l'histoire de ma vie
Laisse tes sens glisser vers ces délices tentatrices
Le problème avec Cherry, c’est que personne ne sait ce qui s’est passé dans sa vie. Elle semble parfois raconter quelques morceaux de sa vie mais lorsqu’on croise les informations ne sont pas toujours les mêmes. Est-ce pour remonter le moral d’une personne ou d’une autre ? Donner une impression d’importance ? Peut-être que dans les multiples passages qu’elle raconte ou plutôt invité, il y a un fond de vérité. Il est peut-être intéressant de s’intéresser les informations qu’elle a dispersées.
- Elle a passé son enfance près d’un lac en Allemagne, en se levant elle adorait la vue du lac mélangée à celle des montagnes, quand sa famille a déménagé, elle s’est promis d’acheter une maison semblable dès qu’elle le pourrait, ne fusse que pour les vacances.
- Lorsqu’elle était petite, elle se souvient de sa mère qui pleurait mais elle ignorait pourquoi. Elle tentait de sourire à chaque fois qu’elle arrivait dans la pièce, même si elle voyait ses yeux bouffis. Elle ne se souvient pas avoir su pourquoi un jour.
- Elle a perdu ses parents, à son adolescence/dans son enfance et a été éduquée par ses grands-parents dans un petit village non loin de sa maison près du lac.
- Elle se souvenait que régulièrement, ils passaient la frontière pour des courses, voir des personnes, même pour un repas. Elle se souvient d’un pays avec des paysages dignes de carte postal ou de conte de fée même si elle préférait son paysage de rêve dans sa petite maison.
- Elle se souvient de long trajet en voiture lorsqu’ils devaient aller en ville. Elle s’endormait régulièrement dans la voiture et à mis longtemps à se souvenir du trajet.
- Elle a très rapidement pris son indépendance pour faire ce qu’elle voulait faire de sa vie même si elle aimait beaucoup sa famille, ceux-ci n’ont jamais vraiment compris ses choix et n’acceptait pas toujours tout ce qu’elle était.
- Elle a obtenu son permis de conduire à l’âge minimum légal dans le pays où elle vivant. C’était, pour elle, une obligatoire pour son indépendance et sa survie.
- Son père était un homme impatient qui ne supportait pas qu’on lui dise non. Il était aussi très exigent. Parfois, elle ajoute qu’il était maniaque et qu’il lui arrivait d’avoir de grosse colère.
- Plus jeune, elle avait peur de beaucoup de chose mais elle a eu un déclic un jour et s’est forgé le caractère qu’on lui connait aujourd’hui. Parfois le déclic est dû à une relation passée, parfois son père, parfois une personne de sa famille.
- Sa grand-mère était une femme de poigne qui n’avait pas peur de dire ce qu’elle pensait peu importe à qui et quel apparence il pouvait avoir. C’était aussi une femme forte, indépendante et très belle, souvent on la pensait beaucoup plus jeune. Elle était une sorte de modèle pour elle et continue à honorer sa mémoire par ce qu’elle est au présent.
- Lorsqu’elle est arrivée en Nouvelle-Zélande, même si elle avait déjà sa réputation, elle avait encore plein de chose à prouver dans ce nouveau pays.
- Elle dit que les paysages qu’elle voit ici, lui rappellent ceux de sa vie avant indépendance/enfance/adolescence.
L’histoire qu’elle ne dit pas :
Néyla est née dans la commune de Schönau am Königssee en Allemagne à la frontière autrichienne. La commune était assez loin de la grande ville allemande, il fallait un peu plus d’une heure de route pour s’y rendre pour certaines nécessités ce qui faisaient que les enfants finissaient souvent par s’endormir sur la route. Les parents préféraient dont aller en Autriche ou la grande ville la plus proche était seulement à une petite demi-heure de route.
Lorsqu’elle avait 6 ans, elle devint grande sœur d’un petit garçon nommé Alexander. Même si au début, elle pleurnichait beaucoup parce qu’il l’empêchait de dormir la nuit, elle l’adorait.
Elle a donc grandi dans cette commune idyllique, à côté du lac Königssee, dont elle en avait la vue tous les matins accompagnée de celle des montagnes Watzmann. Une vue absolument merveilleuse qu’elle avait jusqu’à ses 11 ans jusqu’au déménagement dans le centre du village. De sa nouvelle maison, elle avait cependant une très jolie vue et continuait à voir les paysages magnifiques qui faisait son « coin de pays » et ses routes régulières. Elle se promit de tout faire pour acheter un bien qui avait cette vue qu’elle avait enfant, même si ce n’était qu’un petit cabanon pour les vacances.
Les choses n’ont jamais été très roses entre les parents de la jeune fille, du moins dans ses souvenirs. Son père était un homme dur, qui pouvait paraître froid, exigeant et impatient. Il ne comprenait pas vraiment qu’un enfant puisse faire des erreurs, il voulait la perfection tout de suite. Et en plus de ça, il était un tantinet maniaque et ne supportait pas qu’un seul jouet traine à terre. S’il en voyait un, il criait et tapait dans les murs, effrayant les enfants. Ce qu’elle ne sut pas, c’est que son père trompait sa mère dès que l’occasion s’en présentait. Cette dernière pardonnait à son mari, pensant à ses enfants, ne disaient rien et tentait d’aller pleurer en cachette bien que parfois elle fut surprise. Elle trouvait toujours une raison pour rassurer les enfants quand il la voyait dans cet état.
Lorsque Néyla eut 11 ans, sa mère quitta son mari pour aller vivre chez ses parents avec les deux enfants. Les deux enfants ne revirent plus leur père depuis. La maman n’avait plus la force de jouer son rôle, épuisée par les épreuves de la vie, elle avait sombré dans une dépression. Ils furent donc éduqués par les grands-parents pendant plusieurs années bien que la mère tentait de faire des efforts et de ne pas abandonner son rôle de mère de famille. Quand elle est arrivée, elle avait peur des cris, des mouvements brusques, de beaucoup de chose en fait, son père l’avait effrayé de beaucoup de chose avec sa violence, pas contre eux physiquement mais ses cris, les objets cassés,... Et puis elle a constaté que même si sa grand-mère criait un bon coup, c’était fini après et elle pouvait avoir un câlin quand même. Au fur et à mesure, elle apprit à connaître une ferme de poigne, capable de tenir tête ouvrier buté et un peu macho de la région. Elle disait toujours ce qu’elle pensait, peu importe qui elle avait en face. Néyla avait une grande fascination pour cette femme, elle a fait en sorte de devenir comme elle et n’avoir peur de rien, ni de personne. Depuis son arrivée avec sa mère, régulièrement, sa grand-mère, Cheryl, les emmenaient toutes les deux pour des « voyages » entres filles : Restaurant, natation dans le lac, spa, manucures, juste pour prendre du temps pour soi. Un autre détail qui avait marqué la petite fille, les femmes de sa famille étaient très belle, même si sa mère se laissait aller elle l’était et les regards se tournaient souvent sur elle mais pas parce qu’elle était la cocue, la femme divorcée, parce que malgré sa mine épuisée, son manque de soin, elle restait très jolie. Et c’était pareil pour sa grand-mère, beaucoup de regard se tournait vers elle qu’elle gratifiait d’un sourire qui disait « je suis inaccessible » parce qu’elle n’avait que son grand-père dans sa vie.
Dès qu’elle eut l’âge légal pour apprendre à conduire, soit 17 ans elle commença à apprendre à conduire, elle voulait voir le monde que lui avait tant décrit sa grand-mère, c’était presque devenu vital pour elle, voyager, voyager seule. Elle savait aussi qu’elle ne pouvait pas compter sur sa mère qui ne voulait pas toucher un volant et sa grand-mère qui disait qu’elle était grande et pouvait se débrouiller pour déplacer, voulant faire de sa petite fille une femme forte et indépendante.
La jeune fille a rapidement compris ce qu’elle voulait faire de sa vie : Faire tourner les têtes comme les femmes de sa famille. Sauf que pour sa grand-mère, ce n’était pas un métier. Elle était farouchement opposée à ce qu’elle devienne ce genre de femme, elle rêvait d’étude pour elle, d’une vie tranquille et qu’elle rencontre une personne bien pour elle. Sauf que l’enfant ne voulait pas en entendre parler. Et depuis qu’elle avait vu une effeuilleuse lors d’un job étudiant, elle avait rêvé de faire ce métier. Elle s’était entrainé dur, s’était imposé du sport et s’était renseigné pour voir toutes les possibilités. Suite à une grosse dispute avec sa grand-mère, Néyla parti de chez ses grands-parents pour aller vivre seule. Bien que la hache de guerre ait vite été enterrée entre les deux femmes qui s’adoraient, elle n’est pas revenue vivre avec eux même si elles prenaient des nouvelles de l’autre et de la famille. La grand-mère ne comprenait et n’acceptais pas son choix. Elle lui disait souvent qu’elle s’en fichait si elle préférait les femmes, si elle voulait changer de sexe mais effeuilleuse, se dénudé pour le plaisir des hommes, c’était hors de sa conception.
Elle prit le pseudo de Cherry, n’avouant pas ce détail à sa grand-mère parce que c’était pour elle une forme d’hommage mais pour la vieille femme, elle se serait probablement mise en colère. Et a n’en douter, elle aurait dit qu’elle ne voulait certainement pas avoir inspiré ce genre de métier.
Lorsque Néyla eu 28 ans, son frère mourut dans un accident de rallie. Elle en était folle de douleur mais refusa de se montrer abattue, elle allait se battre deux fois plus fort, monter plus haut et toucher les étoiles pour approcher un peu plus de la nouvelle demeure d’Alexander. Peu de temps après ça, elle partit en Nouvelle-Zélande à la conquête de nouvelle gloire. Elle a tout de suite apprécié les paysages qui lui rappelaient ceux de son enfance tant chérie.
Depuis, elle a obtenu assez d’argent pour obtenir sa petite maison en bordure de lac et des montagnes pour les vacances en Allemagne et sa petite maison avec un paysage semblable dans son pays d’adoption. Même si cela n’a pas été facile pour obtenir tout ça. Elle juge aussi s’approcher assez près des étoiles, rendre hommages à sa grand-mère décédée il y a quelques années avec sa façon de faire mais elle n’a pas encore trouvé l’amour de sa vie, peut-être son seul regret au final.
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Sujet: Cherry l'effeuilleuse (
