Just like fire, burning up the way. + Elena.

Elena Flores

I ain't cooking all day...

les informations en vrac

UN Elena est née au Mexique et a toujours vécu dans une petite banlieue de la ville de Juárez. Ses parents n'étaient pas si riches que cela, mais gagnaient assez pour faire poursuivre les études à leur fille prodige. DEUX Elle a une petite-soeur, Catalina, avec qui elle ne s'entendent pas aussi bien que sa famille ne le veux ; elles ne se ressemblent pas du tout. Elena a aussi un petit-frère, Juan qu'elle s'amuse à appeler Juanito, ce dernier est un vrai cancre, mais un adorable gamin, très drôle malgré ses affaires illégales. TROIS Depuis toute petite, Elena a toujours eu cette capacité d'adaptation peu importe où elle allait. Munie d'un sens de l'orientation qui va à l'extrême, elle ne se perdit jamais. Elena a aussi eut cette maturité, elle savait depuis longtemps que sans études, elle n'allait pas survivre. QUATRE Ses parents l'ont envoyés à Auckland pour étudier la psychologie, Elena a choisie un cursus mineur en anthropologie. CINQ Elle a vite adopté la ville d'Auckland et l'Université. SIX A l'âge de vingt ans, Elena rencontra un militaire avec qui elle eut une fille. Un accident qui entraîna un mariage entre les deux. Elena porta alors le nom de son époux, Wade. SEPT Malgré un enfant, Elena continua ses études doucement et le plus souvent par courriers. HUIT Elena a alors son diplôme au bout de six ans d'études et deux filles mise au monde NEUF mère parfaitement comblée, elle ouvre un cabinet à Auckland avec l'aide d'une amie gynécologue. Leur cabinet occupe donc les services de psychologie et gynécologie. DIX Elena adore lire, elle a d'ailleurs une collection admirable de vieux bouquins. ONZE Elle a accouché d'un petit garçon quelques années après Billie, sa dernière fille.  DOUZE Mère dévouée à ses enfants et femme aux petits oignons pour son mari, Elena vit la vie que toutes femmes au foyer rêvent. Elle est envieuse, elle le sait et l'impose avec joie en faisant partie du club des "mamans d'Auckland". TREIZE Vie heureuse et parfaite dans une petite maison clôturée, elle n'avait rien à craindre. Rien sauf le décès de son mari sur le front il y a vingt-deux ans. QUATORZE seule avec trois enfants, Elena prend une année sabbatique de son travail pour se consacrer à ses enfants. Le vide qu'a laissé son défunt époux est insupportable et elle voit un collègue psychologue. QUINZE Il y a dix-neuf ans, elle encontre Théo, un réalisateur venu d'Hollywood. Les deux se rencontrent suite à une visite commune chez l'ami d'Elena. SEIZE Ils sortent très vite ensemble et Elena semble prendre goût à la vie à nouveau. Ses enfants l'ont plutôt bien accepté, découvrant une mère toute souriante à nouveau. DIX-SEPT Théo emménage chez elle à Auckland avec son fils unique. DIX-HUIT Les années passèrent et Elena épouse Théo en 1998, mais elle ne savait alors pas que les années suivantes, ses enfants la quitteraient tous à cause des deux arrivants. DIX-NEUF Un an après le mariage, Elena eut la naissance d'une dernière fille, venant de Théo, Paige. VINGT Les années passant, son fils partit rejoindre ses soeurs à Island Bay, Elena se retrouve seule avec Théo et les deux autres enfants. Un coup dur pour Elena qui se pose alors des questions sur son mariage avec Théo. VINGT-ET-UN Il y a deux ans, en 2014, Elena demande le divorce et la garde de Paige suite au scandale relatant Théo et une inconnue devenue actrice du jour au lendemain. Elena se doute alors que leur relation date de plusieurs mois voir années et la quarantenaire a de mauvaises appréhensions quant à la jeune actrice. VINGT-DEUX Elena quitte Auckland avec Paige pour s'installer à Island Bay, retrouver ses enfants. Elle achète un petit manoir et installe son cabinet dans une grande pièce du rez-de-chaussée.

aide:

Caractère : Ambitieuse, rancunière, sociable, jalouse, familiale, impulsive, patiente, séductrice, sportive, butée, érudite.

les indiscrétions sur le joueur

Code:

<pris>Jennifer Lopez ›</pris> elena flores

       

 

l'histoire de ma vie

I'm too good for that, just remember that.

  1966 - 1995

Le Mexique était pour moi une maison pendant dix-huit ans. La banlieue où je vivais avec mes parents et ma fratrie n'était pas celle la plus réputée pour ses riches et gentils habitants. Une maison avec cave, clôturé non pas par une barrière blanche et un faux gazon mais par de la terre désertique, quelques broussailles d'herbes et une clôture électrique. On avait un chien, Sidor et ne me demandez pas l'origine de son prénom, je ne le sais pas moi-même, c'était un pitbull noir. Un molosse qui me montrait même les dents. Faut dire qu'on l'a trouvé sur le bord de l'autoroute menant en Californie, mon plus long voyage. Il gardait cependant la maison comme un chef ; de notre quartier, on est ceux qui n'ont jamais reçu le moindre cambriolage. La tranquillité absolue ! Quelle joie de vivre une vie de petite intello dans ce type de quartier. Oui, j'étais fanatique de l'école et de bouquins. Non, mes parents ne baignaient pas dedans comme moi ; mes parents ont des jobs vraiment petits mais supportable. Ma mère bosse dans un magasin de la grande-ville, un magasin de vêtements assez coûteux. Mon père, lui, est dans le chantier comme chef de groupe. Ma fratrie ? Ma petite-soeur, Catalina Ursula Kelsey, est une véritable princesse des lieux des gangsers, son premier petit-ami en était un et avait le double de son âge à l'époque. Mon petit-frère, Juan Pedro Ferdinand, ou Juanito, est le gosse le plus adorable au monde, il est drôle et très taquin. Un gosse adorable malgré qu'il soit dans des affaires assez illicites et secrètes. PPuis vous avez moi, Elena Maria Solen, la fille érudite, la fille prodige. Celle qui réussi le mieux sa vie en étant acceptée à l'Université d'Auckland en Nouvelle-Zélande. Celle qui a fait psychologie et anthropologie. Celle qui a mariée un type un peu plus vieux, un militaire très sexy et gentil, Wade. Celle qui a eut deux filles durant sa période universitaire vivant déjà dans une maison de parfaite femme à soldat. Celle qui a ouvert son cabinet de psychologue avec l'aide d'une amie de promotion gynécologie. Celle qui, d'un sens, a vraiment bien réussi sa petite vie. Mes enfants, les plus adorable, se compose de Maddy, Billie et Joanny, mon dernier enfant et unique fils.  

Oui, une vie des plus charmante. Un foyer souriant. Un mari aimant. Une tarte au four. La vie de la parfaite épouse. Je sors la tarte aux myrtilles -pour faire cliché- du four et la dépose sur la table de la cuisine. Les gants en mousse retirés, on sonne à la porte et je m'en vais ouvrir. Un officier se tient en face de moi et je le reconnais. Je lui souris, l'invitant à entrer mais il rechigne. Je suis perplexe. Tendue. Un de mes enfants se tenant sur le pallier des escaliers. « Madame Wade... Le commandant Wade, votre époux... Je... Toutes mes condoléances. » Le regard baissé, il me tendit ses plaques clinquantes. Ma main sur ma bouche, je fond en larme. Genoux au sol, la main sur la poignée ronde et parfaite ; je maudis cette vie parfaite cachant un poison.

2 ans plus tard.
1997

Le jour de la mort de mon défunt époux est toujours un coup trop dur pour moi. L'année même de sa mort, j'ai tout quitté pour rester avec ma famille. Je ne sors plus. Je travaille d'arrache-pied pour mes enfants et la maison qui coûte cher. Je m'éloigne des appels de ma mère, de mon père et même ceux de Juanito, mon petit-frère. Ma vie est un cauchemar depuis deux ans. En salle d'attente du cabinet d'un ami psychologue, je feuillette un magasine de mode, ne sachant trop quoi en dire. Mon regard se soulève quand l'assistante vient pour appeler le prochain client. Il me semble que cela est mon tour. « Monsieur Davis ? » Ce n'est pas moi. Mis personne ne semble se manifester dans la salle. Alors je me soulève et m'avance vers elle, souriante. « Pardonnez-moi, mais s'il n'est pas là puis-je... ? » L'assistante me regarde et regarde son registre, l'air confuse. « Pardon mais madame Flores, vous n'avez pas de rendez-vous aujourd'hui. » Je suis surprise. Déconcertée aussi. La porte d'entrée s'ouvre en battant et je me retourne pour voir un charmant homme brun. L'assistante est sous le charme et très souriante. On dirait qu'elle est aux anges. Le monsieur passe à côté de nous et demande si le docteur est à l'intérieur. L'assistante hoche de la tête et il entre après un sourire charmeur. Je manque de m'étouffer avec ce faux sourire de don juan. Les nerfs en boules, je défonce la porte et entre dans le bureau de consultation du docteur. « Madame Flores ? » Les deux semblent surpris de me découvrir en furie. L'inconnu me détaille de haut en bas, abaissant ses lunettes de soleil. « Une amie à toi, Franck ? » Le docteur ne répond pas immédiatement. « Une amie et une patiente ! Je pensais qu'on avait un rendez-vous, comme d'habitude ?! » Je prend toujours rendez-vous le jour de la mort de mon ex-mari. Le docteur regarde l'agenda et se mord la lèvre. « Je... pardonnez-moi docteur Flores. Elena. Mon assistante a dû oublier ou j'ai dû oublier d'en mettre un pour cette semaine. » Je respire si fortement qu'on dirait un buffle. Franc a le regard perdu entre le fameux Davis et moi-même. L'inconnu, Davis, éclate de rire et range ses lunettes dans sa poche de veste. « Vous devriez vous voir, tous les deux. Mais c'est bon, Franck, je ne suis venu que pour te saluer alors je vais laisser ma place à la jolie dame. » Je le remercie dans un hochement de tête et il salua Franck avant de s'éclipser, passant si près de moi que son eau de Cologne m’enivre les narines. La porte close, je m'assied et débute ma séance.

En sortant de trente minutes de psychologie sur une psychologue, je fouille dans mon sac-à-main pour donner du liquide à l'assistante, à son guichet ouvert sur la salle d'attente. Je lui glisse les billets et elle les encaisse en cherchant ma petite monnaie. Je soupire, observant la pendule. « Pas la peine de me remercier. » Une voix me susurre si proche de mon oreille. Une voix masculine. Un parfum que je viens de rencontrer. Je me retourne. Monsieur Davis. Je souris, mi faussement, mi sincère. « Merci, c'est vrai que de me laisser votre séance qui n'aurait servit à rien est très gentil. » Petite ironie qui se lit sur les plis de mon visage. Il rigole et me tend une main. « Théo Davis. Enchanté... Elena Flores, me trompe-je ? » Il semble si fier de lui. J'accepte sa main. « Exact. Quel sens de l'ouïe. Vous avez attendu votre tour finalement ? » Il rigole, encore. Je commence à croire que je lui fais un effet. « Mon tour, vous me l'avez pris. Bien que je vous l'ai offert. Non. Je vous attendais. Un café, ça vous dit ? » Et c'est ainsi que je rencontre l'homme qui sut me faire sourire à nouveau. L'homme à qui je prendrais le nom de famille ; Théo Davis.

De nos jours

C'était il y a deux ans que j'ai demandé le divorce d'un mariage qui a duré plus de dix-sept ans. Théo et moi, c'était terminé. Le fait que sa tromperie avec une jeunette devenue actrice par le sexe soit publiée est la raison. La honte s'abat sur moi du jour au lendemain. Mes enfants, tous partit pour Island Bay m'appellent et me réconforte en me rappelant combien ils ne sentaient pas ce nouveau mari. Les voisines se la ramènent avec leur famille parfaite et leur putain de brownie parfait. J'ai pris dix kilos avec la publication. Le divorce fut pas si rude que cela ; Théo aimait sa maîtresse et voulait juste en finir avec moi. Je crois. Mais malgré cela, je l'aime alors bon. Je l'aime parce qu'on a été marié dix-sept ans et la petite pouffiasse qui lui sert de compagne actuelle ne restera pas six ans. Avec l'argent du divorce et les pensions qu'il me verse pour Paige, je suis partie à Island Bay. Achetant ce petit manoir et ayant fait d'une pièce de mon rez-de-chaussée lumineux mon cabinet. Je n'ai pas vendu ma part du cabinet très fleurissant à Auckland. Non. J'ai engagé un jeune psychologue pour prendre ma place tout en gardant mon statut de codirectrice et l'argent que cela me rapporte tous les ans. J'y vais d'ailleurs toutes les fins d'années avec Paige pour la fête du bureau et aussi pour m'occuper des recettes de fin d'année.
Aujourd'hui, un jour comme un autre en Août, la porte sonne et retentit dans toute la maison. C'est vrai. Théo. Théo et Chiara ou Kiara pour les internautes. Depuis un moment, la jeune actrice en pleine montée reçoit des appels et messages de mort. On ne m'a rien dit de plus qu'en savent les tabloïds. Quoi qu'il en soit j'ai accepté de l'héberger un temps, je pense. L'idée ne me plaît pas d'autant plus que c'est la raison de mon divorce et de dix kilos en trop -que j'ai perdu, je vous rassure-. Mais j'aime Théo et l'argent que j'ai investie dans la baraque est celui -en partie- du divorce alors soit.