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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 — let me love you, always (shelby's family)

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MessageSujet: — let me love you, always (shelby's family) (#)   — let me love you, always (shelby's family) EmptySam 9 Juin - 0:42


let me love you, always
isaac et ellie / I don't like to hide, think about all the funny things in our lives and how time can fly. oh, is it still you and I forever ? is it still you and I forever ? – RHODES.
Vous connaissez ce sentiment infinie que tout va pour le mieux ? Le moment où vous vous dites que rien ne peut vous arriver, que vous êtes invincible ? Ellie vivait ces instants, tous les jours. D'une rare beauté. Elle se sentait pleine de vie, comme vivante tout à coup. L'amour donne des ailes il parait, il nous fait nous sentir mieux et nous renvoie le meilleur de nous même. La belle était en plein dans la phase bonheur intense. Elle ne voyait pas le bout et clairement, n'avait aucune envie de redescendre de son petit nuage. Tout lui souriait abondamment. L'école de police touchait à sa fin et Ellie avait eu l'avale de ses supérieurs. Elle allait rester à Wellington, récupérant ainsi un poste d'officier de police vacant. Son rêve. La brune ne se voyait pas quitter cet endroit qui était sa maison depuis toujours. Elle n'avait jamais eu la tête berçait par des rêves d'évasions. L'aventure en sac à dos, loin des siens, non clairement, elle n'y avait jamais songé. Elle se sentait bien ici et n'avait aucune envie de partir ailleurs. Surtout ces derniers mois, encore plus qu'avant. Son bonheur tout entier avait les yeux bleus, une barbe de plusieurs jours, était grognon à souhait et sentait la clope froide. Il répondait au doux nom d'Isaac William Shelby. Quelques mois que leur idylle avait commencé et Ellie vivait sur un véritable nuage. Elle pensait l'avoir trouver. L'amour éternel. L'âme soeur. Un coup de pousse du destin, elle en était certaine. Jamais ô grand jamais, la brune n'avait ressenti de tels sentiments pour une personne. Jamais elle ne s'était sentie aussi bien dans les bras d'un homme. Elle se laissait porter doucement, tout en s'abandonnant entière à ses lèvres, ne se doutant pas une seule seconde de la supercherie qu'avait été cette rencontre et cette relation grandissante. Ne se doutant pas une seule seconde que tout résultait d'un stupide pari et d'une envie d'avoir une fliquette dans la poche. Non, Ellie, elle vivait dans son petit monde idyllique, bien loin de la vérité abominable qu'elle avait pourtant sous les yeux.

La lumière naissante d'entre les volets caressait le bout de son nez et vint se poser sur ses paupières clauses. Légèrement endormie, Ellie grimaça aussitôt, la lumière mettant un terme à son demi sommeil matinal. La belle se frotte le visage d'une main maladroite, tout en plissant les yeux jusqu'à se faire à la lumière du soleil. Elle était allongée là, sur le ventre, avec pour seul vêtement le drap blanc, seul témoin des derniers émois de la nuit passée. Les beaux jours étaient de sortie. Caressant du bout des doigts le matelas ... Vide de toute présence, hormis la sienne. Ellie plissa d'abord les yeux, relevant le visage pour regarder autour d'elle, constatant qu'elle était vraiment toute seule. Il était où ? La première question qui lui vint à l'esprit tandis que la porte s'ouvrait doucement sur un Isaac en caleçon, un plateau à la main. Elle ne voyait pas clair du coup, les yeux encore endormis par cette nuit harassante, pleine d'agitations. Salut. murmura t'elle doucement, tandis qu'il s'approchait du lit pour déposer le plateau près d'elle. Ellie se releva doucement, prenant une position assise, ramenant le drap sur son corps. La jeune femme ne pu s'empêcher de le contempler quelques secondes, scrutant le moindre de ses traits. Elle n'arrivait pas à s'en lasser. Vraiment. Isaac était devenu, en peu de temps, indispensable à son bonheur, sa bonne humeur et son sourire. Etait-il possible de tomber amoureuse aussi vite ? Pour Ellie, c'était tout nouveau, tout frais et pourtant, elle avait la sensation que ça faisait des années qu'ils se connaissaient. Comme si tout était simple et limpide entre eux. Y avait pas besoin de faire semblant. Y avait pas besoin de se forcer. Les cheveux hérissés sur la tête d'Isaac lui arrachèrent un rire amusée, tandis qu'elle se mit à contempler ce petit déjeuné qu'il avait prit soin de lui préparer. Une attention touchante. On fête quoi ? Mais clairement pas son genre. Ellie le savait, Isaac n'était pas du genre romantique pour un sous et ce petit déjeuné au lit avait un but. Elle fronça les sourcils, se remit à le scruter, attendant le verdict. Mais avant de lui laisser le temps de répondre, la belle s'était avancé, attrapant son visage entre ses doigts de fée pour déposer sur ses lèvres, un baiser empli de tendresse. Un baiser pour lui dire bonjour, comme pour lui dire je t'aime.
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MessageSujet: Re: — let me love you, always (shelby's family) (#)   — let me love you, always (shelby's family) EmptySam 9 Juin - 12:32


let me love you, always
isaac et ellie / I don't like to hide, think about all the funny things in our lives and how time can fly. oh, is it still you and I forever ? is it still you and I forever ? – RHODES.
Le neuf mars 1 999. Plusieurs jours déjà que le petit anneau doré trottait avec lui dans le fond de sa poche mais aussi celui de ses pensées. Il n’avait de cesse de le faire tourner entre ses doigts à longueur de temps et de journée, sans savoir qu’en faire. Ces derniers mois étaient passés si vite, trop vite, et ce qui n’était encore qu’un stupide pari hier était devenu une lourde réalité aujourd’hui. D’un vieux célibataire camé se laissant porter par les avantages de son statut, il était devenu peu à peu un homme entiché de la nana qui devait être un simple pion sur l’échiquier. Faut avouer qu’elle est belle quand elle dort. Chaque fois qu’elle lui sourit, ses idées s’embrouillent et il ne sait plus très bien comment tout ça a commencé et surtout, comment ça se finira. Et est-ce que ça se finira. Aaron n’est plus là pour le guider, pour le contentionner dans le droit chemin. Il n’est plus là pour lui souffler la voix de la criminalité et alors Shelby se retrouve seul face à sa propre condition : celle d’un pauvre type qui pensait avoir le contrôle mais qui finalement, l’a totalement perdu.

Le soleil se faufile déjà dans les sillons des volets et éclaire la pièce d’une sérénité réconfortante. Même dans ce petit appartement presque miteux, il fait bon vivre tant qu’ils sont tout les deux. C’est le nom de Shelby qui est inscrit sur le contrat de location mais c’est celui de Barnes qui régit les lieux. Il ouvre les yeux en premier et il constate la petite main qui a passé la nuit sur son torse, celle qui guide son regard jusqu’à la jeune femme qui est toujours plongée dans les bras de Morphée. Ils ont encore une fois abusé cette nuit. Abusé de la vie et de ce qu’elle leur offre. Abusé de leurs corps et de leur endurance. Pourquoi est-ce que ça marche aussi bien entre eux ? Isaac s’est perdu entre de l’intérêt professionnel qu’il lui porte et l’organe qui tambourine dans sa poitrine, chaque fois un peu plus fort quand il se réveille près d’elle. Incapable de trouver une quelconque réponse, l’australien en exil se lève et rejoint la cuisine en quelques pas : la Meute se réveille à peine et les moyens sont pour le moment relativement bas pour un plus grand appartement. Des céréales fruitées, des pancakes encore chauds, un verre du jus d’orange mais surtout un grand bol de café, Ellie trouverait probablement son bonheur dans tout ce qu’il allait amasser dans ce plateau. Pourtant doué en cuisine, les petites attentions pleines de romantismes étaient loin d’être son fort et malgré tout, il essayait, juste pour aujourd’hui. Juste pour elle et ce qu’il s’apprêtait à lui demander. Avant de prendre le chemin de la chambre, il se grille une dernière clope, celle qui donne du courage autant qu’elle distribue de la folie. Il est tellement tendu que la cancéreuse ne fait pas un pli : en quelques inspirations seulement, elle est entièrement consumée. Les mains vissées sur le plateau, il pousse la porte de la chambre avec son épaule et tombe sur Ellie, en plein réveil, les yeux encore bouffis de la nuit passée et les cheveux en bataille. Putain c’qu’elle est belle. Et lui, en simple boxer, ses tatouages pour seuls habits. Elle le salut fébrilement tout en se redressant tandis qu’il dépose le plateau près d’elle. Il l’observe empoigner un bout de draps pour couvrir sa poitrine nue et poser ses yeux sur cette improbable attention. Elle est splendide, assise en tailleur au milieu du plumard, le draps blanc cachant sa nudité avec arrogance. Elle a un peu de mascara qui a coulé aux coins des yeux et ça lui donne l’allure d’une poupée chiffonnée : en robe de soirée ou au réveil, il l’a trouve toujours aussi charmante.

On fête quoi ? Il ne répond pas, ne la regarde pas, trop occupé à garder le fil de ses pensées lorsqu’elle attrape son visage et l’embrasse avec la tendresse qu’il lui connaît. Le coeur de Shelby bat plus fort encore et il sent la chaleur lui grimper dans les tempes. Mais putain qu’est-ce qu’il t’arrive mon vieux. Leurs regards se captent un instant, elle lui sourit et il fuit, laissant ses yeux bleus vagabonder où ils voulaient, mais pas dans ceux de la brune. Il a la gorge serrée et les viscères nouées lorsqu’il plonge sa main dans le tiroir de la table de chevet. Il était exactement là, cet anneau fait d’or et incrusté de petites pierres précieuses, épuré et sobre, celui-là même qui a erré pendant des jours et des jours dans le fond d’une poche, au rythme des pas de son propriétaire. Soudain devenu un gars terriblement timide, Shelby hésite à laisser le bijoux là où il était. C’était peut-être une abominable connerie finalement. Peut-être qu’elle n’en voudrait pas de cette demande. Peut-être même que c’était lui le foutu pion sur l’échiquier. Prit par l’angoisse, Isaac se laisse aller à diverses spéculations toutes aussi farfelues les unes que les autres et c’est quand il entend Ellie commencer à manger qu’il prend la décision de faire le grand saut. Le poing fermé sur la promesse d’un futur partagé, il se redresse, Ellie, sa voix tremblante traduit l’incertitude de son geste. Il lui adresse enfin un regard, elle vient de croquer dans un morceau de pancake. Solennellement, il pose un genou à terre face à la brune qui ouvre de grands yeux ébahis et dans la panique, il lui présente la bague, coincée entre son pouce et son index. Les secondes semblent être des heures lorsqu’il ouvre enfin la bouche, fébrile, est-ce que tu veux m’épouser ? Lâché comme une pierre au milieu des eaux calmes, son corps tout entier se crispe en essayant de déchiffrer l’expression d’Ellie, figée. Il a peur. Peur de passer pour un connard, pour un pauvre con qui a prit ses rêves pour des réalités. Il essaie de contenir sa main qui tremble un peu. Il sent l’étau des sentiments qui étouffe son coeur. Il sent ses poumons incapables de suivre le rythme de sa respiration. Et il sent le regard de la brune planté dans le sien lui procurant une désagréable sensation d’attente, d’espoir. Putain, ce serait ça aimer ?
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MessageSujet: Re: — let me love you, always (shelby's family) (#)   — let me love you, always (shelby's family) EmptySam 9 Juin - 13:48


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isaac et ellie / I don't like to hide, think about all the funny things in our lives and how time can fly. oh, is it still you and I forever ? is it still you and I forever ? – RHODES.
Etait-elle déjà tombée amoureuse ? Avait-elle déjà vraiment connu ce sentiment ? Aucunement. Maintenant, Ellie le savait, elle n'avait jamais connu ce sentiment avant sa rencontre avec Isaac. Avant leur premier baiser échangé sur l'herbe fraîche de l'université. Avant leur premier rendez-vous près du port. Avant leur premier émois passionnels dans l'entrée de l'appartement de Shelby, tellement pressés qu'ils n'avaient même pas prit le temps de rejoindre la chambre. Clairement, chaque jour, la brune se rendait compte que son coeur battait pour lui. Pour ses sourires, ses rires, sa mauvaise humeur, son air cynique des mauvais jours et son raclement de gorge ronchon. Elle aimait tout de lui, même la pire des manies. Elle s'était aussi rendue à l'évidence que ses sentiments qui l'a transporté, elle ne les avait jamais vécu avant. Faut que tu comprennes que je t'aime, que je t'aime vraiment. Je ressens des choses extraordinaires quand on est ensemble, tu me fais vivre. J'me sens pleine quand je suis avec toi, c'est comme si tu étais ma bouffée d'air. Tu sais, je te l'ai jamais dit mais j'ai jamais ressenti ça avant. Ça me fait peur parce que je saos que ça te donne tous les droits sur mon coeur, et que si un jour tu pars, je me laisserais couler. Mais comment je peux penser à ton départ ? Ça se voit même dans tes yeux que tu ressens la même chose. Je t'aime. Je t'aime tellement que ça m'en rendrait malade. On ne tombe qu'une seule fois sur le véritable amour. Elle ne s'en était pas rendue compte encore, mais Isaac était cette âme soeur. Stupide quand on y pense. Un truc de petite fille. Même lui en rirait probablement s'il l'écoutait parler. Pourtant, la seule chose dont elle était certaine aujourd'hui, c'était bien ça. C'était bien dans le regard bleuté de son amant.

Il était resté silencieux, posant avec précautions le plateau empli de victuailles plus alléchantes les unes que les autres. Ellie se mit à contempler ce plateau bien rempli, après avoir déposer un baiser sur ses lèvres, reprenant sa place assise dans le lit immaculé de blanc. Il semblait ailleurs, pensif. Mais la jeune femme n'y prêta pas attention tout de suite, son ventre lui criant famine. Elle prit, du bout des doigts, un morceau de pancakes, puis deux, qu'elle avala avec une rapidité folle. Alors qu'il bougeait près d'elle. Mais Ellie, elle voyait rien. Elle était trop absorbée par la nourriture qu'elle avait sous les yeux. La nuit passée dans ses bras lui avait ouvert l'appétit. Elle devait reprendre des forces après avoir autant donner de sa personne. Ellie. La brune se mit à relever le regard vers son cher et tendre. Il avait une mine bizarre et elle ne pu s'empêcher de froncer les sourcils, continuant de mâchouiller la victuaille qu'elle avait dans la bouche. Les traits tirés par les questions qui lui venait tout à coup à l'esprit. Y avait anguilles sous roche. Y avait un truc qui tournait pas rond. C'était pas comme d'habitude. Mais elle le savait déjà. Elle l'avait su au moment où le petit déjeuné était arrivé sur ses genoux. Seulement, Ellie était bien loin de se douter de quoi il en retournait. Légèrement inquiète, elle le regardait faire. Il mit d'abord un genoux sur la moquette, approchant une main vers elle. Au bout de ses doigts, son regard s'arrêta sur un objet bien connu de toutes les filles. Bien connu de tous les rêves de petites filles en fait. Une bague. Une superbe bague. Barnes ouvrit la bouche légèrement et resta stupéfaite, le regard bloqué sur l'anneau. Est-ce que tu veux m’épouser ? Sa main tremblait légèrement et elle restait là, silencieuse. Les idées se mélangeaient dans sa tête tandis qu'elle n'en croyait pas ses oreilles. Elle n'aurait jamais imaginer que ce moment arrive aussi vite. Que ce moment existe en fait. Bien entendu qu'Ellie avait imaginé son avenir avec Isaac. Bien entendu qu'elle avait envie de passer le reste de ses beaux jours dans ses bras protecteurs. Mais la jeune femme ne pensait pas qu'il le ferait un jour. Et surtout pas en ce jour. Trop tôt ? Qu'importe. Le temps est-il vraiment en jeu ? Un mois, un an, dix ans. Ça ne compte pas vraiment, le plus important c'est les sentiments qui soulèvent le coeur.

Des secondes qui auraient pu sembler des heures. Pour une fois, Ellie était muette. Elle contemplait l'anneau qui filait dans ses doigts. Ainsi que son regard bleuté apeurée. Le fixant par la suite, sa gorge s'était noué et elle avalait difficilement sa salive. Sa gorge s'était nouée tandis que son coeur battait tellement fort, qu'elle cru un instant qu'il allait sortir de sa poitrine. Oui. presque inaudible si on y prêtait attention. Perdue dans les méandres de ses souvenirs, se rappelant de la première fois que ses yeux avaient vagabonder dans les siens. Se rappelant de la première fois où elle avait entendu le son de sa voix. Elle avait l'impression que ça faisait une éternité qu'ils se connaissaient. Alors, qu'en réalité, leur première année n'était pas encore arrivée. Puis, son cerveau la sonna de revenir à la réalité des lieux. Elle secoua légèrement la tête, referma sa bouche et ses traits s'étirèrent pour former un doux sourire. L'explosion se fit sentir. Oui oui oui. Qu'elle accompagna de plusieurs signes de têtes positifs. Ce jour était arrivé. Celui de ses rêves de gamine à couettes. Elle ne doutait pas une seule seconde que c'était la bonne décision, elle le savait jamais. Comme une évidence certaine. Ellie finit par déposer le plateau un peu plus loin, se laissant l'espace pour rejoindre son futur époux, à présent. Enroulant le drap autour de son corps, elle s'avança sur le lit, jusqu'à atteindre son visage de ses mains. Dans un mouvement, sans doute trop précipiter, elle en perdit l'équilibre, et lui tomba dessus, le dos d'Isaac rejoignant le sol de la chambre. Un rire amusé se fit entendre dans la pièce, mais qu'importe, l'attention était là.
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MessageSujet: Re: — let me love you, always (shelby's family) (#)   — let me love you, always (shelby's family) EmptyMar 12 Juin - 2:07


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Elle est fébrile, cette main qui s’est jetée dans le vide. Elle et tout son corps entier. Toute son âme et son coeur par la même occasion. Coeur qui n’avait jamais vraiment battu comme il le faisait en ce moment même : rythmé par l’excitation autant que la peur. Par le bonheur autant que l’inquiétude. Et si elle m’envoyait chier ? Parce qu’elle avait ce pouvoir, maintenant, l’ultime pouvoir de dire non. Il s’agissait probablement de ce sentiment même qui effrayait Shelby. Celui d’être le plus faible, celui d’être dans l’attente, sous la direction d’un autre. C’était lui qui donnait les ordres, toujours, et jamais il ne devait attendre de réponses, d’avis. Et pourtant là, sa respiration avait du mal à trouver un rythme régulier, ses pupilles étaient incapables de quitter celles de la brune, pendu à la moindre émotion qu’elle laisserait transparaître. Il était dans l'expectative la plus totale et ça le rendait fou, plus qu’il ne l’était déjà. Alors oui, l’anneau tremblait entre son pouce et son index tout autant que sa fierté ramassée au plus profond de son être. La brune ne bouge plus, figée comme une statue de sel. Sa bouche entrouverte laisserait presque entendre les battements qui s’acharnent contre sa cage thoracique. Les secondes sont longues lorsqu’elle ne dit rien, laissant son regard naviguer nerveusement entre la bague et les yeux attentifs de Shelby. Il aurait voulu, pour une fois, qu’elle ne s’arrête jamais de parler.

Etait-ce un oui qu’il venait d’entendre ? Ellie n’a pas quitté son air figé et pourtant, ses lèvres ont tremblé. Isaac en perd le fil de sa respiration, retient son souffle, incertain de cet esprit malade qui lui procure déjà trop régulièrement des hallucinations tout aussi crédibles. Il s’avance un peu, plisse un oeil suspicieux comme pour l’inciter à répéter. Enfin, la belle ose un mouvement de tête : celui qui va du haut vers le bas, celui qui dit oui. Shelby ferme les yeux, laisse échapper un long soupir de soulagement tandis que les mouvements d’Ellie se font plus rapides, à l’affirmative. Tout comme elle est capable d’exploser de colère, elle explose finalement de joie, confirmant pas moins de trois fois son souhait d’épouser l’australien. Sur un coup de tête comme sur un coup de pieds au cul, Shelby était à présent fiancé, sans trop savoir comment cela était arrivé. La veille encore, il jouait machinalement avec cet anneau à la table d’un bar, ne mesurant pas l’imminence de la décision. Et aujourd’hui, il se surprend à sourire. Un sourire de joie, aussi rare soit-il. C’était la bonne décision, il le comprenait lorsqu’il observait cette petite larme timide qui perlait au coin de l’oeil de la brune, sans jamais tomber. Elle était émue, tout autant que lui, et elle s’approcha de son futur époux pour l’embrasser, certainement, mais elle n’en eut pas l’occasion puisqu’en un instant, elle s’effondra sur lui. Un genou toujours à terre, son équilibre fut vite perdu et le couple se laissa aller aux rires à même le sol, t’étais pas obligée de me casser une côte pour me faire comprendre que c’est non. Ce qu’elle était belle quand elle riait.

Les rires se sont doucement estompés dans ce petit appartement du centre ville et Isaac a reporté son attention sur le bijou qui est toujours dans sa main. Madame Shelby, un rictus au coin des lèvres, il l’invite d’un regard faussement solennel à lui donner sa main gauche et passe la bague sur son annuaire. Parfaite. Il se redresse, appuie son dos contre le mur de la chambre pour l'étreindre contre lui, en profitant pour l’embrasser amoureusement. Oui, amoureusement. Shelby n’était pas du genre à croire à ces conneries d’âmes soeurs et ou de coups de foudre mais il fallait bien avouer qu’il n’était pas indifférent au petit bout de femme qui se laissait tendrement faire. Et s’il fallait être mielleux, c’était ce soir. Le baiser consumé, il replaça d’une main un bout du draps sur l’épaule d’Ellie, t’as une préférence pour le déroulement des festivités ? J’t’en supplie me dis pas que tu veux inviter 300 personnes et surtout, me demande pas de me raser. Intimidé par la tournure que prenait sa vie, le juif préféra se laisser aller à l’humour, pour dédramatiser. Plus émotif qu’il ne l’aurait cru, il réfugie son regard dans la contemplation des cheveux de la brune.
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MessageSujet: Re: — let me love you, always (shelby's family) (#)   — let me love you, always (shelby's family) EmptyMar 12 Juin - 10:54


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Son regard en disait long sur les sentiments qui la consumaient de l'intérieur, incapable de retenir la moindre émotions. Ce jour était donc arrivé ? Elle était tombée amoureuse, comme on tombe par terre. D'un seul coup. Sans crier garde. Sans se rendre compte qu'elle avait sous les yeux l'homme qui partagerait sa vie, mais qui serait aussi, celui qui lui détruirait le coeur. Qui la briserait en mille morceaux. Qui ferait d'elle la femme la plus heureuse, comme la plus malheureuse. Ce "oui" qui avait consumé ses lèvres serait aussi son pire cauchemar, quelques années plus tard, bien loin de se douter de la supercherie des sentiments d'Isaac à son égard. Bien loin de se douter qu'elle avait face à elle, la pire des raclures de Wellington. Bien loin de se douter que son ennemie numéro un berçait ses rêves et faisait frémir la moindre parcelle de son corps à chaque caresse. Ellie était sur un véritable petit nuage à ce moment là, incapable de voir la vérité en face, si noire soit-elle.

L'euphorie du moment se traduisit rapidement par une perte d'équilibre et les deux amants sur le sol, rigolant aux éclats. Le son de leurs voix à l'unisson. Comme toujours. Ils étaient fusionnelles, avaient le même regard l'un envers l'autre et les mêmes envies d'amour. T’étais pas obligée de me casser une côte pour me faire comprendre que c’est non. La brune déposa une de ses mains sur son visage, caressant du bout des doigts les poils de sa barbe. Son regard se perdit un instant dans ses yeux bleus. Si hypnotisant qu'elle en perdit le fil. La veille, elle songeait plus à son avenir dans la police et aujourd'hui, cela ne comptait plus autant que son amour pour cet homme. Son avenir doux promesse d'un bonheur entier. Ils étaient jeunes, emplis de rêve, mais s'étaient promis silencieusement, de tout partager ensemble. Ellie se demanda à quoi pouvait ressembler cet avenir. Elle le voyait sereinement, mais était bien loin d'imaginer que vingt ans plus tard, il serait bercé par les mensonges de toujours. Par la trahison d'un mari qui n'avait voulu d'elle que pour son statut et non son jolie minois. Qu'il serait son salut, autant que sa perte. Qu'il allait mettre en péril ses ambitions et sa carrière dans la police. Madame Shelby. Elle s'empressa de tendre la main gauche, afin qu'il y glisse l'anneau tant désirer tout à coup. De ce geste, en découla encore une petite larme, qui s'écrasa lentement sur sa lèvre supérieure, un sourire timide tirant ses traits. C'était comme si elle avait toujours été faite pour elle. La brune la contempla un instant. Ellie Shelby, je trouve que ça sonne plutôt bien. Parfaitement bien. Si bien, qu'elle ne s'arrivera jamais à s'en détacher réellement. Ce nom faisait partit de sa personne, au fil des années. Isaac se redressa doucement, la mettant un peu plus dans ses bras, tandis qu'il lui offrait le plus beau des baisers. Amoureusement. Elle suivit le rythme de ses lèvres, se perdant dans la douceur de sa peau. Elle aurait voulu que cela dure une éternité. Que l'univers se stoppe sur ce moment. Que le temps s'arrête, s'attarde sur eux. Du bout des lèvres, elle lui murmura. T'es prêt à te marier avec une femme fantôme ? Il y avait une chose qui l'a tracassé et elle devait être certaine, qu'il comprenne bien tous les enjeux. Parce qu'Ellie aimait bien trop la police pour la laisser de côté et devenir cette femme parfaite, toujours à la maison. Clairement, ce ne serait jamais son cas. Elle le savait, il le savait aussi. Mais était-il prêt à l'assumer pleinement. Elle ne rentrerai pas tous les soirs, ne ferai jamais la cuisine, les heures supplémentaires se multiplieraient, etc.

Retrouvant une place assise plutôt qu'allonger, elle se laissa aller contre son torse, écoutant les battements de son coeur. Reposant. Elle resterait ainsi des heures si elle le pouvait. T’as une préférence pour le déroulement des festivités ? J’t’en supplie me dis pas que tu veux inviter 300 personnes et surtout, me demande pas de me raser. Un nouveau rire s'échappa de sa bouche et la belle se mit à faire tournoyer dans ses doigts les poils de son torse, contemplant un point invisible un peu plus loin dans la pièce. Inspirant légèrement, elle se laissa à penser à quoi pourrait bien ressembler leur mariage. Il la prenait au dépourvu et pour tout dire, n'avait jamais été une grande fan de l'attention sur sa personne une journée toute entière. Ellie n'aimait pas être le centre de gravité d'une tonne de personne en même temps. Elle n'aimait pas être regarder et se sentait tout à coup intimider par ce mariage. Plus par l'événement en lui même que par le fait de faire la promesse d'aimer quelqu'un toute sa vie. Si ça ne tenait qu'à moi, je me marierai en cachette, juste tous les deux. Ellie ne faisait pas partie de cette gamine qui rêvait d'une magnifique robe blanche aux allures de princesse. Elle ne faisait pas partie des personnes qui voyaient les choses en grand non plus. Mais pour sa famille, elle le savait, elle devrait faire l'effort de se comporter comme la femme qu'elle était. Et puis, sans doute qu'il voulait partager ce moment avec les siens. Et je te demanderai pas de te raser. Non clairement, elle le préférait barbu. Jamais ô grand jamais, elle ne lui demanderai une telle chose. Mais si on doit faire un mariage conventionnel, je veux juste les personnes qui comptent. Je veux pas d'un grand truc extravagant. Je veux pas être le centre d'intérêt de tout le monde. Enfin, je le serai forcément, mais pas trop quand même. Ça m'intimide, je te jure ! finit-elle par dire, se relevant du torse de son mari, tout en cachant son visage derrière ses mains. La première fois qu'elle disait haut et fort que quelque chose l'intimidé. Ellie ne montrait que très rarement ses peurs et faisait toujours bonne figure, surtout lorsqu'il s'agissait de ce genre d'émotions. Femme pudique ? Légèrement, même si au fil des années, elle se laisserait plus porter par les effusions d'amour, apprenant qu'il ne servait à rien de sa cacher derrière un quelconque masque.
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MessageSujet: Re: — let me love you, always (shelby's family) (#)   — let me love you, always (shelby's family) EmptyMer 13 Juin - 22:54


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isaac et ellie / I don't like to hide, think about all the funny things in our lives and how time can fly. oh, is it still you and I forever ? is it still you and I forever ? – RHODES.
L’espace d’un instant, d’une matinée, Seth avait disparu pour laisser sa place à monsieur Shelby, conférencier de métier et plus proche de monsieur tout le monde que du grand trafiquant en devenir de la ville. Presque jour pour jour, il y a un an, il était dans la file de touristes à l’aéroport de Perth, jouait à celui qui avait le plus sa place dans cet avion. Chaque regard lui paraissait suspect, il ne tenait pas en place, trop inquiet à l’idée de retourner en taule pour une durée indéterminée. Son portrait robot circulait un peu partout sur les terres australiennes et même si le commun des mortels ignorait que le loup se frayait un chemin entre les brebis, il se sentait épié, pourchassé, traqué. Les couleurs de la flicailles avaient envahies la ville, était à l’entrée même du bâtiment et ça l’avait foutu dans un état d’angoisse tel qu’il avait abusé des cachetons, juste pour un soir, juste pour se calmer. Ses premiers pas sur le territoire néo-zélandais avaient été salvateurs car c’était à contre coeur qu’il avait laissé son pays derrière lui, ainsi que ses occupations clandestines et surtout, oui surtout, il avait laissé son presque frère.

Isaac s’était effectivement durci avec l’âge mais vingt ans plus tôt, avec la future madame Shelby entre ses bras, il avait laissé ses airs des mauvais jours de côté. Il hoche simplement de la tête, un brin souriant, lorsqu’elle répète son nouveau nom : en effet, ça lui allait très bien, tout comme l’habit du diable va bien aux anges. Il avait eu le compas dans l’oeil pour la taille de l’anneau et c’est pas peu fier qu’il a laissé son regards contempler cet annuaire féminin et parfaitement décoré. Puis un premier baiser en tant que fiancés. Si elle ne l’avait pas arrêté, si elle n’avait pas posé cette question, Shelby se serait sûrement laissé aller à la luxure, là, à même le sol, emporté par ces lèvres qui l’enivrent plus que la came qui coule dans ses veines. C’est d’ailleurs dans le feu de ses yeux qu’il a prit non pas une, mais deux décisions : celle d’épouser Eleanore Barnes mais aussi celle d'emprunter un bout du sentier de la rédemption en ne touchant plus aux marchandises qu’il écoule. Alors ouais, il est prêt. J’irai me saouler dans les bars, tant pis, il avait haussé les épaules comme s’il s’agissait là d’une fatalité. Si elle était un fantôme, lui ne serait que poussière. La brune ne savait pas encore que dans sa carrière, se sont en fait les pas furtifs de son mari qu’elle traquerait, inlassablement. Elle ne savait pas non plus qu’il ne serait jamais le gentil homme au foyer qui attend sa femme à poil sous son tablier, la bouteille de vin dans une main et une cravache dans l’autre. Et pourtant lui, il savait que c’est cet emploi du temps chargé qui l’a d’abord attiré chez elle, la protection de cet insigne qu’elle porte à la ceinture et la promesse d’informations, soutirées une à une sur l’oreiller.

Elle était rassurante lorsqu’elle lui confiait que ce mariage, elle l’aurait bien volé aux autres, qu’elle les aurait bien privé de ce voyeurisme pour qu’ils s’unissent que tous les deux. Il attire sa tête vers lui et l’embrasse sur la tempe, tendrement, comme pour la remercier de lui épargner une cérémonie en grande pompe. Je l’aurai pas fait de toute façon, elle lui épargne également le rasage de printemps, compréhensive et surtout, ne voulant pas d’un gamin de treize ans comme époux, et toi, tu pourras laisser tes cheveux détachés ? J’te trouve canon quand tu les attaches pas, avec son index, il dégage la mêche de cheveux qui gisait sur l’épaule d’Ellie. Il la trouvait belle sous tous les angles mais au naturel, c’est ainsi qu’il la préférait. Il écoute patiemment ses attentes quant au futur évènement et elle exprime ses craintes, sa timidité, lorsqu’elle se redresse, son visage caché derrière les paumes de ses mains. Tu sais, j’ai pas grand monde à inviter de mon côté, il s’empare de ses poignets et l’incite doucement à découvrir ses beaux yeux, et puis t’as encore jamais vu les parents Shelby, ils n’auront d’yeux que pour toi. Ils verront en elle l’héroïque fliquette qui vient remettre leur fiston dans le droit chemin. Loin du cliché de la mère juive, madame Shelby attendait ce jour avec un impatience : celui où son seul garçon reprendrait une vie normale, avec une femme normale et des activités normales. Peu bavard et infiniment secret, Isaac n’avait encore jamais parlé de ses parents à Ellie et les avait encore moins présentés : c’était l’occasion pour elle d’en savoir un peu plus. Il s’était peu étalé sur sa vie australienne, son enfance et sa vie en général. Au final, elle en savait peu sur l’homme qu’elle avait accepté d’épouser et elle l’avait prit comme il était, c’est plutôt moi qui devrait trembler devant ton père, il sourit, laisse échapper un rire franc et pose ses mains sur le draps blanc, au niveau des hanches de la jeune femme.
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MessageSujet: Re: — let me love you, always (shelby's family) (#)   — let me love you, always (shelby's family) EmptyDim 17 Juin - 18:30


let me love you, always
isaac et ellie / I don't like to hide, think about all the funny things in our lives and how time can fly. oh, is it still you and I forever ? is it still you and I forever ? – RHODES.
La vérité lui aurait sans doute briser le coeur, glacer le sang. Elle se trouvait face à un menteur hors pair, dont les paroles, aussi suaves soient-elles, n'avaient aucune valeur. Et pourtant, elle était amoureuse de ce criminel. Elle était amoureuse de ses mots, du son de sa voix et de la noirceur de ses yeux. Elle buvait chacun de ses mots et avait une confiance aveugle en ses mains. Incapable de voir la vérité en face. Incapable de constater qu'elle se faisait duper. Non. La vie était belle en cet instant. Limpide. Vraie. Tout comme les sentiments qui faisaient battre son coeur à un rythme effréné. Le piège s'était refermé sur elle en ce jour, en cette demande qu'elle pensait sincère. Peut être qu'elle l'était dans le fond. Mais le tout réuni, cela faisait le doute quant à la sincérité de cette relation, qui de loin, semblait être à sens unique. Mais Ellie, tout ça, elle l'ignorait. Et vingt ans plus tard, ce serait toujours le cas. Ou presque. La vérité sur le point de lui exploser à la figure, elle ne l'avait pas vu venir.

J’irai me saouler dans les bars, tant pis. Un sourire étira son visage angélique, bien loin de se douter que ces paroles portaient une part de vérité. Tandis qu'elle courrait après lui, un fantôme, sans le savoir. Tandis qu'elle passerait ses soirées à relire, encore et encore, le dossier portant le nom de son mari, il ferait ses petites affaires, un verre de liqueur à la main et une arme dans l'autre. Faisant régner son autorité. Il serait le grand méchant loup de Wellington, dont sa tanière serait le Holster. Un casino. Un bar. Finalement, il ne mentait pas. Finalement, il se saoulerait bien dans les bars. Mais pas de la façon dont elle le voyait à l'heure actuelle. Du moment que t'es capable de me satisfaire en rentrant, moi ça me va. finit-elle par lui répondre, un brin charmeuse, le regard pétillant, tandis qu'elle se mordait la lèvre supérieure avec audace, faisant valser une de ses mèches de cheveux d'un coup de tête. Le sujet du mariage revint rapidement sur le tapis. Les souhaits de chacun. Les envies. Sur ces dernières choses, ils n'étaient pas si différent que ça. Un brin pudiques tous les deux, ils ne souhaitaient pas s'exposer aux regards de tous. Ils ne souhaitaient pas dévoiler leur dévorant amour. Il était aussi hors de question qu'il se délaisse de sa barbe qu'elle aimait tant. et toi, tu pourras laisser tes cheveux détachés ? J’te trouve canon quand tu les attaches pas. Il posa sa main sur une mèche rebelle, comme souvent, la dégageant de son épaule. C'est dans ces instants là, qu'elle constatait toute la tendresse qu'il lui portait, malgré ces airs d'homme brut. Et c'est avec tout l'air d'un enfant, qu'elle, elle se cacha derrière ses mains. Ellie était fragile. Elle avait l'allure d'une poupée de porcelaine. Alors qu'elle exerçait un métier qui prouvait tout le contraire. Deux facettes originales, qui se mariaient divinement bien. Tu sais, j’ai pas grand monde à inviter de mon côté. Posant habillement ses mains sur ses poignets, la forçant ainsi à se montrer pleinement. Les yeux de la brune se perdirent un instant dans ceux d'Isaac. et puis t’as encore jamais vu les parents Shelby, ils n’auront d’yeux que pour toi. Il est vrai qu'elle n'avait jamais vu ses parents. Qu'elle ne connaissait pas grand chose du passé de son fiancé. Ellie se mit à y réfléchir soudainement, comme si elle s'en rendait compte tout à coup. Elle ne connaissait finalement, pas grand chose de lui. Est-ce qu'elle faisait une bêtise en l'épousant si vite ? Les battements de son coeur lui criaient que non. Le passé d'une personne est-il si important ? Seulement s'il a un impact sur le futur mais Isaac lui en aurait parlé si c'était le cas. Rencontrer ses parents ... ça semblait si conformiste et terriblement inquiétant aussi. Inquiétant pour elle. Les traits de la jeune femme s'étaient tirés. Tu crois ? C'est terriblement stressant. Tu crois pas que je devrais les voir avant le mariage ? J'veux dire, c'est déjà un grand stress tout ça, alors en plus, rajouter la première rencontre avec tes parents, je vais être mal. Et quand Ellie stressait, elle parlait. Sans s'arrêter. Elle disait souvent des sottises. Mais qu'importe. Les mots étaient une façon comme une autre de briser l'anxiété qui trahissait ses traits, ses gestes.  C’est plutôt moi qui devrait trembler devant ton père. Il est vrai que papa Barnes n'était pas une personne des plus courtoises. Dans le fond, Isaac et lui se ressemblaient sur de nombreux points. Notamment le caractère ronchon et l'envie peu pressante de connaitre les gens. Ils n'étaient pas sociables. Puis on pouvait ajouter aussi le fait que papa Barnes n'appréciait pas vraiment Isaac. Pour le plus grand malheur d'Ellie, qui mettait ça sur la protection paternel envers sa fille. Il voulait le meilleur pour elle. Avec le temps, elle espérait, qu'il constate qu'Isaac était bien la meilleure chose qu'il soit arrivé à sa fille. T'en fais pas, il a toujours été comme ça avec tout le monde. Ce n'est pas toi le problème, mais plutôt lui et son caractère. Il n'a jamais été très loquasse. Barnes essayait de le rassurer. Surtout depuis que ma mère n'est plus là .. Son regard se perdit un instant. Parler de sa mère n'avait jamais été simple pour Ellie. Surtout maintenant. Alors qu'elle constatait qu'elle allait se marier et qu'elle aurait aimer l'avoir à ses côtés. Elle lui manquait terriblement. Tu l'aurai adorer. Un sourire timide fendit ses lèvres, tandis qu'elle reportait son attention vers lui. Un brin mélancolique ? Sans doute, mais rapidement, la brune décida d'effacer ces pensées non productives. Elle était loin l'époque où sa mère était encore en vie. Elle était loin cette époque. Si loin, qu'elle en perdait parfois les images de son visage.

Et je prends note pour les cheveux détachés ! Elle avait décidé de changer de sujet. C'était mieux sur le moment, au risque de voir perler quelques larmes. Ellie ne voulait pas. Elle refusait de se lamenter sur son sort, cette période de sa vie étant bien loin. Si son père vivait toujours dans l'ombre de sa mère, elle avait tourné la page pour son bien être personnel. Il le fallait. C'était vitale. Au risque de passer des heures sombres à penser. D'un geste vif, Ellie finit par se relever sur le sol, attrapant le drap au passage, le tenant près d'elle. Elle fit quelques pas en direction de la salle de bain, et dans l'encadrement de la porte, elle laissa le tissu blanc tombait avec arrogance sur le sol, tournant en même temps le visage vers son futur époux. Est-ce que tu veux continuer cette discussion sous la douche ? Un sourire en coin comme promesse. Elle le mettait au défi. Et sans plus attendre, ses pas prirent le chemin de la douche, signe d'un réconfort certain.
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MessageSujet: Re: — let me love you, always (shelby's family) (#)   — let me love you, always (shelby's family) EmptyJeu 28 Juin - 22:28


let me love you, always
isaac et ellie / I don't like to hide, think about all the funny things in our lives and how time can fly. oh, is it still you and I forever ? is it still you and I forever ? – RHODES.
Oh que oui, la mère juive serait heureuse de voir débarquer une fliquette dans la vie de son chérubin. Un peu de sérieux dans toute cette débandade. Un peu d’équilibre dans ce désordre sans nom et sans mélodie. Ce couple qui n’a jamais débordé, jamais mis un pied en dehors des sentiers battus. Ce couple qui n’a suivi que sa religion tout au long de sa vie et qui s’évertue à prendre soin de son prochain, encore et toujours. Ce couple qui aujourd’hui pleure le soir d’avoir un fils aussi beau qu’il est criminel. Pourri jusqu’aux os. Camé jusqu’à la moelle. Est-ce du sang ou de la cocaïne qui coule dans ses veines ? Un peu des deux. Et surtout rien. Rien d’autre que la poussière calcinée de leur gamin calme et brillant qu’il a tué d’un coup de poing dans la nuque.

J’vais être obligé de t’emmener avec moi à mon prochain retour au bercail, ses yeux roulent dans leurs orbites comme pour signifier une innocence qui n’est pas la sienne. Une spontanéité qui lui est inconnue. C’était un fait, il l’emmenerait loin des terres neo-zélandaises dans un peu moins de quinze jours, de l’autre côté de l’océan, pour qu’elle rencontre ses futurs beaux parents. Un voyage comme un autre. Un pied dans un monde qui la dépasse. Dans un monde après lequel elle court chaque jour pour le faire tomber, couler. Elle est belle, la fliquette aux yeux de biche lorsqu’elle avale les conneries de son fiancé comme s’il était porteur de la parole sainte. Comment pourrait-il lui mentir ? Comment pourrait-il lui gâcher ce bonheur qu’il vient de lui offrir sur un plateau en argent ? Ce même bonheur qu’il mâche comme un vieux chewing-gum pour le lui cracher au visage vingt ans plus tard. Elle tente en vain de lui dresser un portrait plus avenant du père de famille, cible initiale du duo de criminels mal rasés, puis termine sur la note nostalgique de la mère décédée. Sobek se frotterait les mains avec vigueur s’il était spectateur de cette victoire : le doux agneau qui se confie au terrible loup, l’élégance qui se dévoile à l’arrogance. Il garde le silence, peu enclin à apporter un quelconque réconfort si ce n’est la protection de ses iris aux couleurs de l’écume.

Elle se redresse finalement, mettant un terme à leur étreinte, et bondi comme une biche jusqu’à la porte en laissant échouer le drap sur le parquet vieillot. Entièrement nue, elle l’invite à le suivre. Elle pétille de malice et d’insolence comme une adolescente enivrée, comme une adolescente aveuglée. Sans plus aucune envie de discuter, les jambes de Shelby le portent de nouveau et il se hâte de rejoindre la brune dont le corps profite déjà de la chaleur de la douche. Ce neuf mars mille neuf cent quatre-vingt dix neuf était un jour comme un autre. Ce même jour où Seth était devenu l’autorité d’une organisation criminelle. Ce même jour où Isaac avait mis un genou à terre, pour une femme. Pour cette femme.


FIN
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