère pour la jeune femme puisqu’elle n’a jamais osé demander comment elle s’est produite. Sa grand-mère maternelle lui a toutefois parlé un peu de cela lors d’une visite il y a quelques années et elle lui assure que c’était un véritable coup de foudre entre ses parents. Cette image pousse Rhea à entretenir ses idées de l’amour au premier coup d’œil. ○ Elle a toujours eu un talent pour le dessin, un œil pour la précision. Elle est capable de reproduire fidèlement des photos dès l’âge de 11 ans, ce qu’elle fait par passe-temps d’abord avant que son ancien petit-copain Killian l’a pousse à en user autrement de 15 à 17 ans. ○ L’actuel patron de Rhea est l’homme qu’elle respecte le plus outre son père. Il l’a d’abord prise comme stagiaire puisqu’elle n’a aucune qualification professionnelle et il lui offre un poste de restauratrice deux ans plus tard. Elle a récemment refusé le poste de restauratrice en chef puisqu’elle ne veut pas être exposée à l’attention. ○ Rhea a une fascination pour les rêves et croit qu’elle fait à l’occasion des rêves prémonitoires. Lorsqu’elle fait des cauchemars, ce qui est peu commun, elle craint presque pour sa vie ou celle des autres, se disant que c’est un mauvais présage. ○ Elle connait, mais ne maîtrise pas encore complètement, cinq langues : l’anglais, le portugais et le mirandais sont des langues fluides au parler et à l’écrit pour elle. Elle connait aussi beaucoup de grec et de latin à cause de son travail. Elle lit très bien ces deux dernières langues mais ne les parlent presque pas. ○ Elle possède de nombreux tatouages dissimulés à travers son corps et chacun d’eux représente des souvenirs précis de son passé ou encore des choses qu’elle aime plus que tout.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ ariana grande</pris> rhea prince

l'histoire de ma vie

The feeling won't let me sleep

Je n’ai aucun souvenir du Portugal. L’expertise de papa a été demandé ailleurs et nous l’avons suivi jusqu’à cette nouvelle maison au bord de l’océan, maman, Rosa et moi. La Nouvelle-Zélande ce n’est pas la porte à côté, sauf que du haut de mes trois ans je n’ai pas protesté. Ce nouveau terrain de jeu devient pour moi rapidement familier alors que je vois à l’occasion une tristesse dans le regard de ma mère quand elle songe à son pays bien aimé. Elle est malheureuse, mais elle ne le dit pas. Maman n’est pas du genre à se plaindre, elle a deux filles à élever. Papa n’est là que rarement, toujours sur un navire militaire quelque part. Rosa commence à s’absenter de plus en plus également, rentrant parfois très tard en empruntant la fenêtre de ma chambre pour ne pas que maman découvre qu’elle est sortie sans permission. Je rigole parfois un peu trop fort en la voyant se glisser pour entrer, ma grande sœur posant ainsi toujours un doigt sur ma bouche pour me faire taire doucement. Rosa me rassure en permanence, même lorsque je la surprends à se disputer avec maman, elle n’hausse jamais le ton avec moi. Je suis sa « petite guerrière », comme elle aime me surnommer. Ça me vient du fait que je donnais des coups de pied à quiconque avait le malheur de se pencher sans prévenir au dessus de mon berceau. J’ai même cassé les lunettes de ma tante de la sorte, une fois. L’image me fait rire encore aujourd’hui. Le jour où ma sœur a quitté la maison familiale est pour moi le pire à mon souvenir. J’ai beaucoup pleuré. Ça n’a pas suffit à convaincre Rosa de rester. Puisqu’elle devait partir. Elle et maman ne s’entendaient plus du tout. Et là où elle allait, les enfants n’étaient pas admis. Filou est devenu alors mon seul compagnon. Un gros berger anglais avec de la fourrure dans les yeux en permanence. Je n’ai jamais su comment il faisait pour parvenir à me suivre à travers les plaines et les champs qui entours la maison sans se prendre les pattes dans un obstacle quelque part. Il est celui qui me ramenait auprès de maman lorsque je m’éloignais trop et me perdais. Il était aussi le premier qui m’a prévenu que Killian était mauvais. Je ne l’ai pas écouté ce jour là, beaucoup trop amoureuse de lui. J’avais quinze ans et lui vingt-huit. Puisque j’étais mineur, il m’a fait promettre de ne rien dire à maman ou à Rosa. J’ai accepté pour ne pas qu’il m’abandonne. Il tenait vraiment à moi. Il était surtout intéressé par ce talent que j’ai à reproduire facilement tout ce que je vois. Un dessin, une photo, une peinture, il voulait que je lui montre tout ce que je pouvais accomplir. Ce que j’appréciais le plus chez lui, c’est comment doux il se montrait à mon égard. Je me sentais comme une reine en sa présence, il me faisait me sentir comme la plus belle femme au monde à ses yeux. Même plusieurs années après, je ne sais pas ce que j’ai pu faire pour le pousser à changer radicalement du tout au tout en l’espace d’une nuit. Il a alors commencé à me mettre de la pression pour que j’augmente ma productivité. Des reproductions d’œuvres, il lui en fallait toujours plus et toujours plus rapidement. Puisque maman devenait un obstacle à ses dires, il m’a demandé d’emménager chez lui. Il pouvait ainsi mieux s’assurer que je ne sois pas dérangé, toujours selon lui. Ma famille me manque rapidement et cela me fait craquer, me poussant à me cacher pour pleurer. Killian n’était pas très heureux de me voir de la sorte, ça le mettait en colère. C’est la première fois qu’il a levé la main sur moi. Juste une claque sur la joue, pour me ressaisir je me disais alors. Mais cela m’avait fait mal tout de même. Les mois qui ont suivent, j’aimerais pouvoir les oublier. Heureusement que le musée a finit par découvrir que mes tableaux étaient des faux. J’étais recroquevillée sur le lit lorsque la police est entrée dans l’appartement de Killian. On m’a demandé de témoigner contre lui pour ajouter à sa sentence déjà importante. J’ai dis oui au départ, mais je n’ai pas été capable de lui faire face. Son image est toujours présente dans un coin de ma tête. Lorsque je ferme les yeux, il est là aussi parfois. Le conservateur du musée est venu me voir chez maman la veille de mes dix-huit ans. Il voulait m’offrir un boulot. Je lui suis tellement reconnaissante qu’il m’ait sortie de cet enfer que j’accepte son stage au musée de Wellington. Restaurer des œuvres d’art n’est pas si différent de la reproduction de celles-ci. Sauf que je sais cette fois que je ne fais rien de mal. Ça me motive à m’impliquer encore plus, à oublier les ecchymoses qui ont marqués longtemps ma peau. Le retour de Rosa dans ma vie a été comme la réalisation de toutes mes prières. Je pense lui avoir cassé une côte ou deux à force de la prendre dans mes bras très fort. C’est parce que je sais qu’elle ne me repoussera pas. Elle m’aime plus que tout et moi aussi. J’habite ainsi quelques mois avec elle le temps de me trouver mon chez moi. C’est en accompagnant mon patron à l’université de Wellington que je tombe sur cette étudiante de deuxième année en médecine sur le campus. Elle est fraîchement débarquée de Londres et me fait rire dès le premier instant. Je ne pensais jamais un jour vivre à South Bay avec une colocataire, mais désormais que c’est ma réalité, je ne pourrais plus m’en passer. Surtout que notre projet dans l’immédiat est d’avoir un chien. Si c’est un mâle, il devra impérativement s’appeler Filou ! hihi