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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 ♠ when forever was us, ellie

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MessageSujet: ♠ when forever was us, ellie (#)   ♠ when forever was us, ellie EmptySam 19 Mai - 0:59


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when forever was us


Vendredi soir, Wellington s’endort. Il est aux alentours de 22h30 et le grand méchant loup regagne sa meute, foulant le tapis rouge et saluant rapidement les deux molosses qui gardent l’entrée de la tanière. La machine qu’est le Holster tourne encore, comme toujours, et dans la pénombre de la rue on peut entendre les mélodies vintages qui charment les lieux. Tenue correcte exigée, lorsque les portes s’ouvrent à la suite des pas de Shelby on peut apercevoir les robes aux tissus flamboyants qui flottent aux quatre coins du hall et les costumes trois pièces regroupés qui sirotent des martinis. Le Holster est un casino comme les autres mais son ambiance au luxe rétro attire les plus gros portefeuilles de la région. Mais ce qui le rend si tristement célèbre auprès des adeptes de lune et de sa protection, ce sont les mains baladeuses qui y rôdent et les promesses discrètes d’y trouver tout ce que vous voudrez. La chemise blanche parfaitement cintrée et le pantalon de costume impeccablement repassé, Seth fait son grand retour parmi les siens après l’affront dont il a été victime quelques semaines plus tôt. Il n’a pas l’intention de s’étaler, de faire le spectacle : la seule chose qui a changée, c’est son bras soutenu dans une foutue écharpe médicale qu’Ellie lui avait supplié de porter pour ne pas que les points de suture toujours présents ne cèdent une deuxième fois. Le pas lourd mais la démarche cadencée, il avale le grand hall qui grouille avec autant de vie qu’une fourmilière. Les lumières tamisées le guident jusqu’à son trône au fond de la grande salle d’où lui et ses sbires peuvent observer à la fois les allées et venues, le bar et la vingtaine de tables juste devant la scène où ondule gracieusement la seule et l’unique star de ce lieu.

Les grands rideaux bordeaux qui sont les gardiens de la vieille table en bois massif sont ouverts sur Jacob qui surveille son beau monde, la main scotchée sur son verre. On se demandait presque si tu allais revenir, d’un calme olympien et avec une réserve toujours réfléchie, le propriétaire des lieux accueille son associé en redressant nerveusement ses lunettes tombantes. Il m’en faut plus que ça, Shelby prend place et n’attend pas plus longtemps pour dégainer la cancéreuse tandis qu’une ombre familière vient déposer un whisky juste devant son nez, contente de te revoir Seth. Un parfum fort et enivrant, il lève les yeux sur Amrae qui lui tourne autour comme un vautour autour d’une proie à l’agonie, il t’a pas loupé ce connard, minutieusement et avec des gestes suaves, elle s’applique à desserrer l’écharpe qui lui emprisonne le bras, elle t’a vraiment mis ça comme une amatrice. Une vipère au venin mortel, il n’en faut pas plus à Shelby pour se défaire de son emprise dans un geste sec, fais gaffe à c’que tu dis. L’égyptienne fait un pas en arrière et lui adresse un regard méprisant avant de tourner les talons. Elle avait toujours été comme ça, vive et piquante, et Isaac n’avait jamais rapproché cette rancoeur à l’indifférence qu’il lui portait. Un jour elle était mielleuse et tactile et le lendemain, elle feulait comme un vieux chat touché dans son orgueil. Alors il la laissait faire, satisfait du travail qu’elle abattait et mettant ses cycles d’humeur sur le compte des hormones, comme le véritable macho qu’il est. Jacob observe la scène, pensif et certainement habitué, il n’en pense pas moins mais reste silencieux tandis que la tornade s’éloigne au son rythmé de ses talons. Shelby tourne les yeux vers la salle comble, vers les clients qui dînent en observant Cherry se déhancher avec élégance et raffinement. Le Holster ne fait pas dans le striptease de bas étage et c’est un véritable spectacle d’effeuillage burlesque qui se déroule sous leurs yeux conquis par la brune pulpeuse. Si les femmes avaient rarement le bon rôle au sein de la Meute, Cherry avait su sortir son épingle du jeu et s’était octroyé une place parmis les têtes pensantes. Tu seras sûrement ravi d’apprendre que je me suis occupé d’assouvir ton autorité, Jacob glisse l’information entre deux bouffées de nicotine tandis que la patron reporte son attention sur lui. Personne ne s’en rendra compte ? Une disparition au sein d’une ville aussi calme que Wellington ne manquera pas de se faire savoir même si Seth accorde une confiance aveugle aux méthodes de son acolyte, oh si bien sûr, sa mère le pleurera forcément mais je t’assure que les preuves ont été dissimulées avec … Ingéniosité, Shelby n’en attendait pas moins alors c’est avec le sourire aux lèvres qu’il lève son verre contre celui de Jacob et qu’ils trinquent à la gloire de la Meute.

Si Isaac était bien à la tête des opérations, tout domaine confondu, c’était Jacob le cerveau de la bande. Astucieux, perfectionniste et extrêmement inventif, il n’avait de cesse de surenchérir dans les magouilles en tous genres et d’étonner son univers. Alors c’est sans crainte que le boss s’endormirait ce soir, satisfait que son influence n’est pas été bafouée. De leur table isolée, si on tendait l’oreille, on pouvait entendre les machines cliqueter au son des pièces, les uns s’exclamer de joie et les autres hurler de désespoir. Le Holster était un lieu de fantasmes dans lequel le temps n’avait plus d’importance. Des vies s’y brisaient en un claquement de doigts et la Meute s’enrichissait sur le dos de plus malchanceux. Les employés allaient et venaient parmis les tables et pas un n’oubliait le salut à leur supérieur, d’un signe discret de la tête. Shelby se sentait bien dans ce monde qui avait toujours été le sien, entouré de ses louveteaux qui s’arrachaient à la tâche pour un salaire plus que correct. Il se perdait, hypnotisé par la toile bleue qui se tissait de sa cancéreuse. Ses poches dégueulaient des billets à n’en plus pouvoir les compter et il se foutait pas mal des conséquences que ça pouvait avoir. Entre les parties de cartes interminables, les petits sachets de came qui se baladaient dans le casino, les cambriolages perpétrés en son nom et les jeunes femmes qui vendaient leurs corps pour ses beaux yeux, la vie n’avait de sens qu’une fois son cul posé sur cette chaise et son pouvoir flottant dans l’atmosphère du lieu. Emmerdes à douze heures, Shelby repose le verre qu’il venait de porter à ses lèvres lorsque Jacob qui se réfugie dans la contemplation de son whisky, le prévient de l’orage qui se prépare. Le juif lève les yeux et c’est avec stupeur qu’il constate l’arrivée imminente de madame Shelby, le regard noir et le pas furibond.   

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MessageSujet: Re: ♠ when forever was us, ellie (#)   ♠ when forever was us, ellie EmptyDim 20 Mai - 14:24


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isaac et ellie / Some days it's hard to see, If I was a fool, or you, a thief. Made it through the maze to find my one in a million. Now you're just a page torn from the story I'm living And all I gave you is gone. – MIIA.
La vie reprenait doucement, son cours normal. Isaac était rentré de l'hôpital et la belle pouvait souffler un peu. Ces derniers jours n'avaient pas été simple et l'anxiété avait grandit dans ses entrailles ainsi que les doutes. Elle ne saurait expliquer vraiment ce qui la rendait nerveuse en ce moment. Une accumulation de petites choses. Mais c'était surtout son mari qui la rendait nerveuse, anxieuse. Ellie avait la sensation étrange qu'il lui mentait. Elle avait des doutes persistants sur lui, sans pouvoir mettre de nom dessus pour autant. Sans doute s'en faisait-elle pour rien. Son esprit de flic et son instinct ne l'aidait pas à se sentir mieux dans ses baskets loin de là mais finalement, Ellie avait mit tout ça sur le compte de l'émotion, du boulot et de la fatigue. Elle se voilait la face ou n'avait tout simplement, aucune envie de mettre les pieds dans le plat et de poser les questions qui fâchent. Celles dont on refuse de connaitre la vérité.

Ce soir, c'était la soirée de Daphné. Une ancienne amie du lycée qu'Ellie n'avait pas revu depuis quelques temps. D'ailleurs, elle avait été plus que surprise en apprenant qu'elle était invitée à son enterrement de vie de jeune fille. Un truc de dernière minute en plus et au bout de quelques heures d'hésitation, elle avait fini par accepter de venir. Pourquoi pas après tout ? Ça promettait d'être amusant. La belle avait laissé son mari à la maison pour une soirée 100 % filles, espérant ainsi qu'il en profite pour se reposer après le choc subis. Elle n'en revenait toujours pas d'ailleurs, qu'il se soit fait poignarder. C'était comme un cauchemar qui avait fini par se dissiper mais dont elle ne croyait pas réel. Quoi qu'il en soit, après une bonne heure de préparation dans la salle de bain, Ellie avait filé rapidement, étant déjà bien en retard. Vêtue d'un pantalon noir moulant, de ses éternelles talons hauts et d'un haut dorée dos nu, elle avait filé retrouver les filles dans un bar de Wellington pour commencer cette soirée. Ellie avait prit soin de s'apprêter comme il se devait et de se maquiller à souhait, faisant les choses en grand. Après tout ce n'était pas tout les jours qu'on faisait une soirée de ce genre. Elle pensait d'ailleurs passer la soirée dans ce bar mais pour tout dire, au bout de quelques heures les filles avaient prit la décision de bouger pour le Holster. Ellie n'avait pas été d'accord. En fait, elle se refusait à poser un pied dans cet endroit qu'elle trouvait mal famé et bien loin des choses qu'elle appréciait. Cet endroit la répugnait au plus haut point. Non vraiment, Shelby n'avait aucune envie d'y mettre les pieds. Seulement, après des heures à se faire supplier, elle se rendit à l'évidence qu'elle allait devoir les suivre, qu'importe son jugement. On était pas là pour fêter son enterrement de jeune fille, mais celui de son amie.

La soirée battait son plein, ainsi que les shots de tequila sur la table. Ellie n'était pas saoule, mais on était pas loin. Les filles s'amusaient et elle en avait presque oublié l'endroit où elle était. Un dernier shot pour la route, tandis que son regard vagabondait dans les lieux. Elle voyait cette nana dansait et ça lui donnait des envies de meurtre. En fait, ce qui l'énervait le plus, c'était la foule de mecs autour, prêts à vendre leurs âmes pour quelques regards. Comme des chiens affamés, ils jetaient leurs billets. Ellie détestait ça. Les femmes ne sont pas des objets et encore moins des objets à acheter. Dans quelques années, ça pouvait être très bien leurs filles qui se retrouveraient à faire ce genre de chose pour vivre, alors un peu de respect. Eh, Ellie, c'pas ton mari là bas ? Quoi ? Pardon ? Elle ouvrit la bouche en grand, regardant tout abord son amie, avant de tourner les yeux vers l'endroit où elle pointait du doigt. Non, ça ne pouvait pas être lui. Isaac dormait lorsqu'elle est partit. Il était dans son lit, les yeux clos. Il ne pouvait pas se trouver au Holster. Et puis, il était en pleine guérison. Bordel. Elle se trompait. Sauf que ... En effet, c'était bien lui. D'abord, Ellie plissa des yeux pour bien voir. Il se trouvait loin, à une table, à l'écart, dans le fond de la salle, le bras en écharpe et une nana autour de lui. Une nana ? Rapidement, son palpitant se mit à battre la chamade, tandis que le sang lui montait à la tête. Amrae. C'te pute d'Amrae qui lui touchait l'écharpe, comme si c'était normal. Elle n'était pas restée bien longtemps autour d'Isaac avant de partir et sans attendre plus longtemps, Ellie se leva de sa chaise. Là tout de suite, elle ne réfléchissait plus. Non. Elle était simplement portée par le sang qui pulsait dans ses tempes. Qu'est-ce qu'il foutait là ? Qu'est-ce qu'elle faisait à le toucher, comme si c'était un putain de bout de viande ? Pour habitude, Ellie n'était pas jalouse dans l'excès comme pourrait l'être son mari. Non. Seulement, avec cette nana, elle l'était plus que nécessaire. Ça crevait les yeux qu'elle en pinçait pour Isaac, et ceux, depuis de longues années. Hors, il était temps qu'elle passe son chemin et qu'elle comprenne qu'il était marié.

Ellie ne voyait plus la foule qui l'entourait. Non la seule chose qu'elle voyait, c'était son mari assis à cette table, le bras en écharpe alors qu'il était censé se reposer. C'était quoi son problème ? N'avait-il pas assez prit cher la dernière fois qu'il était venu là ? Puis c'était pas un endroit pour un homme marié. Y avait des nanas qui se trémoussait de partout et surtout, cette pute d'Amrae. Ses talons claquaient sur le sol à une allure folle, jusqu'à ce qu'elle arrive à la table, constatant qu'Isaac l'avait vu. Il avait le regard empli de stupeur. La surprise était de taille pour les deux époux. Qu'est-ce que tu fou là ? Je croyais que tu te reposais à la maison ?! Il aurait pu sans doute lui poser la même question, mais Ellie avait une bonne excuse et en plus, ce n'était pas du tout son idée d'être ici. Elle s'était laissée traîner, mais finalement, ne regrettait pas, puisqu'elle n'aurait jamais su qu'il était là si elle non plus ni était pas. Elle parlait sèchement, le regard ne quittant pas celui d'Isaac. T'es vraiment pas croyable ! En plus, tu te permets de faire ça devant moi ! Elle voyait son incompréhension grandir sur ses traits, et ajouta. Avec ta pute de merde ! Non mais t'es sérieux ? Elle te touche comme ça et toi tu captes rien depuis des années ! Elle parlait, elle parlait. Sans interruption, la rage grandissant dans le fond de son ventre. Je comprends maintenant pourquoi t'aimes cet endroit ! Y a des nanas à poils de partout et y a Amrae, hein ?! Elle n'en croyait pas ses yeux. Non, Ellie était dans le flou total, tandis qu'elle se rendait à l'évidence que son mari l'a trompé. Et en plus, avec des prostitués. Ouais bon, elle savait pas vraiment si Amrae en faisait partit pour tout dire. La jalousie, ça rendait malade.
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MessageSujet: Re: ♠ when forever was us, ellie (#)   ♠ when forever was us, ellie EmptyJeu 24 Mai - 18:15


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Le temps ne s’est pas arrêté lorsque la brune a posé ses yeux effarouchés sur son cher et tendre, le cul posé sur sa putain de chaise, à l’écart du bas peuple. Elle s’est redressé, furieuse, le monde continuait de tourner autour d’elle tandis que son pas cadencé filait droit vers sa cible. Cible qui fut rapidement alertée par son voisin et associé. D’un geste vif mais discret sous la table, Shelby confie son revolver à Jacob qui le glisse dans sa ceinture, encore plus décontenancé que son patron. Il ne manquerait plus qu’Ellie apprenne que son époux manie le 9 millimètres aussi bien qu’elle, et sa couverture qui prend l’eau serait déjà noyée au fond de l’océan de ses mensonges. L’orage est imminent et pourtant, il prend le temps de l’observer. Ses talons hauts s’étouffent dans la moquette dorée qui habille le sol, son pantalon la serre tellement qu’il promet à qui le veut qu’en y regardant bien, on verrait son string et son décolleté flotte tellement qu’il jurerait pouvoir y apercevoir un bout de téton. Habituellement déjà très belle, Ellie est plus maquillée qu’hier et que demain et on note l’attention particulière qu’elle a mis dans sa coiffure. Shelby grince des dents et vient avec précaution poser son dos contre le dossier de la chaise. Sa main valide se tend contre le bois de la table et il l’attend. Il attend la tempête qui approche, comme un combattant en début de manche, le regard noir et l’orgueil abîmé. Sa jalousie le rattrape, sa possessivité lui monte au nez lorsqu’il la voit s déhancher dans cette tenue parmi les chacals du casino. Isaac est un homme profondément sexiste et paranoïaque alors il sait, au fond de lui, que tous les yeux du Holster se sont échoués sur ce cul qui roule vers lui à vive allure. Et il a tué des gens pour moins que ça.

Qu’est-ce que tu fous là ? Je croyais que tu te reposais à la maison ? Sans précaution, elle fend le nuage de fumée qui était son dernier rempart et il sent Jacob se crisper près de lui. C’est un homme terriblement intelligent qui pourtant éprouve une peur irrépressible des choses qui ne se passent pas comme prévu. Les deux mains autour de son verre, il se réfugie dans l’observation de son whisky, la tête protégée entre ses deux épaules pendant que le tonnerre gronde autour de lui. T'es vraiment pas croyable ! En plus, tu te permets de faire ça devant moi ! Shelby arque un sourcil, perplexe face à la colère de sa femme. De faire quoi ? Boire un verre ? Quelle terrible provocation de ma part, j’en suis fort désolé. Il réplique sèchement, arrogant et ironique, rejetant toute faute ailleurs que sur lui. Aussi loin qu’il s’en souvienne, il n’avait rien fait de mal ce soir. Avec ta pute de merde ! Non mais t'es sérieux ? Elle te touche comme ça et toi tu captes rien depuis des années ! Il fronce les sourcils, approche son buste de la table et ferme le poing sur le bois. Il n’a pas l’intention de défendre la barmaid, loin de là mais il commençait à en avoir plein le cul de cette jalousie injustifiée à ses yeux. Et puis, la belle est venue attaquer son mari dans le mauvais royaume, celui où il est obligé de lever les armes face à l’envahisseur. Tout le personnel présent dans cette pièce la connaît comme la fliquette qui sert de mouchard à son insu. Ils savent tous aussi, le respect et les sentiments qui l’animent quand il la voit mais ce que la Meute retient de son chef : c’est son intransigeance. Je comprends maintenant pourquoi t'aimes cet endroit ! Y a des nanas à poils de partout et y a Neema, hein ?! Elle lui apporte donc la réponse à sa question silencieuse. Shelby se lève en même temps que le regard de Jacob, pour le moment seul spectateur de la scène, il se campe sur ses jambes, le poing toujours vissé dans le bois et le bras toujours tendu. Elle est venue me servir un verre Ellie, et ça me semble normal puisqu’il s’agit de son putain de taf, sa voix siffle entre ses dents et l’ironie vient danser dans sa voix. Les épaules de la brune se soulèvent de colère à chacune de ses respirations et lui, il la toise, l’attitude autoritaire et le regard méprisant. Il regrette qu’elle ait mis les pieds dans ce lieu qu’elle n’aurait jamais dû connaître : la première flic depuis de longs mois. Il s'appuie un peu plus sur les cinq phalanges qui soutiennent son buste tandis que le bois craque fébrilement sous la pression, et en plus tu insinues que je te suis infidèle ? Il marque un temps d’arrêt, son regard poignardant le sien. Il ne réfléchit pas, il ne réfléchit plus. Le ton ne monte pas chez Shelby mais la haine se charge de rendre son intonation aussi dure que son coeur, parce que c’est pas moi qui me trimbale fringuée comme une pute dans le casino du coin. Il désigne du menton la ficelle de string noire qui dépasse sur la hanche de la brune, charmante vision mais qui devait rester sienne. L’idée lui traverse l’esprit que c’est peut-être lui, le cocu de l’histoire, alors ses épaules s’avancent au dessus de la table, son visage se rapprochant de celui d’Ellie, alors dis-moi, qui est-ce qui trompe qui ?

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MessageSujet: Re: ♠ when forever was us, ellie (#)   ♠ when forever was us, ellie EmptyJeu 24 Mai - 19:07


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Clic clac. Le son bruyant de ses talons qui tapaient à une allure folle sur le sol du casino. Ses yeux ne déviaient pas de sa cible, bien décidée à en découdre, là tout de suite. Puis, le son se fit moins fort, ses pieds foulant le tapis rouge menant droit vers l'antre de son mari. Cette cachette pas si bien cachée que ça finalement. Elle sentait la colère lui grimait jusqu'aux tempes et le bruit du palpitant presque assourdissant. Si elle avait prit le temps de bien réfléchir, de ne pas se laisser guider par ses émotions, Ellie n'aurait surement pas agit de cette manière. Elle l'aurait moins pris à coeur. Mais le temps de réflexion était passée, il était révolue. Elle se fichait bien de se taper la honte devant tout le monde avec ses aboiements et ses griffes aiguisées. Tout ce qu'elle voyait, c'était cette scène insensée et son mari blessé dans ce lieu indigne. Rapidement, les mots amers sortirent de sa bouche. Venin acerbe piquant dans le vif du sujet. Ce n'était pas l'heure des papouilles de bienvenue, ni même l'heureuse nouvelle de le découvrir ici. Isaac était tendu et arborer la façade des mauvais jours, plus que surprise de constater qu'elle se trouvait elle aussi ici. La main prise dans le sac, incapable de se défiler. De toute façon, la belle ne lui en laisserait pas le temps.

De faire quoi ? Boire un verre ? Quelle terrible provocation de ma part, j’en suis fort désolé. L'arrogance dégueulait de sa bouche, comme s'il la prenait pour la dernière des connes. Les jeux étaient lancés et Ellie n'avait aucune intention d'en rester là. Comme s'il ne savait pas de quoi elle parlait ? L'innocence, bien entendu, c'était connu. Elle l'avait vu de ses propres yeux, il ne pouvait pas lui mentir une nouvelle fois. Il ne pouvait pas, tout simplement, rejeter la faute sur une autre personne. Dommage que Neema ne soit plus là, à l'heure actuelle, parce qu'Ellie lui aurait certainement mit son poing dans la tronche. Isaac ne voyait rien depuis des années, mais elle, elle n'était pas dupe ! Elle continuait à lui cracher à la figure ses reproches, jusqu'à ce qu'il daigne bien comprendre le pourquoi du comment. Et c'est lorsqu'il prit enfin de le temps de se lever de sa chaise, qu'il comprit. Elle est venue me servir un verre Ellie, et ça me semble normal puisqu’il s’agit de son putain de taf. Oui, bien sûr et elle sert tout le monde en les touchants ? Ellie ne pu s'empêcher de rire faussement à cette remarque, remuant la tête de gauche à droite. Il ne comprenait rien. Oh et elle sert ses verres de la même façon à tout le monde ? Le regard suave, la bouche en cul de poule et les mains baladeuses ? Il avait une bonne réponse à lui donner là ? Ou c'était peut être pas suffisamment clair. Elle aurait pu mettre les gestes à ses paroles, mais Ellie n'avait aucunement envie de mettre ses mains sur son mari ce soir, beaucoup trop énervée pour lui accorder ce plaisir, signifiant presque sa défaite. Elle ne lui accorderait pas ça. Entre eux, ça avait toujours été à celui qui cédait en premier. La loi du plus fort. Au vue de leurs caractères respectifs, il ne pouvait en être autrement. La froideur était de mise dans leurs regards, incapables de lâcher l'autre des yeux, un combat silencieux se livrait, tandis qu'ils se balançaient des vacheries. Et en plus tu insinues que je te suis infidèle ? Non, ce n'était pas ce qu'elle avait dit. Enfin si. Mais pas de cette façon. Ce qui l'énervait le plus dans cette histoire, c'était qu'il ne dise rien, qu'il se laisse faire comme un vulgaire bout de viande. Sa présence dans ce lieu la tendait au plus haut point. Entouré de saletés, ça l'a dégoutté. Sauf qu'Ellie n'eut pas le temps de répondre à sa question qu'il ajouta. Parce que c’est pas moi qui me trimbale fringuée comme une pute dans le casino du coin. Le sang ne fit qu'un tour dans sa tête. Il l'avait dit haut et fort, sans le moindre scrupule. Ellie avait l'habitude des paroles crues de son mari, elle aussi ne pesait que très rarement ses mots. Mais là, il l'avait dit devant tout le monde. Et en parlant de tout le monde, elle parlait du gars assis près de lui. C'était suffisant. Une pute. Ellie serra les poings, une boule se forma dans son ventre et Isaac fit plusieurs pas vers elle, ajoutant les mots de plus. Alors dis-moi, qui est-ce qui trompe qui ? Les mots qui finirent de mettre le feu à la poudre. Dans un geste vif et non contrôlé, elle lui flanqua une gifle. Le bruit assourdissant du claquement fit retourner plusieurs vers eux mais elle voyait rien. Elle s'en fichait. Il l'avait mérité. Sa colère lui bouffait le nez et bien que cet acte n'était pas des plus adéquate, elle n'avait pu s'en empêcher. Se laissant guider par l'émotion de l'instant. Je suis à une PUTAIN de soirée avec des copines ! Elle ne pu s'empêcher de ressentir le besoin de se justifier, le pointant du doigt par la suite. Son visage était crispé par la haine. Et c'est pas moi qui me fait tripoter ! Et là, Ellie devint incontrôlable. Elle ne réfléchissait plus et s'apprêtait à faire n'importe quoi. S'éloignant de quelques pas de son mari, elle tournait en rond, serrant les poings à s'en marquer les paumes avec ses ongles juste faits. C'est quelques secondes plus tard qu'elle se remit face à lui, commençant alors à déboutonner son pantalon noir. Oh et si tu veux comparer ma tenue à celle d'une pute, j'crois que ça c'est de trop, non ?! Comme je disais, elle s'apprêtait à faire n'importe quoi, juste pour lui faire monter la rage au nez comme il le faisait en ce moment avec elle. Juste pour le voir exploser. Sans attendre plus longtemps, elle jeta ses talons sur le sol avec insolence. Sans doute que l'alcool qui coulait dans ses veines l'aidait aussi à faire ce genre de truc, parce que clairement, il lui en fallait pour oser se mettre en string devant tout le monde. Surtout dans un lieu pareil. Ellie finit par tirer son pantalon vers le bas et l'attrapa jusqu'à le retirer entièrement. Dans un mouvement sec, elle le balança au visage de son mari. Voilà ! T'es content ?! C'est plaisant ?! Quelques minutes plus tard, c'est certain, Ellie allait drôlement se sentir mal à l'aise, vêtue de la sorte, les regards tournaient vers elle.
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MessageSujet: Re: ♠ when forever was us, ellie (#)   ♠ when forever was us, ellie EmptyJeu 24 Mai - 22:17


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Ellie et le Holster : deux entités, deux facettes de sa vie qui n’ont rien à voir. Ou peut-être que si, ils ont trop de choses à voir. Shelby s’était juré de les tenir éloignés aussi longtemps que possible. Pour sa couverture, celle de sa meute et pour que le casino continue de tourner à pleins tubes. Personne ne devait assimiler son visage à celui de Seth. Personne ne devait savoir que derrière l’antipathique maître de conférence se cache le grand méchant loup de Wellington. Que sous ses ongles abîmés gît le sang séché des vies qu’il a détruites, une à une et sans l’ombre d’un remord. Il s’était juré de les tenir éloignés, oui, mais aussi pour elle. Surtout pour elle. Parce que malgré les atrocités de son quotidien de fliquette, celle-là, elle l’aura pas vu venir. Chasser le mal discret de cette ville et se réveiller un matin au côté de l’ennemi numéro un, ça doit faire tout drôle. Puis elle est fragile, mine de rien, la madame Shelby. Sous ses airs de femme forte, il connaît ses faiblesses, ses lacunes et il craint fort l’avoir embarquée dans une situation qui la dépasse de très haut. Plus les années défilent et plus le mensonge grossit, comme un ballon de baudruche dans lequel on ne cesse de souffler, encore et encore. Lorsqu’elle posera le doigt dessus, il lui éclatera en pleine face, abîmera son maquillage et lui arrachera probablement une larme. Peut-être plusieurs autres. Alors il est dans une impasse, le juif, tiraillé entre son insatiable appétit pécuniaire et par les sentiments qui l’assaillent de toutes parts lorsqu’elle s’approche de lui, la rage au ventre.

Il ne prend pas la peine de répondre, son discours ne changerait et de toute façon, elle ne lâchera aucune parcelle de terrain. Neema était ainsi et le sera probablement toujours : enjôleuse et entreprenante. Lui, il était droit dans ses baskets, savait ce qu’il éprouvait pour elle. Ou plutôt ce qu’il n’éprouvait pas, alors il était dans l’incompréhension lorsque la brune lui crachait sa jalousie au visage chaque fois que le parfum marqué de l’égyptienne flottait dans l’air. Tandis que lui, oui lui, du haut de son ego machiste et démesuré, il avait le droit de la lui cracher, sa jalousie. Il avait le droit d’assouvir une certaine possession, de frapper le premier qui posait les yeux sur elle et la traiter de traînée lorsqu’elle sortait string apparement. Alors il avait presque tendu la joue, persuadé d’être le roi de la partie, celui qui menait le jeu lorsque l’ignorante de son statut vient saluer sa joue d’un claquement de paume assourdissant. Rares sont les instants où le Hoslter cesse de tourner mais à cet instant précis, à cette seconde précise, le casino s’est arrêté. Les fantômes de la Meute se sont tous stoppés dans leurs mouvements, le regard tourné vers leur boss qui marque un temps d’arrêt puis finit par se redresser lentement, la main sur la joue et le regard dans le vide, qu’est-ce que tu viens de faire ? Les deux molosses sont entrés, restent sages aux portes de la salle, attendant un signe de Seth. Signe qui ne viendra jamais puisqu’il est hors de question que quiconque lève la main sur Ellie. Je suis à une PUTAIN de soirée avec des copines, Isaac ne l’écoute pas, les doigts frottant toujours contre sa peau rougie, les yeux dans ceux de Jacob, tremblant de peur, les mains devant la bouche, et c’est pas moi qui me fait tripoter ! Elle s’éloigne de quelques pas, tourne comme une lionne en cage, ses petits poings serrés jusqu’au sang. Lui ne fait plus attention, toujours perdu dans le tourment qui souffle entre ses deux oreilles. Ce n’était pas la première claque qu’elle lui offrait, et sûrement pas la dernière, mais celle là, elle transpirait l’amertume et le dégoût.

Ellie, je, enfin, tu … Shelby fait quelque chose ! Le propriétaire des lieux s’est levé, renversant son verre sous le coup de la stupeur. Paniqué, il sort un pauvre mouchoir en papier de sa poche et tente d’éponger le whisky qui roule sur le bois, plus pour se réfugier dans une occupation quelconque que pour réparer sa connerie. Seth sort soudainement de sa transe, de son absence pour poser ses yeux sur ces ongles vernis qui s'affairent à une activité qu’il a vu trop de fois, oh et si tu veux comparer ma tenue à celle d'une pute, j'crois que ça c'est de trop, non ?!  Il se redresse, le regard perplexe, et fait un pas vers la brune qui fait glisser son pantalon contre ses hanches, Ellie qu’est-ce que tu fous !? Il regarde, démuni, les escarpins qui s’échouent sur le sol un peu plus loin, puis sa femme qui se défait sauvagement de son pantalon qu’elle lui lance au visage. Dans geste tout aussi vif que le sien, il l’attrape au vol et pose ses yeux sur les fesses nues d’Ellie, mais t’es complètement cinglée !? Tous les yeux sont tournés vers eux et que le monde entier ait vu sur ce corps qui est sien lui est insupportable. Le tissu noir toujours dans la main, il enlève son écharpe qu’il pose sur la table, dans le whisky sans y prêter attention. Il attrape fermement Ellie par le bras et sans lui demander un quelconque accord, il l’entraîne avec lui. Elle se débat mais rien n’y fait, sa main est bien trop serrée. Dans un geste circulaire de l’index, il ordonne à la machine de se remettre en route, ce qu’elle fait sans un mot de plus. Trop occupée à essayer de se défaire de l’emprise de son époux, Ellie n’a rien vu de cet acte d’autorité. En quelques secondes, il ouvre la porte d’une salle de poker privée où personne ne joue. Il y bouscule la brune qui trébuche contre la table : la douceur n’est pas son fort, surtout lorsque la colère anime ses gestes. Mais bordel qu’est-ce qui te prend ?! Il jette brutalement le pantalon contre le sol de la pièce puis referme la porte derrière eux. Enfin seuls, il avale les quelques pas qui le sépare de la brune, le visage grave et le regard noir : elle ne peut pas reculer, ses fesses cognent contre la table sur laquelle gisent encore les cartes de la dernière partie. La surplombant de toute sa hauteur, il use de cet air menaçant qu’il joue si bien en emprisonnant ses frêles épaules entre ses mains. Si elle était quelqu’un d’autre, ses dents auraient déjà mordu la moquette sur le sol et elle peut aisément lire l’agressivité dans son regard. Ca te plaît de te foutre à poil devant tout le monde ? Il serre un peu plus ses doigts autour de sa peau, se retenant de la secouer, les gestes guidés par la colère et surtout par la peur des représailles. Par celles qui lui seront destinées à lui, mais celles qui pourraient être pour elle car elle ne sait pas que le petit spectacle qu’elle vient de donner était tout sauf approprié dans un lieu aussi mal famé. Seth a beau être le patron des criminels qui rôdent dans l’enceinte du casino, il n’a pas tout pouvoir sur les âmes affamées qui s’alimentent de ce genre de femmes insouciantes, ignorantes du monde qui les entourent. Alors dans ses yeux elle peut en effet lire l’agressivité mais aussi la peur. La peur qu’elle s’expose de trop.

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MessageSujet: Re: ♠ when forever was us, ellie (#)   ♠ when forever was us, ellie EmptyJeu 24 Mai - 23:59


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isaac et ellie / Some days it's hard to see, If I was a fool, or you, a thief. Made it through the maze to find my one in a million. Now you're just a page torn from the story I'm living And all I gave you is gone. – MIIA.
Si elle savait dans quoi elle s'était fourrée, Ellie en perdrait surement la tête. Elle n'avait aucune idées des répercutions de ses actes, ses paroles, au sein même du Holster. Pour la belle, il s'agissait simplement d'un casino, passait maître dans la luxure, le fric et toutes les mauvaises choses qui allaient avec. Elle ne se doutait pas une seule seconde que le lit qu'elle partageait avec son mari depuis des années, elle le partageait aussi avec la tête pensante de cet endroit. Elle embrassait un criminel respecté tous les matins et tous les soirs. Elle posait ses mains délicates sur la peau d'un menteur. Elle aimait une personne qui s'était mariée avec elle par intérêt. Son coeur battait pour Isaac, sans se doutait une seule seconde de tout ce qu'il lui cachait. De toutes les choses infâmes qu'il avait commis. Quand tout allait exploser, elle n'allait pas y survivre. Elle ne serait aucunement capable de faire fasse. Trahie. Salie. Une vie entière de mensonges, bercée par des illusions et une personne qu'elle ne connaissait finalement pas. Alors, lorsque sa main avait claqué fermement contre la joue de sa mari, Ellie ne s'était pas rendue compte qu'elle venait de remettre en cause l'autorité du grand patron. Qu'elle venait de gifler le grand méchant loup de la ville. Non, pour elle, s'était simplement son mari. Elle n'avait pas non plus remarqué le silence pesant qui avait suivi, dans le casino. Comme s'il était sur pause tout à coup. Trop occupée à gérer la colère qui lui montait au nez, à faire les cents pas pour se calmer. En vain. Il l'avait poussé. Ellie était de ces personnes qui ne marchent que dans l'excès, dans tout ce qu'ils font. Elle criait, pleurait de tristesse ou de colère, aussi facilement qu'elle disait bonjour. La belle prenait tout à coeur, passionnée. Des facettes de sa personnalité parfois difficile à gérer. Un bon nombre de personne marchait sur des oeufs avec elle, par peur de sa réaction. Sauf Isaac. Non, Isaac, il s'en fichait bien de la mettre hors d'elle. Il en jouait. Il avait aussi fait fasse à ses pleurs répétitifs après une journée de boulot fatiguante, ou simplement parce qu'elle avait cassé sa paire de talons préférée. Elle ne savait, clairement, pas faire dans la demie mesure. C'était tout ou rien. Y avait pas de gris dans sa vie, seulement du blanc ou du noir. Hors, elle se trompait sur toute la ligne. Depuis des années elle partageait la vie d'un prof la journée, mais d'un criminel la nuit. Autant dire deux facettes qui reflétait une vie en gris.

Qu’est-ce que tu viens de faire ? Elle venait de le gifler ! Et alors ? Ce n'était pas la première qu'il prenait et ce ne serait sans doute pas la dernière non plus, pourquoi en était-il si étonné ? Sauf qu'Ellie ne prit pas la peine de se poser cette question, remuant toujours les pieds sur le sol, faisant un cercle invisible de ses pas. Le regard perdus, les joues rosies par la colère. Son attention retomba rapidement sur ses dernières paroles. Sa façon de s'habiller. En quoi un pantalon et un haut était un habit de pute ? Elle n'avait pas comprit la comparaison. Sans doute de part le fait que son string sortait légèrement de son pantalon moulant. Elle ne l'avait pas fait exprès et ce n'était rien de grave. Elle en faisait tout un drame lorsque son boxer se laissait apercevoir par son jean ? Non, et pourtant c'était la même chose ! La vie est vraiment différente entre les hommes et les femmes. Ellie en avait conscience mais ce qui l'énervée le plus, c'était le discours macho de son mari. Elle n'arrivait pas à le supporter lorsqu'il était comme ça. Son regard n'avait, finalement, pas quitter celui d'Isaac. Elle n'avait pas non plus fait attention à Jacob qui avait renversé son whisky sur la table. Ni qu'elle avait commis un acte répréhensible de la mort. Non pour elle, elle avait juste giflé son mari qui le méritait amplement. Pas besoin d'en faire toute une scène. La belle en rajouta une couche en commençant à défaire les boutons de son pantalon, sous le regard plein de stupeur de son mari. Il ne bougeait pas, la laissant continuer son petit manège débile. Ellie qu’est-ce que tu fous !? Elle ne répondit pas et finit par enlever son bas, le jetant à la tronche de son mari. Elle lui cracha les dernières paroles au visage. Ellie ne se rendait compte de rien, elle agissait comme une gamine, guidée par ses émotions et peut être un peu, ses hormones. L'alcool aussi y était pour beaucoup. Les inhibitions tombaient sous les effets de ce liquide. Elle avait posé ses mains sur ses hanches, scrutant la réaction de son cher et tendre. Son visage était tendu et autant dire que l'orage se préparait lentement. Mais t’es complètement cinglée !? Ça faisait deux fois qu'en peu de temps, il l'insultait de folle. Ellie tenait les comptes. Mais pour cette fois, elle ne dirait rien. Parce que dans un sens, il n'avait pas vraiment tord. Ellie pouvait être la pire des cinglés du village lorsqu'elle s'y mettait. Seulement ce soir, la belle s'en fichait. La main d'Isaac l'attrapa fermement quelques secondes plus tard, alors qu'il s'était débarrassé de son écharpe. Eh ! Il devait la garder au risque de voir ses points sautés. Mais Ellie n'avait pas le temps de s'opposer à quoi que ce soit et surtout, elle ne faisait clairement pas le poids. Il l'a traînait dans le casino comme un vulgaire poids plume tandis qu'elle essayait tant bien que mal de se détacher de son emprise. Non, elle n'avait aucune envie de le suivre dans une pièce à l'arrière. Elle n'avait aucune envie de lui parler. Elle était fâchée et refusait de se faire traîner de la sorte !

Son corps finit par heurter la table qui se trouvait là, incapable de se défendre à présent. Elle reconnaissait ce regard, cette attitude pour l'avoir vu de nombreuses fois. Elle était allée trop loin et Isaac était hors de lui. Jalousie maladive qui berçait ses traits et faisait balançait son coeur. Mais bordel qu’est-ce qui te prend ?! Traits du visage tirés, il avala les quelques pas qui les séparer à présent et Ellie se retrouva bloquer les fesses contre la table, incapable de se sortir de la cage qu'il avait créé avec ses mains. Le regard dur et l'emprise certaine, elle n'osait maintenant plus le regarder en face. Elle ne faisait plus le poids face à lui, aussi peu vêtue qui plus est. Ellie détestait quand il faisait preuve du physique dans ce genre de situation. Clairement, ce n'était pas juste ! Et c'est dans son regard qu'elle réalisa que ce qu'elle venait de faire n'était pas anodin. Qu'il avait peur ? Ca te plaît de te foutre à poil devant tout le monde ? Depuis leur arrivé, Ellie n'avait pas dit un mot, laissant son mari se remettre de la scène et elle aussi, sans doute. Elle venait de réaliser ce qu'elle avait pu être bête. Mais clairement, Ellie ne mettrait pas tout de suite sa fierté de côté pour lui donner raison. Non. Les mains d'Isaac se mirent à serrer un peu plus fort ses épaules, mais aucunement pour lui faire mal. N'importe quoi ! finit-elle par lui répondre, décidant d'affronter ses yeux bleus. Si ça me plaisait, j'aurai choisi cette voix ! La colère trahissait encore ses mots et son regard de biche, bien noir. Ellie finit par pousser les bras de son mari de ses épaules, profitant d'une seule et unique seconde pour s’extirper de cette cage et lui tourna le dos, récupérant son pantalon un peu plus loin. Au final, le vrai fond du problème était ailleurs. Toute la scène n'avait été qu'une suite qui avait mal tourné. Deux ego incapables de s'agenouiller. Le pantalon dans les mains, elle finit par se retourner vers lui, laissant de la distance entre eux. C'est toi que j'ai trouvé dans cet endroit ! C'est toi qui te fait tripoter et c'est moi que t'insulte de cinglée ? Elle avait insisté sur chacun de ses mots, le pointant du doigt. Je comprends pas ce que tu fiches ici, pourquoi tu passes tes soirées dans ce casino ! La réalité lui glaçait le sang. Elle n'avait découvert que très récemment que ses soirées entre potes se déroulaient dans le Holster. Ellie n'avait jamais posé de questions. Elle lui faisait entièrement confiance. Mais le voir là, c'était insupportable pour elle. Hors de son centre de gravité. J'ai l'impression d'être marié avec deux personnes différentes ! Ça te plait de passer tes soirées là, à voir des nanas se déhanchaient sur un podium ? D'être entourer de personnes mauvaises ? Elle essayait de comprendre et en même temps, elle n'avait aucunement envie de le faire. Les doutes menaient leur chemin dans son cerveau, pas assez encore pour que tout éclate. Mais assez pour que le doute persiste dans son esprit. Une goutte d'eau lançait dans l'océan et bientôt, tout finirait pas déborder. Mais clairement, oui, c'est moi la cinglée !
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MessageSujet: Re: ♠ when forever was us, ellie (#)   ♠ when forever was us, ellie EmptyLun 4 Juin - 22:24


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Il ne peut que regarder, démuni, sa belle se mettre presque à nu devant les yeux ébahis du casino. L’espace d’un instant, c’est elle et ses courbes gracieuses qui volent la vedette à Cherry, elle-même droite comme i sur la scène en arrière plan, estomaquée du spectacle dont, pour une fois, elle ne fait pas partie. Ellie retire son pantalon, découvrant la dentelle de son string et par la même occasion, sa vulnérabilité cuisante. Malgré sa jalousie maladive et son besoin de possessivité omniprésent, Shelby s’inquiète moins que le monde entier ait les yeux rivés sur ce joli p’tit cul plutôt que la Meute puisse baver sur l’incapacité de leur boss à tenir sa louve. Elle est terrible, son innocence qui brille dans l’obscurité de la tanière maquillée en lieu de fantasmes. Elle ne sait pas qu’elle est l’agneau qui vient de tendre sa jugulaire à une horde de loups affamés, tous crocs à l’air et l’haleine putride. Le petit ange vêtu de blanc qui se livre en pâture à cet océan profond de violences et d’atrocités. L’enfant candide qui est entré dans la maison de la sorcière, sans regarder derrière elle. Dans un élan protecteur, il l’avait attrapée pour la mener loin des regards indiscrets, des yeux intéressés. Elle s’était débattue, comme une lionne, comme une furie, pour se défaire de cette emprise. Elle avait feulé comme un chat attrapé par la peau du cou tandis que son époux la guidait sans ménagement à l’abri du monde extérieur. Et quelques instants plus tard, dans le silence, leurs épaules s'essoufflaient dans l’ombre tamisée de la pièce feutrée. Elle s’est dégagée de son emprise, s’est emparé de l’outil de sa représentation tout juste passée et a fait quelques pas en arrière, imposant la distance entre son bourreau et elle-même. Si Shelby était encore capable de discernement, il pourrait laisser son regard s’échouer sur les joues rouges de sa femme, il pourrait noter son souffle cadencé, son mascara qui commence à couler. Il pourrait aussi se rendre compte que la vérité est en train de l’étouffer petit à petit, qu’elle referme ses mains crochues autour de sa gorge et que bientôt, son dernier souffle empoisonnera l’air et la vie d’Ellie. Il ne le voit pas arriver à grand pas, le grand choix de sa vie, celui qui fera de lui un type bien ou une vraie pourriture.

C'est toi que j'ai trouvé dans cet endroit ! C'est toi qui te fait tripoter et c'est moi que t'insulte de cinglée ? Elle le pointe du doigt, comme le fautif qu’il est : juge et partie de cette affaire sordide, la brune s’insurge à son tour. Je comprends pas ce que tu fiches ici, pourquoi tu passes tes soirées dans ce casino ! Il était là, le fond du problème, ni plus, ni moins : la belle cogite car en plus d’être la plus belle femme du monde aux yeux de Shelby, elle aussi aussi la plus intelligente. Son esprit vif fait des liens, lentement, avec tout ce qu’elle a vécu depuis presque vingt années. Comme un tableau de liège dans un poste de police, elle relie des faits, des actes, des paroles avec ce même marqueur noir que dans les séries de flics. Elle diminue le champ des possible, nie le réel de ses doutes, couvre le coupable. J'ai l'impression d'être mariée avec deux personnes différentes ! Ça te plait de passer tes soirées là, à voir des nanas se déhancher sur un podium ? D'être entourer de personnes mauvaises ? Encore une fois, elle détourne l’accusation, trouve un autre chemin pour transformer les éventuelles activités de son époux en une simple tromperie, plus facile à régler, plus facile à pardonner. Tu t’fais des films, incapable de répondre autre chose. Isaac reporte son attention sur les cartes qui gisent toujours sur la table. Venait-elle, sans le savoir, de mettre le doigt sur le bouton qui déclencherait la destruction de leur couple ? Deux personnes différentes, ça résonne dans sa tête comme les musiques de merde qui passent en boucle à la radio. Elle ne le quitte plus du regard et l’espace d’un instant, il imagine qu’elle est en train de se foutre de sa gueule, qu’elle sait tout sur tout et qu’elle en joue. Qu’elle est en train de jouer avec ses nerfs. Il me semble qu’on est pas dans un club de strip-tease mais un casino alors on est pas obligés de venir pour la paire de seins qui gesticule pour quelques billets, tentative désespérée de justification, son visage se balance de droite à gauche, comme pour chasser la culpabilité qui coule sur ses joues. Il pose une main sur la table près d’eux et l’autre vient emprisonner son propre front, de toute façon j’ai pas de compte à te rendre, tout comme tu ne m’en rends pas non plus, dans l’ombre de sa paume, il retourne l’accusation vers la brune, tenant la dentelle pour coupable et l'infidélité pour mobile. T’as rien à faire ici Ellie, il lève finalement le regard sur sa femme à demie nue et il lui crache ses derniers mots, comme pour la chasser de la tanière, pour qu’elle retourne dans leur nid, sans poser plus de questions.

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MessageSujet: Re: ♠ when forever was us, ellie (#)   ♠ when forever was us, ellie EmptyMar 5 Juin - 17:39


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Le doute s'était installé dans son esprit. Un minuscule et infime doute. Ellie n'avait jamais perdu la moindre parcelle de confiance envers son mari, depuis toutes ces années. Non jamais. Elle estimait qu'ils n'avaient pas besoin de se fliquer, qu'ils pouvaient tout se dire, également, les yeux fermés. La confiance était existante dans leur couple. Hors, à cette seconde précise, à cet instant même, le doute avait fait son chemin dans la tête de la brune et s'était tranquillement installé, tel un homme sur son transat, contemplant avec amusement la scène. Ellie doutait de son mari, de ses paroles et ses mots, de l'expression de son visage, jusqu'à la véracité de ses sentiments. Et clairement, c'était tout nouveau pour elle. Elle ne savait plus quoi faire, comment se comporter. C'était donc ça une femme amoureuse, mais n'aillant aucune confiance ? Elle était en train de devenir comme sa voisine qui passe son temps à épier les retours de son époux à la maison, par la fenêtre ? Elle ne voulait pas devenir cette femme, mais quand le doute est là, malgré les efforts pour se convaincre du contraire, il reste tapis, tenace.

La situation avait volé en éclat. En quelques secondes à peine, voir minutes et Ellie ne pouvait que constater combien il était difficile de s'appeler Shelby. Leurs disputes les menaient toujours au même point, parfois de non retour, sans pour autant que cela sonne la fin. La seconde d'avant, elle se retrouvait presque entièrement nue dans un casino juste pour emmerder son mari, et celle d'après, ils étaient dans cet endroit clos, prêt à en découdre tous les deux. A celui qui crier le plus fort, qui avait le plus de fierté et le plus de voix. Même si leur dispute ne durait jamais bien longtemps, celle-ci semblait différente en tout point. Tu t’fais des films. Encore une fois, c'était la jeune femme qui devenait cinglée. C'était elle le fond du problème, alors qu'il ne semblait jamais se remettre en question. Elle ne pu s'empêcher de lever les yeux au ciel, par dépit, tout en poussant un râle de mécontentement. Elle n'arrivait plus à avaler la moindre de ses paroles. Ses mots étaient comme un vieux jus de fruit périmé qui ne passait pas. Ellie était pourtant certaine d'avoir raison dans les faits. Elle était aussi certaine de ne pas le croire ce soir. Comme si un truc cloché, comme ci ça sonnait faux et que le mensonge s'était immiscé au sein de leur couple, pour la première fois. Il me semble qu’on est pas dans un club de strip-tease mais un casino alors on est pas obligés de venir pour la paire de seins qui gesticule pour quelques billets. Elle était où la différence ? Il venait dans cet endroit pour quelle raison en fait ? Il semblait perdre pied ou alors, en avait simplement assez. Ellie ne voyait pas vraiment la différence dans ses gestes, trop occupée à remettre son pantalon bien trop serré. Mais la suite de ses mots vint directement remettre les pendules à l'heure, et rallumer la poudre, déjà bien fumante. De toute façon j’ai pas de compte à te rendre, tout comme tu ne m’en rends pas non plus. Ah oui ? Ils en étaient donc arrivés à cet stade. Tout le monde fait ce qu'il veut, pourvu que l'autre n'en sache rien et dans le cas contraire, on s'en fou quand même. La belle n'avait pas détaché son regard de son mari, passant une main de plus dans ses longs cheveux qui clairement, ne ressemblaient plus à rien à l'heure actuelle. Faisons donc un mariage libertin maintenant. siffla t'elle d'entre ses lèvres, plus pour elle que pour lui finalement. Elle était toujours en colère, mais ne semblait plus vouloir crier actuellement. Non. Elle bouillonnait juste mais ne montrait plus rien. Blasée, épuisée. Elle doutait. Elle détestait douter. Surtout de lui. Ce n'était pas naturelle. Y avait un truc qui n'allait plus. D'abord le mensonge sur sa maladie, ensuite les coups de couteaux et maintenant ça. C'était pas clair. C'était tellement pas eux non plus. Du moins, c'est ce qu'Ellie croyait. T’as rien à faire ici Ellie. Elle stoppa aussitôt la tentative vaine de renfiler son pantalon, déposant les armes et le tissue, une nouvelle fois, sur le sol de cette salle trop peu éclairée à son goût. Rien que ces quelques mots suffirent à mettre en évidence le fait qu'il cachait un truc. Un truc qu'il ne voulait pas qu'Ellie découvre. C'était elle la flic des deux. C'était elle qui prenait plus de danger dans leur couple. Mais c'était elle qui n'avait rien à faire dans ce lieu. Un long silence suivit les paroles, seuls leurs regards parlaient pour eux. La belle essayait de déchiffrer quelque chose, sans y parvenir. Isaac avait le don de paraître hors d'atteinte lorsqu'il le souhaitait. Elle n'avait plus son mari en face d'elle, mais un inconnu. Tout simplement. Parce que toi, t'as un truc à faire ici ? C'est ton domaine ? Ton foutu de royaume peut être ? Si elle savait combien elle disait vrai. Si elle savait que la vérité lui brûlait les lèvres dans ses quelques mots. Ellie avait l'infime impression, que peu à peu, elle s'éloignait de son mari. Dans ce silence pesant, depuis quelques semaines déjà. Elle avait l'impression que les choses qui les liées depuis toujours, volaient en éclat. Et ça lui faisait terriblement peur. Elle avait peur de le perdre, clairement. Parce qu'Ellie sans Isaac, ça n'existe pas. Pas dans son monde en tout cas. Il la tenait à l'écart. Elle s'éloignait de son centre de gravité. Inspirant longuement, la jeune femme finit par avaler les quelques pas qui la séparait de son époux, le visage tout à coup fermé et apeuré à la fois. L'amertume était derrière elle, elle l'avait laissé avec son pantalon sur le sol. Ses mains virent se poser sur le visage d'Isaac et ses yeux, s'encrer dans les siens, à la recherche de réponses. Tu sais que tu peux tout me dire ? Tu le sais ça ? Je te jugerai jamais. Elle s'était radoucie par la peur. Ellie voulait lui faire comprendre qu'il pouvait tout lui dire, c'était important de lui rappeler. Je sais que y a un truc qui cloche. Tu me l'enlèvera pas de la tête. Et je sais aussi que je t'aime. Comme je disais, le doute s'était installé dans leur couple. Un doute permanent qui était venu, comme ça, en un claquement doigt et qui ne partirai pas avant d'avoir exploser. Ellie était une personne tenace. Compréhensive aussi. Elle aimait son mari. Mais détestait ce qu'il se passait entre eux ces derniers temps. Elle n'était pas folle. Mais elle savait aussi combien Isaac était une personne qui ne disait jamais rien. Ça lui convenait très bien. Avant. Oui, avant. Avant que tout ne semble partir en mille morceaux. Avant que les secrets ne se mettent en eux. Avant que la belle ne touche du doigt cette vérité, qu'elle était pourtant bien loin d'imaginer. Alors, peut être que ce soir, elle n'apprendrait rien de plus. Mais clairement, elle l'apprendrait un jour.
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MessageSujet: Re: ♠ when forever was us, ellie (#)   ♠ when forever was us, ellie EmptyVen 8 Juin - 10:25


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Toujours appuyé d’une main sur cette table, Shelby observe sa femme se débattre avec ce foutu pantalon dans lequel elle rentre à peine. Avec ce bruit caractéristique du geste, il passe sa main sur sa barbe faussement négligée, racle lentement et fermement la culpabilité qui coule sur son visage. Ses pupilles se sont perdues dans la pénombre d’un coin de la pièce et démunies, elles ne cherchent même plus leur chemin. La poussière gît contre le mur et elle semble fragile, volatile, éphémère : tout comme la confiance d’Ellie à cet instant. Mais ça, cette réalité, il est bien trop orgueilleux pour pouvoir l’envisager. Il le sait, au fond de lui, que ces crises intempestives ne sont que le fruit d’un flot incoercible d’émotions et d’hormones qui bousillent la conscience de sa douce. Sexiste. Elle ne peut pas douter. Elle ne doit pas douter. Il a tout fait pour qu’elle n’ouvre jamais les yeux sur ce qui se trame en plein coeur de la ville. Pour que sous ses ongles ne sèche jamais le sang. Pour que jamais il ne dégage la répugnante odeur du crime bien fait lorsqu’il se glisse dans leurs draps. Et comme monsieur tout le monde, Isaac dépose chaque matin son masque de chacal sur le porte manteau à l’entrée et il vient embrasser le front de sa femme, oubliant déjà le corps qui se décompose à quelques kilomètres de la ville ou le nuit poudré qui ne cesse de saigner après une prise massives de ces merdes en petits sachets de cristal.

Il la regarde à peine lorsqu’elle évoque le libertinage de leur couple, chose impossible, impensable lorsqu’on est bouffé par la jalousie, rongé par la paranoïa. Son regard n’a toujours pas trouvé l’issu de ce coin de pièce qui semble dorénavant être d’un réconfort surprenant. Le visage fermé et les traits durs, Isaac rumine inlassablement les raisons de la présence d’Ellie. Parce que toi, t'as un truc à faire ici ? C'est ton domaine ? Ton foutu de royaume peut être ? Son innocence lui crie pourtant la vérité et les lèvres du juif frémissent en un grognement à peine audible. Il crèverait de pouvoir lui dire de la fermer, qu’elle se taise et qu’elle arrête ce procès dont elle n’a pas encore conscience, certainement plus que le tien, il souffle ce demi aveu qu’elle ne relèvera sans doute même pas puisqu’elle se dirige déjà vers lui, le cul toujours à l’air et les cils battant l’atmosphère. Ce sont les prunelles de la brune qui viennent remettre les siennes sur le droit chemin, ailleurs dans dans cette impasse du fond de la pièce. Ces longs doigts vernis viennent glisser sur ses joues, réchauffant sa peau tandis que de son regard revolver, elle lui interdit de fuir ses iris. Tu sais que tu peux tout me dire ? Tu le sais ça ? Je te jugerai jamais, avec une douceur caractéristique, elle essaie de lire les pensées de son époux mais se retrouve le nez contre un mur de glace, comme toujours, c’est ce que tu dis, d’un océan déchaîné, Ellie était devenue une mer de cire, calme et reposée. Dans tous les traits de son visage s’est figée la peur, l’incertitude. Elle regarde son mari comme s’il n’était qu’un inconnu parmi tant d’autres et pourtant elle lui tient la mâchoire entre ses douces mains, ce contact si familier de leurs peaux. Shelby se perd un instant dans la lecture de sa peau, dans les commissures de ses lèvres, dans les sillons de ses yeux, dans les ridules de son front. Elle est sublime quand elle a peur.

Je sais que y’a un truc qui cloche. Tu me l'enlèvera pas de la tête. Et je sais aussi que je t'aime, il l’a regarde passer d’une pupille à une autre, chercher des réponses dans l’océan de ses yeux, comme une aiguille dans une botte de foin. Les yeux dans les yeux, Isaac hésite à s’ouvrir, pour une fois. Avard en sentiments, s’exprimer sur ses ressentis lui arrache toujours la gueule et pourtant,  et tu sais aussi que je t’aime, sa gorge se sert tandis qu’il a le sentiment d’être devenu minuscule, de n’être plus qu’une petite chose fragile qui balance des mots doux à tout va,  à en crever, il hait le romantique qui fait une apparition furtive dans son coeur, mais il se force, pour elle. Pour la rassurer. Ils se jaugent un fébrile moment pendant lequel Shelby se concentre sur sa respiration, cherche le calme. Il prend une grande inspiration : au diable les bonnes manières et va te faire foutre le romantisme, comme une bête, il saute littéralement sur sa femme, la bousculant sur la table derrière elle. Il n’est pas tendre, il n’est pas précautionneux, il n’est pas romantique. Il n’est rien de tout ça mais cette flamme qui lui brûle les entrailles chaque fois qu’elle le regarde, il ne peut l’ignorer. Sans demander permission, ses mains viennent s’ancrer dans la nuque de la brune et ses lèvres sur les siennes. Depuis les coups de couteaux, depuis l’hôpital, ils n’avaient plus eu l’occasion de laisser leurs corps se dire je t’aime et putain, c’que ça pouvait lui manquer. Moins animal qu’il pouvait l’être, il l’embrasse pourtant avec envie et il profite du parfum fruité qui orne ses lèvres. Emporté par sa fougue, il emprisonne le corps d’Ellie dans ses bras et l’oblige à quitter le sol de la pièce. Dans un râle entre plaisir et douleur, il la garde dans ses bras, contre le lui, comme son trésor le plus précieux.  C’est rien, t’inquiète pas, la brune avait posé sa main sur les plaies de l’australien, inquiète par cette manifestation douloureuse. Dans toute cette agitation, il avait volontairement oublié la vingtaine de points de suture qui jonchent son flanc. Mais peu importe : l’envie est plus fort que la douleur. Elle est toujours dans ses bras, loin de cette terre qui lui veut du mal, protégée par celui qui s’avère être son ange gardien autant que son bourreau. Shelby dévore ses épaules et son cou, la respiration courte et fébrile, j’suis bien mieux qu’une soirée entre copines, nan ? Une dispute évitée, un esprit détourné et il fait un pas en avant pour la déposer plus ou moins délicatement le dos sur la table. Sans réfléchir au fait qu’il pèse bien plus lourd que la brune, il la rejoint, se frayant un chemin entre ses jambes, les coudes posés de chaque côtés de son visage et il s’arrête un instant, son regard incapable de s’arrêter à la contemplation d’une seule partie de son visage, putain tu me rends dingue, dingue de toi, de tes colères et de tes amours, de ta fierté et de ton audace. Dingue de toi, rien que de toi. Il avait terminé sa phrase dans ses pensées, trop pudiques pour se laisser aller à la fragilité.

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MessageSujet: Re: ♠ when forever was us, ellie (#)   ♠ when forever was us, ellie EmptyVen 8 Juin - 19:05


when forever was us
isaac et ellie / Some days it's hard to see, If I was a fool, or you, a thief. Made it through the maze to find my one in a million. Now you're just a page torn from the story I'm living And all I gave you is gone. – MIIA.
Il y a des choses qui ne s'expliquent pas. Des gestes que l'on ne comprend pas. Des paroles qu'on oublient parfois. La colère avait cessé de faire son chemin dans ses veines. Elle avait cessé de crier, de lui cracher son venin à la figure. C'était toujours comme ça entre eux. Un coup noir, un coup blanc. Elle revenait calmer, câline et adorable par moment. Faisant papillonner ses yeux de biches pour passer à autre chose. Pourtant, ce soir, au delà du fait de se vouloir rassurante auprès de son époux, Ellie avait la peur qui lui transpercer l'estomac. La peur de le perdre, de l'avoir déjà perdu. La peur de comprendre, enfin, qu'il y avait des choses qu'elle ne savait pas. Que les secrets volaient au dessus de leur tête et que clairement, Isaac ne serait pas enclin à en dire plus. Elle devrait le découvrir par elle même. Et ça l'effrayait au plus haut point. La belle avait peur de ce qu'elle pourrait découvrir tout en ayant la curiosité de vouloir le faire. Ellie s'était donc rapprocher de son mari, posant ses fins doigts sur son visage. Calmée et inquiète, elle essayait de déceler la vérité dans son regard. Mais elle était face à un mur. Comme souvent d'ailleurs. La jeune femme était pourtant habituée mais ce soir, c'était différent. Comme beaucoup de choses ces derniers temps. Ils se perdaient peu à peu, sans vraiment s'en rendre compte. Inconsciemment. C’est ce que tu dis. Il doutait de sa parole. Il doutait d'elle. Son coeur rata subitement un battement. La confiance était pourtant, une chose fondamentale dans un couple. Dans leur couple surtout. Il ne devait pas y avoir de place pour le doute. Jamais. Ses yeux se perdaient sur ses traits, durs et tirés. Elle l'aimait autant qu'elle pouvait le détester. Elle l'avait dans la peau autant qu'elle voulait le rejeter. Elle voulait se rassurer aussi. Peut être même plus que de le rassurer lui. Les effusions de mots romantiques, d'amour, n'avaient jamais été leur fort. Surtout pour Isaac qui en était avare. Mais ils étaient d'autant plus appréciable quand ils perçaient ses lèvres. Et tu sais aussi que je t’aime Ses épaules se relâchèrent aussitôt. Comme si un instant, elle avait douté de ses sentiments. Il finit par l'achever. à en crever. Ellie savait ô combien ses mots avaient été difficile à sortir. Elle savait. Mais ça les rendait encore plus appréciable. La belle pencha légèrement la tête sur le côté, attendrie et elle en avait presque oublié leur dispute. Elle en avait presque oublié ses doutes. Seulement, Ellie savait très bien qu'ils feraient leur apparition dès le lendemain. A son réveil. Ce soir, elle n'avait plus envie de lutter contre lui. Elle voulait juste retrouver son mari.

Soudainement, sans qu'elle ne s'y attente, Isaac lui sauta littéralement dessus, la basculant sur la table. Il attrapa sa nuque et déposa ses lèvres sur les siennes. Un léger râle de surprise sortit d'entre les lèvres de la brune mais elle ne pu s'empêcher de répondre à cette attaque avec autant d’ardeur que lui. Ses bras se refermèrent autour de son cou et fermant les yeux, elle se délecta de cette emprise soudaine et réconfortante à la fois. C'était comme ça avec les Shelby. Un instant ils se criaient dessus à s'en arracher les cordes vocales et l'instant d'après, ils se sautaient dessus à s'en déchirer les fringues. Un coup ils se détestaient, un coup ils s'aimaient plus que de raison. Ses pieds quittèrent rapidement la terre ferme tandis que leurs langues s'entrechoquaient avec passion. Brutal, passionnel et à la fois tendre et aimant. Cela faisant bien trop longtemps qu'ils ne s'étaient pas aimé de cette façon. Trop longtemps pour eux deux. Elle se laissa faire, en oubliant presque qu'il était blessé. Jusqu'à ce qu'un râle de douleur la rappelle à l'ordre. La belle posa aussitôt ses mains sur sa blessure, stoppant l'étreinte. On devrait pas. Clairement oui. Il n'était pas en état pour une partie de jambe en l'air. Même si l'envie se faisait pressante depuis le temps. Même si y avait toujours le bébé. Même s'ils s'aimaient. Même s'ils s'étaient disputés. C’est rien, t’inquiète pas. Isaac ne semblait pas enclin à faire attention ce soir. Et Ellie n'avait finalement pas envie de le contredire une fois de plus. Elle le voulait simplement, lui. Pour elle toute seule. La réflexion n'était plus de mise dans sa petite tête, que déjà, il embrassait sa peau avec ardeur et douceur. Son échine frissonnait à chaque contact de ses lèvres contre sa peau. Ellie était clairement, dépendante de son mari dans ces moments là. Elle ne réfléchissait plus dans le bon sens, se laissait simplement guider par ses pulsions. Il n'y avait que lui pour la rendre dans des états pareils. Il n'y avait que lui qui la rendait dépendante de ses mains. Fermant les yeux, elle se délectait en silence, ayant oublier ses points de sutures. Ayant même oublier ses copines. Ce qu'Isaac ne mit pas longtemps à lui rappeler. J’suis bien mieux qu’une soirée entre copines, nan ? A ses mots, la brune ne put s'empêcher de rire doucement, tandis que ses mains s'étaient déjà afférer à glisser sur sa peau, enlevant un à un les boutons de sa chemise. Elle aurait bien voulu les arracher sur le moment. Son dos retrouva la table, ses mains, les cheveux d'Isaac et dans la précipitation, la belle finit par tirer sur sa chemise, faisant tomber sur le sol les deux derniers boutons. Elle quitta ses épaules la seconde qui suivait. Leurs regards se croisèrent une dernière fois, comme pour tout se dire en silence. Elle ne se lassait pas de ses yeux bleus, ni même des traits de son visage et le trouver encore plus beau que la première fois. Encore plus attrayant, même après dix neufs années de vie commune. La flamme était intacte, elle s'était même amplifiée avec le temps. Putain tu me rends dingue. S'il savait que combien l'effet était partagé. S'il savait ... Comme réponse, Ellie attrapa son cou de ses mains, approchant son visage du sien pour refermer ses lèvres sur les siennes, dans un baiser passionnel et pressant. Son corps se colla un peu plus au sien. Sa langue trouva de nouveau la sienne pour une danse endiablée. Elle s'afféra rapidement à déboutonner son pantalon, à lui retirer ce qu'il lui restait de vêtements. Promesse d'une étreinte d'amour. Promesse de retrouvailles certaines. Pour ce soir, seulement pour ce soir. Demain était un autre jour. Celui de la réalité brûlante que quelque chose cloché. Que la vérité lui effleurait dangereusement le bout du doigt, comme ils effleuraient son envie pressante dans son caleçon. Comme sa langue effleurait la sienne avec passion.
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MessageSujet: Re: ♠ when forever was us, ellie (#)   ♠ when forever was us, ellie EmptySam 9 Juin - 1:36


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when forever was us


Les minutes furent longues et surtout cadencées, pendant lesquelles l’un et l’autre avaient baissé les armes pour un soir. Deux corps qui s’affrontent. Deux corps qui s’aiment. Ils auraient fait trembler le casino si la musique ne couvrait pas déjà leurs ébats. Un jeu de cartes éparpillé pour seul témoin, ils s’étaient aimé plus fort que la dernière fois et moins que la prochaine. Trop de jours qu’il n’avait pas senti la poitrine de la brune contre sa peau, qu’il n’avait pas passé ses mains dans le creux de ses reins, senti son coeur battre son le sien. Dans l’intimité de cette salle un peu sombre, il lui avait fait l’amour à la hauteur de ce qu’il ressentait et c’est dans la courbe de son cou qu’il avait soufflé une dernière fois, la respiration courte après cette réconciliation éphémère.

Dans un silence reposant, il avait retrouvé leurs esprits, peu à peu. Comme deux adolescents dans les toilettes du lycée, ils se sont rhabillés en s’échangeant des regards et des sourires maladroits. Ni l’un, ni l’autre ne se doutait qu’il ne s’agissait là que d’une trêve dans ce combat qui oppose une lionne bafouée par le passé et un loup abîmé par le présent. Aller file, j’te rejoins à la maison, une main sur le cul de sa femme, il l’incite à prendre la poudre d’escampette après avoir déposé un baiser dans le coin de ses lèvres. Elle acquiesce docilement et s’engouffre dans la foule, habillée cette fois. Shelby suit ses traces et passe devant Jacob en remettant le col de sa chemise, bien joué champion, le propriétaire des lieux le regard par dessus ses lunettes, la mine amusée et le sourire arrogant. Au moins je baise, moi, un majeur levé et Jacob comprend aisément qu’il ne peut rien ajouter de plus, et s’avoue vaincu, répondant lui aussi du majeur en s’éloignant dans les entrailles du casino. Isaac laisse ses yeux s’échouer sur le déhanché d’Ellie qui quitte les lieux avant de reprendre sa place. Une dernière clope et puis je rentre.

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