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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 — when we first met (shelby's family)

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MessageSujet: — when we first met (shelby's family) (#)   — when we first met (shelby's family) EmptyLun 7 Mai - 2:06


when we first met
isaac et ellie / Cause I wanna touch you, baby And I wanna feel you, too. I wanna see the sunrise and your sins, Just me and you Light it up, on the run. Let's make love, tonight, Make it up, fall in love, try. – DUSK TILL DAWN.
La vie était belle, elle était claire, limpide. Ellie avait la tête emplie de rêves, d'envies et surtout, l'ambition lui brûlait le bout des doigts. La vingtaine entamée depuis quelques semaines, elle voyait grand, elle voyait loin et l'envie de dépasser le monde coulait dans ses veines. Son père l'avait longuement poussé à faire ce qu'elle souhaitait et la belle s'était finalement lancée, les yeux fermés, sur un coup de tête. La police, la jeune femme rêvait d'une insigne, d'une arme et surtout de justice. Elle en avait besoin. Comme une évidence qui fut pourtant longue à accomplir. Parce qu'elle n'osait tout simplement, pas sauter le pas. Petite femme sur ses talons hauts mais au caractère bien trempé. Elle le savait, sa carrière n'allait pas être simple dans un monde emplie d'homme et où l'égalité entre hommes/femmes n'est pas simple. Seulement, la belle était aujourd'hui prête à affronter le monde. C'est pour cela que quelques semaines plutôt, Ellie s'était inscrite à l'académie de police et avait été reçu avec brio. Le coup de téléphone de la veille lui confirmant son intégration à la formation. Elle n'avait pu s'empêcher de hurler de joie dans le téléphone, brisant un des tympans de la secrétaire au bout du fil. Qu'importe. Son rêve se réalisait, doucement certes, mais surement.

Son père l'avait traîné à cette remise de diplôme. Sans doute pour exhiber sa fille qui venait d'être accepter à l'école de police. Il était fier papa Barnes. Et Ellie ne pouvait lui en vouloir de montrer sa joie à tous ses potes de poker. Loin de là. Et puis, c'était la bonne occasion de sortir et de voir des gens, elle qui était restée bien trop longtemps dans sa chambre à bosser ses cours. Barnes n'était pas sortie avec des amis depuis des lustres et pour tout dire, ça n'avait jamais été une ado festive. Loin de là. Plutôt de celle qu'on laisse de côté mais que la solitude ne dérange pas. Celle qui a passé pratiquement toutes ses années de lycée habillée en gothique pour faire fuir les gens et parce que surtout, elle s'en fichait. Bon, forte heureusement, cette période vestimentaire lui était passé et de toute façon, ça n'allait pas avec la police. Ellie était redevenue cette jeune fille douce habillée comme une femme, n'oubliant jamais ses talons. Elle était d'ailleurs très douée pour les porter et marcher avec. Un don qu'elle ne se connaissait pas jusqu'à avoir mit ses premiers escarpins. Pour cette soirée, Barnes avait opté pour une robe rouge légère volant au rythme de ses pas, des escarpins noir et une veste en jean. Elle ne s'était presque pas maquillé, seulement une touche de mascara et ce rouge à lèvre Chanel rouge, que sa cousine lui avait donné. Son père avait lâché une petite larme avant de partir, comme le soir où elle était sortie pour le bal de fin d'année. Débile mais Ellie en était restée toucher. Son père n'était pas du genre à faire preuve d'effusion d'amour et pourtant, parfois, les mots ne servaient à rien lorsqu'elle voyait son visage.

Un jus d'orange à la main, et oui, Ellie n'était pas encore majeure, elle faisait le tour de la salle, laissant son père avec ses potes. Des visages connues, d'autres moins. Décidément, elle avait du mal à se mélanger à la masse. Son regard flânait sur les personnes présentes qui étaient beaucoup plus âgées qu'elle d'ailleurs. Majeures pour la plupart. Elle finit par s'adosser contre un mur, l'allure nonchalante et se pinça la lèvre inférieure, doutant de sa présence à cet événement. Mouais, c'était pas son truc de toute façon. Elle avait d'autres occupations, objectifs à l'esprit. Ellie finit par boire d'une traire ce foutu jus d'orange et joua avec le gobelet un long moment, jusqu'à ce qu'une silhouette large, se présente devant elle et lui fit de l'ombre. La belle fronça les sourcils avant de relever son regard vers l'homme face à elle, l'air interrogateur. Oui ? osa t'elle dire alors que déjà, ses yeux s'étaient perdus dans les siens, d'un bleu qu'elle n'avait jamais connu. Captivant. Obnubilant. Elle en perdit sa politesse et ses bonnes manières. Il était plus âgé qu'elle, pas de beaucoup, mais assez pour qu'à leur âge ça fasse beaucoup. Bref, qu'importe. Là tout de suite, elle n'arrivait pas vraiment à réfléchir, comme éprise tout à coup d'un battement de coeur trop rapide. Il était imposant, il était ... Il l'impressionnait en fait. Un peu trop. Hors, on n'impression pas si facilement Barnes.
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MessageSujet: Re: — when we first met (shelby's family) (#)   — when we first met (shelby's family) EmptyMar 8 Mai - 21:03


when we first met
isaac et ellie / Cause I wanna touch you, baby And I wanna feel you, too. I wanna see the sunrise and your sins, Just me and you Light it up, on the run. Let's make love, tonight, Make it up, fall in love, try. – DUSK TILL DAWN.
La grande salle des fêtes de Wellington était en liesse ce soir-là : cris de joie, rires tonitruants et coupes de champagne. La jeunesse de la ville venait y recevoir les félicitations de l’éducation nationale, concrétisées en une feuille cartonnée qu’ils tenaient tous fièrement entre leurs dix doigts. Sauf un qui l’a déjà abandonnée au fond de sa poche, plié et replié pour prendre le moins de place possible. Au côté de son complice de toujours, il jauge la salle, le sourire narquois et les ambitions prétentieuses. Les veines encore abîmées par les aiguilles et les yeux rougis par l’ivresse, ils sortent tous les deux de la rue et de quelques années de prison. Ils sont beaux et fiers dans leurs smokings, accoudés au bar improvisé du grand festin, la clope entre les lèvres : ils sont surtout jeunes et cons avec leur style de bandits d’un autre temps, l’esprit bétonné par les chimères de la grandeur. La Meute vient à peine de voir le jour et Solal a traversé les océans pour voir ce rêve se concrétiser. Les regards s’attardent sur ces voyous aux propos arrogants et à l’allure assurée : les pères se méfient de ces bourreaux, les mères rêvent d’une autre jeunesse et les filles, elles, font les yeux doux aux deux coqs de la basse cour, imaginant pouvoir réchauffer leurs draps désertés au petit matin. Ce sont les mauvais garçons aux influences douteuses, que l’on craint ou que l’on admire.

Encore pourvu de l’insolence d’un gamin, son ignorance lui dictait que son pouvoir se jaugeait au nombre de mâchoires qu’il avait brisées, au nombre de visages qu’il avait défigurés et surtout, au nombre de vie qu’il avait ôtées. Bercé par les diktats de son impulsivité, c’était un jeune homme à la droite rapide et à l’ego gonflé par la testostérone qui lui battait dans les tempes. La concurrence ayant baissé les armes face à cet ouragan de rage et de détermination, sa folie piétinait vigoureusement ce monde qu’il avait décrété comme sien sans que personne ne s’interpose. Eh mec, regarde que voilà, son regard suit le doigt de Solal pointé dans la foule, trouvant un chemin comme Moïse à travers la mer des Joncs, les nouvelles recrues de fliquettes, si c’est pas bandant ça, ils rient comme deux chacals qui s’apprêtent à prendre la chasse. Elle est belle, l’innocence des jeunes diplômées des services de police et elle est surtout parfaite, l’opportunité. J’m’en tape une bien avant toi, l’arrogance qui dégouline des lèvres, ils s’imaginent déjà les mains se baladant sous les robes légères des demoiselles aux insignes. L’air revendicateur, Solal relève le défi et c’est avec le sourire ravageur et le majeur dressé qu’il le fait signifier au nouvel historien.

L’ami s’en est allé la queue dressée tandis que Shelby se pavane entre les robes de galas et les costume trois pièces. Il réfléchit, lui, et le sexe n’est qu’un intérêt secondaire alors que l’information, la manipulation semble être un butin bien plus brillant que tout le reste. Le jeune loup de Wellington qui partage ses nuits avec l’ambition inconsciente d’une fliquette, c’est le parfait alibi : être protégé par les sentiments mielleux d’une paire de seins qui, en plus, est bavarde sur l’oreiller, c’est parfait pour avoir une longueur d’avance. Toujours avoir une longueur d’avance. Les escarpins chantent en coeur sur le sol de la salle mais ce sont les plus silencieux qui retiennent son attention. Elle est bien seule, cette belle robe rouge qui ne virevolte pas dans l’air festif des lieux, adossée contre un mur, les yeux perdus et le levé de coude professionnel. Ces ongles vernis qui troublent l’ennui en dansant sur le gobelet en plastique attisent la curiosité de Shelby qui s’arrête un instant, ressert son noeud papillon et gonfle le torse avant d’avaler les quelques pas qui le sépare de sa proie. Il est tout près lorsqu’elle lève les yeux vers lui, d’un intriguant charme. Son coeur malade rate un battement, probablement un deuxième aussi, et il oublie pourquoi il est venu vers elle. Isaac prend peur, un court instant, rien qu’un seul, dépourvu face à ces pupilles qui semblent contenir toute la grâce du monde, qui font taire la salle toute entière, les plongeant dans un profond silence qui a le goût de l’éternel. Il se perd sur ces lèvres aux milles et unes teintes de rouge, sur la courbe de son cou qui appelle à la luxure. Oui ? Soudain la salle reprend vie et les rires frappent dans la tête de l’australien, le ramenant à la réalité. Isaac William Shelby, enchanté, il porte fièrement son assurance pourtant malmenée pendant quelques secondes en lui tenant une poignée de main ferme mais délicate. Son âme balbutie encore, incertain de ce qu’il vient de lui arriver tandis qu’il reprend l’allure qu’on lui connaît, vous avez l’air bien triste pour une nouvelle diplômée. Il a le sourire discret des charmeurs aux bonnes manières et la coupe de champagne qui lui rafraîchit les esprits, vous regrettez déjà vos années étudiantes ? Elle a le sourire béat de la jeunesse amourachée de l’attention d’un homme et à la fois la prestance solennelle de la femme ambitieuse. Shelby fonce, court, plonge dans cet idylle qui pourra être son salut tout comme sa défaite.  
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MessageSujet: Re: — when we first met (shelby's family) (#)   — when we first met (shelby's family) EmptyMar 8 Mai - 22:18


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isaac et ellie / Cause I wanna touch you, baby And I wanna feel you, too. I wanna see the sunrise and your sins, Just me and you Light it up, on the run. Let's make love, tonight, Make it up, fall in love, try. – DUSK TILL DAWN.
Ellie n'avait jamais connu l'amour. Le vrai. Celui qui prend aux tripes, celui qu'on ne peut expliquer. Parce que la belle était certaine que ce genre d'amour existait. Qu'il n'était pas vain. Elle rêvait de le vivre. La demoiselle ne faisait que très rarement, les choses à moitié. C'était une personne passionnée et avide de sentiments, d'émotions. Elle voulait tout vivre, tout ressentir. Alors, elle se refusait à aimer une personne juste comme ça. Elle voulait cet amour si fort qu'elle en perdait son anglais et sa constance. Ellie en était certaine, cet amour existe. Et elle le saurait au premier regard. Bien entendu, comme toutes les jeunes filles de son âge, la belle avait eu des relations. Plus ou moins sérieuses. En fait, pour elle, ça n'avait jamais été sérieux parce que dès le premier instant, Ellie savait que ça ne mènerait à rien. Elle s'était laissée porter par les choses, espérant parfois que ça change la donne. Mais au bout de deux relations vaines de sens, elle s'était résignée et avait abandonné l'idée de se forcer. On ne force pas les sentiments, ni même la passion qui doit naître toute seule. Celle qui transporte les âmes et les corps dans une furie incontrôlable dans les draps. Ellie avait de vivre cet amour là, cette relation là, pleine de sens et à la fois trop forte pour être décrite.

Elle se trouvait là, dans cette salle bondée de monde et pourtant, terriblement seule. Cependant, Ellie ne détestait pas cette solitude, elle l'aimait et s'y sentait, d'ailleurs, à son aise. Bien plus qu'elle ne pensait. L'interaction avec les gens n'avait jamais été son fort. Et pourtant, la jeune femme ne manquait pas d'amis. Non. Mais dans son être, elle se sentait vide, seule. Elle rêvait de plus et les années lycées, les études et tout le reste, il lui tardait que ça se termine. Ellie en était certaine, le plus important de sa vie se trouvait face à elle, c'était aussi la partie la plus plaisante. Alors, Barnes s'était posée contre ce mur, le regard fixé sur le gobelet à présent vide, avec lequel elle prenait un malin plaisir à jouer. Elle était presque décidée à demander à son père les clés de la voiture pour rentrer, lorsqu'il s'était posé devant elle. Comme ça. Sans prévenir, lui cachant la lumière. La seconde où leurs regards se croisèrent, Ellie en perdit le nord et la notion du temps. Elle restait là, béa comme une gamine de quinze ans. Elle devait paraître bête, mais qu'importe. C'était une sensation étrange qui avait parcouru ses veines, faisant frémir son échine de mille et un frissons. Isaac William Shelby, enchanté. finit-il par lui répondre, en lui tendant une main pour la saluer. Elle mit bien deux secondes à réagir, perdue dans ce flot de bleu. Ses yeux. La belle finit par reprendre constance, détournant son regard du sien pour le reporter sur sa main qui attendait la sienne. Elle se mit à sourire, par politesse, et tendit la sienne à son tour, la serrant avec douceur et force à la fois. Elle ne doutait pas non. Elle était juste stupéfaite de tous les flots bizarres qui l'a traversé. Enchantée Isaac William Shelby. Un rire cristallin s'échappa de sa bouche, amusée par le fait qu'il est donné tout son nom en entier. C'était le fait qu'elle allait devenir flic qui lui donnait autant d'assurance ? Eléonore Barnes, mais tout le monde m'appelle Ellie. La belle n'arrivait pas à décrocher ce sourire débile qui crispait maintenant son visage. Un peu de prestance Ellie, ce n'est qu'un être humain après tout. Oui, humain. Mais terriblement intimidant et à la intriguant. Et sexy et ... Elle en perdait son langage. Leurs mains finirent par se séparer et c'est qui comme si tout à coup, le contact lui manquait. Vous avez l’air bien triste pour une nouvelle diplômée. Ah bon ? Ellie n'inspirait pourtant pas la tristesse. Elle fronça les sourcils à sa remarque, finissant par regarder les gens dans la salle. Bordel. Quelle sensation bizarre. Elle ne s'en remettait pas. Vous regrettez déjà vos années étudiantes ? Est-ce qu'il l'a dragué ? Ellie n'en était pas certaine et à la fois ci. Il n'avait pas le même visage que ses amis. Non. Il n'avait pas la même allure non plus. Il semblait différent et à la fois, parfaitement en accord. Il semblait être de cet univers et à la fois, totalement opposé. Ellie inspira légèrement, réfléchissant tout à bord à sa remarque. Non aucunement. Il me tardait que ce soit terminé d'ailleurs. Le meilleur est devant nous. Ses yeux retrouvèrent les siens. Et je ne suis pas triste, juste que ce genre de soirées, ce n'est pas vraiment mon truc. Elle finit par laisser aller son regard à la carrure du jeune homme qui se trouvait face à elle, inspectant son costume et tout le reste. Ellie décida tout de même de se remettre droite sur ses jambes. Il fallait avoir un peu d'allure et le dos contre le mur n'aidait pas à se tenir droite, comme une femme. Vous dénotez dans le paysage. sortit-elle, comme ça, de nulle part. Barnes avait la fâcheuse habitude de dire tout ce qui lui passait par la tête, sans la moindre réflexion. Vous ne montrez pas fièrement votre diplôme ? Tout le monde ici avait encore ce fichu bout de papier dans les mains, comme si c'était la chose la plus précieuse du monde. Sauf lui. Non. Il avait plutôt laissé ses mains à une coupe de champagne. Je paris que vous, c'est ... Ellie plissa les yeux, ne se cachant pas de le relooker encore plus à présent. La biologie. Vous avez la tête d'un biologiste. Ou pas. Clairement, la demoiselle avait dit ça au hasard. Elle se montrait toujours bavarde lorsqu'elle était nerveuse.
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MessageSujet: Re: — when we first met (shelby's family) (#)   — when we first met (shelby's family) EmptyMer 9 Mai - 19:53


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isaac et ellie / Cause I wanna touch you, baby And I wanna feel you, too. I wanna see the sunrise and your sins, Just me and you Light it up, on the run. Let's make love, tonight, Make it up, fall in love, try. – DUSK TILL DAWN.
L’odeur de tabac au bout des doigts, Shelby cache son désarroi derrière le verre de pétillant qui lui chatouille l’oesophage. Il ignore son coeur qui pourtant danse un émouvant slow avec celui de la biche qui bat des cils juste en face de lui. Il connaît tout un tas de choses que le commun des mortels devrait ignorer, il a mis les pieds dans des tas d’endroits qu’on ne devrait jamais visiter et pourtant il ne sait rien de cette chaleur qui berce sa poitrine, de cette douce étreinte qui se resserre dans son ventre ni de cette ivresse de l’esprit qui lui paralyse les cordes vocales, un court instant. Trop fier pour écouter cette mélodie qui envahit ses pensées, il tend une main vers la perturbatrice. Elle semble hésiter, la bouche ouverte par la stupeur et même avec cette mine la plus abasourdie qui soit, le rouge à lèvres lui va toujours à ravir. Ses yeux noisettes cherchent le chemin sur son visage avant d’échouer sur cette main tendue entre eux. Enchantée Isaac William Shelby. Eléonore Barnes, mais tout le monde m'appelle Ellie, leurs sourires se répondent simplement tandis qu’elle se met à émettre un élégant rire aux sonorités printanières. Ellie, il répète en coeur ce prénom qui lui plaît déjà, sans être capable de donner d’argument, tout en accueillant cette poignée de main à la fois aussi agréable que la soie et aussi chaleureuse que le cuir.

Elle est aussi belle qu’elle semble naïve et elle a l’innocence du parfait petit agneau qui ne voit pas le loup qui rôde autour d’elle. Il l’écoute avec une attention particulière, son orgueil ayant rangé à coups de pieds son coeur à présent plus serein. Et je ne suis pas triste, juste que ce genre de soirées, ce n'est pas vraiment mon truc, Shelby noît ses intentions dans une nouvelle gorgée tandis qu’il se frotte les mains à l’entente de cette inconsciente invitation. Plus tard, un peu plus tard, lorsque le piège se sera refermé, il l’invitera à l’écart, loin de cette emmerdante soirée et conformément au désir qu’elle vient de lui avouer. Alors qu’est-ce que vous faites ici, sans être accompagnée qui plus est ? Les remises de diplômes ne sont pas obligatoires, alors il s'étonne. Une main dans la poche de son pantalon, Shelby fait un pas sur le côté, laissant le brouhaha de la foule venir jusqu’à eux, vous n’allez quand même pas me faire croire que vous êtes seule. Il laisse ses yeux vagabonder sur les silhouettes qui s’animent lorsqu’ils se posent sur Solal, à l’instant même où celui-ci se voit recevoir une gifle sonore dans les dents. Trop entreprenant, pas assez patient.

Shelby pince les lèvres pour éviter un rire qui semblerait immotivé avant de retourner rapidement son attention vers l’objet de ses désirs. Vous dénotez dans le paysage, il arque un sourcil, étonné de la franchise de mademoiselle Barnes mais satisfait qu’il retienne ainsi son attention, ah oui ? C'est un compliment ?Un sourire lui fend le visage alors qu’il remarque qu’elle s’est redressée sur ses hauts talons, soucieuse de l’image qu’elle renvoie. Vous ne montrez pas fièrement votre diplôme ? Un rire vient agiter ses épaules alors qu’il plonge une main dans sa poche pour en ressortir le bout de papier chiffonné, je vais le perdre de toute façon, alors à quoi bon. Elle rit comme une adolescente qui découvre les hommes et elle le regarde comme s’il était l'apollon de Wellington, je parie que vous c’est … Il lui offre son plus beau sourire, conscient que le charme opère et entrant dans ce petit jeu qui le ferait d’ordinaire, horriblement chier, la biologie, vous avez une tête de biologiste. Ses épaules s’agitent de nouveau, c’était une belle tentative mais elle est laborieuse, vérifiez par vous-même, il lui tend le bout de papier plié qu’il tient toujours dans sa main : elle pourra y lire en toutes lettres doctorat histoire et civilisations, avec les félicitations du jury.

A son tour de tenter sa chance malgré l’inégalité évidente du duel. Je fais un essai moi aussi, il dépose la coupe sur la table près d’eux et s’approche d’Ellie emprisonner avec douceur son menton, entre son pouce et son index. Il la dévisage sans scrupule, étant assez près d’elle pour sentir son souffle rapide mourir sur ses joues. Je dirais la médecine légale, il s’attarde sur chacun de ses traits aussi fins les uns que les autres. Comme s’il était devin, il fait mine de lire sur son visage les réponses qu’il cherche, non, non, c’est pas ça, sa voix est bienveillante, presque suave et il s’enivre du parfum qui se dégage de ses cheveux. Elle ne l’a pas repoussé malgré leur proximité nouvelle et il jubile d’exercer ce pouvoir sur la gente féminine. La police, vous avez obtenu le concours de police, avec autant d’insolence qu’il était entré dans la sphère de la brune, il repart d’un pas en arrière. Il use de stratagèmes et de mystères pour conquérir un coeur qu’il connaît à peine et il lit dans le sourire béat de la fliquette la promesse de parties de jambes en l’air et de récits policiers plus que détaillés. J’ai raison ? Il reprend prudemment son verre, servant à Ellie un sourire fier, arrogant et un regard charmeur.   
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MessageSujet: Re: — when we first met (shelby's family) (#)   — when we first met (shelby's family) EmptyMer 9 Mai - 22:03


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isaac et ellie / Cause I wanna touch you, baby And I wanna feel you, too. I wanna see the sunrise and your sins, Just me and you Light it up, on the run. Let's make love, tonight, Make it up, fall in love, try. – DUSK TILL DAWN.
Elle ignorait encore tout de la vie. Elle n'était qu'un nouvel être dans ce monde d'adulte, trop grand pour son coeur et sa naïveté. Ellie était naïve, certes. Mais elle n'avait vécu qu'à Island Bay et l'unique ville de Wellington. Elle n'était pas habituée au monde extérieure, ne connaissant que le réconfort de cette cage dorée où elle se sentait bien. Ellie n'avait jamais eu de grands rêves d'évasion. Pourquoi faire ? Lorsqu'on se sent bien à un endroit, pourquoi le quitter ? Le monde finit toujours pas devenir trop petit de toute façon. Qu'importe l'endroit où l'on se trouve, la belle en était certaine, on finit toujours pas revenir à la maison. La naïveté l'accompagnait donc, en cette douce soirée. D'un tempérament plutôt volcanique, Ellie s'était pourtant laissée approcher par cet être, sans la moindre opposition. Comme si elle était paralysée face à lui, incapable de tous mouvements. Et de toute façon, elle n'en avait pas eu envie. C'était comme si tout son être lui dictait de rester là, voir même de s'en approcher. La tension était palpable entre eux. C'était peut être ça le coup de foudre ? N'allons pas trop vite tout de même. Elle devait reprendre le contrôle d'elle même. Alors qu’est-ce que vous faites ici, sans être accompagnée qui plus est ? Il semblait bien curieux. Mais ça l'amusait la belle, un peu trop même. Quitte à entrer dans son jeu, tandis qu'il jouait de ses lèvres avec la coupe de champagne. Ellie n'avait plus de quoi se rafraîchir la gorge et ça lui manquait terriblement. La belle s'apprêtait à lui répondre, alors qu'il ajouta, avec une assurance certaine. Vous n’allez quand même pas me faire croire que vous êtes seule. On y était. Le jeu venait de commencer et pourtant, elle n'en était pas certaine au début. Pensant être la seule des deux à avoir ressenti ce courant électrique passait dans son échine. Lentement, exaltant. Ses yeux ne quittèrent pas les siens, plus arrogants que jamais. Je suis accompagnée. Elle laissa un seconde de silence s'installée entre eux, lui mettant ainsi le doute sur la suite des événements. Par la personne la plus cher à mon coeur, mon père. finit-elle par lui dire, le sourire aux lèvres, dévoilant ses blanches dents. Amusée par la situation, elle finit par pointer monsieur Barnes dans la foule, ajoutant d'une voix douce et posée. C'est pour lui que je suis là. Il est tellement fier que je ne pouvais pas lui refuser cette soirée. Je crois qu'il l'attendait plus que moi. Et sa voix se perdit quelques minutes, tout comme son regard sur le silhouette de son père. Cet homme qui avait vécu l'enfer, qui avait le coeur brisé mais qui pourtant, avait toujours été là pour elle. Dans de rares moments, les plus compliqués, il s'était montré absent, mais Ellie ne pouvait pas lui en tenir rigueur. Absolument pas. Elle comprenait, compatissait. Elle aussi avait le coeur brisé par cette absence. D'autant plus en cette soirée. Cet événement qu'elle aurait aimer partager avec elle. Sa mère.

La belle finit par détourner son regard vers Isaac, secouant la tête doucement pour chasser toutes ses idées qui n'avaient pas lieu d'être à cet instant. Il avait l'allure des mauvais garçons. Il dénotait dans le paysage, comme si l'enfance n'avait jamais eu d'effet sur lui. Il semblait être passer du côté adulte bien plus vite que ses autres camarades. Elle lui en fit, d'ailleurs, la remarque. Ah oui ? C'est un compliment ? Une moue se dessina sur son visage, tandis qu'elle se redressait. Peut être. Ellie venait de rentrer dans son jeu, avec des sourires, des regards. Elle jouait de ses charmes, mais avec naïveté et prudence. Elle n'était pas non plus du genre à se jeter dans ses bras en une fraction de seconde. Ellie, ce qu'elle préférait, c'était justement les moments de séduction et elle avait bien l'intention de le faire ramer. Son intention se reporta assez rapidement sur le diplôme, qu'il ne portait pas avec fière allure. Il semblait déjà bien loin, sans doute dans l'une de ses poches. En effet, la jeune femme avait vu juste alors qu'il sortait le bout de papier plié de son smoking. Je vais le perdre de toute façon, alors à quoi bon. Hors de question. La jeune femme ouvrit grand la bouche, qui forma un "o" de stupeur. Il était interdit de perdre un diplôme. Le bout de papier l'intriguait. Dans quelle branche pouvait-il exercé ? Une supposition sans doute. Ellie ne mit pas trop de temps à réfléchir, sortant la première matière qui lui vint à l'esprit, celle où elle avait toujours été nulle d'autant plus. Mais apparemment ce n'était pas ça, au vue des rires qui sortaient de sa bouche cachée par une barbe. Vérifiez par vous-même. Il lui tendait son diplôme et l'envie de savoir était bien trop pressante. Ellie était curieuse, trop même. Un démon qui voulait tout savoir, tout connaitre. Elle fut stupéfaite en découvrant la matière et surtout, les félicitations. Ce n'était pas contre lui, mais il n'avait pas l'allure des mecs studieux. Plutôt celui des mauvais gars qui pensent continuellement à se saouler la tronche et à draguer tout ce qui bouge. Clairement, le genre de types qu'Ellie fuyait comme la peste. L'étonnement pouvait se lire sur les traits de son visage. Histoire et civilisation. Avec les félicitations en plus. Clairement, elle ne s'y était pas attendue. Elle finit par replier le papier, tout en relevant le regard vers Isaac. Je suis impressionnée, vous avez plus la tête du mec qui connait sur le bout des doigts l'anatomie humaine. Un rire amusé. Et oui. Bon elle se foutait un peu de lui. Elle le taquinait avec douceur. Sans méchanceté aucune. Elle glissa le diplôme dans la poche de sa veste en jean, là, bien en sécurité. Je vous le garde. Comme ça il ne sera pas perdu. Une promesse. Celle de l'infinie. Celle qui déchire les coeurs, celle fait transpirer les draps. Celle dont on ose parler. Cette promesse silencieuse. Existante uniquement dans leurs regards qui ne se lâchaient pas.

Je fais un essai moi aussi. Il était joueur lui aussi. Ellie suivit du regard sa main qui posa la coupe sur la table prêt d'eux et qui s'invita sur son menton. Il n'avait aucune gêne, vraiment, mais la belle resta silencieuse, contemplant son manège avec amusement et à la fois, retenu. Elle ne savait pas trop comment danser avec lui. Après tout, ils ne se connaissaient que depuis quelques minutes, et pourtant, elle n'avait pas envie qu'il retire sa main. Dans d'autres circonstances, avec une autre personne aussi, Ellie aurait surement interrompu ce geste. Plus vivement qu'il n'était apparu. Son regard bleu pétrole se perdait sur ses traits et le coeur d'Ellie augmenta la cadence de ses battements. Barnes ne pouvait s'empêcher de le trouver beau, à cet instant. Je dirais la médecine légale. Elle l'écoutait, sans vraiment le faire à la fois, trop absorber par le jeu qui se jouait à présent entre eux. Jeu qu'elle n'avait pas vu venir et qui pourtant, ne lui déplaisait pas. Non, non, c’est pas ça. Sourcil arqué, elle laissait le silence se faufilait dans sa bouche, essayant de garder toute la contenance qu'il lui restait. Il savait jouer de ses charmes, contrairement à Ellie qui n'avait jamais été bonne pour ça. Du moins, c'était son intime conviction. La police, vous avez obtenu le concours de police. La stupeur s'était maintenant installée sur ses traits, alors qu'il venait de tomber dans le mile. Elle hésita. Le savait-il déjà ? Ses doigts quittèrent son menton avec douceur, tandis qu'un pas de plus les séparait à présent. Ellie n'avait pas émit un seul son, tout à coup perturbée par le fait qu'il est trouvé du premier coup. J’ai raison ? Il était fier. Heureux comme un coq dans sa basse court. La belle plissa les yeux, secouant la tête de gauche à droite tandis qu'un rire s'était mêlé au sien. J'arrive pas à croire que vous ayez trouvé du premier coup. Non, clairement, elle n'y songeait pas une seule seconde. Avec un peu plus de sérieux à présent, Barnes passa une main dans ses cheveux, détournant son attention sur la foule. Je rentre à l'école de police dans quelques jours. Alors, maintenant, elle sentait le poulet à plein nez ? C'était la première fois qu'une conversation des plus banales l'enivrait à ce point, avec un inconnu. Un homme d'autant plus. Ellie se sentait à son aise prêt de lui, comme si elle n'avait pas besoin de calculer le moindre de ses gestes et de contenir la moindre paroles. Elle était elle, tout simplement et se sentir ainsi, lui faisait un bien fou.

La musique battait son plein, les âmes virevoltaient dans la salle. L'ivresse gagnait peu à peu le peuple et Ellie ne voyait pas le temps passait. Vous vous voyez où dans dix ans ? Comme toujours, la curiosité piquait son nez et Ellie préférait discuter de l'avenir plutôt que du passé. Elle n'avait jamais été bonne juge sur ses actes datant, elle préférait se plonger sur ce qui arrivait. Quelle était son intention futur ? Avait-il les mêmes envies qu'elle ? Un tas de question, se résumant finalement, à une seule. Mais la douleur de ses petits pieds restés trop longtemps debout, se fit ressentir, alors la demoiselle hissa son corps sur la table, posant maintenant son fessier dessus. Un soulagement se lu sur son visage, contente de ne plus tenir debout sur ses talons. L'élégance avait un coût. Mais il ne fallait pas trop lui en demander quand même. Est-ce que vous êtes le genre de gars comme ... Elle regardait autour d'elle, cherchant un point de comparaison. Et rapidement, elle se fixa sur un jeune garçon, sans doute le même âge qu'Isaac, qui se prenait des baffes à répétitions et qui semblait s'en amuser. Ça l'a fit doucement sourire. Comme lui. Elle pointa du doigt l'homme en question. En effet, Ellie n'avait aucune envie de tomber sur le genre de type qui enchaîne les relations sans lendemain, se contentant simplement de passer de draps en draps. De toute façon, elle n'était pas prête à finir dans ceux d'Isaac. Oui, clairement.  
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MessageSujet: Re: — when we first met (shelby's family) (#)   — when we first met (shelby's family) EmptyMer 9 Mai - 23:57


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isaac et ellie / Cause I wanna touch you, baby And I wanna feel you, too. I wanna see the sunrise and your sins, Just me and you Light it up, on the run. Let's make love, tonight, Make it up, fall in love, try. – DUSK TILL DAWN.
Animée par le stress ou l’excitation, on ne saurait trop trouver le coupable, la jeune femme ne tient pas en place et laisse à Shelby la liberté de plonger ses yeux dans ce gobelet blanc bien trop profondément vide. S’il était une chose qui pouvait faire fuir le voyou, les jambes à son cou, c’était les jeunes vierges effarouchées qui se trahissent par les traces de jus de fruits au fond de ces foutus faux verres en plastique. Alors après une rapide analyse, ce manque du sens de la fête venait soit d’une personnalité chiante à mourir, soit des encore courtes années passées sur cette terre par une jolie brunette mineure. L’australien hésite. Préfère-t-il dans ses draps l’emmerdeuse de service ou l’enfant tombée du nid ? Il se donne le droit d’y répondre plus tard, mettant en avant ses intérêts personnels et ceux de La Meute. Un informateur qui est ignorant de son rôle, c’est plus facile à manipuler et surtout, moins cher à rémunérer. Et quelles informations ! Le direct live de l’avancée de chaque affaire menée par la police locale, tout droit sorti de la bouche d’un chérubin, la longueur d’avance qui lui manquait pour enfin monter son affaire. Shelby attendait d’elle un amour sans faille, une confiance aveugle et une dévotion sans limite, parce qu’on manipule mieux nos amis que nos ennemis.

Il l’intrigue et elle rejoint rapidement la partie de ce jeu qu’il vient de lancer. Je suis accompagnée, sans laisser tomber son masque maquillé par son allure pleine d’assurance, Isaac pense avoir perdu un pion sur l’échiquier. Il voit ses chances de conquérir un coeur ce soir s'écrouler en quelques mots quand elle reprend finalement la parole, par la personne la plus chère à mon coeur, mon père. Ah. Être le bad boy qui essaye de séduire la belle en présence de papa, c’est déjà pas bandant mais ça l’est encore moins quand le papa en question, au bout de ce doigt vernis de rouge, se trouve être une grosse tête des services de la police locale. Shelby arbore toujours ce sourire de façade mais son attention est ailleurs, son attention se porte sur l’homme en arrière plan, qui jette des coups d’oeil incessants à sa petite princesse. Cet homme qui est aussi celui auquel Isaac a échappé plusieurs fois. Celui qui lui court après le soir, qui ne laisse aucun répit à tous ces trafics qui fleurissent entre les dalles des trottoires de Wellington. Mais heureusement, aussi celui qui ignore son identité et son visage. Mais plutôt que de faire volte-face et fuir les ennuis, Shelby reste là, ne mesurant pas encore l’envergure de cette manipulation. Gagner la confiance de la fille de Barnes, c’était quitte ou double : soit il se faisait griller et retournait promptement par la case prison, soit il devenait le bandit le mieux informé du pays. Quelle chance, l’hypocrisie essayant tant bien que mal de camoufler cette évidente ironie, il revient à lui, cessant de se méfier du cinquantenaire qui leur tourne autour.

Peut-être, elle se trémousse, tangue d’un côté comme de l’autre comme une adolescente que l’on drague pour la première fois. Shelby n’est peut-être pas le premier à s’aventurer sur ce terrain mais il lit dans ses yeux pétillants d’admiration qu’il est celui qui se débrouille le mieux, pour l’instant. Faussement offusquée par sa réponse, Ellie se saisit du bout de papier abîmé qu’il lui tient et ne perd pas un instant pour lui redonner sa forme originelle. Savourant une énième gorgée, il observe ses sourcils qui s’arquent d’étonnement et cette bouche qui s’entrouvre avec l’incompréhension, je suis impressionnée, vous avez plus la tête du mec qui connaît sur le bout des doigts l’anatomie humaine, et elle a de l’humour en plus de ça. Agréablement surpris par cette répartie inattendue, Isaac hausse les épaules, faussement concerné, comme quoi, c’est pas parce qu’on est flic qu’on a de l’instinct. Il ne renchérit pas dans le salace, qui est pourtant un sujet qui l’amuse énormément, mais se contente de renvoyer la balle avec un sourire mêlant charme et insolence. Si elle s’attendait elle aussi à une certaine répartie, elle va en pleurer de bonheur. Il ne quitte pas du regard ces doigts de fée qui plient le bout de papier puis le cachent au fond d’une poche, comme ça il ne sera pas perdu. Il hoche de la tête, je vous fais confiance, persuadé qu’il ne reverra jamais ce diplôme qui lui importe peu, il est loin d’imaginer que vingt années plus tard, Ellie ne l’aurait toujours pas perdu. Elle se laisse happer par le maître du jeu. Elle se laisse guider par les mensonges de Shelby, par son numéro de divination qui fait visiblement son petit effet. La brune reste muette quand leurs visages se séparent et retrouvent une distance convenable. Elle sourit, ne sait pas si elle doit croire à un tour de magie ou non et finit par renoncer à l’idée de comprendre cet entourloupe. Isaac rit avec orgueil à l’idée qu’elle ne découvre jamais ce secret qui la dépasserait tandis que la discussion dérive sur leurs carrières respectives. Les minutes défilent et ils se découvrent un peu plus à chaque phrase : à coeur ouvert pour la jeune femme, à demi mots pour l’escroc.

La musique avait commencé à mettre la salle en liesse. L’ambiance tournait peu à peu à la boom lycéenne mais ça n’avait aucun effet sur la stratégie bien huilée de l’australien. Vous vous voyez où dans dix ans ? Elle n’avait de cesse de poser mille et une question mais il s’agissait d’un gage d’intérêt pour Isaac qui se laissait porter par le flots des interrogations de la brune. Il aurait vendu sa mère et son père pour gagner sa confiance. J’aimerai acheter un vignoble dans le sud de la France, avoir trois motos et au moins cinq chiens, une femme magnifique et ne jamais manquer d’argent, il marque une pause pour se désaltérer de la dernière gorgée puis en reposant la coupe, mais je crois plus sérieusement que dans dix, l’enseignement aura fait de moi un professeur chiant et aigri. Les deux mains à présent dans les poches, il reste face à Ellie, observant ses petits bras la porter sur la table où il venait de poser son verre. Il n’en avait pas conscience mais ce geste, cette paire de fesses qui sautille sur un meuble pour trouver un peu de hauteur, il en sera témoin plus de fois que du lever de soleil. Est-ce que vous êtes le genre de gars comme … Son regard se balade sur l’assemblée puis s’arrête sur une personne en particulier. Lorsqu’il se retourne, Shelby ne peut que constater que son presque frère amasse rateau sur rateau et ça lui arrache un rire. La fin de la question est étouffée par une mélodie suave qui empli soudainement la salle. Ils se regardent un instant, perplexes pendant que les couples se forment autour d’eux, et Shelby montre rapidement ses paumes pour signifier sa capitulation, ne croyez surtout pas que je vais vous faire le coup du slow. Il ne manquait plus que ça. L’ambiance s’éloigne encore un peu des attentes de l’australien qui prend la direction de la sortie en adressant un signe de tête à Ellie, invitation à le suivre. Un peu plus tard, ils sont assis dans l’herbe du parc voisin, les escarpins d’Ellie abandonnés un peu plus loin et le noeud papillon de Shelby qui gît sur une de ses épaules. Pour en revenir au genre de gars que je suis, il occupe ses dix doigts à faire des noeuds dans une herbe coupée, vous en pensez quoi, vous ? Une des spécialités du manipulateur : donner la sensation à sa proie qu’elle a le pouvoir en la laissant faire les réponses et les questions. Et pourtant, ils sont bien ici, seuls dans la fraîcheur du soir. Isaac apprécie la compagnie de la brune, plus qu’il ne l’imaginait, et l’espace d’un instant, d’un court instant, le loup de Wellington oubli que demain, le soleil se lèvera encore sur son oeuvre au goût de sang.
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MessageSujet: Re: — when we first met (shelby's family) (#)   — when we first met (shelby's family) EmptyJeu 10 Mai - 15:47


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isaac et ellie / Cause I wanna touch you, baby And I wanna feel you, too. I wanna see the sunrise and your sins, Just me and you Light it up, on the run. Let's make love, tonight, Make it up, fall in love, try. – DUSK TILL DAWN.
Je vous fais confiance. Cette phrase, si étrange soit-elle, lui fit rater un battement. La vérité ou non, Ellie avait la sensation étrange que c'était réciproque, alors que ça ne faisait que quelques minutes qu'ils se parlaient. La jeune femme n'avait pas pour habitude faire confiance si facilement. De se laisser porter par une autre en un claquement de doigt. Elle était prudente, froide par moment même. Mais avec lui, c'était tout le contraire. Comme si finalement, l'évidence lui crevait les yeux. Elle ne savait pas, cependant, sur quel pied réellement dansait en sa compagnie. Se montrer sous toutes ses formes, ou garder une part de secret afin qu'il n'en sache pas trop. Qui lui dit demain, il serait encore là ? Qui lui dit qu'il n'avait pas juste envie de s'amuser ce soir ? Si c'était le cas, alors ils n'étaient pas du tout sur la même longueur d'onde. Ellie ne mangeait pas de ce pain là. Elle n'avait jamais été le genre de fille à collectionner les hommes, préférant les histoires sincères et pleines de sens.

La discussion suivait son cour, tandis qu'elle vint à lui poser une question sur son futur. Ce qu'il avait envie de faire, comment il se voyait dans quelques années ? Ses fesses s'étaient posées sur la table, comme à son habitude. Habitude qui perdurait durant des années et dont monsieur Shelby s'en amuserait. Ellie avait toujours besoin de prendre de la hauteur, au vue de sa taille minuscule. C'était génétique. Sa mère n'avait jamais été bien grande. J’aimerai acheter un vignoble dans le sud de la France, avoir trois motos et au moins cinq chiens, une femme magnifique et ne jamais manquer d’argent. La belle ne pu s'empêcher de rire à ses mots. Il avait de grandes ambitions. Très grandes. Et l'amour des animaux aussi. Hors Ellie n'avait jamais trop aimer les bêtes. En tout genre. Elle en rirait probablement d'avantage en voyant que plus tard, elle serait affublée de deux énormes bergers allemands, mettant leurs poils un peu partout dans la maison. Un truc dont elle a bien horreur. Mais je crois plus sérieusement que dans dix, l’enseignement aura fait de moi un professeur chiant et aigri. Des rêves pleins la tête. Voilà qui était Isaac William Shelby. Un rêveur aux grandes ambitions, mais qui gardait tout de même, les pieds sur Terre. Ellie aimait bien ça. Elle aimait rêver elle aussi de sa vie future, sans pour autant être certaine que les choses se réaliseraient ainsi. Ses ambitions étaient tout de même nobles. Il n'était pas donné à tout le monde de devenir professeur. Surtout dans le domaine dans lequel il était diplômé. L'histoire, la civilisation, un domaine où Ellie n'avait jamais eu de bonnes notes, préférant toujours se focaliser sur le futur que de ressasser un éventuel passé, de toute façon révolu. Une douce musique vint envahir la salle après, laissant les couples se formaient sur la piste. Une soirée qui tournait étrangement au bal de promo. Un truc, qui encore une fois, faisait fuir la belle comme la peste. Non, pitié, pas de valse romantique sur cette piste. Pas de trucs mielleux qui lui donnait l'envie de vomir. Sauf qu'elle cru bien devoir y passer, au vue de la main tendu que lui faisait son cavalier de soirée. Pitié non. Elle hésita. Puis fut largement soulagée, en constatant que ses intentions étaient toutes autres. Ne croyez surtout pas que je vais vous faire le coup du slow. Soulagement qui lui faisait un bien fou et qui se voyait sur son visage, décrispé par cet aveux. Ouf, j'ai bien cru que vous alliez me sortir ce schéma bateau de la première danse dénuée de tous intérêt. Sans intérêts quelconques ? Pas si sur. Dans tous les cas, elle finit par le suivre dans la foule, prenant ainsi la direction de la sortie.

L'air frais de l'extérieur fit un bien fou à la belle, qui rapidement, quitta de nouveau ses talons pour retrouver la douceur de l'herbe fraîche. Ils prirent une place entendue sur le sol, loin de l'agitation intérieure, laissant le silence se mêlait à leur duo. Elle faisait valser ses orteils, heureuse de constater qu'ils n'étaient plus enfermés dans ses escarpins trop étroits. Pour en revenir au genre de gars que je suis. Ah oui, elle en avait presque oublié cette question qu'elle avait posé, restée en suspens pour cette escapade nocturne. Mais elle restait toujours de mise, ayant bien envie de connaitre la réponse. Vous en pensez quoi, vous ? Un sourire fendit son visage, tandis qu'elle contemplait les étoiles, le corps reposait sur ses deux coudes. L'éternelle question qui répond à la précédente. La fuite, plutôt que la vérité. Ellie en restait amusée, mais tout de même, il ne fallait pas pousser. Il souhaitait simplement connaitre sa vérité à elle, plutôt que de marcher sur des oeufs, de peur de dire tout et n'importe quoi. Je ne vous connais pas assez pour avoir un jugement quelconque. commença t'elle. Mais rapidement, l'envie de continuer ce jeu se faisait pressante. Ellie était beaucoup de chose. Une nana ouverte d'esprit, pour preuve, elle aimait aussi bien les hommes que les femmes et ne se collait aucune étiquette par ailleurs. Ensuite, elle pouvait être froide, comme entreprenante suivant la situation. Mais elle était aussi charmeuse, à sa façon. Elle n'avait pas froid aux yeux et pourtant, avait tout de la fille prude du village. Elle hésita quelques instants, avant de se lancer dans ce qui pourrait bien être sa perte. Mais qu'importe, il lui plaisait. C'était tout ce qui comptait sur le moment. Elle tourna son visage et fit papillonner ses yeux de biche. Très bien. Puisque vous voulez mon avis sur la question. Elle se redressa un peu plus. Je pense que vous êtes comme le type de tout à l'heure, sauf que vous réfléchissez avant d'agir. Vous vous êtes dit que j'étais seule dans mon coin et l'envie d'y remédier vous a traversé l'esprit. Je pense que vous avez collectionné les femmes mais avec assurance. Parce que vous en débordez cruellement. Elle n'avait pas quitté ses yeux une seule seconde, continuant ainsi son petit récit. Vous êtes sûr de vous, vous ne semblez pas avoir peur de la vie et du futur. J'aime bien ça. Vous pensez aussi que je suis cette petite nana prude qui ne connait pas le monde et qui va finir par se faire mal. Mais vous avez tord. Elle finit par se rapprocher un peu de plus de lui. Assez pour que son souffle heurte ses joues. Je ne suis simplement pas aussi facile d'accès que les autres. Je veux pas d'un coup d'un soir pour le bonheur de m'en vanter le lendemain. Moi ce que je veux, c'est le truc passionnel qui prend au corps. Je veux des rires, des éclats, du verre brisé mais surtout de l'amour à s'en bouffer les doigts. Tout en arquant un sourcil, elle s'était mordue la lèvre inférieure, tout en séduction. Et oui, si y avait une chose à savoir sur Ellie Barnes, c'est qu'elle ne cachait rien. Vraiment. La conversation avait été entamé sur lui, mais connaissant ses intentions premières, elle avait prit les devants. C'était à prendre ou à laisser. Le tout étant de savoir s'il était prêt à lui donner ce que la belle recherchait.
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MessageSujet: Re: — when we first met (shelby's family) (#)   — when we first met (shelby's family) EmptyLun 14 Mai - 9:54


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Il avait réussi, mine de rien, à attirer la jolie fliquette hors des murs protecteurs de la salle des fêtes et à l'écart de la surveillance de papa. Alors il peut continuer son numéro, refermer le piège, un peu plus, avec seule la lune pour témoin et fort heureusement, elle restera à jamais silencieuse. Ellie a suivit le loup, aveuglément, dans le parc adjacent gardien de leur première rencontre et des mensonges qu’elle avale. Elle ne se doute pas un seul instant de l’intérêt qui anime les yeux de son interlocuteur, pendant qu’elle se noie dans le bleu de ses iris, celles qui lui vendent le mirage de l’amour, d’une rencontre qui serait le fruit du hasard et du destin. Elle aurait dû, quand il était encore temps, envoyer paître ce voyou, ce manipulateur bien entraîné avant qu’il n’enlace son coeur entre ses doigts pour ne plus jamais le lâcher et continuer de le serrer dans sa paume à chaque minute qui passe. Elle retire ses talons, les envoyant valser dans l’herbe un peu plus loin tandis qu’il regarde la ville qui dort à poing fermé, le sourire charmeur et les pensées hypocrites.

Il relance avec une fausse innocence le sujet sur lequel ils s'étaient quittés, laissant à la belle le loisir de sourire et de réfléchir. Pendant ce temps, son dos se défait de cette étreinte avec l’herbe fraîche et sa main vient s’enfouir dans la poche de son pantalon pour en sortir le paquet de blondes qui ne le quitte jamais. Il ne cherche pas à connaître l’affection ou l’aversion d’Ellie pour l’odeur de tabac et se colle une cancéreuse entre les lèvres. Incapable de se défaire de cette addiction, il s’y attache car elle est la seule qu’il ne combattra pas. Sous sa veste de costume se cachent encore les stigmates des aiguilles qui jonchent le sol de son appartement : une petite dose d’ivresse datant de quelques heures pour garder la face jusqu’au lendemain, au moins. En un claquement de doigt, ou plutôt de briquet, la lueur de la nicotine qui se consume naît de l’obscurité tandis que la brune commence par décliner l’invitation au jeu, avec subtilité, on a tous des jugements, sur tout le monde. Shelby souffle une première fois la fumée aux couleurs assorties à ses yeux qui vient danser avec l’oxygène de l’air puis il se tait, anticipant la réponse de la belle qui ne se fait pas attendre. Elle court dans son jeu, finalement, accrochant leurs regards et prenant l’air de celle qui sait tout, parce que vous en débordez cruellement. La comparaison à Solal lui arrache un rire, ils sont les mêmes, ils auraient pu être frères et le monde n’y aurait vu que du feu. Elle avoue voir en lui un coureur de jupons et ça aussi, ça l’amuse, j’ai en effet du succès mais je ne court pas après, je suis désolé de vous décevoir. Il n’avait aucun mal à combler son éventuelle solitude, c'était une vérité comme une autre, ses draps pourraient être le chaleureux accueil d’une âme à la recherche de luxure, tous les soirs, mais Shelby n'était pas un ogre des relations humaines. Le sexe, oui. Le bestial, oui. Un coup d’un soir sur la banquette arrière, une pipe entre deux clopes, une levrette dans les locaux du Holster, oui. Mais il s’envole avec sa vigueur, chaque fois, s'évanouissant dans la nuit et ne se retournant jamais.

Ellie continue sa tirade, presque langoureuse tandis qu’elle s’approche encore et encore. Un instant, il hésite. Était-ce le moment de refermer le piège en emprisonnant sa bouche de la sienne ? Il se contenta de sourire avant d’aspirer une nouvelle bouffée de la merde qui causera sa mort. Ah oui, j’ai tort ? Elle est amusante, il doit bien l’avouer, la jolie colombe immaculée qui vole droit vers le soleil qui va finir par lui brûler les ailes. Alors il prêche le faux pour avoir le vrai, soutient son regard avec insolence, je crois que vous courrez après quelque chose qui n’existe pas. Cette passion dont vous parlez, ce truc qui prend au corps, me confirment que vous êtes encore bien jeune et insouciante. Il joue la carte du mystère, de l'âme brisée qui ne demande qu'à être réparée, de celui qui ignore tout et qui appelle à l’enseignement, et d’un seul coup, il pense à l’autre brune qui a bien failli faire battre son coeur un peu plus vite. Celle qu’il a lâchement laissé pourrir derrière les barreaux sans savoir que son propre enfant s’agitait sous son nombril. Alice lui avait confirmé qu’on ne pouvait faire confiance à personne : une trahison gorgée d’amertume qui lui a servi de punition pour avoir essayé d’aimer. Et j’en déduis que vous n’avez jamais été déçue par quelqu’un, que vous êtes encore protégée par les murs de l’innocence et que votre confiance en l’autre n’a d’égal que l’intelligence qui brille dans vos yeux, un peu de sincérité, un timide compliment camouflé par des mots qui ont pour but de faire rougir ses pommettes, de mettre au défi sa dévotion pour ce qu’elle appelle l’amour. Arrogant, il ne se défait pas de ce regard qui l’observe, le jauge, un sourire déchirant ses lèvres comme gage de son attitude provocatrice.
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MessageSujet: Re: — when we first met (shelby's family) (#)   — when we first met (shelby's family) EmptyMar 15 Mai - 1:33


when we first met
isaac et ellie / Cause I wanna touch you, baby And I wanna feel you, too. I wanna see the sunrise and your sins, Just me and you Light it up, on the run. Let's make love, tonight, Make it up, fall in love, try. – DUSK TILL DAWN.
La vie est faite de petits moments. D'impacts qui définissent le reste. On ne s'en rend pas compte tout de suite, seulement au moment voulu. Cet instant, cet impact, cette rencontre si anodine soit-elle, ou pas finalement, mais ça Ellie ne le savait pas, allait définir le reste de sa vie. Deux êtres, dans un endroit commun, une rencontre, un sourire, quelques mots échangés et la promesse d'un avenir certain. Difficile pour la belle cependant, d'imaginer l'importance de ces yeux bleus. De ces iris fascinante qui allaient devenir siennes durant de longues années, ne quittant plus ses draps ainsi que ses bras et son coeur. La vie est faite de petites choses qui au fil du temps, prennent toute leur importance dans la vie de chacun. Sur ce moment, la jeune femme ne considérait pas assez l'importance d'Isaac dans sa vie. Elle ne considérait pas le fait qu'elle allait finir par lui dire oui quelques mois plus tard, elle ne considérait pas non plus, le fait qu'il se jouait d'elle et que pourtant, ce jeu finirait par se retourner contre lui.

Assis dans cette herbe fraîche, les étoiles au dessus de leurs têtes et la promesse du lendemain, Ellie assistait à sa chute indéniable mais aussi, à son salut dans ses bras. Elle ne devenait rien, se laissait porter par le moment, agréable soit-il. Il piquait sa curiosité au plus haut ainsi que les battements de son coeur, défonçant sa cage thoracique. Il la mettait au défit, inconsciemment tandis qu'il semblait avoir un jugement certain à son égard. Jugement qu'elle ne considérait pas comme fiable mais qu'elle prenait quand même, tandis qu'elle en avait aussi un à son sujet. On a tous des jugements, sur tout le monde. Il est vrai mais Ellie n'était pas certaine de vouloir franchir ce terrain avec lui. Elle n'était pas certaine qu'il soit prêt à entendre ses paroles, tout en les prenant à la dérision. Elle était fragile Ellie, dans le fond, une âme sensible qui découvrait le monde. Elle n'y connaissait rien à tout ça et pourtant, se refusait à croire en autre chose. Comme si vivre de cette façon était la meilleure pour elle. Il avait prit une clope entre ses lèvres. Elle ne tiltait pas et s'en fichait royalement pour tout dire. Chacun à ses trucs. Lui, c'était la nicotine, elle, l'adrénaline des moments d'impacts. Elle ne vivait que pour ça. Alors, elle finit par se lancer de ce défi silencieux, entrant à son tour, dans son jeu. Barnes n'avait pas peur de blesser, elle avait juste peur de faire fuir. J’ai en effet du succès mais je ne court pas après, je suis désolé de vous décevoir. Menteur. Elle n'en croyait pas un seul moment. Plissant des yeux à son égard. Il la prenait pour la dernière née ou quoi ? Mais elle préféra continuer sa tirade interminable, jouant de ses lèvres et de ses yeux de biches. Elle n'était pourtant, pas très à l'aise dans cette séduction. Comme s'il dévoilait une part d'elle même, que la jeune femme ne connaissait pas. Ce besoin avide de reconnaissance dans les yeux de quelqu'un. Ce besoin de savoir que l'on plait. Jamais, Ellie, n'avait agit de la sorte, préférant être séduite plutôt que le contraire. Mais ça semblait facile avec lui, limpide, elle n'avait pas besoin de faire semblant de le trouver intéressant ou beau. Non. Ah oui, j’ai tort ? Exactement. Ses yeux en disaient long sur sa pensée, mais Ellie était bien prête à lui prouver le contraire. Il la prenait, sans doute, pour une faible d'esprit. Une gamine bouffait par le fric de ses parents, qui n'avait rien vu, rien connu. Qui se contentait de suivre les traces de papa, avec un peu de piston et ses jolies yeux pour réussir. Hors, il n'en était rien. Ellie s'était faite toute seule, sans l'aide de personne. Son père était un être absent, bouffé par la mort de sa mère, son âme soeur. Il buvait plus qu'il ne mettait de menottes depuis. Mais elle n'arrivait pas à lui en vouloir pour autant. Il restait son père, le seul être qu'elle n'est jamais aimé aussi fort. Totalement. finit-elle par lui répondre, n'en ajoutant pas plus sur le moment. Elle se laissait captiver par son regard, n'ayant pas détourner les yeux. Hors de question. Elle ne connaissait rien de lui, il ne connaissait rien d'elle. Pas même les blessures invisibles qui marquaient son corps. Je crois que vous courrez après quelque chose qui n’existe pas. Cette passion dont vous parlez, ce truc qui prend au corps, me confirment que vous êtes encore bien jeune et insouciante. Elle ne pu s'empêcher de réprimer un rire. Il n'y avait qu'elle qui courrait après ça alors ? Les gens se contentaient simplement des choses faciles à vivre ? Elle n'en croyait pas ses oreilles. Elle ne voulait pas vivre de cette façon. Hors de question. C'était ça ou rien. Il n'y avait pas de demi mesure dans ses mots. Elle ne voulait pas le gris. C'était soit noir, soit blanc. Elle estimant que c'était pareil pour les sentiments. Soit c'est fort, soit c'est rien. Et bien je suis vachement déçue si vous croyez que ça n'existe pas. Pourquoi se contenter de peu, quand on peut avoir beaucoup ? Je vois pas l'intérêt sinon. Barnes avait fini par quitter ses iris bleues pour se concentrer sur les lumières de la ville qui jouaient devant elle. C'était donc elle, l'élément étrange de ce monde. Elle ne tournait pas rond. Ou alors, rêver de l'impossible. Mais elle préférait encore se bercer d'illusions plus longtemps que de constater l'échec cuisant. Et l'âge n'a rien à voir là dedans. Je vous trouve bien simple d'esprit tout à coup. Elle le piqua légèrement, par ses mots. Non pas qu'elle était fâchée ou quoi. Elle montrait simplement son désaccord cuisant face aux remarques qu'il soumettait. Tout le monde n'est pas obligé d'être d'accord, Ellie en était consciente, mais elle ne savait pas pourquoi, elle attendait mieux venant de lui. Une légère déception pour le coup. Et j’en déduis que vous n’avez jamais été déçue par quelqu’un, que vous êtes encore protégée par les murs de l’innocence et que votre confiance en l’autre n’a d’égal que l’intelligence qui brille dans vos yeux. Elle avait, de nouveau, tourner son visage vers lui. Un instant, elle cru entendre un compliment qui creusait sa bouche, tandis que l'instant d'après, il lui confirmait une nouvelle fois, qu'elle était trop pure pour comprendre quoi que ce soit. Pure, pas pure, innocente, pas innocente. C'était des conneries pour Ellie, tout ça. Certes, elle devait s'accorder sur un point avec lui, elle ne connaissait rien du monde. Elle n'avait jamais quitté les murs de sa ville natale et n'avait jamais vu d'autres visages que ceux de ses voisins. Mais Ellie estimait tout de même, avoir un esprit large pour comprendre que tout n'était pas rose. Et il avait une nouvelle fois tord sur une chose, elle avait été déçu de nombreuses fois par les gens. Ceux qu'elle croyait sien, mais qui avait fini par lui déchirer le palpitant.

Vous avez tord. Une nouvelle fois, pour ne pas changer en fait. Un duel perpétuel se jouait. Et il se jouerait encore des années plus tard. Il est évident qu'Ellie et Isaac ne seraient presque jamais d'accord en fait. Un ciment qui construira leur relation dans le futur. Sinon, ce ne serait pas eux. L'innocence a quitté mon monde le jour où un chauffard à briser la vie de mes parents. Et j'ai rarement confiance en l'être humain. Je ne suis pas bête, je sais que le monde est merdique. Mais on a le droit de rêver à un truc aussi fort avec celui qui partagera notre vie, sinon, à quoi bon la vivre ? Le fond du problème en fait, c'était qu'il semblait ne pas croire en l'amour. En tout ça. Comme si finalement, c'était lui le plus briser des deux. L'allergique au sentiment. Il se mettait des murs. Des barrières. Un masque impénétrable. Vous avez perdu toute confiance en l'amour, je me trompe ? Ils étaient jeunes, insouciants. Ils croyaient tout savoir, tous les deux, sans se douter qu'ils étaient ignorants de tout finalement. Ignorants des sentiments qui se cachaient pour le moment et qui finiraient par se faufiler entre eux, plus vivaces qu'un cactus en plein désert. Le duel de regard continuait son chemin. Elle n'avait pas cligné des yeux et se languissait de la suite des événements. Elle se montrait entreprenante et à la fois distante. Tiraillée par l'effet qu'il lui faisait, tandis que ses dires ne comblaient pas son appétit du moment. Il semblait briser de l'intérieur et Ellie n'était pas certaine d'être la bonne personne pour recoller ses morceaux. Elle n'était pas certaine d'avoir les épaules pour le faire surtout. Inspirant légèrement, Barnes finit par lui sortir, en un chuchotement délicat. Vous allez finir par m'embrasser ou je dois le faire ? Un fin sourire étira ses lèvres. Le meilleur moyen de savoir si y avait un truc entre eux, c'était l'électricité d'un baiser. Pourquoi attendre, quand on peut prendre les choses en main ?
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MessageSujet: Re: — when we first met (shelby's family) (#)   — when we first met (shelby's family) EmptyMer 16 Mai - 15:01


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isaac et ellie / Cause I wanna touch you, baby And I wanna feel you, too. I wanna see the sunrise and your sins, Just me and you Light it up, on the run. Let's make love, tonight, Make it up, fall in love, try. – DUSK TILL DAWN.
Sans cesse, Ellie le contredit. Elle clame haut et fort qu’elle n’est pas d’accord, qu’il est ignorant et qu’il se fourvoie dans ses jugements. Il pourrait être désarçonné, se dire que le plan tombe à l’eau et tourner les talons. Mais il a mené, innocemment et main dans la main, la jolie brune exactement là où il voulait qu’elle soit. Loin de tous, seule avec le loup. Le sujet de leur discorde n’a pas d’importance puisque seul importe l'intérêt qu’elle lui porte : la contredire, la faire se sentir unique, l’intriguer, insuffler le mystère. La machine est en route et elle ne s'arrêtera plus tant qu’elle n’aura pas obtenue son graal. L’enjeu est trop important. Avoir des yeux et des oreilles au sein même des services de police, c’est comme y infiltrer un cheval de Troie, c’est comme avoir déjà gagné la bataille. Et elle se laisse avoir, insouciante, elle laisse ce poison lui couler dans la gorge et lui bouffer les entrailles. Parce que oui, ce qu’elle ne sait pas c’est que vingt ans plus tard, le cocon dans laquelle elle se sera enroulée disparaîtra dans un coup de vent, celui soufflé dans les rues de Wellington par son menteur de mari.  

Une nouvelle victoire vient étirer la bouche de Shelby en un sourire hypocrite. Elle se confie sur son passé, ses parents, ses blessures. Elle s’ouvre un peu plus à son bourreau, lui laissant l’occasion de frapper encore, je suis désolé que votre prise de conscience se soit faite aussi brutalement. La blanche colombe s’extasie sur cet amour seul sauveur de notre terrible monde et le crapaud baveux acquiesce, fait mine d'être touché par cette plaie encore ouverte, visiblement. Il se fout royalement d’un ou deux décès parmi tous les autres : il a brisé plus de nuques qu’elle ne puisse l’imaginer alors la mort, la perte et le chagrin ne l’atteignent plus. Vous avez perdu toute confiance en l’amour, je me trompe ? Il regarde la fumée bleutée qui danse dans l’air calme. C’est hypnotisant, enivrant et chaque fois, il voudrait se laisser porter par cette légèreté morbide. Il l’attendait cette question, il avait tendu la perche pour achever son numéro du cœur brisé, d’âme en peine. Il voulait sembler fort mais terriblement abîmé par la vie. Il voulait qu’en plus de se noyer dans ses yeux bleus, elle s’imagine pouvoir le soigner et lui redonner goût à ces futiles broutilles. Qu’elle se sente unique, admirée et protectrice. Alors il lui adresse ce regard assuré qui cache timidement quelques petits secrets, je fais partie des pessimistes qui attendent encore des preuves de son existence. Pieu mensonge pour attirer encore une fois l’attention sur le mystère qui flotte autour de ses épaules : il est pessimiste, oui, mais n’attend rien, jamais. Ses seules croyances sont gages de véracité.

La nicotine lui brûle les doigts, lentement, tandis que la brune s’agite à ses côtés. Elle se rapproche, presque enjôleuse et Shelby arque un sourcil, imperturbable, vous allez finir par m’embrasser ou je dois le faire ? Gagnée, la première bataille est gagnée. Il n’attend pas plus longtemps pour faire valser son mégot plus loin, d’un geste contrôlé, et glisser ses doigts dans ses cheveux, invitant avec fougue le visage d’Ellie à rejoindre le sien. Sa bouche vient emprisonner celle de la brune, avec insolence, comme le piège vient se refermer sur son coeur, définitivement. Et fidèle à lui-même, c’est avec assurance qu’il entame cette danse endiablée. A travers ce baiser, il lui transmet la promesse d’une passion qui ne se terminera jamais. Ses lèvres sont douces, elle lui rend ce baiser y ajoutant un peu de douceur, de féminité. Leurs langues s’enlacent tendrement tandis que Shelby surprend son palpitant ruer dans les brancards. Sa main s’ancre fermement dans la nuque de la brune, comme s’il ne voulait que ça ne s'arrête jamais. Il songe un instant à ce que ces conneries sur l’amour soient vraies, qu’elle ait peut-être raison et qu’il venait de lui tomber dessus sans prévenir et de la façon la plus inattendue qui soit. Et leur étreinte dure encore de longs instants pendant lesquels le monde aurait pu s'écrouler cent fois. Eh Don Juan, j’crois qu’elle a compris qu’tu l’aimais bien, bouge ton cul, on a un problème, pris de court, Shelby s'éloigne de la brune et pose un regard noir de rancoeur sur Solal qui se tient à quelques mètres d’eux, mais va bien te faire foutre. Résigné et pourtant soulagé d'être sorti de cette tempête sentimentale de laquelle il n’arrivait plus à se défaire, il se redresse et fait signe à l’intru de tourner les talons, qu’il le rejoindrait. Encore tiraillé par sa manipulation qui a fonctionné et par ce serpent qui se débat dans ses entrailles, il s'accroupit devant Ellie qui reste bouche bée, encore assise dans l’herbe. Demain midi, sur le port. Près de la plage. J’aurai réservé une table, sans attendre de réponse, il attrape le visage d’Ellie et lui vole un dernier baiser, juste un seul. Inévitablement attiré par ce visage de porcelaine, il ne peut s'empêcher de le posséder une dernière fois. Il se redresse et lui adresse un sourire charmeur avant de combler la distance qui le sépare de son compère, sachant pertinemment ce que le mot problème signifiait dans sa bouche. Eh ben, jolie performance, la fille du commissaire, merde, Solal le bouscule d’un coup de coude joueur tandis que Shelby l’accompagne avec une énième cancéreuse sortie de sa poche, on va les niquer ces putains de flics. Il pense aux dents qu’ils s'apprêtent à briser, aux comptes qu’ils s'apprêtent à régler mais dans un coin de sa tête, danse encore la jolie fliquette aux yeux de feu.
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