christopher waltham | I knew you were trouble when you walked in

christopher waltham

Like some wines our love could neither mature nor travel.

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ 01. Lorsqu'il était  enfant, Chris s'est fait mordre par un chien, depuis il a très peur des chiens et il les évite tant que possible. Si le blond savait que son ex femme possède un Pitbull, il trouverait sans doute l'ironie mordante. 02. Féministe engagé, Chris fait de son mieux pour soutenir des projets réalisés par des femmes. En dépit d'un divorce douloureux, Chris met également un point d'honneur à se montrer respectueux avec les femmes qu'il fréquente en dehors du travail. Si ses relations ne fonctionnent pas pour autant, il a au moins la satisfaction de ne pas s'être comporté comme un parfait salaud avec elles. 03. Attiré par l'art, le blond peint à ses heures perdues. Il n'est pas Matisse, mais l'activité lui vide la tête. 04. Christopher est un bourreau de travail, en particulier depuis que sa femme est partie. Cela fait une éternité qu'il n'a pas pris de vacances. 05. Issu d'une famille nombreuse, le blond peut compter sur ses frères et sœurs pour lui remonter le moral. Sans son entourage familial, il aurait eu beaucoup de mal à remonter la pente. 06. Attiré par la réalisation de films, Chris n'ose pas vraiment se lancer. Si ce ne sont pas les moyens qui manquent, il a peur de se planter. Pour lui, la production reste un choix de sécurité. 07. Allergique au pollen, il vit assez mal le printemps, comme beaucoup de gens finalement.  08. Après son divorce, Chris a commencé à suivre un psychologue. Si aujourd'hui il va tout de même mieux, il a énormément de mal à faire confiance aux autres. En dehors de sa famille, il éprouve les plus grande difficultés du monde à nouer des liens forts avec les autres, ce qui n'était pas forcément le cas auparavant. 09. Charismatique, il n'a pas de mal à sociabiliser et à charmer des collègues, même si ces relations sont bien souvent très superficielles. 10. Avant d'aller travailler dans la boite de son père, Chris a étudié dans une grande école de cinéma Londonienne.

les indiscrétions sur le joueur

 

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<pris>○ aaron tveit</pris> christopher waltham

l'histoire de ma vie

petite citation pour faire joli

Chris avait tout pour réussir. L'argent, la famille, les opportunités. Certaines personnes naissent avec ces avantages. On les envie, on les déteste, mais ça ne change pas la réalité des choses. Chris n'a pas d'histoire dramatique à vous raconter, pas de parents qui s'endettent pour payer des études trop chères non plus. Le blond fait partie de ces gens qui ont toujours eu tout ce qu'ils voulaient dans la vie, ou tout du moins, à quelques exceptions près. Fils d'un producteur, il a naturellement suivi les traces de son paternel dans un univers qui le passionnait déjà dès la plus tendre enfance. Si Chris a toujours rêvé de passer derrière la caméra, il n'a jamais sauté le pas, faisant jusqu'à présent ce qu'il sait faire de mieux, exploiter le potentiel d'artistes plus talentueux contre rémunération faramineuse. Au sein de l'entreprise familiale, il a gravi les échelons rapidement. Si il doit cette ascension surtout à ses liens de sang, ça ne l'a pas empêché de fournir un travail respectable au sein de la compagnie. Ainsi, lorsqu'il a quitté l'Australie pour la Nouvelle Zelande, il avait toutes les cartes en main pour lancer sa propre affaire. Si ce rejet de l'Australie a quelques peu chagriné ses parents, partir avait été la bonne décision à bien y réfléchir. Trop de mauvais souvenirs le rattachaient à l'Australie, et tout cela n'avait évidemment rien à voir avec les pluies d'araignées et les cafards taille XXL qui faisaient la célébrité du pays. Son divorce, n'avait pas été facile à digérer. Pas plus qu'il n'avait été facile à acter d'ailleurs. Sa vie s'était écroulée en une soirée, et il ne l'avait même pas vu venir. Une belle démonstration de naïveté teintée de connerie.

Faire confiance à qui que ce soit après une telle trahison s'avérait difficile, presque impossible en réalité. Il ne comprenait pas, et les années n'y avaient pas changé grand chose pour être tout à fait honnête. Chris avait surtout l'impression d'avoir fichu une partie de sa vie en l'air, et tout ça pour pas grand chose au final. Ce qu'il avait perdu dans ce divorce, c'était bien plus qu'une femme, et un ami de toujours. Il avait perdu confiance en lui, en ses projets d'avenir aussi. Difficile de s'attacher quand on a peur de souffrir, ça l'est d'autant plus lorsque l'argent attire les rapaces les moins discrets. Avec Alice il ne s'était pas méfié, et il était facile de voir où cette confiance trop aveugle l'avait mené. La reconstruction fût difficile, les paperasses un enfer. Partie sans signer quoi ce soit, Chris s'était demandé ce qu'il avait pu faire pour mériter un tel acharnement. Car pour lui il s'agissait évidemment d'acharnement, il ne pouvait pas en être autrement. Avec les années, il en était même venu à se demander si leur histoire avait été réelle un seul instant, si elle ne s'était pas tout simplement jouée de lui jusqu'au coup de grâce qu'elle lui avait assené ce soir là. Sans réponse à cette éternelle question, il continuait de se la poser en boucle lorsque la fatigue l'empêchait ironiquement de fermer les yeux. Chris se jetait à corps perdu dans le travail et les projets tous plus intéressants les uns que les autres. Le travail n'était jamais source de déception, puisqu'il n'était ni question d'amour, ni d'amitié, mais plutôt de rigueur et de bonne volonté. Malgré tout ce dont la sélection naturelle l'avait gâté, il avait fatalement suffit d'une femme pour tout gâcher.

A maintenant trente quatre ans, Chris réalisait que sa vie personnelle était loin d'être à la hauteur de sa vie professionnelle. Lui qui n'avait jamais songé à avoir des enfants se surprenait à s'imaginer aller chercher un gamin imaginaire à l'école, ce même gamin à qui il offrirait sa première caméra et à qui expliquerait l'univers du cinéma. L'insatisfaction grandissait malgré ses efforts pour garder la tête hors de l'eau, et pour ne rien arranger les histoires désastreuses se multipliaient elles aussi. Intransigeant, il ne laissait jamais vraiment l'opportunité à qui ce soit de toucher son cœur de trop près. Son manque d'investissement avait bien souvent raison de ses relations, mais qui pourrait sérieusement le blâmer après tout ? Il avait écrit des dizaines d'emails à Alice, dans un besoin irrépressible de comprendre, mais jamais il ne les avait envoyés. Pourquoi avait-il fallu qu'elle fiche tout en l'air de cette manière ? Il avait finit par comprendre avec le temps. Le problème ne venait pas de lui, mais d'elle. Accepter les tendances auto-destructrices d'Alice était une étape qu'il n'était pas prêt à dépasser cependant. Difficile de pardonner lorsqu'on peine autant à se relever.