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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 Une journée comme une autre ? ( avery )

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MessageSujet: Une journée comme une autre ? ( avery ) (#)   Une journée comme une autre ? ( avery ) EmptyMer 10 Aoû - 21:43

Une journée comme une autre ?
A V E R Y & S E A N

Ce matin-là, je ne m’étais pas réveillé auprès d’Avery, non. Je m’étais réveillé seul et dans un autre appartement que le mien. Dans le canapé de Dougie plus précisément. Pour cause, une dispute avait éclaté hier soir entre Avery et moi sur un sujet source de conflits au sein de notre couple avant notre coucher. Cette dispute, m’ayant sortie de mes gonds, m’avait fait sortir de l’appartement en coup de vent et claquer la porte derrière moi sans dire où j’allais ou même regarder Avery. J’avais fini par atterrir chez Dougie qui avait eu la gentillesse de m’accueillir chez lui au beau milieu de la nuit. Je m’étais levé plus tôt qu’à mon habitude, ce matin. Je ne suis pas du tout matinal ou alors quand je le suis c'est une bonne raison qui arrive à me tirer du lit. Telle que le travail. Justement, j’avais une pile de dossier à traiter qui trainait sur mon bureau depuis plusieurs jours déjà et prenait de plus en plus de retard grâce à mon organisation … De plus, s’il y a bien une chose que je déteste faire dans mon travail c’est l’administratif. Comme je n’arrivais pas trouver le sommeil, Avery et cette dispute hantant trop mes pensées, je m’étais fixé de m’en occuper aujourd’hui. Le jour étant arrivé, je n’avais nullement besoin de me préparer, puisque je n’avais aucune affaire sous le coude, juste à filer au travail pour m’en charger. Avant mon départ, j’avais cherché après un morceau de papier puis un stylo pour laisser un mot à Dougie : « Merci encore pour cette soirée. Ca m’a fait du bien de passer du temps avec toi. S. » Que j’avais mis en évidence sur la table basse où des cadavres de bouteilles de bières trainaient encore.  Quant à mon petit-déjeuner, je prenais plaisir à le prendre à mon bureau. Chaque jour, j’empruntais la même route pour me rendre au commissariat, lieu de mon travail, et faisais un petit détour au café où j’avais l’habitude de prendre mon latte macchiato. A l’heure à laquelle j’étais parti, je n’avais eu aucun embouteillage ni de file d’attente au café. Se lever tôt était un avantage sur ce point. Depuis peu, je croisais également une blonde du nom d’Emily qui m’avait, une fois, renversé son café sur ma chemise. Un collègue m’avait gentiment prêté une de ses chemises d’ailleurs. Je repris mon chemin après avoir emporté mon gobelet en prenant soin de ne pas le renverser en marchant jusqu’à ma voiture ainsi qu’en conduisant sur le trajet café-commissariat. Je n’eus aucun mal à trouver une place de parking au commissariat, à cette heure-ci. Peu de mes collègues étaient présents. Je pus donc m’installer à mon bureau et boire tranquillement mon café sans avoir à faire la bise ou saluer tous mes collègues, ce qui refroidissait toujours mon café. Puis je me décidais à me lancer dans mon travail en prenant le premier dossier de ma pile.

A mesure que le temps passait, le commissariat s’animait. Mes collègues se mêlaient peu à peu aux habitants de la ville et les sonneries des téléphones résonnaient. De plus, pour ne pas m’aider, Collin, un de mes collègues de travail, m’avait ajouté quelques dossiers à la pile. « Trois dossiers de plus que j’ajoute à ta collection. » Dit-il ironiquement avant de me laisser à mes occupations. « Je te hais ! » Ma motivation en prit un coup. Au point où j’avançais et avec l’ajout de ces dossiers, je n’étais pas prés de rentrer chez moi et retrouver ma belle que j’avais plus que tout envie de revoir et m’excuser pour mon comportement d’hier soir en y repensant. Une photo de celle-ci trônait sur mon bureau. Quand mon moral en prenait un coup, comme actuellement, je n’avais qu’à regarder cette photo avec son sourire angélique pour me remotiver. Ce que je fis avant de remettre le nez dans les papiers. Mes yeux se baladaient de gauche à droite et de droite à gauche pour chaque papier que je feuilletais à m’en donner mal au crâne. Heureusement, la pause déjeuner sonnait la fin de mon calvaire. Tout ça m’avait donné une faim de loup ! Mais afin de rentrer au plus tôt chez moi, je pris moins de temps pour déjeuner cette fois-ci. Je voulais retrouver au plus vite Avery dont je voyais beaucoup moins ces jours-ci d’autant plus et profiter d’elle. Sans avoir d’arrières pensés, ou alors juste un peu. Je repris mes esprits pour reprendre donc mon travail jusqu’à ce que j’en aie terminé tout en faisant attention à ne pas me distraire.

18h21. Je venais enfin de terminer mon travail. Ces fichus dossiers m’avaient pris toute la journée pour les traiter. Un soupir de soulagement s’échappa. Ni une ni deux, je rassemblais mes affaires et rejoignais ma voiture stationnée. A ce moment de la journée, je pouvais retrouver les habituels embouteillages. De quoi jouer avec mes nerfs ce qui fit atterrir ma tête dans mes mains. Cette journée n’était en rien plaisante. Tout ce que je voulais c’était retrouver mon chez moi et ma petite femme avant que j’explose. Puis la circulation reprit. Je remis les mains sur mon volant et continua mon chemin. Arrivé à mon domicile, la voiture d’Avery était garée à son emplacement habituel. Je pus en déduire qu’elle se trouvait à l’appartement. Non sans difficulté, je montais une à une les marches de la résidence jusqu’à arriver devant ma porte. Celle-ci était ouverte. A mon entrée, j’ai pu crier : « Je suis rentré ! » dans l’appartement pour faire savoir ma présence à Avery. Je me suis débarrassé de mes affaires avant de prendre une bière au réfrigérateur et de m’avachir dans le canapé. J’attendais après Avery pour m’excuser après la dispute d’hier soir.
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MessageSujet: Re: Une journée comme une autre ? ( avery ) (#)   Une journée comme une autre ? ( avery ) EmptyJeu 11 Aoû - 18:24

Une journée comme une autre ?
SEAVERY

Avery reposa le dossier qu’elle avait en main pour que l’une de ses collègues puisse le trouver si besoin avant de se diriger vers les vestiaires. Une nouvelle journée à l’hôpital était enfin terminée. Et bien que la jeune rousse adore son métier, il était vrai que c’est dernier temps, elle était un peu fatiguée, une chance que la journée d’aujourd’hui  ait été assez calme quand même.  Quoiqu’en y repensant bien, elle aurait quand même préféré qu’il y ait un peu plus « d’action » si elle pouvait dire ça comme ça, cela lui aurait permis de se changer les idées et de ne pas trop penser à Sean ni à leur dispute de la veille. Du coup à part deux opérations chirurgicale, il y avait plus eu une succession de petites urgences pédiatriques que de grosses chirurgies, ce qui n’était pas plus mal en quelque sorte parce que les jours précédents avaient été quand même un peu plus chargé il fallait bien se l’avouer . Avery  et ses collègues avaient donc passé leur temps à ranger les dossiers de leurs petits patients, s’occuper des patients post-op et ravitailler les médicaments et autres choses de ce genre-là. Si bien que sa journée à l’hôpital  était passé lentement et elle n’avait pas pût s’empêcher de penser à tout ce qui se passait ces derniers temps dans sa vie. Que ce soit du côté de sa grossesse ou même avec Sean, tout n’était pas aussi parfait qu’elle le voudrait  et sachant que l’un et l’autre était lié, il fallait bien qu’elle mette de l’ordre dans tout ça en commençant par parler à Sean du bébé qui n’était plus une situation hypothétique , et ce, le plus rapidement possible mais vu l’avis de Sean concernant les enfants, on pouvait dire que plus ça allait plus la situation devenait compliquée. « Hey Avery, tu as fini ta journée ? » Elle n’avait même pas remarqué qu’elle se trouvait déjà dans les vestiaires tellement elle était perdu dans ses pensées. Elle hocha légèrement la tête en direction de sa collègue tout en lui adressant un léger sourire. « Oui et je n’ai qu’une hâte arriver chez moi cuisiner un bon repas avec Sean et me reposer…» Encore faudrait-il que ce dernier décide de retrouver leur domicile ce soir.  La jeune rousse adressa un dernier sourire à sa collègue avant de quitter les vestiaires et l’hôpital et prendre le chemin de chez elle. Arrivée sur le parking, elle ne pu s’empêcher de remarquer l’emplacement vide où Sean avait l’habitude de garer sa voiture et avec un soupir elle sorti de sa voiture avant de se diriger vers l’appartement.

« Sean ? » Tenta-t-elle en rentrant ? Sait-on jamais il avait peut-être garé sa voiture à un autre endroit, mais face au silence qui lui répondu, Avery compris que Sean n’était pas encore rentré. Elle prit donc la direction de sa chambre afin de se changer et d’être plus à l’aise. Elle n’était au courant de sa grossesse que depuis deux semaines et pourtant elle avait l’impression que ça faisait plus longtemps. Entre les nausées et la légère prise de poids, c’était encore un miracle que Sean ne se doute de rien, quoique, il était tellement certain qu’ils n’auraient pas d’enfants qu’il n’avait pas du faire attention aux petits détails et puis pour la nausée, elle pouvait dire qu’elle couvait quelque chose, le temps qu’elle trouve comment lui annoncer qu’elle était enceinte, qu’ils allaient bientôt être parents. Bien que le dire était une chose et le faire en était une autre, rien que d’avoir lancé la discussion hier lui avait valu que son mari quitte leur domicile pour aller elle ne savait pas où et depuis qu’il avait explosé et était parti en claquant la porte hier, elle n’avait pas eu de ses nouvelles. La première réaction qu’elle avait eue en le voyant partir hier était de pleurer. Oui, pleurer. Fichues hormones si vous voulez son avis, mais une fois qu’il avait quitté le domicile, les nerfs de la jeune femme avaient lâchés et elle s’était mise à pleurer pendant une bonne demi-heure avant de se calmer et elle s’était mise à attendre Sean se disant qu’il rentrerait peut-être et après un certain temps à attendre en vain, elle finit bien par se dire qu’il était sans doute aller chez un de ses amis ou chez son cousin. Elle avait donc finit par aller se coucher sauf que le sommeil avait décidé de se faire désirer et elle avait passé pas mal de temps à tourner dans leur lit avant de réellement s’endormir. Elle avait tellement pris l’habitude de dormir avec Sean à ses côtés que les soirs où il n’était pas là, il lui était plus difficile de s’endormir. Elle secoua la tête pour sortir de ses pensées et se dirigea vers la cuisine pour préparer le repas de ce soir. Une fois ses pavés de saumon et le riz qui allait avec cuits, elle prit la direction de sa chambre où elle voulait faire un peu de rangement. Elle venait tout juste d’entrer dans sa chambre lorsqu’elle entendit la porte s’ouvrir et la voix de Sean se faire entendre dans la maison « Je suis rentré ! » La jeune femme fit un léger sourire avant prendre la direction du salon où elle trouverait sans doute son mari et même si elle pensait encore à la dispute d’hier, elle était heureuse que Sean soit là. « Hey… » Dit-elle en trouvant son mari installé sur le canapé une bière en mai. « Comment vas-tu ? Tu n’es pas rentré hier soir… Tu as passé une bonne journée ? » Elle n’avait pas envie qu’ils repartent sur une énième dispute mais elle avait besoin qu’il sache qu’elle s’était inquiétée en ne le voyant pas arriver, bien qu’elle savait qu’il ne lui était rien arrivé de grave et qu’il avait sans doute juste besoin de prendre l’air, elle avait besoin de savoir qu’il allait bien, mettez ça sur le compte de son instinct maternel. « J’ai préparé le dîner si tu as faim. »


Dernière édition par Avery Sawyers le Ven 12 Aoû - 5:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une journée comme une autre ? ( avery ) (#)   Une journée comme une autre ? ( avery ) EmptyJeu 11 Aoû - 22:04

Une journée comme une autre ?
A V E R Y & S E A N

On est tous à la recherche de l'amour, de ce perpétuel besoin de se sentir aimer. Chaque jour à l'affût d'une preuve d'amour, d'un geste, d'un regard, d'un sourire. On ne vit que de ça. L'être humain est bizarre. Il est incapable de contrôler ses sentiments par contre il sait très bien mentir. Dire un « je t'aime » qu'il ne pense pas, sourire pour cacher une larme et même se mentir à lui-même. Compliqué vous ne trouvez pas ? Et pourtant la vie c'est ça. Ce sentiment qui nous rend ivre, qui nous fait souvent perdre pied et tourner la tête. L'amour c'est un amas de questions qui te tombe dessus quand tu le croises sur ta route. L'amour c'est aussi ce qu'on qualifie de plus beau dans une vie. Je crois que je ne pourrais jamais l'oublier. Peut-être finirais-je par oublier la couleur de ses yeux et même l'odeur de sa peau, mais son souvenir ne restera jamais bien loin de mon cœur. Et vous savez pourquoi ? Parce que son cœur a totalement bouleversé le mien. Parce qu'on n'aime jamais avec autant d'intensité que lorsqu'on aime vraiment pour la première fois. Alors si un jour, mon cœur finissait par se lasser sachez que je ne l'oublierais pas. Certainement pas elle, tout comme le jour de notre union où je m’engageais pour une fois dans quelque chose de sérieux. En effet, il fut un temps où j'émergeais, la plupart de mes matins, de sous des couettes d'inconnues chez qui j'avais dormi et avec qui j'avais couché à en juger par l'état des appartements dans lesquels je me réveillais, mais ça c'était avant de rencontrer Avery. Avery. Ma Avery comme j'ai souvent tendance à l'appeler. Grâce à elle, j'ai pu revivre depuis le décès de ma mère, aimer et être heureux jusqu'à imaginer mon avenir avec elle et pas une autre.

« Hey… » une petite voix familière finit par me sortir de mes rêveries. Une voix que j’aurais reconnu entre mille. Avery se tenait debout face à moi. « Bonjour toi » dis-je avant de déposer ma bouteille de bière sur la table basse qui était à ma portée, de me lever et de la prendre dans mes bras tout en lui déposant un doux baiser sur ses lèvres. « Tu m’as manqué, si tu savais.. » Je suis un homme qui peut parfois être fier avec les autres, mais avec Avery c’est diffèrent. Puis je voulais mettre fin à cette tension, suite à la dispute de la veille, qu’il y avait entre nous dés qu’elle est entrée dans le salon. « Comment vas-tu ? Tu n’es pas rentré hier soir… Tu as passé une bonne journée ? » Par ces questions, je comprenais bien qu’elle s’était inquiétée pour moi. En même temps, avec le comportement que j’avais eu c’était normal car moi-même je me serais inquiété si elle était partie sans me dire un mot et n’était pas, d’autant plus, revenu à l’appartement. Pour la rassurer, je la tenais encore dans mes bras et prés de moi. « J’ai passé ma nuit chez Dougie et pour être franc avec toi, le canapé de Doug’ est beaucoup moins agréable que notre lit donc du coup je suis légèrement fatigué » dis-je avec un sourire amusé. De plus, sans sa chaleur contre mon corps ni sa douce odeur qui arrivait jusqu’à mes narines, il m’était plus difficile de m’endormir. « Mais sinon ça va. Concernant ma journée, elle était d’un ennui. J’avais de la paperasse à faire, rien d’intéressant. J’avais qu’une hâte te retrouver. » Pour ne pas dire, j’avais passé ma journée à penser à elle. Je la regardais dés à présent avec un regard amoureux comme celui que j’avais eu lors de nos premiers jours ensemble. Je remarquais une mèche de cheveux qui gênait sur son visage. Ma main, posée sur sa taille, se retrouvait dans ses cheveux pour remettre avec l’aide de mon index sa mèche en place relâchant ainsi Avery de mon étreinte. D’ailleurs, je pouvais remarquer qu’elle n’était pas en forme de par ses marques de fatigue qui apparaissait sur son visage. Surement son travail. « Et toi, tu vas bien ? Tu as l’air fatiguée.. C’est encore ton travail qui t’épuise ?! » Je savais très bien qu’elle pouvait faire des heures à ne plus en finir et avoir de l’empathie pour ses patients jusqu’à être à leurs chevets, un des traits que j’aime chez elle. Mon travail au commissariat n’était pas aussi épuisant que le sien. Mais cela ne l’empêchait pas pour autant de me préparer de bons petits plats. « J’ai préparé le dîner si tu as faim. » Justement quand j’y pensais. « Tu sais ce qui me fait plaisir ! » Mais je devais mettre la nourriture de côté le temps d’un instant. J’avais pensé toute la journée à cette dispute et à mes excuses que je devais lui faire à mon retour à l’appartement. Gêné, je me lançais. « Avery.. Je tiens à m’excuser pour le comportement que j’ai eu hier soir … Je me suis un peu trop emporté, j’aurais jamais dû. » J’avais passé ma nuit à parler avec Dougie la concernant mais surtout de la suite logique de notre couple. « J’ai eu tout le temps de réfléchir et je me dis qu’après tout c’est normal que tu reviennes sur ce sujet » J’avais eu une petite voix car concernant ce sujet il m’était difficile encore de m’imaginer avec une famille. « Je trouve d’ailleurs que nos travails empiètent beaucoup trop sur notre vie à deux. » J’en avais pris conscience. Cela devenait un manque de ne pas me réveiller auprès d’elle, de ne pas entendre des mots doux à mon réveil et de ne pas l’entourer de mes bras du matin jusqu’au soir.  « Tu sais quoi ? Chacun de notre côté, on va poser des jours de repos. Je crois qu’on a assez travaillé, surtout toi ! Tes patients attendront un peu. On pourra enfin profiter l’un de l’autre et s’organiser de bons moments ensemble. Pourquoi pas, des cinémas, des restaurants voir un voyage ! » dis-je avant d’attraper son menton et de lui donner un baiser fougueux . « Je vais me débarrasser de mes habits et m’attaquer à ce que tu m’as préparé à manger ! » Puis je la laissais seule un instant le temps d’enfiler quelque chose où je me sentirais à l’aise et de propre puisque mes habits dataient de la veille. Dans le dressing, je ne tergiversai pas bien longtemps, un t-shirt et un jean faisait l’affaire. Après ça, je rejoignais la cuisine, une cuisine ouverte sur le salon, où m’attendait le plat qu’Avery m’avait préparé avec amour. Je regardais l’assiette déjà prête sur la table et sentais les odeurs. « Ca sent bon ! » Avant de m'installer face à cette assiette et d'entamer le plat.
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MessageSujet: Re: Une journée comme une autre ? ( avery ) (#)   Une journée comme une autre ? ( avery ) EmptyVen 12 Aoû - 5:57

Une journée comme une autre ?
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Un bébé… C’était normalement censé être la suite logique dans son couple mais il fallait croire que cet avis n’était pas partagé entre son mari et elle et pourtant il était bien là. Lorsqu’elle avait rencontré Sean, il y a maintenant dix ans de cela, Avery avait imaginé leur vie future au fur et à mesure que leur histoire avançait. Un mariage, des enfants, et tout le tralala, Avery s’y voyait réellement et sa vie familiale y était pour beaucoup. Bien qu’elle soit fille unique et que ses parents avaient plus d’argent qu’ils n’en avaient besoin… Beaucoup plus, la jeune rousse n’avait pas manqué de quoique ce soit durant son enfance ni à un quelconque moment de sa vie il fallait bien l’avouer. Aussi longtemps qu’elle pouvait s’en souvenir, ses parents avaient été mariés et trois ans après leur mariage elle avait pointé le bout de son nez et l’amour que ses parents lui avaient témoigné en grandissant et qu’ils lui témoignaient toujours aujourd’hui, Avery avait toujours eu envie de reproduire la même chose voir même mieux avec ses propres enfants. Oui, parce que la réaction que les parents Carstairs avaient eu par rapport à Sean, Avery n’avait pas envie de réagir de la même manière face aux personnes que ses enfants leur présenteraient à son mari et à elle. Seulement de la même manière où elle imaginait des mini Sean courir dans toute leur maison, de la même manière elle comprit très vite que Sean n’était pas du même avis qu’elle. Bien évidemment, elle ne pouvait pas lui en vouloir d’être franc avec elle, mais il est vrai que cette décision l’avait beaucoup contrariée. Alors elle avait essayé de prendre sur elle, de ne rien dire mais c’était plus fort qu’elle et par moment le sujet revenait sur le tapis et chacun d’eux campait sur ses positions et ça n’avançait pas réellement. Sauf que ce que Sean ne savait pas c’est qu’ils auraient à prendre une décision au sujet des enfants plus vite qu’il ne le pensait.

Enfin, ce n’était pas la chose la plus importante à cet instant précis, ou peut-être que si, mais pour elle le plus important était que son mari soit là en face d’elle et elle ne pu s’empêcher de lui adresser un petit sourire. « Bonjour toi » Elle lui dit un sourire plus franc avant de se blottir dans ses bras en soupirant. La présence de Sean lui avait manqué et pourtant elle l’avait vu la veille mais il n’en est pas moins que son mari lui avait manqué. « Tu m’as manqué, si tu savais.. » Elle n’était pas la seule à avoir ressenti le manque de l’autre alors. Avery aimait tellement Sean qu’elle ne se voyait pas sans lui et après des soirées comme celle d’hier elle s’en rendait encore plus compte, encore faudrait-il qu’elle finisse par lui dire ce qu’elle lui cachait si on pouvait dire ça comme ça. Mais ce n’était pas le moment de lui parler de ça, elle n’avait vraiment pas envie de répéter la scène de la veille donc elle gardera sa révélation pour un autre jour.  « Toi aussi tu m’as manqué… Je n’aime pas te savoir loin de moi.» Se contenta-t-elle de dire. Car même s’il est vrai qu’il n’était pas si loin que ça,  Sean n’était pas ici, chez eux, à leur domicile et le fait de ne pas l’avoir là quand il était au travail  ou lorsqu’elle était de garde était une chose, ne pas l’avoir avec elle à cause d’une dispute était autre chose. « J’ai passé ma nuit chez Dougie et pour être franc avec toi, le canapé de Doug’ est beaucoup moins agréable que notre lit donc du coup je suis légèrement fatigué » Elle hocha juste la tête sans ne rien dire. Elle pouvait bien le croire, entre dormir sur un canapé et dormir dans le confort de son lit, le choix était très vite fait. Mais bon au moins Sean avait pu se changer les idées et était en sécurité et bien qu’il aurait été mieux qu’ils n’en arrivent pas là, ce qui était fait était fait. « Mais sinon ça va. Concernant ma journée, elle était d’un ennui. J’avais de la paperasse à faire, rien d’intéressant. J’avais qu’une hâte te retrouver. » Il semblait que la paperasse avait été le mot d’ordre pour chacun d’eux aujourd’hui. Bien qu’Avery avait peut-être eu un peu plus de chose à faire aujourd’hui car la fatigue se faisait sentir un peu. Et bien qu’elle n’ait pas eu le temps de s’ennuyer aujourd’hui, elle a eu tout le temps de penser à Sean, à leur dispute, à leur couple… A sa vie en quelque sorte. « Et toi, tu vas bien ? Tu as l’air fatiguée.. C’est encore ton travail qui t’épuise ?! »  Elle sourit devant le côté attentionné de son mari tout en remerciant le ciel pour son travail qui avait l’habitude de la fatiguer surtout après une longue journée. Elle n’avait donc pas besoin de chercher une quelconque excuse quand à l’épuisement qu’elle éprouvait parce que l’hôpital y était pour quelque chose également. « Je vais bien… Juste un peu fatiguée après la nuit d’hier et la  journée au travail mais je vais bien, ne t’inquiètes pas »  Dit-elle et c’était la stricte vérité. Entre la nuit d’hier où elle avait eu quelques difficultés avant de s’endormir et la journée d’aujourd’hui qu’elle avait trouvée assez longue, la fatigue s’était très vite fait sentir. Il fallait d’ailleurs qu’elle pense à prendre ses vitamines prénatales avec le tout, ça lui était un peu sorti de la tête aujourd’hui et pourtant elle pensait au bébé et à Sean à longueur de journée.   « Tu sais ce qui me fait plaisir ! » Elle sourit à Sean mais ne dit rien… Elle connaissant assez bien son époux pour savoir qu’à l’expression qu’il abordait il avait envie de lui dire quelque chose qui le contrariait ou le travaillait. « Avery.. Je tiens à m’excuser pour le comportement que j’ai eu hier soir … Je me suis un peu trop emporté, j’aurais jamais dû. »  Elle continua de se taire voyant très bien qu’il n’avait pas encore fini de lui dire ce qu’il ressentait. « J’ai eu tout le temps de réfléchir et je me dis qu’après tout c’est normal que tu reviennes sur ce sujet » Avery savait très bien que pour Sean dire cela n’était pas des plus faciles car il avait passé les dix dernières années à lui dire qu’il ne voulait pas d’enfant et une partie d’elle était soulagée même si elle savait très bien qu’il ne lui avait pas dit pour autant qu’il changeait d’avis sur la question. « Hey… Tu n’es pas le seul fautif… Je connais ton avis sur le sujet je n’aurais pas du te pousser autant que je l’ai fait… » « … Mais il le fallait parce que je suis enceinte… » Ca c’était la partie qu’elle ne pouvait pas dire à haute voix, du moins pas pour le moment, pas ce soir… Elle finirait par lui dire à un moment pus opportun. « Je trouve d’ailleurs que nos travails empiètent beaucoup trop sur notre vie à deux. »  Il n’avait pas tord sur ce point, ces derniers temps, ils ne faisaient que de se croiser dans l’appartement et rares étaient les soirées qu’ils passaient ensemble ou les jours de repos qu’ils avaient en même temps. Soit c’était elle qui devait filer à l’hôpital ou elle rentrait tard soit c’était lui qui était au commissariat si bien que par moment ils s’apercevaient tout juste. « Tu sais quoi ? Chacun de notre côté, on va poser des jours de repos. Je crois qu’on a assez travaillé, surtout toi ! Tes patients attendront un peu. On pourra enfin profiter l’un de l’autre et s’organiser de bons moments ensemble. Pourquoi pas, des cinémas, des restaurants voir un voyage ! » Elle eut tout juste le temps d’acquiescer de la tête  qu’il l’embrassa avant de prendre la direction de leur chambre avec une phrase pour accompagner son action. « Je vais me débarrasser de mes habits et m’attaquer à ce que tu m’as préparé à manger ! » Avery partageait bien l’avis de Sean au sujet des jours qu’ils devaient poser chacun de leur côté. Elle avait besoin de se retrouver avec son mari parce qu’il lui manquait réellement, bien qu’en même temps, elle ne pourrait pas réellement lui cacher sa grossesse si elle ne devait pas à un instant ou l’autre filer à l’hôpital mais elle avait besoin de se retrouver avec Sean. Elle venait tout juste de leur servir un plat à Sean et à elle lorsque la voix de ce dernier la fit sortir de sa rêverie. « Ca sent bon ! »Elle lui fit un léger sourire avant d’aller sortir une bouteille de jus de fruit pour elle et une bière pour Sean du réfrigérateur. « Merci... Tu me connais, j’avais du temps à tuer en rentrant donc ça a été direction les fourneaux. » Elle prit place en face de lui, tout en se disant que d’ici quelques mois ces repas à deux passeraient à des repas à trois, à condition que Sean le prenne bien et que sa grossesse se passe sans aucun problème. « Je n’ai pas eu le temps de te répondre tout à l’heure mais tu as bien raison, on devrait poser quelques jours histoire de souffler un peu et de nous retrouver… Il faudrait juste attendre que ça se calme un peu à l’hôpital et on fait ça. » Au moins de cette manière, elle pourrait voir comment elle allait gérer un certain sujet et puis elle n’allait pas dire non pour passer du temps avec Sean parce qu’ils en avaient bien besoin. « Tu pourras te libérer au commissariat ? On devrait organiser ça d’ici deux ou trois semaines si c’est possible, qu’en penses-tu ? » Dans son état, il ne lui serait pas très difficile de voir avec son chef pour avoir quelques jours, encore fallait-il que Sean puisse également se libérer, sinon ils prendraient « des vacances » un peu plus tard.
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MessageSujet: Re: Une journée comme une autre ? ( avery ) (#)   Une journée comme une autre ? ( avery ) EmptyDim 14 Aoû - 19:54

Une journée comme une autre ?
A V E R Y & S E A N

Dougie y était pour beaucoup dans ma réflexion. D’ailleurs, je ne le vois plus comme un simple ami, il est maintenant plus à mes yeux, mais plutôt comme un véritable ami sur qui je peux compter dans les bons comme dans les mauvais moments. Il me l’a montré et m’a ouvert les yeux. Dougie m’avait confié que c’était la suite logique d’un couple d’avoir des enfants, mais à croire que je n’étais pas logique. Après tout, Avery a contribué à mon bonheur pourquoi je ne contribuerais pas au sein ? Je n’avais rien à lui reprocher, pour dire Avery est une femme parfaite. Toujours un sourire, une pensée ou une attention pour moi. Elle m’a toujours rendu heureux et ça depuis notre rencontre. Je n’avais manqué de rien avec elle, mais me concernant, bien que j'ai fait mon possible pour qu'Avery ne manque de rien et soit heureuse dans mes bras, je n’avais pas comblé son désir d’enfants. A chaque fois qu’Avery met ce sujet sur la table, mon refus est catégorique. Je ne me vois pas père. L’une des principales raisons est que je m’accroche à ma liberté. J’avais déjà réussi à me convaincre de la demander en mariage pour lui prouver mon amour, en prenant compte que je m’engageais dans quelque chose de sérieux, pour une fois, mais me convaincre d’avoir des enfants ça relève du difficile. Puis je n’ai aucune patience. Par exemple, je me demande ce que je pourrais bien faire si un bébé ne s’arrêterait pas de pleurer. Je n’en ai aucune idée, mais je connais ma patience et elle a des limites. Pour finir, je peux parfois être immature. Certains de mes amis pourront le témoigner. Je suis toujours partant pour faire la fête et je suis le premier à faire des conneries. Je me compare à un grand enfant, alors si un enfant doit en garder un autre ce sont les rires et les bêtises assurées. Je suis juste capable de jouer avec un enfant. Mais si ma mère aurait été là aujourd’hui, peut-être qu’elle serait entouré de un ou plusieurs petits enfants car elle m’aurait sans doute persuadé de fonder une famille. Elle trouvait toujours les mots, le plus souvent pour me calmer et me réconforter. « Toi aussi tu m’as manqué… Je n’aime pas te savoir loin de moi.»  Quant à Avery, elle avait trouvé les mots pour me rassurer à l’idée qu’elle n’avait pas pris mal mes faits et gestes de la veille en fin de compte. En effet, elle aurait très bien pu me nier ou partir elle aussi je ne sais où de son côté pour se changer les idées. Ce qui aurait eu pour conséquence de m’inquiéter pour elle. J’avais tendance à être protecteur avec elle, il se peut même que j’arrive à être violent si on lui fait du mal, et à m’inquiéter donc souvent pour elle. Concernant mon inquiétude sur son état, plus précisément sur sa fatigue, un sourire s’était dessiné sur son visage. Surement mon côté attentionnée pour elle. « Je vais bien… Juste un peu fatiguée après la nuit d’hier et la  journée au travail mais je vais bien, ne t’inquiètes pas » Finalement c’était en partie de ma faute si elle était fatiguée d’où pourquoi je tenais à m’excuser. D’ailleurs elle ne put s’empêcher de dire à la suite de mes paroles : « Hey… Tu n’es pas le seul fautif… Je connais ton avis sur le sujet je n’aurais pas du te pousser autant que je l’ai fait… » Nous faisions chacun notre confidence à l’autre. Après ça, je lui avais proposé de penser un peu à nous. Rare était nos moments de partage. Nous ne faisions plus que de nous croiser à l’appartement. Avec ces « vacances », nous aurions tout notre temps pour passer du temps ensemble. Je me dirigeais ensuite vers le dressing pour enfiler quelque chose de propre. Il ne me fallut qu’un instant avant de la retrouver elle et son plat. « Ca sent bon ! » A peine, j’avais mis les pieds sous la table qu’elle reprenait sous habitude de s’occuper de moi en me sortant une bière du réfrigérateur. Je luis souris, en guise de remerciement, avec ma bouche pleine. « Merci... Tu me connais, j’avais du temps à tuer en rentrant donc ça a été direction les fourneaux. » dit-elle avant de prendre place à mes côtés et part au repas. « Rien que pour ça, je sais que j’ai épousé la femme parfaite » Il faut dire que la nourriture occupe une place importante pour moi. J’adore manger, j’en rêve même parfois, comme par exemple, dans mon dernier rêve dont je me souviens, j’essayais de manger le gros hamburger que je n’avais jamais vu ! Il est sûr qu’elle n’aura pas à préparer à manger quand nous serons en repos, nous privilégierions les restaurants, afin qu’elle puisse récupérer et pour mon plus grand plaisir de découvrir d’autres cuisines. « Je n’ai pas eu le temps de te répondre tout à l’heure mais tu as bien raison, on devrait poser quelques jours histoire de souffler un peu et de nous retrouver… Il faudrait juste attendre que ça se calme un peu à l’hôpital et on fait ça. » Au moins, elle était d’accord avec moi, mais faut-il encore penser à l’hôpital … « Tu pourras te libérer au commissariat ? On devrait organiser ça d’ici deux ou trois semaines si c’est possible, qu’en penses-tu ? » Deux voir trois semaines ?! Quand je disais de prendre des congés, je pensais à les prendre dans les jours à venir sachant que je sais très bien que mes responsables me les donneront sans hésiter et dans les prochains jours si je viens à le demander demain vu mon implication durant ces plusieurs mois, mais il faut croire que ce n’était pas le cas pour Avery. J’étais conscient qu’elle avait déjà planifié de s’occuper de ses patients, mais si je venais à attendre deux à trois semaines avant d’avoir ces congés avec elle, me connaissant, je deviendrai désagréable. Une preuve aussi que ma patience a des limites. « Tu ne peux vraiment pas avant ? » Dis-je avec une mine boudeuse après m’être stoppé net de manger. « Je comprends que tes patients passent avant tout, mais il faut aussi qu’on pense à notre couple surtout après ce qu’on s’est confié. » Je parlais de nos confidences  que nous nous étions faites à cause ou grâce à notre dispute ou préfère-t-elle privilégier le travail plutôt que son couple ? Ce que je n’espère pas au risque que je privilégie ma famille et mes amis à mon couple.
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MessageSujet: Re: Une journée comme une autre ? ( avery ) (#)   Une journée comme une autre ? ( avery ) EmptyVen 9 Sep - 1:06

Une journée comme une autre ?
SEAVERY

« Rien que pour ça, je sais que j’ai épousé la femme parfaite »  Avery se contenta de sourire à la remarque de son époux sans ajouter  quoi que ce soit. C’est dans des moments comme ça qu’elle aimait faire comme si tout allait bien, comme s’il n’y avait aucun soucis entre eux et bien  que la situation n’était pas non plus désastreuse entre eux, il y avait bien un sujet sur lequel ils n’étaient pas d’accord du tout, et si seulement Sean savait que leur enfant hypothétique ne l’était plus tant que ça et qu’il pointerait le bout de son nez dans les prochains mois, la jeune femme se demandait comment il allait réagir. L’espace d’un instant elle se mit à penser à lorsque tout était plus simple. Lorsqu’ils n’avaient pas à se soucier de la présence d’un enfant ou non dans leur foyer. Bien évidemment Sean avait toujours été honnête sur ce sujet, il ne lui avait jamais rien caché de son point de vue quant aux enfants et elle avait eu la folie de croire qu’elle finirait par lui faire changer d’avis mais à croire que les choses n’étaient pas si simples. Elle avait eu moins de mal à lui faire accepter qu’ils emménagent ensemble que le fait qu’ils aient eux aussi leur famille bien que l’un entrainait moins de responsabilité que l’autre. Elle sourit en repensant à cette époque, où Sean avait pris son courage à deux mais et lui avait demandé de l’épouser. Dire qu’elle était heureuse était un euphémisme car pour elle c’était le plus beau cadeau qu’un homme aussi indépendant que son futur époux à l’époque puisse lui faire. A vrai dire elle avait été surprise et étonnée lorsqu’il avait fait sa demande puisque c’était le même jeune qui mettait un point d’honneur à ce qu’il habite de son côté et elle du sien qui lui avait demandé de devenir son épouse. Et en même temps que la jeune rousse dû subir les souhaits de sa chère mère à croire que c’était cette dernière et non sa fille qui se mariait, Avery en profita pour faire accepter à Sean le fait qu’une fois mariés, ils devraient – enfin, selon la jeune femme – emménager ensemble. Et dire que les choses avaient l’air plus simple à cette époque-là. Le point positif dans tout ça c’est que la jeune femme aimait son mari plus que tout au monde, quoique l’enfant qui grandissait en elle prenait de plus en plus de place dans son cœur, et pour rien au monde elle n’échangerait Sean, il faisait partie d’elle maintenant tout comme leur enfants, mais bon ce n’était pas le sujet de conversation pour le moment bien qu’elle savait qu’il fallait qu’elle lui en parle, qu’elle lui en parle assez rapidement même.

Vous avez déjà eu cette sensation que vous aviez tout ce que vous pouviez rêver d’avoir mais qu’il manquait un petit quelque chose ou alors la sensation que tout allait bien pour vous, un peu trop bien d’ailleurs et qu’un rien pouvait bouleverser cet équilibre ? C’était un peu le ressenti d’Avery en ce moment. Elle savait que la situation dans laquelle elle se trouvait n’était pas parfaite… Elle avait envie de passer du temps avec Sean parce que bien avant l’annonce de sa grossesse, elle avait déjà remarqué que par moment son mari et elle se croisaient tout juste à cause de leurs emplois respectifs, mais ne même temps elle connaissait le côté observateur de ce dernier et elle savait qu’elle ne pourrait pas lui cacher bien longtemps sa grossesse entre ses nausées, sa fatigue, ses changements d’humeur, ses envies, bref sa grossesse tout simplement et bien qu’elle n’avait pas envie de le lui cacher non plus, il fallait qu’elle sache comment aborder ce sujet avec Sean. « Tu ne peux vraiment pas avant ? »  Bien évidemment qu’elle pouvait avant mais elle ne pensait pas non plus que Sean voudrait poser leurs vacances dans les prochains jours, quoique c’était quand même assez prévisible. Elle aurait juste à s’arranger avec son chef de service et ses collègues pour que quelqu’un prenne le relais avec ses patients et le tour serait joué. « Je comprends que tes patients passent avant tout, mais il faut aussi qu’on pense à notre couple surtout après ce qu’on s’est confié. »  La jeune rousse hocha tout doucement la tête. Bien évidemment son mari avait raison, après leur dispute de la veille et les tensions qui régnaient par moment dans leur foyer passer du temps ensemble leur ferait du plus grand bien. C’est plutôt la réaction de Sean au sujet du bébé et par rapport au fait qu’elle le savait depuis quelques temps déjà qu’elle appréhendait un peu, mais bon ils n’en étaient pas encore là, elle trouverait bien comment aborder le sujet au moment opportun « Si bien sûr que si... Je vais demander à Connor et à d’autre collègue de prendre le relais avec mes patients donc ça devrait être bon. »  Ca bouleversait un peu ses plans, mais elle n’avait pas envie qu’une nouvelle dispute éclate ce soir et à vrai dire elle était un peu fatiguée et c’est en parlant avec Sean qu’elle c’était rendue compte à qu’elle point. Prendre ces vacances lui permettrait de se reposer bien qu’elle doutait pouvoir faire de grandes chirurgies au fur et à mesure que sa grossesse avançait. «  Que veux-tu qu’on fasse durant ces vacances ? A part nous reposer et passer du temps ensemble évidemment. »  Finit-elle par lui demander après quelques secondes de silence. Connaissant Sean comme elle le connaissait, Avery savait que son mari avait forcément des idées de ce qu’ils pourraient faire durant leurs vacances et du moment où il ne lui proposait pas des activités du genre saut à l’élastique, elle était partante. « Tu veux que je t’apporte quelque chose à boire ? Une bière ? De l’eau » Lui demanda-t-elle alors qu’elle se dirigeait vers le frigo pour se servir un vers de jus de fruits.
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MessageSujet: Re: Une journée comme une autre ? ( avery ) (#)   Une journée comme une autre ? ( avery ) EmptyVen 9 Sep - 17:07

Une journée comme une autre ?
A V E R Y & S E A N

Je commençais à me lasser de cette situation. Chacun de nôtre côté, nous menions en quelque sorte nos vies en passant le plus clair de notre temps au travail. De plus, l’atmosphère dans cet appartement était devenue trop pesante à mon goût avec toutes ces tensions s’accumulant entre nous deux, d’où pourquoi je lui avais proposé de passer des moments ensemble en dehors de l’appartement. Je m’y voyais déjà et envisageais différentes sorties à planifier, entre celles romantiques comme les dîners aux chandelles au restaurant à nous échanger des regards et des sourires, les sorties au cinéma où nous mêlerons nos mains dans un même sachet de popcorns tout en regardant le film ou encore un spa pour relâcher la pression du travail ainsi qu’oublier nos tensions et celles plus étonnantes, me ressemblant, comme le jet-ski voir le saut à l’élastique pour retrouver notre joie de vivre et faire le plein de sensations, ce qui nous rappellerait nos années passées. J’avais l’impression d’avoir vieilli d’un coup depuis quelques temps et ma promotion en tant que commissaire n’avait fait qu’accentuer cette impression. Trente cinq ans. J’ai bel et bien trente cinq ans. Le temps passe à une vitesse, c’est limite affolant. La plupart de mes collègues de travail de mon âge ont une routine quotidienne avec leurs femmes, leurs enfants, leurs foyers. Ils sont toujours là à me demander des jours de repos pour pouvoir profiter de leurs familles me rendant presque jaloux de ne pas passer plus de temps avec ma femme et non, en plus, avec mes enfants pour mon cas. J’étais au moins déchargé de ce poids, bien que depuis notre dernière dispute et ma discussion avec Dougie je repensais à ce sujet. Cette fois, c’était à mon tour de penser à moi et Avery, mais faut-il encore qu’Avery arrive à s’arranger avec ses collègues concernant ses patients. Cela avait l’air d’être compliqué pour elle de mettre en place tout ça, mais je tenais à passer du temps avec elle. « Si bien sûr que si... Je vais demander à Connor et à d’autre collègue de prendre le relais avec mes patients donc ça devrait être bon. » Connor, ce fameux Connor. Je pourrais faire une allergie à chaque fois qu’elle m’en parle. Pourtant, je ne le connais pas et je ne l'ai jamais vu mais je le déteste ! Pour la simple et bonne raison qu'il passe trop de temps avec MA Avery et qu'elle me parle trop souvent de lui. Certes, j’en suis jaloux parce que celui-ci passe plus de temps avec ma femme que j’en passe avec elle, mais s’il peut faire en sorte que nous puissions passer des « vacances » ensemble, celui-ci monterait dans mon estime. Finalement, elle préférait privilégier son couple à son travail. J’étais soulagé, car pendant quelques secondes, je me voyais rejoindre ma famille et mes amis pour combler ce manque de ne pas l’avoir à mes côtés sans pour autant leur en parler. En effet, j’ai du mal à me confier à n’importe qui même mes proches. J’ai toujours cette sensation de les gaver, mais j’ai de la facilité à me confier à mes meilleurs amis et plus récemment à Dougie. «  Que veux-tu qu’on fasse durant ces vacances ? A part nous reposer et passer du temps ensemble évidemment. » Un sourire s’était dessiné sur mon visage après avoir entendu sa question. J’avais pu plus tôt imaginer plusieurs possibilités de sorties afin que nous trouvions chacun notre compte tous les deux. « Tu me connais j’ai envie de dire ! » dis-je en la regardant avec un regard malicieux. « Pis on est encore jeune ! Mais on sera plus dans le romantique comme tu aimes. Je peux être romantique quand je veux ! » Avery me suit dans toutes mes activités lui donnant presque pas le choix. Je ne pense pas non plus qu’elle se force à les faire pour me faire plaisir, mais plutôt pour se faire plaisir et partager encore plus de moments ensemble. « Tu veux que je t’apporte quelque chose à boire ? Une bière ? De l’eau » Toujours au petit soin avec moi, mais il fallait aussi qu’elle pense à elle. Ces « vacances » nous feront le plus grand bien, j’en suis certain. « Tu veux me soûler pour pouvoir profiter de moi, c’est ça ? » dis-je sur le ton de l’humour. Il me faudrait plus d’une bière pour me rendre soûl. J’en avais dés à présent terminé avec mon repas. Avery ayant quitté la table pour boire un verre de jus de fruit qu’elle s’était servi, je la rejoignais. Me positionnant devant elle, je prenais le verre dans sa main, qu’elle avait presque terminé de boire, pour le déposer sur le plan de travail de la cuisine afin que je puisse échanger un baiser langoureux avec elle. « Je veux juste passer du temps avec toi sans penser à demain. » Puisque demain signifiait reprendre notre routine avant de pouvoir se retrouver. Nos moments de tendresse me manquaient, cependant j’avais une idée en tête pour en profiter d’un le temps d’un instant. « T’as envie d’un massage ou d’un bain ? A savoir que c’est moi qui prépare ça, tu n’auras pas à faire le moindre petit effort, juste à profiter. » A mon tour de prendre soin d’elle. Deux choix s’offraient à elle, elle n’avait plus qu’à choisir. « Dans tous les cas, tu ne seras pas seule à profiter de ce moment. » J’allais peut-être enfin retrouver ma femme. Je dis bien enfin car ceci m'avait l'air d'être une éternité !
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