(joseph) maybe tomorrow the silence between us will carry less weight

joseph abel barclay

never meant for any of it.

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ (un) barclay. si ce nom ne vous est pas inconnu, cela n'a rien d'étonnant. la famille de joseph est propriétaire des banques barclays implantées en nouvelle-zélande et en australie. son défunt père et anglais de pure souche, abel barclay, était l'un des descendants en ligne directe des médicis des temps modernes. il s'est installé en australie par dépit, les banques sur le territoire anglais étant entièrement contrôlées par son frère aîné. après sa mort, sa femme, leah delgado, devenue barclay, a repris le flambeau sans demander son reste. (deux) il a obtenu un diplôme en éco option finances, avant de se re-convertir dans le domaine du septième art. au moins, ses connaissances en la matière lui permettent d'éviter les problèmes de comptabilité qui surviennent un peu trop régulièrement dans les grosses productions. (trois) joseph aurait dû reprendre l'affaire familiale. c'était sans compter la compétitivité de sa demi-sœur, fille issue de l'union entre la mère de joseph et son troisième mari. si leurs rapports sont particulièrement tumultueux, joseph reste tout de même assez attaché à ce qui lui reste de sa famille pour éviter de leur tourner le dos. (quatre) il contacte rarement sa petite sœur ; il est tout de même resté proche de sa mère, qui quant à elle, ne se gêne pas pour lui demander de pistonner les enfants de ses ami.e.s afin que ceux-ci puissent jouer dans ses productions. Ce qu'il refuse de faire, à moins de tomber sur une perle rare (ce qui n'est jamais arrivé en réalité). (cinq) joseph est fier de ses origines anglaises et égyptiennes. (six) d'ailleurs, pour ses trente-cinq ans, il comptait visiter la terre de ses ancêtres, l'égypte. joseph aurait bien aimé que son meilleur ami se joigne à lui. cependant, en l'état actuel des choses, celui-ci n'acceptera jamais de partir avec lui, et il se dit qu'un voyage en solitaire pourrait tout de même s'avérer être enrichissant. alors il est en pleine hésitation. (sept) s'il est connu pour être un homme à femme, il ne l'a jamais vraiment été, à l'exclusion de ses années à la fac. ces années révolues depuis bien longtemps, cela ne l'empêche pas de vouloir encore s'amuser un peu, dans une moindre mesure néanmoins. et là encore, joseph s'est toujours attaché à ne jamais jeter son dévolu sur la femme de ses amis ; qu'il s'agisse de coups de cœur, conquêtes, petites amies, fiancées, épouses. s'il y a bien eu une exception à ce principe, celle-ci lui a coûté bien trop cher pour qu'il se risque à recommencer un jour. (huit) son amour pour le cinéma lui vient de sa grand-mère maternelle, qui a longtemps travaillé sur les plateaux de tournage en tant que costumière il se souvient encore de ses récits édulcorés, de leurs escapades nocturnes au cinéma pour profiter d'une quiétude passagère où il fait bon d'être aux côtés d'un être cher. (neuf) il lui arrive parfois de se retrouver seul dans une salle de cinéma, en souvenir de celle qui a été l'une de ses plus grandes influences dans la vie. il s'agace de toute intrusion durant ces instants paisibles, et répondra sans aucun doute avec humeur à la personne qui se permettra de lui parler. (dix) autrement, joseph est un homme très charmant, ouvert d'esprit et toujours optimiste. cela ne l'empêche pas de se montrer sarcastique si l'occasion se présente à lui, ou bien de se moquer gentiment des proches qu'il affectionne. (onze) grand sportif, il ne se passe pas une seule journée sans qu'il ne bouge de quelque manière que ce soit : course, natation, tir à l'arc, musculation etc. cela lui permet de se remettre les idées en place et d'éviter les burns-outs. (douze) s'il accepte parfois qu'on le surnomme joe, il a horreur de tous les autres diminutifs de son prénom tels que jojo, mojojojo. un roulement d'yeux et un non sec, les seules réactions que vous récolterez de sa part. il considère que joseph est un prénom suffisamment court pour qu'on prenne la peine de le prononcer en entier.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ rami malek</pris> joseph barclay

l'histoire de ma vie

if emotions cost money, i wouldn’t buy any

Sans qu'il ne s'en rende compte, un soupir s'échappa de ses lèvres. Son visage enfoui dans ses mains, il regrettait de ne pas pouvoir en partager la raison avec son frère de cœur, son meilleur ami, avec qui il n'entretenait plus qu'une relation de travail. Et encore, le terme « relation » était un bien grand mot, étant donné que les insinuations sur le passé des deux hommes ne manquaient pas dès qu’ils se retrouvaient en désaccord (ou en accord). L’ambiance n’était plus la même, la lourdeur des silences à chaque fois un peu plus pesante. Néanmoins, Joseph n’avait pas abandonné l’idée de se réconcilier avec Christopher. Peut-être un jour lui pardonnerait-il sa trahison. Peut-être un jour comprendrait-il que le Barclay n’était qu’un humain et en tant que tel, il lui arrivait de commettre des erreurs, aussi terribles fussent-elles. En l’occurrence, devenir l’amant de la femme de son meilleur ami. Mais s’il décidait de ne plus croire à l’éventualité d’un pardon de la part de Christopher, alors que lui restait-il ? Une amitié aussi longue que ses années passées sur cette planète. Évidemment, Joseph n’abandonnait pas ; aussi difficile que pouvait l’incertitude pesant sur l’avenir de leur amitié.

En attendant, le trentenaire s’évertuait à vivre de façon exemplaire, en évitant de mêler femme et alcool ensemble - puisque cela ne semblait résolument pas lui réussir -. Exception faite de Dawn Gaiman. Son autre meilleure amie. Celle qui ne le détestait pas, même si elle n’avait définitivement pas approuvé le comportement de Joseph. Elle le lui avait bien montré d’ailleurs, en débarquant sur le seuil de son appartement comme une furie, en lui tapant littéralement sur la tête. La pauvre Dawn s’était retrouvée mêlée à toute cette sordide histoire, constamment prise entre deux feux tant au niveau personnel que professionnel. Il s’agissait d’une situation bien complexe, et Joseph se sentait désolé pour elle à chaque fois qu’elle se retrouvait à arbitrer un énième échange un peu trop houleux entre le Waltham et le Barclay.

Joseph se gara non loin de l’immeuble de son amie, avant de décrocher l’oreillette Bluetooth et de la déposer dans une petite boîte de rangement prévue à cet effet dans son 4x4. Une bouteille de bon vin en main, il quitta le véhicule en faisant attention à bien le verrouiller pour éviter les mauvaises surprises.

Durant les quelques minutes de marche qui le séparaient de l’appartement de Dawn, le trentenaire réfléchit à la nouvelle excuse qu’il allait bien pouvoir inventer à sa mère cette fois-ci afin de lui opposer un refus à sa demande. Demande d’inclure la fille de l’une de ses connaissances dans l’une des productions de Joseph, ce qu’il refusait catégoriquement de faire. D’un, ce n’était pas fair play vis-à-vis des autres acteur.rice.s qui tentaient désespérément de percer. Le pistonnage, le trentenaire n’aimait pas, et peut-être était-ce d’ailleurs l’une des raisons qui l’avait poussé à quitter le milieu banquier pour privilégier le monde cinématographique.

Il décida toutefois de laisser au lendemain cette question, d’autant plus que le brun venait d’arriver devant l’antre de miss Gaiman. Joseph frappa plusieurs coups, afin qu’elle vienne lui ouvrir. « Quelqu’un a demandé du vin français par ici ? » dit-il lorsque Dawn apparut dans l’embrasure de la porte, sans lui laisser le temps de l’accueillir convenablement. Quoique… après toutes ces années passées à se côtoyer, la brune avait sans aucun doute pris l’habitude des arrivées impromptues de Joseph, mais aussi et surtout de son sarcasme. Un talent qu’il tenait d’une grand-mère particulièrement cynique et au sens de l’humour assez dark. « Prête pour une soirée de folie ? » finit-il par ajouter, avec un petit rire moqueur. La soirée prévue n’avait pourtant rien de très fou : s’avachir sur le canapé du salon, regarder un film, se goinfrer de malbouffe relativement saine (si l’on pouvait la qualifier comme tel) et vider une ou trois bouteilles d’alcool. Rien d’extraordinaire. Juste une soirée entre amis.