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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis

tout est parti d'un simple match sur lovemaker,
mais jusqu'alors elles ne se sont jamais rencontrées dans la vie réelle
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 never grow up, it's a trap (evan)

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MessageSujet: never grow up, it's a trap (evan) (#)   never grow up, it's a trap (evan) EmptyJeu 7 Juin - 16:33

never grow up, it's a trap !
evan & sean

Nouvel appartement, nouvelle vie. Tout juste emménagé entre ces murs avec la mise en vente de l’ancien appartement dans lequel était renfermé un bon nombre de nos souvenirs ensemble, ceci me permettait de trouver un second souffle. Du moins, je souhaitais y croire sachant pertinemment que l’oublier ne risquait pas d’arriver. Celle-ci avait marqué définitivement ma vie en lui donnant un autre sens. Seul l’avenir pouvait me dire si je me trompais ou non. Dans tous le cas, cette nouvelle habitation était telle une page blanche sur laquelle tout m’était possible d’écrire. Il ne me manquait plus qu’à le vouloir. Justement, c’était mon but pour ne plus ressasser le passé et retrouver ma mélancolie. Ce sentiment était un réel poison avec lequel il me serait impossible de tourner la page et voir de l’avant d’où pourquoi il était nécessaire que je sorte de ma routine quotidienne également installée depuis plusieurs mois déjà, depuis ma séparation avec Avery. Il me restait encore quelques cartons à déballer et des affaires à ranger. De plus, il fallait que je réfléchisse à la décoration de l’appartement. Je ne m’y connaissais absolument pas, j’espérais donc avoir de l’aide de la part de mes proches, peut-être ma sœur à condition qu’elle ne me propose pas du rose ! Au risque que je fasse de l’urticaire. Il faudrait alors que je fasse appel à une décoratrice d’intérieur pour s’en charger puisque c’était bien le cadet de mes soucis. Néanmoins, il fallait que je me sente un minimum chez moi. Si ça n’aurait été que moi, quelques coups de pinceaux et des posters de groupe de rock sur les murs auraient fait l’affaire, mais je doute que cette décoration plaise à mon entourage me rendant visite en plus de ne pas être de mon âge, de quoi faire penser à une chambre d’adolescent. Avant tout, terminer l’emménagement. Besoin d’un bol d’air après quelques heures passées dans les cartons, d’autant que quelques rayons de soleil s’étaient montrés ce jour-là. Dans ce nouvel élan, je souhaitais reprendre le sport. Alors, je me préparais pour faire une course à pied avant de commencer à faire de petites foulées dans les rues de la ville. Arrivé devant le parc municipal, je n’hésitais par à emprunter ses chemins tout en continuant ma course. Rien ne m’arrêtait jusqu’à ce que mon attention se porte sur un jeune homme jouant avec un petit garçon. Quelque chose d’ordinaire, pourtant le visage du jeune homme m’avait l’air familier. Je m’en rapprochais pour en être certain avant d’essayer de l’interpeller : « CANARD ! » Voyant qu’il ne réagissait pas tant que ça, je décidais de me rapprocher davantage de lui pour m’assurer que je ne me trompais pas sur la personne en essayant de reprendre mon souffle après cette course. Au fur et à mesure de m’avancer vers lui, je me rendais compte qu’il s’agissait bel et bien de mon cousin s’étant volatilisé plusieurs années déjà comme un voleur de la ville, en quelque sorte. « Canard … » soufflais-je à sa proximité avec un sourire malicieux. Suite à ça, après que celui-ci s’était retourné, je rétorquais : « Ça fait longtemps ! » Certes, je ne semblais pas plus étonné que ça de le voir parce que j’avais eu vent de son retour par son frère qui l’avait appris par ses parents. Jetant un regard vers le petit garçon, je le saluais tout sourire : « Salut bonhomme. » Avant de regarder de nouveau Evan et lui faire une réflexion pour en savoir plus : « T’es entrain de faire du baby-sitting ? »
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MessageSujet: Re: never grow up, it's a trap (evan) (#)   never grow up, it's a trap (evan) EmptyJeu 21 Juin - 16:33

never grow up, it's a trap !
evan & sean

il fait beau, aujourd'hui. tu en as profité pour proposer à judith d'emmener un peu félix avec toi, au parc, pour pouvoir passer un peu de temps avec lui. t'as besoin de te rapprocher du garçon, tu ne pensais pas un jour pouvoir te sentir aussi proche d'un enfant. du tien. mais les choses en changées, en si peu de temps. tu fermes les yeux un instant et te mords l'intérieur de la joue, tenant la petite main de ton fils entre tes doigts, pour traverser la rue. un ballon dans la seconde main, tu laisses félix partir en courant dans le parc, une fois certain qu'il ne peut rien lui arriver. tu retiens un petit soupir quand il t'appelle pour le rejoindre, parce que tu es trop lent à son goût. un sourire se dessine sur tes lèvres et tu lances la balle en sa direction, jouant avec lui avec plaisir. les minutes passent sans que tu n'y fasses trop attention. tu te mords l'intérieur de la joue en entendant une voix, au loin, familière, mais tu n'y prêtes pas plus attention que ça, pas franchement concentré sur autre chose que sur la petite tête brune qui te court autour. canard... et tu sais très bien de qui il s'agit avant même de te retourner. et de te trouver face à face avec sean. tu fronces légèrement les sourcils. ça fait longtemps ! tu te pinces brièvement les lèvres. salut, sean. tu réponds simplement, en enfonçant tes mains au fond de tes poches. tu te mords l'intérieur de la joue. salut bonhomme. tu tournes la tête vers félix, qui vient rapidement dans tes jambes, sans doute un peu intimidé. t'es entrain de faire du baby-sitting ? j'ai une gueule à faire du baby-sitting ? tu demandes en arquant un sourcil, avisant rapidement le brun en face de toi. sean, c'est ton cousin, mais t'as jamais été trop proche de lui. il a toujours été plus proche de scott. tu retiens un soupir à cette pensée. tu glisses tes doigts dans tes cheveux et tu observes sean quelques instants. de toute manière, toute la famille devrait bien être au courant. c'est ... félix. mon fils. tu termines par souffler simplement. félix qui s'est un peu éloigné pour taper dans le ballon. tes doigts glissent dans ta nuque et tu gardes un œil sur lui pendant de longues secondes. tu relèves la tête vers sean, conscient que maintenant tu vas devoir répondre à toutes les questions qui vont avec cette situation à laquelle toi-même, tu ne t'attendais pas. tu te pinces brièvement les lèvres. t'as envie de fumer. mais pas devant ton fils. c'est un truc auquel t'as envie de te tenir. et puis ça ne te fera pas de mal de diminuer un peu ta consommation de tabac.
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MessageSujet: Re: never grow up, it's a trap (evan) (#)   never grow up, it's a trap (evan) EmptyJeu 5 Juil - 17:42

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evan & sean

Voilà un moment, pour ne pas dire longtemps, que je m’étais désintéressé du sport. Plus le temps, plus l’envie entre le travail et mes tracas. Cette fois-ci, l’envie de m’y remettre était présente. D’autant que je souhaitais réellement prendre un nouvel élan après ce divorce. N’importe quelle discipline, du surf en passant par le rugby, pouvait faire l’affaire pour m’aider à avancer mentalement, en plus de me remettre physiquement d’aplomb. Après tout, ça ne pouvait pas me faire de mal. De plus, la météo s’y prêtait malgré la saison hivernale. Toutes les conditions étaient là, d’où pourquoi je m’étais préparé sans hésiter pour faire un footing. Plus tôt, je ne pensais pas être distrait dans ma course jusqu’à tomber sur une silhouette familière qui m’arrêtait net avant de me rendre compte qu’il s’agissait bel et bien de mon plus jeune cousin, Evan. Au premier abord, il semblait seul dans le parc de la ville. J’essayais de l’interpeler à quelques mètres pour manifester ma présence. Aucune réponse de sa part. Alors, je décidais de me diriger vers lui. Cependant, à force de me rapprocher, je prenais ainsi conscience qu’un jeune garçon, haut comme trois pommes, jouait avec lui. Cela n’allait pas m’arrêter pour venir le saluer et prendre quelques nouvelles après tout ce temps. A sa proximité, après l’avoir salué à ma façon, il réagissait enfin. « salut, sean. » me répondait-il avec toujours cette même attitude le collant à la peau. Cette nonchalance le poursuivait depuis son adolescence, depuis qu’il a commencé à se rebeller. Peut-être se comportait autrement avec son entourage autre que sa famille. Ça ne m’étonnerait pas, sachant qu’il n’était pas tant attaché à sa famille. Je m’intéressais ensuite au petit garçon, me demandant ce qu’il faisait avec Evan. J’en déduisais très vite qu’il faisait là du baby-sitting. « j'ai une gueule à faire du baby-sitting ? » De quoi me faire comprendre à sa manière que je faisais fausse route. Après toutes ces années, je m’étais fait à son vocabulaire. « T’as peut-être besoin d’argent, après tout. » lui répondais-je sur le ton de l’humour. Autant rire pour éviter une atmosphère pesante. Aussitôt, il me rétorquait : « c'est ... félix. mon fils. » Cette confession inattendue me laissait sur le cul. Du moins, façon de parler. D’ailleurs, l’expression sur mon visage en disait long. A moins que ceci était plutôt un mensonge de sa part pour me faire payer en quelque sorte ce surnom ridicule dont je lui attribue depuis plusieurs années déjà en référence au vilain petit canard, le mal-aimé de la famille. Pendant quelques instants, je restais silencieux avant de lui demander : « C’est une blague ? » Peu de chance que ceci soit une blague en voyant sa tête. De plus, celui-ci n’avait pas pour habitude de m’en faire. Il fallait donc qu’il m’en dise davantage, ce que je lui partageais. « Je pense qu’il va falloir que tu m’en dises plus pour que je comprenne. » Inconsciemment, je jetais un regard en direction du jeune garçon. Ce bonhomme était très jeune, mais Evan allait sans doute beaucoup m’en raconter à son sujet. « Peut-être s’installer sur un banc prés de l’aire de jeux pour qu’il puisse jouer pendant qu’on discute. » De nouveau, je regardais Felix entrain de jouer avec son ballon. « C’est vrai qu’en le regardant de plus prés, on dirait toi quand t’étais môme. » Après cette remarque, je n’en oubliais pas de lui rappeler : « Tu vas devoir m’expliquer comment il est arrivé là. » Me rendant compte que cette phrase pouvait être comprise autrement, je me reprenais : « Je sais comment on fait les bébés, bien sûr. » disais-je tout en le regardant.
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MessageSujet: Re: never grow up, it's a trap (evan) (#)   never grow up, it's a trap (evan) EmptySam 7 Juil - 13:40

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sean. ton cousin. duquel tu n'as jamais vraiment été proche, ce dernier étant bien plus amical avec scott, ton frangin. tu manques un long soupir, tu sais pas totalement comment réagir, alors tu préfères user de cette nonchalance qui te caractérisait bien, quand t'étais ado. tu sais pas totalement si c'est encore le cas, mais cette-fois, c'est plus ou moins volontaire. et puis, de toute manière, tu n'es pas non plus enthousiasmé de tomber sur le brun. tu te pinces brièvement les lèvres, fronçant un peu les sourcils quand il te parle de baby-sitting, après avoir avisé la présence de félix dans tes jambes. t'as peut-être besoin d'argent, après tout. tu hausses vaguement les épaules et te pinces les lèvres. plutôt faire des heures supp que de garder des gosses. tu marmonnes, t'aimes pas ça, les gosses, à la base. mais c'est pas pareil avec félix. c'est ton fils, et tu le trouves bien trop adorable, ses mèches tombant parfois sur son front et son regard grand ouvert sur le monde qui l'entoure. ce dernier c'est un peu éloigné pour jouer avec le ballon que tu as apporté. tu termines par lui dire, à sean. c'est pas vraiment comme ça que tu imaginais cette révélation, mais bon. tu restes neutre, même face à son étonnement. c'est une blague ? tu arques un sourcil, lui lançant un regard qui veut tout dire. t'as vraiment l'air de rire, là ? tu viens glisser tes doigts contre ton visage, la barbe de trois jours prenant place sur tes joues. tu manques un léger soupir. je pense qu'il va falloir que tu m'en dises plus pour que je comprenne. tu hoches faiblement la tête, suivant le regard de sean en direction de félix. sans doute, oui. tu réponds doucement, un peu moins agressif qu'avant. peut-être s'installer sur un banc prés de l'aire de jeux pour qu'il puisse jouer pendant qu'on discute. tu approuves d'un nouveau signe de tête. c'est vrai qu'en le regardant de plus prés, on dirait toi quand t'étais môme. tu vas devoir m'expliquer comment il est arrivé là. tu fronces un peu les sourcils face à la formulation du brun. je sais comment on fait les bébés, bien sûr. un léger sourire vient étirer le coin de tes lèvres. alors tu vois la petite graine ? tu demandes pour le taquiner un peu. après tout, t'es plus cet ado qui a quitté la ville, si ? t'en sais rien, au fond. tu te mords l'intérieur de la joue et quand félix se tourne vers toi, après quelques secondes, tu lui désignes l'aire de jeu un peu plus loin. tu viens ? tu demandes à sean en te dirigeant vers cette dernière, tes mains dans les poches, suivant le garçon des yeux. tu fais un croché pour récupérer la balle, avant de venir t'installer sur un banc de libre, non loin des jeux installés pour les enfants. tu dois t'en douter, mais c'était pas vraiment prévu. tu souffles à ton cousin, quand il vient s'asseoir à son tour. tu viens poser la balle à tes pieds et, encore une fois, tu luttes contre cette furieuse envie de cigarettes. j'ai rencontré sa mère y'a un peu plus de quatre ans, en haïti. tu commences à expliquer, te pinçant brièvement les lèvres en pensant à judith et à votre histoire. tu lui racontes votre histoire, en grande partie. ces mois passés aux côtés de la jeune femme, votre aventure, et cette peur que t'as eu de t'attacher. et je t'interdis d'te foutre de ma gueule. tu marmonnes, de nouveau sur la défensive. parce qu'ouai, t'étais vraiment flippé que de t'attacher autant à quelqu'un, après tant d'années sans repères stables. tu relèves la tête vers félix, au loin. j'suis revenu quatre ans plus tard. mais bon, c'était déjà bien trop tard, mh. j'ai appris par une ancienne connaissance qu'elle n'avait pas attendu bien longtemps avant de rentrer chez elle. et il se trouve que c'est d'ici qu'elle vient. tu soupires un peu et tes doigts glissent dans tes cheveux. donc je suis revenu. et c'est à ce moment que j'ai appris que j'avais un gamin qui va fêter ses quatre ans en octobre. tu conclus dans un léger soupir, parce qu'ouai, y'a quelques mois encore t'étais même pas au courant de ça. tu omets de souffler le nom de jude à sean, et aussi de lui dire qu'elle est de nouveau enceinte. tu te grattes distraitement la joue, retenant un petit soupir, venant poser tes coudes au niveau de tes genoux, légèrement penché en avant.
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MessageSujet: Re: never grow up, it's a trap (evan) (#)   never grow up, it's a trap (evan) EmptyJeu 26 Juil - 15:03

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Même si mon plus jeune cousin ne semblait pas enchanté de me retrouver après ces années, je comptais bien lui tirer quelques informations. Avant ça, je préférais le charrier. Cela m’avait manqué. « plutôt faire des heures supp que de garder des gosses. » Par cette phrase, il me faisait comprendre qu’il préférait faire tout autre chose que de devoir s’occuper d’un mioche contre de l’argent en retour. Cet avis était partagé, les mômes très peu pour moi. Cependant, cela ne me disait pas pourquoi il était avec cet enfant alors je me mettais à m’imaginer divers scénarios. Ce bonhomme était sûrement l’enfant d’un proche dont il s’était proposé de garder pour apporter son aide, après tout. Cette conclusion était loin d’être la vraie raison. Il ne me faisait pas attendre plus longtemps en me dévoilant que Felix n’était autre que son fils. Cette confession me laissait bouche bée avant de me dire qu’il s’agissait sans doute d’une plaisanterie, mais voyant le visage peu expressif de mon cousin, j’en oubliais vite l’idée. Dorénavant, il était dans l’obligation de m’apporter des réponses, ce que je lui partageais. « sans doute, oui. » Pour ça, je lui proposais de s’installer sur un banc prés de l’aire de jeux pour pourvoir discuter en toute tranquillité pendant que le petit s’amuserait. Il approuvait par un signe de tête. Alors, je lui expliquais que je tenais à savoir comment il en était arrivé là. Me rendant compte du double sens de ma phrase, je reformulais mes propos, mais Evan était finalement d’humeur à plaisanter. « alors tu vois la petite graine ? » A ce moment, je lui faisais les gros yeux. Il n’allait tout de même pas me raconter comment étaient faits les bébés ?! Voyant le petit sourire au coin de ses lèvres, je saisissais rapidement qu’il allait m’éviter ça. « tu viens ? » Après m’en être remis, en quelque sorte, nous nous dirigions vers un banc. Félix ne s’était pas fait prié en courant vers l’aire de jeux. Installé sur le banc, je n’attendais plus qu’il me dévoile son histoire liée à ce bonhomme. « tu dois t'en douter, mais c'était pas vraiment prévu. » Ça, je m’en doutais un peu. Mon impatience commençait à se manifester par quelques mimiques. A croire que tel un gamin, j’attendais après mon histoire. Celle-ci finissait par arriver. « j'ai rencontré sa mère y'a un peu plus de quatre ans, en haïti. » Ce début avait tout l’air d’une histoire d’amour à l’eau de rose sorti tout droit d’un bouquin ou même un film. D’ailleurs, je ne me trompais pas puisqu’il n’hésitait pas à me faire cette remarque : « et je t'interdis d'te foutre de ma gueule. » Avec cette réflexion, il me tendait une perche. Pour éviter de le braquer, je lui faisais qu’une petite observation : « C’est touchant tout ça. » disais-je sur le ton de l'humour, bien que je pouvais quelque peu le penser. Après ça, il continuait à me confier son histoire. « j'suis revenu quatre ans plus tard. mais bon, c'était déjà bien trop tard, mh. j'ai appris par une ancienne connaissance qu'elle n'avait pas attendu bien longtemps avant de rentrer chez elle. et il se trouve que c'est d'ici qu'elle vient. » Pour être un hasard, ça en était bien un. Ces deux-là s’étaient rencontrés à l’autre bout du monde alors qu’ils venaient du même petit coin. Je ne pouvais m’empêcher de lâcher un petit ricanement. « Ça c’est drôle ! » D’un côté, si elle vivait bel et bien dans cet endroit, je la connaissais sans doute ou peut-être pas. Je comptais bien lui demander son identité, mais il me devançait en concluant son histoire. « donc je suis revenu. et c'est à ce moment que j'ai appris que j'avais un gamin qui va fêter ses quatre ans en octobre. » Quatre années s’étaient déjà écoulées, ce gamin semblait si petit à mes yeux. Plusieurs questions me traversaient l’esprit, je me décidais à lui poser une première question. « Donc, t’as décidé de l’assumer ? Ou tu réfléchis encore ? » Au fond, ça semblait tant de responsabilités d'élever un enfant. J’enchainais ensuite sur une autre question. « C’est quoi le prénom de la demoiselle dont t’es tombé amoureux ? » finissais-je par en conclure en ayant vu son comportement lorsqu’il me racontait cette histoire. D’autant plus, ça ne pouvait qu’être ça pour être de retour en ville. Je ne voyais pas d'autres explications. « Je la connais, peut-être. » Même si je ne la connaissais pas, il ne me suffisait qu’à me renseigner grâce à mes contacts pour mettre un visage sur le prénom qu’il allait me donner. Du moins, j’espérais.
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MessageSujet: Re: never grow up, it's a trap (evan) (#)   never grow up, it's a trap (evan) EmptyLun 30 Juil - 15:06

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tu ne t'attendais clairement pas à le croiser. encore moins, alors que, pour une fois, tu t'es décidé à passer un peu de temps avec félix. tu essayes de le faire le plus souvent possible, de construire un lien avec le garçon de bientôt quatre ans. c'est important pour toi. ça ne l'a jamais spécialement été, mais maintenant, c'est important. tu te pinces les lèvres, fronces un peu les sourcils face à sean, tandis que tu retiens un petit soupir. ça risque d'être long, de lui expliquer toute l'histoire. long et compliqué à comprendre, parce que même toi, tu sais pas pourquoi tu t'es barré. t'as pris peur, c'est la première fois que tu t'attachais vraiment à quelqu'un, après tout. tu te mords l'intérieur de la joue et vous vous dirigez tranquillement en direction de la petite aire de jeu, pour que félix puisse se défouler. et pour que tu puisses garder un œil sur le garçon. tu glisses tes doigts sur ton visage, observant ton fils durant quelques minutes. il s'est déjà fait des copains, avec qui il commence à jouer. tu n'entends pas tout, mais il y a l'air d'avoir un château, constitué de la petite plateforme du toboggan. et ils doivent libérer une petite fille. tu te pinces les lèvres, impressionné par l'imagination des enfants. cette période te semble si lointaine. tu retiens un soupir, termines par te redresser vers sean, pour lui raconter comme tu en es arrivé là. c’est touchant tout ça. tu fronces légèrement les sourcils et te mords l'intérieur de la joue, retenant un petit soupir tandis que tes doigts glissent dans ta nuque, avant de continuer ton récit en lui soufflant que finalement, tu as appris que judith venait elle aussi d'island bay. une coïncidence à laquelle tu ne t'attendais pas du tout. et toi t'étais près à partir à l'autre bout du monde pour la retrouver. tu n'as eu qu'à rentrer à la maison. ça c’est drôle ! tu esquisses un petit sourire. ouai tu souffles en souriant un peu, secouant la tête de gauche à droite. c'est pour ça que t'es revenu, après tout. tu ne vas le cacher à personne, ce n'est certainement pas pour un quelconque membre de ta famille. tu retiens un petit soupir. donc, t'as décidé de l'assumer ? ou tu réfléchis encore ? c'est quoi le prénom de la demoiselle dont t'es tombé amoureux ? je la connais, peut-être. tu te pinces les lèvres. je sais pas. il est adorable. et puis ... ça reste mon fils ? je peux pas juste, ignorer son existence, maintenant. alors j'essaye d'être un peu présent. mais c'est compliqué. tu murmures faiblement en te mordant l'intérieur de la joue. ouai, tu peux pas juste, faire comme si de rien n'était. tu retiens un petit soupir et tu relèves le regard vers le garçon, qui continue de jouer avec ses nouveaux amis. tu restes silencieux quelques instants. elle s'appelle judith. tu souffles doucement. tu ne sais pas du tout si il la connaît ou non. tu retiens un petit soupir et, finalement, un sourire vient se dessiner sur tes lèvres en pensant à la jeune femme. tu te mords l'intérieur de la joue quelques instants. et toi, quoi de neuf ? tu demandes finalement au brun, venant prendre des nouvelles malgré tout.
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MessageSujet: Re: never grow up, it's a trap (evan) (#)   never grow up, it's a trap (evan) EmptyDim 26 Aoû - 14:46

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Après tout, élever un enfant ça relève de la réflexion, d’où pourquoi je préférais questionner Evan à ce propos. Même si des personnes peuvent montrer une certaine fibre parentale à l’égard d’autres enfants, il faut être inconscient pour ne pas y regarder à deux fois avant de se lancer dans cette aventure entre le temps à lui accorder pour s’en occuper et l’éduquer en plus de ça, et l’argent pour subvenir à ses besoins, ça peut vite devenir un gouffre financier ! A mes yeux, ça n’apporte rien. D’autant qu’un têtard ça ne ressemble à rien, ça sent mauvais, ça n’a aucune intelligence et ça ne réclame qu’une chose à longueur de temps, son casse-dalle ! Ça ne fait que bouffer ton énergie, en fait. Pis c’est toute une responsabilité. Je serais incapable d’assumer un enfant, déjà que mon travail à côté m’en demande beaucoup ! Devenir père, très peu pour moi. A l’inverse, peut-être que mon cousin était prêt à accepter cette responsabilité. « je sais pas. il est adorable. et puis ... ça reste mon fils ? je peux pas juste, ignorer son existence, maintenant. alors j'essaye d'être un peu présent. mais c'est compliqué. » Il semblait être envouté par la frimousse de son fils. Derrière le visage angélique des enfants se cache un démon, en réalité. Néanmoins, il avait le mérite de ne pas le renier. Dans cette situation, j’en doute faire de même. « C’est sûr que j’aimerais pas être à ta place. » finissais-je par souffler en m’envisageant dans ce contexte complexe avant de revenir très vite à la réalité et m’interroger sur la mère. « elle s'appelle judith. » Judith. Ce prénom ne me parlait pas. Du moins, rien ne me revenait à l’esprit à ce moment, car je connaissais bien une jeune femme prénommée ainsi à l’hôpital où je venais rendre visite à Avery à l’époque où nous étions encore ensemble. A croire que la vieillesse atteignait déjà ma mémoire. « Ça ne me dit rien, tout compte fait. » faisais-je la réflexion à voix haute. « et toi, quoi de neuf ? » Voilà que mon cousin s’intéressait à moi, ce qui me surprenait sachant son détachement pour sa famille. De mon côté, tellement de tuiles s’étaient enchainées. Il me faudrait un bout de temps pour lui expliquer tout l’engrenage suite à l’avortement d’Avery dont un divorce. « Comment te dire … » Pendant un court instant, je me mettais alors à réfléchir tout en levant mes yeux vers le ciel avant de remettre mon regard sur mon cousin lorsque je finissais par mettre la main dessus. « Un vent de renouveau souffle dans ma vie en ce moment, on va dire. » De cet œil, plutôt poétique, vous ne trouvez pas ? Cependant, voyant mon cousin avec un air interrogé, je décidais de lui dire plus clairement : « Des tuiles sont arrivées les unes après les autres. Pour résumer, j’étais marié depuis plus de dix ans et je suis maintenant divorcé. Je viens d’emménager aussi dans un nouvel appartement. » Pour dédramatiser, je choisissais de faire une touche d’humour. « Un conseil : évite le mariage, car tu laisses des plumes avec le divorce. » Par chance, Avery ne s’était pas montrée difficile lors de la procédure de divorce, au contraire, mais si ça pouvait servir à Evan et le mettre en garde, au fond. « Bref, rien d’aussi passionnant, mais je retrouve ma liberté. » disais-je avec un petit sourire, quelque peu hypocrite, au coin des lèvres. Autant le prendre de cet angle, bien qu’elle hantait encore mes pensées. Cette relation passionnelle passée ne s’oublierait pas aussi facilement, j’en étais conscient. « D'ailleurs, la mère de ton fils t’intéresse quand même pour être revenu ici. Tu comptes la reconquérir en t'occupant de son fils, c'est ça ? » lui demandais-je avec un sourire coquin en lui donnant un léger coup de coude.
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MessageSujet: Re: never grow up, it's a trap (evan) (#)   never grow up, it's a trap (evan) EmptyDim 9 Sep - 12:48

never grow up, it's a trap !
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ça t'es simplement tombé dessus comme ça, de devenir père. t'as jamais vraiment voulu l'être ou plutôt, tu n'y as jamais vraiment réfléchis. c'est plus ça qu'autre chose, en réalité. et en discuter avec sean, c'est vraiment étrange. tu soupires longuement. c’est sûr que j’aimerais pas être à ta place. tu ris un peu à ses mots, haussant les épaules. crois moi que j'ai pas envie d'être à ma place non plus. tu avoues avec une petite moue, même si tu te rends comptes de beaucoup de choses depuis ton retour à island bay. de tout ce qui peut se passer dans ton esprit, de ce que tu peux ressentir, au fond. et ça te trouble plus qu'autre chose. tu fermes les yeux quelques instants et glisses tes doigts dans tes cheveux courts, ton regard posé sur félix, un peu plus loin. tu termines par donner le nom de judith à sean. après tout, s'il la connaît, ce n'est pas un drame, si ? tu retiens un léger souffle. ça ne me dit rien, tout compte fait. tu ris un peu, haussant les épaules. tant pis. tu souffles simplement. peut-être qu'ils se rencontreront un jour, tu n'en sais trop rien. ce n'est pas ta priorité pour le moment, tu l'avoues sans trop de difficultés. tu fermes les yeux un instant et termines par demander des nouvelles à sean. c'est pas trop ton genre, mais ... tu sais pas, il serait peut-être temps de changer un peu et de mettre toute ta rancœur de côté. ou une partie, tout du moins. tu écoutes le brun parler, de son mariage et de son divorce, aussi. t'as aucun idée de ce qu'il a réellement pu se passer durant toutes ces années. tu hoches doucement la tête. un conseil : évite le mariage, car tu laisses des plumes avec le divorce. tu retiens un long soupir. ouai, j'ai jamais vraiment pensé à me marier de toute manière. tu souffles en soupirant. ça ferait beaucoup trop d'un coup, en réalité. tu te mords l'intérieur de la joue et glisses tes doigts dans tes cheveux. bref, rien d'aussi passionnant, mais je retrouve ma liberté. tu réponds à son sourire et hoches faiblement la tête. t'es pas là pour le juger, ton cousin, après tout. tu te pinces les lèvres un instant. d'ailleurs, la mère de ton fils t'intéresse quand même pour être revenu ici. tu comptes la reconquérir en t'occupant de son fils, c'est ça ? tu te pinces brièvement les lèvres et retiens un petit rire face au brun. c'est mon fils aussi, tu sais. tu souffles en riant. j'en sais rien. il a besoin de connaître son père. tu sais pas comment réagir depuis le début, secouant un peu la tête de gauche à droite. j'crois que j'ai jamais été aussi paumé que ces derniers temps. tu ris un peu. mais c'est plus nerveux qu'autre chose. j'crois bien que j'suis incapable de savoir pourquoi j'suis revenu, alors bon. tu ajoutes finalement. tu fais ton petit bout de chemin, t'essayes de savoir, et en même temps t'as envie que les choses évoluent avec judith. tu te mords l'intérieur de la joue. tu sais pas pourquoi tu en parles autant au brun. c'était franchement pas le but premier de cette rencontre, que tu aurais bien aimer éviter. enfin, t'en sais trop rien. c'est comme ça, c'est tout.
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MessageSujet: Re: never grow up, it's a trap (evan) (#)   never grow up, it's a trap (evan) EmptyLun 10 Sep - 18:12

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A l’époque où me réveiller dessous des couettes d’inconnues était ordinaire, jamais au grand jamais, je n’aurais imaginé me faire passer la bague au doigt tôt ou tard. A vrai dire, cette situation me convenait jusqu’à ce que l’amour vienne me frapper sans crier gare et fasse battre mon cœur à la chamade à la vue d’une seule femme : Avery. A l’origine, ça ne devait être qu’un simple pari entre collègues de travail : la faire tomber sous mon charme. Ça me paraissait dérisoire, cependant je m’étais fait prendre à mon propre piège. Cupidon ne s’était pas gêné de m’envoyer l’une de ses flèches, sans me demander mon avis avant ça. Puis s’en était suivi le mariage et l’emménagement. D’ailleurs, le plus surprenant, j’étais l’auteur de cette demande en mariage. A croire qu’Avery m’avait ensorcelé puisque rien n’avait plus d’importance qu’elle à mes yeux. Toute chose a une fin toutefois, d’où pourquoi je mettais, en quelque sorte, en garde mon cousin sur le mariage. Autant il peut ruiner financièrement un homme, bien que ce n'était pas réellement mon cas, autant il peut lui serrer le cœur. « ouai, j'ai jamais vraiment pensé à me marier de toute manière. » Par ses propos, il démontrait qu’il n’était en rien intéressé par ça. Ça ne me regardait pas après tout, mais je l’aurais prévenu au moins. Pourtant, en voyant mon cousin adopter certains signes de gêne comme se passer la main dans les cheveux, je doutais un peu. Je ne m’en intéressais pas plus que ça, car je m’interrogeais dorénavant sur son implication envers son fils. Ceci pouvait être une technique pour reconquérir sa belle. « c'est mon fils aussi, tu sais. » me répondait-il en ricanant. Même si ce môme était bien son fils, rien ne l’engageait à s’en occuper du jour au lendemain. Je décidais de ne pas le taquiner davantage à ce sujet. « j'en sais rien. il a besoin de connaître son père. » D’un côté, deux parents était l’idéal pour élever un enfant, mais à voir si Evan possédait cette fibre paternelle. D’ailleurs, est-ce que le petit savait qu’il était bel et bien son père ? Ou alors, est-ce que mon cousin s’était décidé plutôt à se taire pour le moment pour ne pas le brusquer ? « Il sait que t’es son père au moins ? » Comme ça, j’allais avoir ma réponse, mais fallait-il encore qu’il veuille bien me la donner. « j'crois que j'ai jamais été aussi paumé que ces derniers temps. j'crois bien que j'suis incapable de savoir pourquoi j'suis revenu, alors bon. » me confiait-il avec un petit rire qui semblait nerveux. D’après moi, il n’y avait aucun doute : il était revenu pour les beaux yeux de sa belle. Peut-être ne s’en rendait-il pas encore compte ou était-il trop fier pour l’avouer ? Il était le seul à le savoir. « J’ai ma petite idée. » lui disais-je avec un sourire au coin des lèvres. Pour le coup, il découvrait aussi un fils avec ce retour au bercail. « Pour rien au monde, j’ai envie d’être père … » Sur ces mots, je décidais qu’il était temps pour moi de partir après avoir vu à plusieurs reprises le petit garçon jeter des regards en direction de son père. Il semblait que l’air de jeux ne l’intéressait plus. « Je vais te laisser. Il faut que tu rattrapes le temps perdu avec lui alors ! Si jamais t’as besoin d’aide ou même parler, j’habite au numéro 12 sur Center bay. Ce n’est pas loin d’ici. » Alors, je me levais du banc et tourner une dernière fois ma tête vers lui pour lui dire : « A bientôt peut-être, canard. » C’était plus fort que moi. Sur ce, je reprenais le cours de mon activité sportive.
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